Boku no Natsuyasumi

Boku no Natsuyasumi – Vacances d’été et nostalgie (2/3)

Pour la deuxième partie de ce dossier consacré à la série estivale des Boku no Natsuyasumi, il sera question de deux jeux : Boku no Natsuyasumi 2 sur PSP et Boku no Natsuyasumi 3 sur PS3.

À l’origine, un nouvel épisode de Boku no Natsuyasumi / My Summer Holiday n’était pas du tout prévu. C’est en constatant tout ce qu’il aurait finalement bien voulu ajouter dans le premier jeu que Kaz Ayabe, le créateur de la série, a décidé de faire une suite. Boku no Natsuyasumi 2 voit donc le jour en juillet 2002 sur PlayStation 2, avant d’être porté huit ans plus tard sur PSP, où il devient Boku no Natsuyasumi Portable 2 – Nazo Nazo Shimai to Chinbotsusen no Himitsu !.

Cette fois-ci, changement de décor : direction la mer, et plus précisément la péninsule d’Izu, la région du second volet étant basée sur le port de pêche de Futo, à Itō, dans la préfecture de Shizuoka. Le coin est notamment réputé pour la pratique de la plongée sous-marine, et ceux qui ont jeté un œil à l’anime Amanchu! sont peut-être déjà familiers avec Futo et Itō sans le savoir : ce dernier se déroule exactement au même endroit.

Vacances d’été à la mer : Boku no Natsuyasumi Portable 2 (PSP)

Boku no Natsuyasumi 2 / My Summer Holiday 2

Boku no Natsuyasumi 2 se déroule toujours durant l’été 1975, mais ce n’est pas vraiment une suite à proprement parler : il y a beau y avoir un « 2 » dans le titre, il s’agit d’un nouveau jeu utilisant le même concept mais dans un nouvel environnement et avec des personnages différents. Un peu comme un reboot, en fait.

Concernant le thème musical de cet épisode, il s’agit cette fois-ci d’une reprise de Shounen Jidai, une chanson de 1990 chantée par Yōsui Inoue. Quant aux autres thèmes musicaux que l’on peut parfois entendre tout au long du jeu, ce sont en majorité des compositions musicales du pianiste et compositeur français Erik Satie.

Au passage, jouer à la version PSP de Boku no Natsuyasumi 2 après le premier jeu est un énorme choc : ça a beau être le second épisode de la série, il s’agit en réalité du Boku no Natsuyasumi le plus récent étant donné que ce portage est sorti en 2010. Soit un an après Boku no Natsuyasumi 4, le dernier volet en date de la série. Et qui dit épisode récent dit améliorations, tant au niveau de la jouabilité que de la finesse des graphismes.

On incarne une fois de plus le petit Boku, qui débarque cette fois-ci dans le village côtier de Fumi afin d’y passer tout le mois d’août, sa mère étant dans son dernier mois de grossesse. Il va donc rester un mois entier chez son oncle et sa tante (la famille Arase), et ce sera de nouveau au joueur de faire en sorte que les vacances de Boku restent inoubliables. Loin du côté intimiste du précédent volet, les personnages que Boku va rencontrer au cours de ses vacances ensoleillées sont ici bien plus nombreux (une vingtaine), quatre d’entre eux ayant été spécialement ajoutés pour la version PSP.

Quelques-uns de ces personnages séjournent au minshuku « Akaneya », dont la famille Arase s’occupe. Utiliser un minshuku (chambres d’hôtes) est par ailleurs une idée de Kaz Ayabe, qui cherchait à créer un endroit où il aurait été possible de réunir un grand nombre de personnages.

En dehors des deux garçons de la famille Arase, les personnages qui croiseront le chemin de Boku sont donc nombreux : souvent excentriques, parfois mystérieux, ils sont tous attachants et ont leur propre histoire, qui sera plus ou moins développée. Il y a en vrac Tsumire, la romancière en panne d’inspiration qui passe la majorité de son temps enfermée dans sa chambre ; Simon, le photographe australien qui parle très bien japonais ; Yoshika, l’étudiante toujours de bonne humeur qui joue de la guitare mais a l’air de cacher quelque chose ; les deux sœurs Choko et Kako, qui passent leur temps à organiser des devoirs de vacances pour Boku ; Nagisa, l’infirmière qui travaille à la petite clinique locale ; You, un jeune collégien dont le rêve est de fabriquer une fusée pouvant atteindre la lune…

Le personnage le plus développé est toutefois Yasuko, une adolescente qui fréquente un lycée à Tokyo mais est retournée pour ce mois d’août dans le village côtier de Fumi, où habitent son grand-père et sa petite sœur Hikari. Elle est la première personne que Boku rencontre au tout début du jeu, et au fil du temps elle se confiera de plus en plus à lui. Le joueur va par exemple découvrir sa relation très tendue avec sa mère, ou encore son amitié lointaine avec You depuis qu’elle est partie étudier à Tokyo, alors qu’ils étaient tous les deux inséparables durant leur enfance.

Boku no Natsuyasumi 2 est donc très riche en événements, mais qu’en est-il du reste ? Et bien si le déroulement du jeu en lui-même est strictement identique à celui du premier Boku no Natsuyasumi tout en gardant ses moments-clés (la gymnastique matinale et les repas), bon nombre de nouveautés et autres petites améliorations sont au rendez-vous. Et cette fois-ci, il y a vraiment de quoi faire !

Parmi ces nouveautés, outre la possibilité de se déplacer en vélo, il y a en vrac une option pour retirer son t-shirt, ce qui aura un effet sur le bronzage de Boku, ainsi que l’introduction de la monnaie, le joueur ayant maintenant la possibilité de gagner quelques yens en effectuant de bonnes actions. À quoi sert cet argent ? À acheter des bonbons, sucreries et autres glaces. Qui n’ont en fait pas d’autre utilité que de renforcer le côté immersif.

Le changement le plus appréciable est toutefois la possibilité de pouvoir enfin diriger Boku de manière « classique » en utilisant le stick analogique ; ceux qui préféraient la maniabilité façon survival horror auront toujours la possibilité d’utiliser les anciens contrôles. Au niveau du gameplay, pouvoir enfin nager (et plonger !) est un gros plus qui ajoute une nouvelle dimension au jeu : la mer est immense et explorer les fonds marins permettra notamment de découvrir des capsules de bouteilles à collectionner, ces dernières permettant d’augmenter la capacité respiratoire de Boku sous l’eau.

Nager un peu partout permettra également de découvrir des paysages inattendus ou bien de tomber sur un bateau échoué, voire de trouver des passages secrets comme par exemple des grottes qui mèneront à des plages complètement isolées. Et même en étant sous l’eau il sera possible de voir les changements de couleurs dans le ciel au fur et à mesure de l’avancée de la journée…

Une autre nouveauté très pratique est la possibilité d’écrire dans son journal intime quand on le souhaite, ce qui permet le soir d’aller se coucher directement. Dans le premier jeu, ainsi que le troisième, le système était un peu plus contraignant car il fallait obligatoirement retourner dans sa chambre pour avoir la possibilité d’écrire dans son journal et donc de sauvegarder. Les événements sont de plus très nombreux, avec au total 280 entrées possibles dans son journal intime, et il y a maintenant la possibilité d’écrire ses entrées de trois manières différentes (simple, détaillée et poétique). Bien entendu, ces changements sont tous un héritage direct de Boku no Natsuyasumi 4, et ils sont donc propres au portage PSP de ce second volet.

Passer ses vacances comme on le souhaite et sans aucune contrainte est toujours le but du jeu : arroser les fleurs suite à un pari avec ses cousins n’est pas obligatoire, collectionner les capsules de bouteille non plus et attraper la totalité des insectes et poissons encore moins. Quant aux combats de scarabées, ils sont toujours là, et ils ont grandement été améliorés (et simplifiés !) par rapport au premier volet.

Personnellement, j’ai préféré me concentrer sur l’aspect « social » du jeu en essayant de suivre l’évolution des différents personnages et leur histoire tout au long de ce mois d’août virtuel, ce qui donne souvent droit à des passages assez amusants et des dialogues savoureux.

Boku no Natsuyasumi 2 est également nettement plus scénarisé que le précédent volet, et c’est l’une des raisons pour lesquelles on peut se sentir vite débordé face aux nombreuses possibilités. C’est probablement pour cela qu’a été inclus le personnage de Hikari, la petite sœur de Yasuko, qui peut guider le joueur grâce à une cocotte en papier qui indique où et quand auront lieux certains événements. Ce que personnellement je n’ai pas utilisé car cela tue l’intérêt du jeu, étant donné que c’est un peu comme lire une solution sur Internet. Ceux qui aiment bien être guidés et savoir quoi faire apprécieront, et ceux qui préfèrent ne pas être tenus par la main pourront toujours éviter de consulter les recommandations du personnage en question : après tout, cela reste totalement optionnel.

L’autre petit problème que pourrait poser cette abondance d’événements, de personnages avec qui discuter et de choses à faire se reflète dans la limite de temps imposée par le jeu, qui fonctionne exactement comme dans le premier volet : le temps avance à chaque fois que le joueur passe d’un écran à l’autre. Et si dans le premier Boku no Natsuyasumi je n’ai jamais eu de problèmes à ce niveau-là, j’ai trouvé que c’était vite assez frustrant ici, avec des journées qui se finissaient avant même d’avoir eu le temps de faire tout ce que je voulais.

Il y a heureusement une option dans les paramètres permettant de régler la vitesse du passage du temps (lent, normal et rapide), mais même en « lent » cela passe tout de même bien trop vite. Il existe du coup quelques petites astuces pour grappiller la moindre minute : par exemple, se faire piquer par un essaim d’abeilles après avoir tapé sur une ruche fait tomber Boku dans les pommes, qui se « téléporte » alors automatiquement chez son oncle et sa tante.

Boku no Natsuyasumi 2

Au final, si on perd tout le côté intimiste du précédent jeu, en échange on y gagne en richesse. Certains auront peut-être du mal avec le côté un peu trop passif de Boku lors de la plupart des événements, mais personnellement j’ai trouvé tout le reste assez fantastique. Et puis que dire de la musique de l’écran de sauvegarde, qui n’est autre que Frère Jacques ?

Boku no Natsuyasumi 2 est à ce jour mon épisode préféré de la franchise, et de très loin. Ne serait-ce que pour les jolis paysages très variés, le bon équilibre entre le côté exploration et le côté scénario, et les personnages attachants. Là encore le portage PSP est à privilégier pour ses nombreuses améliorations et ses nouveaux événements, mais la version PS2 a bien évidemment l’avantage de pouvoir être jouée sur grand écran. Dommage en revanche qu’il n’y ait qu’une seule et unique fin, quelle que soit la version du jeu…

 

 ♦

Vacances d’été à la ferme : Boku no Natsuyasumi 3 (PS3)

Boku no Natsuyasumi 3

Direction l’île de Hokkaidō avec le troisième volet, le premier (et dernier) à être sorti sur PS3, proposant enfin un véritable Boku no Natsuyasumi tout en HD !

Là encore, Kaz Ayabe n’avait pas vraiment l’intention de créer un nouvel épisode. Puis il s’est dit que ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin, parce qu’il n’y avait pas encore eu de Boku no Natsuyasumi basé sur sa région natale, Hokkaidō. Entre temps, il était très curieux de voir les possibilités de la toute nouvelle PS3, et il a donc finalement décidé de mettre en œuvre un Boku no Natsuyasumi 3 après avoir été approché par Sony : Kaz Ayabe tenait à recréer Hokkaidō sur grand écran, et de plus il voulait proposer quelque chose de différent par rapport aux volets précédents. C’est donc en juillet 2007 que le jeu débarque enfin sur PS3, soit cinq ans après la version PS2 de Boku no Natsuyasumi 2.

Hokkaidō étant souvent synonyme de neige, créer un « Boku no Fuyuyasumi » se déroulant en hiver lui a également traversé l’esprit. Mais dans ce cas il aurait aimé que le personnage principal soit une fille, notamment la cousine de Boku présente dans ce troisième volet, Midori, ce qui aurait plutôt donné un « Watashi no Fuyuyasumi ».

Si passer de Boku no Natsuyasumi à Boku no Natsuyasumi 2 fait un choc, c’est également le cas lorsque l’on passe de Boku no Natsuyasumi 2 à Boku no Natsuyasumi 3. Mais pas dans le bon sens, malheureusement.

Le problème est que Boku no Natsuyasumi 3 est sorti trois ans avant le portage PSP de Boku no Natsuyasumi 2, donc les améliorations présentes dans ce dernier sont logiquement ici inexistantes. En terme d’ergonomie, on revient au tout premier volet : adieu les raccourcis pour aller se coucher directement, les indications dans l’eau qui montrent où exactement le joueur peut remonter à la surface, les multiples entrées par jour du journal intime… Il y a toutefois une grande nouveauté, et pas des moindres : la possibilité de personnaliser son t-shirt !

Cette fonctionnalité, présente uniquement dans ce troisième volet, se fait via une application gratuite téléchargeable sur le PlayStation Store japonais, toujours disponible à l’heure actuelle. Créer son t-shirt est ici assez simple : il s’agit simplement de coller sur un t-shirt une image récupérée sur le disque dur de sa console, de donner un nom à sa création et de la sauvegarder. Une fois dans le jeu, il sera ensuite possible de choisir ses créations via le menu pour que Boku porte tout de suite le t-shirt personnalisé. C’est amusant quelques minutes, mais j’avoue que ça casse tellement l’ambiance que j’ai vite remis le t-shirt de base.

Boku no Natsuyasumi 3 nous permet donc de découvrir Hokkaidō, toujours à travers les yeux du petit Boku, qui passe le mois d’août de l’année 1975 dans la petite ville fictive de Hanauta auprès de son oncle et sa tante (la famille Yoshimoto, qui s’occupe d’une ferme) et de leurs deux filles, Midori et la toute petite Hinata. Le thème musical de cet épisode est cette fois-ci une reprise de Himawari no Musume, une chanson de 1974 de Sakiko Itou, et les différents paysages du jeu sont bien entendus inspirés d’endroits qui existent réellement à Hokkaidō comme le lac Kuttara ou encore le mont Yōtei.

Pas de grosses surprises au niveau du déroulement du jeu : il reste identique à celui des précédents volets. La possibilité de collectionner des capsules de bouteilles est là encore présente, ainsi que nager, même s’il n’y a que des lacs : du coup, la surface où il est possible de nager est donc assez réduite par rapport à Boku no Natsuyasumi 2.

Les mini-jeux sont nombreux et les activités aussi, comme par exemple s’occuper d’un veau qui vient de naître en lui donnant un nom et en lui faisant boire du lait tous les jours (on peut également boire le lait que l’on est censé lui donner…), traire des vaches, chercher des œufs fraîchement pondus, surveiller un nid d’hirondelles, écrire des haïkus, participer à des combats de scarabées, jouer à l’élastique, faire de la glissade sur un carton… D’autres activités sont plus ou moins cachées, comme fabriquer son propre objet dans un atelier de verre après avoir répondu correctement à un quiz. Bien entendu, attraper des papillons et autres insectes ainsi que pêcher sont toujours de la partie !

Il y a également ici un grand souci du détail : les cheveux de Boku qui flottent dans l’eau, les traces de pas sur le tatami quand on marche dessus avec des pieds sales, les ombres des personnages… Et puis surtout, le jeu est beau, avec cette fois-ci la possibilité d’admirer les décors dans leurs moindres détails. Les paysages sont véritablement magnifiques et donnent l’impression de faire du tourisme virtuel dans un film du studio Ghibli.

Ce troisième Boku no Natsuyasumi renoue un peu avec le premier épisode : le thème de la famille est de nouveau mis en avant et on retrouve ce côté un peu plus intimiste. Et pourtant, malgré ses qualités, j’ai trouvé le jeu assez… vide. Y avoir joué après Boku no Natsuyasumi 2 est peut-être le problème, car on passe d’un jeu riche en événements et en émotions avec des personnages hauts en couleurs à quelque chose de plus calme et terre à terre, et surtout bien plus réaliste. J’ai souvent eu l’impression d’avoir un jeu moins « vivant », mais les événements présents dans ce troisième volet restent toutefois assez marquants, comme le festival de Tanabata (fêté le 7 août à Hokkaidō, mais le 7 juillet dans le reste du Japon), l’éclipse totale de soleil ou encore l’étrange rêve de neige que fait Boku.

Il y a également nettement moins de nouveaux paysages à découvrir et explorer, mais surtout, il y a beaucoup moins de dialogues ! Dans les autres Boku no Natsuyasumi, les personnages diront toujours quelque chose de différent chaque jour : j’ai donc été surprise de voir assez souvent la famille de Boku répéter inlassablement les mêmes phrases chaque soir après le dîner, ce qui est bien dommage…

Si Boku no Natsuyasumi 3 est le plus bel épisode de la série avec des paysages qui donnent l’impression de venir tout droit de Mon Voisin Totoro, ce n’est malheureusement pas celui que j’ai préféré. C’est également celui où le sens des responsabilités prend la plus grande place, car ici Boku se voit confier une tâche importante, celle de nourrir un veau : sa tante lui précise bien de ne pas oublier car il s’agit d’un être vivant, donc le joueur aura tendance à davantage culpabiliser s’il ne le fait pas (au contraire de l’arrosage des fleurs des épisodes précédents…). Il n’y a pourtant pas de véritable retour négatif si on ne le fait pas, mais cela donne un aspect « corvée » qui n’existe pas dans les précédents jeux. Il en est de même pour la tâche qui consiste à protéger un nid d’hirondelles d’un serpent : il faudra donc vérifier ce dernier assez souvent, voire tous les jours, afin d’éviter qu’un petit ne se fasse dévorer.

Il y a tout de même des passages que j’ai trouvés vraiment amusants, notamment ceux avec Megumi, la jeune fille qui travaille à l’atelier de verre ; sans oublier le petit groupe d’amis que se fait Boku, ainsi que la relation parfois tendue de ce dernier avec sa cousine Midori… Et puis découvrir Hokkaidō, ses us et coutumes à travers un jeu vidéo reste une expérience particulière, d’autant plus que l’on a également droit au dialecte et aux expressions locales.

La dernière partie du jeu provoque toujours ce petit pincement au cœur, et Boku se retrouve ici de plus en plus seul au fur et à mesure que les derniers jours du mois d’août défilent : les autres enfants retournent à l’école, tandis que d’autres personnages doivent quitter Hokkaidō… Et c’est petit à petit que ces derniers viendront faire leurs adieux. Le tout se terminant sur une fin unique, où un Boku adulte réalise sa promesse : revenir à Hokkaidō et grimper jusqu’au sommet de la montagne qu’il pouvait apercevoir depuis la ferme de son oncle et sa tante.

Pour terminer, le côté nettement moins scénarisé de ce Boku no Natsuyasumi 3 et le fait que ce soit sur PS3 font qu’il s’agit certainement du volet le plus facile d’accès pour les non-japonisants. Avec, cerise sur le gâteau, les paysages les plus enchanteurs de la série et l’ambiance la plus relaxante.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *