Impressions sur les séries de l’hiver 2013/2014 (1/2)

Et oui, voici un billet sur les nouvelles séries de la saison, et ça faisait bien longtemps ! En fait mes dernières impressions sur les anime d’une saison remontent à… l’été 2012, donc ce n’est pas si lointain que cela, mais pour un billet sur les nouvelles séries de l’hiver le dernier article du genre sur ce blog remonte quand même à 2010/2011. Il n’y aura rien eu pour 2013 parce que je n’ai pas regardé grand-chose (une petite dizaine de séries suivies, c’est tout), mais pour 2014 je remets cela avec des impressions sur les premiers épisodes des séries de l’hiver 2013/2014 (en prenant également en compte celles de décembre 2013) après avoir jeté un œil à toutes les nouveautés, car je pars toujours du principe que l’on peut tomber sur une bonne surprise.

Comme d’habitude, les impressions qui suivent sont 100 % subjectives et n’engagent que moi. Et j’ai préféré coupé en deux parties parce que c’était un peu long, donc le reste devrait arriver la semaine prochaine quand toutes les nouveautés auront été diffusées~

 

Inari, KonKon, Koi Iroha.

Adaptation du manga éponyme de Yoshida Morohe, toujours en cours de publication au Japon, narrant les mésaventures d’une collégienne timide, Fushimi Inari, qui se retrouve un peu malgré elle dotée d’un pouvoir lui permettant de prendre l’apparence physique de n’importe quelle personne.

Je commence avec l’un des derniers anime de cette saison à avoir été diffusé, et que je n’attendais pas vraiment au tournant. Au final j’ai bien aimé cette histoire qui mélange à la fois la comédie sentimentale et le surnaturel, avec la possibilité pour Inari de se transformer, ceci étant un cadeau de la part de la divinité locale pour la remercier d’avoir sauvé l’un de ses familiers. Si les transformations de l’héroïne en d’autres personnes me rappellent beaucoup la série Hime-chan no Ribbon, je ne pense pas que la série animée se focalisera là-dessus car ce n’est pas vraiment le cas dans le manga, qui insiste plus sur la relation entre les divinités et les humains. Reste à voir comment va évoluer cette adaptation, car dix épisodes c’est vraiment peu, et c’est d’ailleurs bien dommage. C’est également plutôt joli à regarder mais c’est parfois un peu difficile à suivre car tous les personnages parlent en utilisant le dialecte du Kansai, et l’héroïne pas très dégourdie pourra peut-être en énerver certains. En tout cas j’aime beaucoup Uka-sama, parce qu’une déesse qui joue à des otome games et qui est de plus doublée par Kuwashima Houko, ce n’est pas tous les jours que l’on en voit dans les anime.

VERDICT : une série assez mignonne et dotée d’une ambiance qui me rappelle un peu les séries de magical girls des années 80/90. En tout cas j’ai bien accroché à ces deux premiers épisodes et je pense la suivre en entier.

 

Noragami

Adaptation du manga de Adachi Toka (il s’agit en fait d’un pseudo regroupant deux auteurs), toujours en cours au Japon. L’histoire tourne autour d’un dieu mineur fauché, Yato, qui rêve d’avoir son propre temple et des milliers de fidèles, et de Hiyori, une jeune fille qui le sauve d’un accident et se fait percuter à sa place, et dont depuis l’âme se sépare toute seule de son corps assez souvent.

Une série qui signe enfin le retour du studio Bones, qui était un peu absent durant l’année 2013, leur dernier anime remontant à Zetsuen no Tempest si je ne dis pas de bêtises. Ils reviennent en force en 2014 avec donc Noragami mais aussi Space Dandy, et de ces deux séries je suis finalement surprise de préférer Noragami, que je n’attendais vraiment pas (je n’avais même jamais entendu parler du manga). Si l’histoire n’est clairement pas des plus originales, sa réalisation et ses personnages compensent largement. J’aime beaucoup l’alchimie entre les héros (je reste un peu moins convaincue pour le moment par le personnage de Yukine), mais en plus c’est vraiment joli à regarder, l’animation est fluide, il y a de l’humour, c’est plutôt bien rythmé, et pour chaque épisode je n’ai vraiment pas senti les vingt minutes passer. Bref, je ne m’ennuie vraiment pas avec cette série pour le moment même si je ne sais pas trop vers quoi elle va se diriger au niveau du scénario. Et j’aime bien aussi le générique de début.

VERDICT : cette série est finalement une bonne surprise et l’un de mes coups de cœur de cette saison, en tout cas je la suivrai en entier avec plaisir.

 

Hoozuki no Reitetsu

Adaptation du manga du même nom de Eguchi Natsumi, qui est lui aussi toujours en cours de publication et comporte déjà neuf volumes. L’histoire suit le quotidien du très calme mais un brin sadique Hoozuki, intendant du Roi Enma, et qui fait tout son possible pour faire régler les différents problèmes qui arrivent assez souvent en Enfer. 

Une autre série que je n’attendais pas du tout et que j’ai bien aimé, même si les premiers visuels me laissaient penser que j’allais plutôt avoir droit à quelque chose de plus sérieux. Alors que finalement non, on tient bien là une pure comédie, la série étant cependant dirigée par Kaburaki Hiro, qui a surtout signé les adaptations de Kimi ni Todoke et Tonari no Kaibutsu-kun… Donc effectivement on a là un tout autre genre de série, avec un humour qui fait de très nombreuses références à la culture japonaise, y compris à des spots publicitaires, ce qui risque quand même de laisser de marbre pas mal de personnes.

Il y a également beaucoup d’humour absurde, et je pense que les fleurs avec les espèces de poissons rouges qui poussent dessus vont me marquer pendant un bon moment. A noter aussi que les épisodes sont découpés en deux parties, et que si c’est à la base une série comique cela n’en reste pas moins plutôt calme et… reposant. Et dans un sens, ça me fait un peu penser à l’humour de Shirokuma Café. En tout cas j’aime bien le personnage de Hoozuki, le générique de début est très sympa, et certains décors qui rappellent des estampes sont vraiment jolis.

VERDICT : j’ai bien aimé, mais ce n’est clairement pas un anime qui plaira à tout le monde à cause de son humour. En tout cas je pense le suivre en entier.

 

PuPiPo !

Adaptation d’un manga en trois volumes de Oshikiri Rensuke mettant en scène Himeji Wakaba, une petite fille taciturne qui peut voir les esprits et les fantômes. Elle se lie d’amitié avec Pupipo, surnommé Po-chan, un esprit en forme de petite boule rose flottante et qui la protégera des esprits et autres créatures qui peuvent la menacer.

Sous ce titre un peu stupide se cache probablement le seul anime de moins de cinq minutes qui vaut le coup cette saison. Dommage que les épisodes soient aussi courts parce que c’est plutôt intéressant je trouve, et en plus ce n’est pas trop mal réalisé. Il y a un peu d’humour, mais ici ce qui m’attire le plus c’est vraiment le fond de l’intrigue ainsi que l’héroïne, à la fois ignorée et crainte par ses camarades, qui arrive toutefois à devenir amie avec la nouvelle élève, une fan de paranormal.

VERDICT : j’ai trouvé ça plutôt intéressant pour un anime aux épisodes aussi courts. Je pense pour le moment continuer à regarder la série.

 

Youkai Watch

Adaptation en anime du RPG du même nom de Level-5, sorti en juillet dernier sur 3DS. L’histoire tourne autour de Keita, un petit garçon qui libère un fantôme nommé Whisper d’une machine à gashapon abandonnée, et qui reçoit de ce dernier une montre spéciale lui permettant de voir les youkai.

Je suis quand même surprise qu’un anime n’ait pas vu le jour plus tôt vu que le jeu vidéo est déjà sorti depuis un bon moment, mais si cette nouvelle franchise marche j’ai un peu peur que Level-5 ne décide une fois de plus de lui faire subir le même sort que les Layton et Inazuma Eleven, en exploitant à fond la licence jusqu’à en dégoûter les gens.

Pour en revenir à l’anime, Youkai Watch est un titre clairement destiné à un public jeune et qui n’est pas non plus spécialement mauvais, mais c’est beaucoup trop enfantin pour moi malgré un côté un peu morbide : on a quand même un chat fantôme, Jibanyan, qui est mort écrasé par une voiture et est traité de minable par son ancienne maîtresse pour avoir perdu la vie d’une façon aussi stupide, mais qui continue même après sa mort à se faire percuter par des voitures parce qu’il veut prendre sa revanche contre elles : c’est censé être un élément comique mais j’ai trouvé ça super glauque. En tout cas, Youkai Watch c’est un peu comme Pokémon car le héros « capture » des youkai et peut ensuite les utiliser, sauf qu’ici c’est plus pour résoudre des problèmes et aider les gens plutôt que pour les faire se battre entre eux.

VERDICT : ce n’est pas mauvais du tout pour un anime pour enfants mais ce n’est pas mon truc, donc je ne regarderai pas la suite, d’autant plus que je sens qu’il va y avoir un paquet d’épisodes.

 

Inu Neko Hour – 47 Todoufuinu R & Nya~men

Inu Neko Hour est en fait un programme qui regroupe deux petites séries de cinq minutes chacune : 47 Todoufuinu R, avec la personnification des 47 préfectures du Japon sous forme de chiens ; et Nya~men, avec des filles chats personnifiant une variété de ramen.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette petite série assez spéciale en son genre. La première partie toute en 3D avec des chiens est tout simplement une parodie des stéréotypes liés à chacune des préfectures du Japon, et c’était finalement très mignon et assez amusant, même si le chien rose avec ses tentacules à la place de ses pattes (la mascotte de la préfecture de Gunma) me faisait penser à tako Luka. La seconde partie est un peu plus étrange et mélange à la fois animation traditionnelle et animation en 3D, et où les héroïnes sont représentées directement par des bols de soupe de ramen en forme de chat. Je cherche encore le but de ce second anime, les héroïnes étant quand même à la fois des anges et des lycéennes qui se retrouvent sur Terre et cherchent le sens de leur vie (et le rapport avec les ramen ? Aucun).

VERDICT : c’était bizarre. Je ne pense pas regarder la suite, en tout cas.

 

SoniAni – Super Sonico The Animation

Un anime basé sur la mascotte de Nitroplus et qui suit sa vie de tous les jours.

Je voyais souvent le personnage de Sonico lors des différentes conventions japonaises via des stands avec des tas de produits dérivés un peu louches (attention, NSFW) qui me faisaient croire au départ qu’il s’agissait d’un personnage d’un eroge. En fait non, Sonico est bien une simple mascotte, le personnage ayant connu des adaptations en manga, visual novel et maintenant en anime, pour promouvoir la sortie des futurs jeux sur PS3 et 3DS prévus cette année. Egalement chanteuse virtuelle, elle possède même une émission de radio internet, SoniRadio, et tout cela sans parler des tonnes de goodies et autres figurines à son image. Et si je raconte tout cela c’est parce qu’il n’y a pas tellement de trucs à dire sur l’anime en lui-même, où il ne se passe pas grand-chose et qui parle de la vie trépidante de Sonico, gentille héroïne aimée de tous sans personnalité et qui aime les chats, les dauphins et la musique, avec toutefois un second épisode regardé par curiosité où il arrive un peu plus de trucs que dans le premier. Un anime qui crie un peu trop « vous devez aimer Sonico, elle est tellement mignonne » et dont le vide intersidéral me fait me demander comment j’ai pu, à un moment, envisager d’acheter le jeu sur PS3.

VERDICT : *pleure*

 

Wake Up, Girls!

Un anime qui est une production originale. La patronne de la petite société de production Green Leaves Entertainment basée à Sendai, en difficulté financière, décide de la sauver en produisant un groupe de chanteuses composé de sept jeunes filles, les « Wake Up, Girls ».

Yamakan est de retour pour sauver l’animation japonaise, et avec un anime sur les idoles. :p Sous ses faux airs d’Idolmaster se cache surtout une série qui met en avant le côté un peu plus malsain du monde de la chanson et de ses idoles, donnant du coup un côté un peu plus réaliste à la chose. En tout cas je n’avais rien compris au premier épisode, et c’est là que je me suis rendu compte qu’il fallait regarder le film avant vu qu’il présente les personnages et explique beaucoup de choses, notamment les conditions dans lesquelles les héroïnes se sont retrouvées dans le monde du show-biz.

Du coup après l’avoir vu j’ai nettement mieux apprécié la série, qui n’est pas non plus géniale mais se laisse regarder, mais j’aime bien quand même le côté très réaliste de tout cela tout en évitant de tomber dans la surenchère comme dans Idol Densetsu Eriko (qui du coup ressemblait plus à un Princesse Sarah dans le monde des idoles qu’autre chose), le fan service présent étant même justifié. Paradoxalement je trouve pour le moment le film bien meilleur que les premiers épisodes de la série TV car nettement plus intéressants mais aussi plus constants au niveau de la réalisation. C’est peut-être aussi pour cela que Yamakan recrutait à un moment des animateurs via son compte Twitter, et vu la tête du troisième épisode, ça se comprend…

VERDICT : un anime qui m’intéresse assez parce qu’il propose une vision un peu moins idéalisée du monde des idoles par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir. Pour le moment je continue de regarder.

 

GO! GO! 575

Court anime de trois minutes et composé de seulement quatre épisodes, servant à promouvoir le jeu vidéo du même nom sorti il y a quelques jours sur Vita.

Cette très courte série met en scène deux lycéennes, Matcha et Azuki, qui passent leur temps libre à créer des haiku en suivant le rythme de 5-7-5 mores (d’où le titre), Azuki faisant une fixation dessus après avoir été inspirée par un poster.

Etant donné qu’il s’agit d’un pur anime promotionnel il ne faut pas chercher grand-chose ici, l’anime ne servant qu’à vaguement présenter ses deux héroïnes et à introduire l’univers du jeu de Sega, qui est un jeu de rythme musical où il faut placer les bons mots au bon moment. A noter que le chara-designer est le même que celui de OreImo, ce qui saute tout de suite aux yeux, et que chaque épisode a la particularité de se terminer dans les bains publics.

VERDICT : comme il n’y a que quatre épisodes je regarderai tout, même si je n’ai pas non plus été très fan des deux démos du jeu.

 

Wooser no sono Higurashi : Kakusei-hen

Un autre anime aux épisodes assez courts et adapté d’un webcomic narrant les mésaventures des jumelles Rin et Ren ainsi que de la créature jaune Wooser qui, malgré les apparences, aime l’argent et les filles.

Je ne m’attendais vraiment pas à une seconde saison de cet anime, la dernière remontant à l’automne 2012, donc il faut croire qu’elle a un peu marché. C’est une série pour laquelle il ne faut pas se fier aux apparences mignonnes plutôt trompeuses et qui est de plus assez drôle. J’avoue que si j’aime bien la série c’est surtout pour la mascotte Wooser, doublée par Mamoru Miyano, ce dernier utilisant ici la même voix que celle utilisée pour le personnage de Okabe Rintarou dans Steins;Gate, ce qui donne un résultat assez… déconcertant.

La grosse surprise de cette seconde saison est cependant le premier épisode, réalisé en animation traditionnelle avec des personnages ayant une forme normale, au lieu de l’habituelle CG et des personnages en SD.

VERDICT : une série à l’humour absurde et que je pense suivre vu que les épisodes sont très courts (moins de quatre minutes).

 

Robot Girls Z

Une anthropomorphisation de célèbres robots de la Toei, Mazinger Z, Great Mazinger et UFO Robot Grendizer, représentés ici par trois jeunes filles, la « Team Z ».

Après Toei Robot Girls en 2011 via un court ONA de 2 minutes, la Toei remet ça avec une série de neuf épisodes de dix minutes chacun, mais diffusée une fois par mois par épisodes de trois. Cette parodie mettant en scène les célèbres robots du studio est assez amusante à suivre, car même les ennemis comme le baron Ashura y passent aussi et deviennent des méchants pour lesquels on ne peut que compatir vu qu’ils passent leur temps à se faire massacrer par les héroïnes.

C’est de plus assez bien animé et réalisé et cela ne se prend pas du tout au sérieux, du coup je trouve qu’au final ce n’est pas plus mal qu’il n’y ait que très peu d’épisodes car cela peut vite tourner en rond. En tout cas l’aspect comique assez déjanté et tout le côté dynamique m’aura même un peu rappelé la série Namiuchigiwa no Muromi-san.

VERDICT : un anime qui ne vole pas très haut mais qui reste un bon divertissement assez drôle. Je compte pour ma part le regarder en entier.

 

Chou Zenmai Robo Patrasche & Meitantei Rascal

Deux séries de Nippon Animation, l’une mettant en scène la version Super Robot de Patrasche de Un chien des Flandres, et l’autre une version détective du raton laveur Rascal.

Je regroupe ces deux anime ensemble, car en plus d’être produits par Nippon Animation ils tournent autour du même thème : le détournement parodique de séries à succès du studio. Ça me fait quand même un peu mal au cœur de voir cela de la part du studio qui nous a donnés les fameux World Masterpiece Theater, leur dernière vraie série du genre remontant à 2009 avec Konnichiwa Anne ~ Before Green Gables.

Si Meitantei Rascal propose une série très enfantine et propre sur elle à base de petites enquêtes avec des animaux, Chou Zen Mai Robo Patrasche est un peu plus trash et maltraite quand même bien les séries des World Masterpiece Theater : si le fond se base sur Un Chien des Flandres avec son héros Nello, ce dernier rencontre au fil des épisodes les personnages des autres séries, comme par exemple Perrine de Perrine Monogatari (anime inédit en France basé sur le roman de Hector Malot « En Famille »), avec qui il trompe son amie, ou encore Romeo de Romeo no Aoi Sora qui gère ici une blanchisserie. Le tout avec des ennemis qui s’en prennent à tout ce beau petit monde mais qui sont heureusement protégés par Patrasche, qui peut se transformer en robot géant. Mais qu’ont-ils donc fumé.

VERDICT : vu que Meitantei Rascal est trop enfantin et trop lisse et que Chou Zen Mai Robo Patrasche me fait dire que le studio Nippon Animation est tombé bien bas, je vais m’arrêter là pour ces deux séries.

 

Buddy Complex

Nouvelle série originale de la Sunrise et où le scénario tourne autour de Aoba Watase, un lycéen qui se fait un jour attaquer par un mystérieux robot géant sorti de nulle part. A sa grande surprise, sa camarade de classe Hina le sauve à l’aide de son propre robot et l’envoie dans le futur où elle lui dit qu’un dénommé Dio attend son arrivée.  

La série de robots de la saison du studio Sunrise avec l’un des noms les plus stupides qu’il m’ait été donné de voir pour une série de ce genre. Ça ne vole pas très haut, ça remplit parfaitement son rôle de divertissement, et ça a l’air pour le moment de partir un peu moins en sucette que Valvrave et même de s’en éloigner, ce qui n’est pas un mal, avec un côté qui me rappelle un peu plus Gundam Seed d’ailleurs. Mais c’est aussi parce que le générique de début est tellement copié dessus, visuellement parlant, que ça en est assez comique.

Il y a également pas mal de séquences involontairement drôles à cause de phrases aussi stupides que « nice coupling » pour la fusion de robots, mais le reste est pour le moment d’une banalité affligeante avec une impression de vu et revu, à croire que chez Sunrise ils ont vraiment peur de tenter quoi que ce soit de vraiment nouveau en terme de série de robots. Sympa, mais sans plus.

VERDICT : plus générique, tu meurs. Ça se laisse pourtant suivre et pour le moment je continue un peu pour voir vers quoi va se diriger le scénario.

 

Future Card Buddy Fight

Adaptation du nouveau jeu de cartes de Bushiroad du même nom. On y suit les aventures de Gaou Mikadou, un joueur de BuddyFight, jeu de carte permettant d’entrer en contact avec les créatures d’un monde parallèle. Il attire malgré lui l’attention de Drum, un dragon habitant cet univers parallèle, et forme un pacte avec lui.

Et dire qu’au départ j’avais confondu cette série avec celle juste au-dessus, à cause du « buddy » dans leur titre. Rien à voir cependant ici car on a droit à une sorte de fusion entre Yugioh et Digimon, qui bénéficie d’ailleurs d’une diffusion simultanée aux Etats-Unis avec même un doublage car Bushiroad a annoncé une sortie mondiale pour son jeu de cartes.

Pas de grosses surprises avec cette série destinée aux enfants, et qui devrait sans doute également plaire aux amateurs de shota, avec en bonus des personnages aux coupes de cheveux toutes plus loufoques les unes que les autres. Il y a même une fille qui a des espèces de néons comme accessoires de cheveux. Rien de bien original en tout cas, mais pas horriblement mauvais non plus pour une série de ce genre.

VERDICT : le premier épisode m’a largement suffit.

 

Z/X -Zillions of Enemy X- Ignition

Un anime basé sur le jeu de cartes de Broccoli du même nom. L’histoire se déroule dans un futur pas si lointain et où de mystérieuses sphères noires servant de portail vers des monde parallèles sont apparues sur toute la surface de la Terre. Peu de temps après sont apparues de ces portails des créatures et autres habitants de cinq mondes différents, qui luttent entre eux pour assurer leur propre survie.

Encore un anime basé sur un jeu de cartes, ces dernières étant à la base illustrées par des artistes plus ou moins célèbres comme par exemple Tomomi Kobayashi (plus connue pour ses travaux sur la série des SaGa). Il y a également un jeu vidéo de Nippon Ichi sorti sur PS3 l’année dernière mais dont le style n’a absolument rien à voir avec celui de l’anime et qui est d’ailleurs même plus intéressant et original que la chose à laquelle on a droit ici. Parce qu’il y a quand même des trucs qui m’échappent : le monde est menacé par des monstres et est au bord de la destruction mais cela n’empêche personne trois années plus tard de continuer sa vie comme si de rien n’était et même de voir certains de ces mêmes monstres contrôlés par des humains via des jeux de cartes, et ce sans aucune explication.

La narration étant chaotique et le tout tellement bourré de personnages qui se connaissaient déjà entre eux que j’ai vraiment eu du mal à suivre ce qui se passait. J’ai surtout eu l’impression de voir une sorte de Pokémon / Devil Survivor en bien plus bordélique, le tout destiné cependant à un public adulte (la série est quand même diffusée au Japon à deux heures du matin).

VERDICT : beaucoup trop bordélique et inintéressant au possible. A oublier.

 

Nobunaga the Fool

Série originale de Shouji Kawamori au scénario un peu fumeux où Jeanne d’Arc, après des visions, se rend sur la Planète de l’Est aux côtés de Léonard De Vinci où ils y rencontrent Oda Nobunaga. Le tout avec des robots géants.

Une série qui m’intriguait uniquement à cause de son scénario de base incroyablement stupide, et à ce niveau-là je n’ai pas été déçue. Elle mériterait presque le prix de l’anime le plus débile de la saison, même si cela semble parfaitement assumé ici (j’ai toutefois quelques doutes). Il faut dire qu’à ce niveau-là le premier épisode était assez divertissant, mêlant à la fois science-fiction, fantasy et personnages historiques, avec en bonus des robots géants en 3D.

Je trouve également la réalisation plutôt inégale, notamment à partir du troisième épisode où les personnages deviennent sur certains plans assez méconnaissables, et au final je m’étais je ne sais pas pourquoi à un peu plus de budget pour cette série ; d’autant plus qu’une fois l’effet de surprise passé avec le premier épisode, la série devient rapidement nettement moins intéressante, et apprendre qu’elle a été rallongée et fera du coup 24 épisodes ne me donne pas vraiment envie de la continuer. De plus le côté stupide l’anime me rappelle un peu Glass no Kantai, ce qui n’est pas forcément une bonne chose non plus.

VERDICT : l’un des anime les plus WTF de la saison, mais après la surprise du premier épisode passée j’avoue que j’ai trouvé les deux suivants nettement plus ennuyeux et surtout sans queue ni tête. Je jetterai encore un œil à quelques épisodes, sans grande conviction.

 

Nobunagun

Adaptation d’un manga de Hisa Masato toujours en cours de publication au Japon. L’héroïne, Shio Ogura, se fait attaquer par des monstres alors qu’elle visitait Taïwan lors d’un voyage scolaire. L’âme de Oda Nobunaga se réveille en elle lorsqu’elle tente de sauver son amie, découvrant au passage qu’elle fait partie de ceux portant le gène « E », des gens ayant la possibilité de contrôler des armes contenant l’âme de personnages historiques.

Encore une série avec Oda Nobunaga comme base, et si au final j’en attendais plus de Nobunaga the Fool j’ai été surprise de lui préférer Nobunagun. A l’instar de ce dernier on y retrouve aussi des personnalités historiques : Jack l’éventreur, Isaac Newton, Guillaume Tell… mais le résultat est nettement moins bordélique. Si le personnage principal n’est pas terrible et le scénario n’est pas très original, je retiens surtout pour le moment la direction artistique (j’aime bien les couleurs utilisées) et les scènes d’action assez over the top : rien de bien original mais cela reste un divertissement assez sympa à suivre avec également une bonne petite dose d’humour. Je me demande ce que vaut le manga, sachant que l’autre série de l’auteur, Jabberwocky, était déjà un peu barrée.

VERDICT : une bonne petite surprise. Pour le moment je continue de suivre cette série.

 

Wizard Barristers – Benmashi Cecil

Série originale de Yasuomi Umetsu, se déroulant en 2018 dans un monde où les êtres humains normaux cohabitent avec ceux possédant des pouvoirs magiques. La magie étant régulée, les avocats des utilisateurs de magie sont regroupés sous le terme de « benmashi », et l’anime suit les aventures de Cecil, la plus jeune benmashi de l’histoire.

Une série pour laquelle on reconnait tout de suite la patte de Umetsu (Kite, Mezzo Forte) dès les premières secondes et qui se démarque surtout pour sa superbe animation, en espérant que le studio ne vide pas tout le budget avant la fin de la série vu qu’il n’y a pas eu de baisse de qualité entre le premier et le troisième épisode.

En tout cas c’est assez déjanté et je ne m’attendais pas non plus à ce qu’il y ait également des robots géants là-dedans. Il y a seulement le personnage de Cecil qui tranche un peu avec le reste tant au niveau du design que de sa personnalité, et sa voix suraiguë n’aide pas, sans parler du scénario qui pour le moment me laisse un peu dubitative au niveau de son exécution. Le thème de la loi pour réguler la magie et l’existence d’un tribunal spécial pour cela me gênent un peu, car ça peut aller assez loin dans le n’importe quoi si ce n’est pas maîtrisé. C’est un anime qui reste en tout cas très divertissant, et puis une série avec Wakamoto qui double une grenouille ne peut-pas être foncièrement mauvaise non plus.

VERDICT : pour le moment j’aime bien et je compte suivre la série en entier, en espérant que cela ne tourne pas trop au désastre au fil des épisodes.

 

Space☆Dandy

Une production originale narrant les mésaventures de Dandy, sorte d’aventurier à la recherche d’espèces extra-terrestres non répertoriées afin de les échanger contre une prime. 

L’autre série de Bones de la saison, avec notamment Watanabe Shinichiro derrière. Pourtant attendue au tournant, je n’avais franchement pas été convaincue par le premier épisode, notamment la toute première partie avec ses gags un peu lourds qui tombaient vite à plat et un certain gros manque de rythme, mais j’ai largement préféré la seconde partie. Il en est de même pour les épisodes suivants : l’humour fonctionnait un peu mieux, je trouve, et c’était un peu mieux rythmé.

Cela reste en tout cas une série que j’apprécie de plus en plus au fil des épisodes, le quatrième étant d’ailleurs mon préféré pour le moment, d’autant plus que la réalisation est vraiment bonne : ça pète de partout, ça bouge bien et c’est très coloré.

VERDICT : assez sympa finalement, je pense pour le moment suivre la série en entier vu qu’elle a l’air de se bonifier avec le temps.

 

Et voilà pour la première fournée d’impressions ; le reste devrait suivre dans quelques jours, avec un nombre équivalent de nouvelles séries. o/

 

13 commentaires

  1. Les petits smileys pour résumer tes verdicts me manquent :p

    A part ça je suis juste pas d’accord pour Wake up Girls, qui m’a ennuyé à mourir (même pas fini le premier épisode.) Peut-être aurais-je dû voir le film avant.

  2. Comment cela fait plaisir de te voir refaire des articles, et sur des animes qui plus est.

    Saison étonnamment chargée pour ma part, puisque j’ai trouvé beaucoup de nouveautés à suivre : Saki the National, Nobunagun, Noragami, et Hamatora, sans compter les séries démarrées lors de saisons précédentes ; là, tu m’as donné envie de tester Inari.

    Vivement le prochain numéro.

  3. Mais comment peux t’on suivre autant de série en même temps ? D: Je pleures dés que j’en suis plus d’une.
    Je crois que je vais attendre l’arrivée de Get-chan avant de voir si j’oserais me violer le cerveau sur Robot Girls Z

  4. Axel Terizaki > j’ai pensé à remettre les smileys habituels, et puis finalement… non. xD
    Pour Wake Up Girls je suis quand même bien d’accord que c’est lent et que l’on puisse trouver ça ennuyeux, mais ça ne me dérange pas personnellement.

    Gemini > en effet j’ai plus tendance à parler de jeux vidéo que d’anime. ^^;
    Et oui, j’ai trouvé également qu’il y avait pas mal de trucs intéressants finalement pour cette saison, et surtout j’ai eu quelques petits coups de cœur pour des séries que je n’attendais pas du tout et un peu été déçue pour celles que j’attendais le plus, comme quoi…

    ElKa > neuf épisodes de 10 minutes pour Robot Girls Z, tu devrais survivre je pense. :p
    Pour les séries, j’essaye de gérer mon temps, en y consacrant une heure par jour c’est tout à fait faisable. Bon, le pire c’est quand même le début des saisons vu que j’essaye de tout voir et que ça fait un paquet d’épisodes au final, mais comme au bout du compte je finis toujours par n’en suivre que 2 ou 3… (et je ne regarde pas du tout la TV / ne suis pas de feuilletons, donc ça aide beaucoup aussi).

    David Nguyen > j’avoue que voir que Goldorak est devenu ici une fille blonde un peu cruche avec une grosse poitrine, ça vend du rêve. XD Plus sérieusement, la série est très courte, alors je me dis pourquoi pas. Et ce n’est pas non plus si mauvais que ça, malgré le fan service (y a déjà un épisode à la plage, ils ont pas perdu de temps).

  5. Je viens de tester Inari, KonKon, Koi Iroha, et j’ai adoré. Je n’avais absolument pas entendu parler de cet anime, tu m’as donné envie, et j’ai trouvé ça excellent. Vivement la suite, et merci ^^

  6. C’est cool de revoir des nouveaux articles ici.
    C’est vrai qu’on entend peu parler d’Inari(qui est joli à voir, notamment les paysages). Peut-être à cause de la sortie tardive par rapport aux autres anime?
    En passant, tes articles ne ressortent pas sur nanami. Perso, je suis directement le flux RSS de ton site, donc ça ne me dérange pas personnellement mais si tu t’arrangeais pour que les articles rapparaissent dessus, tu aurais plus de monde qui sauraient que tu récris à nouveau sur ton site.

  7. Igloo > j’avais pas fait gaffe pour Nanami parce que je reçois toujours un mail de confirmation comme quoi mon article a bien été publié. Ça doit être lié à un problème de catégories/tags vu que j’ai chamboulé pas mal de choses là-dedans, je vais voir ça.

    Cetais > zut, ça se voit tant que ça ? :p

  8. Quel plaisir de revoir tes critiques !!
    Je pensais que je n’aimerais que Hoozuki no Reitetsu cette saison, mais ces avis m’ont donné l’envie de voir d’autres séries !~

  9. Je suis vraiment contente que tu recommence à bloguer. C’est super. :)
    Je n’ai pas encore commencé de série de cet hiver mais je veux regarder « Inari, Konkon, koi iroha », qui me tente beaucoup. (dommage qu’il ne soit pas disponible en simulcast d’ailleurs)

    J’attends la suite (et aussi d’autres articles) avec impatience.

  10. Grosse joie des deux derniers billets ! Oui c’est peu constructif, mais ça m’avait manqué et c’est toujours avec plaisir que je lis tes articles !

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