Retour sur les séries de l’hiver 2016/2017

Et voici un billet qui arrive en retard, ou plutôt qui n’était pas prévu ! Si je n’ai pas écrit d’articles avec les habituelles impressions sur les nouveautés de la saison, c’est notamment par manque de temps : en fait, c’est un peu la folie en ce moment du côté des jeux vidéo, avec des tas de nouveautés intéressantes et des titres attendus qui ont tous décidé de sortir en même temps. Ce qui explique aussi pourquoi ce blog est devenu un peu désert ces derniers temps (bon, ce n’est pas comme si j’écrivais dessus souvent, non plus… :’D). À vrai dire, au vu des nouveaux anime de cet hiver, je n’étais pas non plus très motivée pour écrire des impressions sur les premiers épisodes. Je n’ai donc pas eu le courage de le faire cette fois-ci car j’ai trouvé que pas grand-chose ne valait le coup, d’autant plus que d’autres blogueurs font cela très bien.

Mais étant donné que j’ai quand même fini par suivre quelques séries, voici donc une sorte de petit bilan rapide des quelques titres que j’ai pu regarder, parce qu’il y en a quand même dans le lot qui m’ont bien plu.

Et bien entendu, mes avis sont comme d’habitude 100 % subjectifs !


 

Je regarde

Shōwa Genroku Rakugo Shinjū – Sukeroku Futatabi-hen

Seconde partie de Le Rakugo ou la vie. La saison précédente avait été mon énorme coup de cœur de 2016, et il s’agit ici d’une suite directe, le premier épisode ayant eu la très bonne idée de résumer rapidement sous forme de rakugo les événements de la première série.

Dans cette dernière, l’histoire débutait par la sortie de prison d’un jeune homme, Yotarō, qui s’est mis à s’intéresser au rakugo après une représentation d’un maître de cet art, Yakumo, dans la prison où il était incarcéré. La série s’était alors lancée dans un long flash-back racontant le passé de Yakumo, de sa jeunesse à l’âge adulte, sans oublier les personnages importants qui gravitaient autour de lui : notamment Sukeroku, son ami et  rival. Cette seconde saison retourne donc le présent, avec un Yotarō devenu enfin disciple de Yakumo.

Ce que j’apprécie le plus dans cette série, ce sont ses personnages, tous très humains et avec leurs aspirations et leurs défauts. Konatsu et Yakumo sont également des personnages plus complexes qu’ils n’en ont l’air, et j’avoue avoir une nette préférence pour cette seconde saison pour le moment, en partie grâce à Yotarō : c’est un personnage assez intéressant et plus atypique, notamment à cause de son passé de yakuza ; il incarne en quelque sorte le futur du rakugo, cet art attirant ici de moins en moins de monde.

Je suis tout de même surprise de voir la série progresser aussi vite (il y a de nombreuses ellipses temporelles), mais c’est toujours aussi passionnant à suivre, et je sens que ça va faire comme un gros vide lorsque cette série prendra fin…

Disponible chez ADN.

 

ACCA: 13-ku Kansatsu-ka

ACCA : 13-Territory Inspection Dept.

Une série assez étrange basée sur un manga de Natsume Ono. J’avais bien aimé les deux autres œuvres de cette mangaka qui avaient été adaptées en anime, Ristorante Paradiso et Saraiya Goyou (House of Five Leaves), où l’on pouvait également retrouver son trait reconnaissable entre mille. Même si son style assez particulier passe un peu mieux ici.

Pour en revenir à ACCA, difficile de vraiment décrire cette série, qui se déroule dans un royaume imaginaire (en forme de poulet ?!) divisé en 13 régions autonomes : on y suit le quotidien de Jean Otus, un employé d’ACCA, l’administration centrale qui avait été à l’origine mise en place afin d’éviter un éventuel coup d’état. Jean appartient plus précisément à une branche administrative chargée d’inspecter et de surveiller régulièrement les autres équipes de chaque circonscription, ce qui n’attire pas forcément la sympathie de tout le monde. Il se retrouvera malgré lui mêlé à de sombres histoires et un complot visant à faire un coup d’état contre le royaume, mais aussi à des intrigues bien plus complexes.

Je ne savais pas trop vers quoi allait se diriger au départ cette série atypique aux personnages aux noms à coucher dehors, d’autant plus qu’elle met étonnamment très en avant le côté nourriture : les personnages passent quasiment leur temps à manger, avec de nombreux plans fixes et détaillés sur les plats en question. Les cigarettes sont également un élément mis en valeur, le héros passant son temps à fumer. Pourtant, dans cet anime, la cigarette est considérée comme un produit de luxe assez rare réservé à l’élite ; Jean étant dans une branche qui lutte également contre la corruption, on pourrait donc se demander d’où viennent ces cigarettes, sachant qu’il les reçoit gratuitement de quelqu’un dont on ignore l’identité. C’est un peu avec ce genre de détails que l’on se pose des questions sur le héros, et l’anime s’avère être au final assez passionnant à suivre : j’ai réellement accroché à partir de l’épisode 3, où les différents enjeux se mettent en place.

Corruption, trahisons, mensonges, secrets : l’anime s’annonce être plus sérieux et mystérieux qu’il n’en donne l’air, et c’est vraiment l’un de mes titres préférés de cet hiver. En revanche, je peux tout à fait concevoir que l’on puisse s’endormir devant si on n’arrive pas à s’intéresser un minimum à l’histoire et aux personnages.

Disponible chez Wakanim.

 

Kirakira☆Precure A La Mode

Quatorzième série de Pretty Cure. Déjà. Loin d’être un simple mélange entre Magical Dorémi (pour le côté pâtisserie) et Tokyo Mew Mew (pour les costumes des héroïnes basés entre autres sur des animaux), on a finalement ici une série qui possède sa propre personnalité.

Je n’ai pas spécialement accroché au tout premier épisode avec ses côtés un peu bizarres qui me font me demander ce qu’avait fumé le staff, notamment le passage où l’héroïne cuisine tout en chantant avec des arcs-en-ciel en fond, mais j’ai largement préféré les épisodes suivants. Notamment le cinquième épisode, celui où Cure Macaron fait enfin son apparition, et c’est totalement le genre de personnage qui me fera continuer la série : même si ça parle (un peu trop) de bouffe, ce n’est pas spécialement très passionnant pour le moment étant donné qu’il n’y a pas encore de véritables enjeux, si ce n’est que nos Precure affrontent des ennemis qui s’amusent à voler « l’énergie » se trouvant à l’intérieur des gâteaux et autres desserts. Et je ne comprends pas trop l’intérêt d’avoir des animaux comme l’un des thèmes des costumes, ça fait doublon avec le thème des gâteaux, et surtout cela n’apporte pas grand-chose à la série.

J’accroche toutefois nettement plus à ce Kirakira☆Precure A La Mode qu’au précédent anime, Mahou Tsukai Precure!, que j’avais abandonné au bout de cinq épisodes tellement je m’ennuyais devant. Car j’ai beau regarder chaque nouvelle saison de Precure, il est quand même rare que j’arrive à accrocher et à les suivre en entier, les exceptions étant HeartCatch Precure! et Go! Princess Precure. Ce nouveau Precure en fera-t-il partie ? Impossible de le dire pour le moment étant donné que seuls cinq épisodes ont été diffusés, la série ayant débuté il y a à peine plus d’un mois, même si pour le moment j’apprécie de plus en plus.

Non licencié en France.

 

Je regarde, mais…

Onihei

Une série assez curieuse qui s’apparente au genre jidaigeki, basée sur une série de romans de Shōtarō Ikenami des années 60 qui aura également été déclinée en drama, films, manga et représentations théâtrales.

Le (nouveau ?) studio M2 s’occupe de cette adaptation, et au niveau de la réalisation ce n’est pas très glorieux : c’est parfois mal fichu, il y a un peu de 3D bien moche et certaines séquences utilisent des mouvements de caméra assez étranges qui donnent surtout l’impression d’essayer de masquer le manque d’animation. Et pourtant, je trouve que cette série a un certain charme, ce Onihei étant en fait une sorte de série policière se déroulant à l’époque d’Edo, chaque épisode mettant en avant une affaire différente : on y suit le quotidien de Heizou Hasegawa, le chef impitoyable d’une unité chargée d’arrêter et de condamner les voleurs.

Chaque affaire est plus ou moins intéressante, mais il y a un contraste assez étrange entre le sérieux de certaines séquences, l’anime étant assez sanglant et ne masquant pas quelques scènes assez brutales (chaque histoire ne se finit pas forcément bien), et les passages humoristiques. Le fond reste donc intéressant, dommage que la forme ne suive pas, mais cela reste un minimum plaisant et rafraîchissant pour me donner envie de continuer, sans être non plus encore totalement convaincue.

Disponible sur Amazon Prime Video.

 

Little Witch Academia

Little Witch Academia

L’un des anime que j’attendais le plus, ayant beaucoup aimé l’OAV de 2013. On y suit les mésaventures de la jeune Atsuko Kagari, surnommée Akko, une fille ordinaire passionnée par la magie qui souhaite intégrer l’école de sorcières Luna Nova, où aurait étudié son idole à l’origine de sa passion : Shiny Chariot.

Si l’anime suit plus ou moins le même scénario de base que l’OAV originale, il prend toutefois vite de grandes libertés. On retrouve également ici une animation très propre et réussie, et le tout est assez plaisant à suivre, avec une touche qui rappelle certaines productions occidentales. Mais après quelques épisodes, je dois dire que je reste un peu sur ma faim ; en fait, je trouve cela assez dommage que la série s’inspire aussi ouvertement de titres comme Harry Potter, ça la rend nettement moins originale.

Je trouve également dommage que cela reste pour le moment un simple anime très gentillet pour enfants sans réels enjeux derrière (surtout de la part du studio Trigger !), ce qui est un peu un gâchis par rapport à l’univers proposé. Heureusement, les personnages et son héroïne remplie de joie de vivre sont là pour compenser ce manque de « magie ».

La série reste tout de même très rafraîchissante malgré la qualité assez variable des épisodes, qui ne sont pas toujours très passionnants, et même si ce n’est personnellement pas la tuerie à laquelle je m’attendais par rapport aux OAV cela reste largement dans le haut du panier pour les titres de cet hiver.

Disponible (plus tard) sur Netflix.

 

Youjo Senki – Saga of Tanya the Evil

Une série mettant en avant une loli psychopathe. Il s’agit avant tout d’une adaptation de l’un de ces nombreux light novels sur le thème très à la mode de la réincarnation : la petite Tanya est à l’origine un salary-man japonais qui était prêt à tout pour réussir sa carrière. Après avoir provoqué le courroux d’une entité affirmant être Dieu, il se retrouve au moment de sa mort réincarné dans le corps d’une petite fille dans un monde alternatif en pleine première guerre mondiale. Avec de la magie en bonus.

Tanya ayant conservé les souvenirs et connaissances de sa vie antérieure, cela va forcément l’aider pour essayer de survivre dans son nouvel univers, où sa foi sera mise à l’épreuve. Assez sadique et prête à tout pour gravir les échelons dans le but de mener une vie de confort loin du danger, ce personnage est clairement l’intérêt principal de cet anime.

Le problème est que je n’ai pas accroché tant que ça à Tanya, mais le plus gênant est que le scénario n’évolue pas vraiment : il ne se passe pas grand-chose. Tout tourne toujours autour du personnage principal, et les seuls passages que j’aime bien sont les rares confrontations avec l’entité à l’origine de sa nouvelle vie, qui la force littéralement à prier en son nom pour pouvoir utiliser sa magie, ainsi que leurs arguments théologiques.

À part cela, cet anime me donne un peu l’impression d’être une version plus sombre de Shuumatsu no Izetta mélangée à Gate, mais comme je suis tout de même curieuse de voir comment tout cela va se terminer, je pense peut-être suivre ce Youjo Senki jusqu’au bout. Même si de tous les anime que je suis, c’est de mon côté celui qui m’intéresse le moins.

Disponible chez Crunchyroll.

 

Séries abandonnées

Kobayashi-san Chi no Maid Dragon

La nouvelle série de Kyoto Animation de la saison mettant en scène un dragon, Tooru, qui se retrouve à vivre sous le même toit qu’une employée de bureau, Kobayashi, et qui devient au passage sa maid. J’ai regardé sans grande conviction, ayant vraiment du mal avec certaines comédies du studio (je n’avais pas du tout aimé Nichijou…), et après deux épisodes je dois dire que je n’ai vraiment pas accroché à ce nouveau titre complètement loufoque. J’ai trouvé le rythme assez inégal et le tout pas forcément très drôle : en tout cas, on sent que c’est clairement une adaptation d’un manga aux courts chapitres mettant en scène à chaque fois un gag différent. Il y a toutefois des passages mignons et amusants, mais pas suffisamment pour m’avoir donné envie de regarder le reste, et le nouveau personnage qui débarque dès le second épisode m’a tout de suite fait dire « nope ». Disponible sur Crunchyroll.

Kuzu no Honkai / Scum’s Wish

Une série assez atypique où l’on suit l’histoire d’un garçon et d’une fille qui sont chacun amoureux de quelqu’un d’autre, cet amour étant à sens unique, et qui décident alors de sortir ensemble pour combler leur vide émotionnel. Pour un titre mettant en avant le thème de la romance, on tombe plutôt dans un anime qui explore pour une fois ouvertement le sujet de la sexualité, ce qui change un peu de ces nombreuses séries où les personnages rougissent dès qu’ils osent se tenir par la main. L’aspect malsain des relations entre les personnages m’aura un peu rappelé Aku no Hana, mais mis à part cela je n’ai pas vraiment accroché ni tenu plus de deux épisodes : malgré tout le drame ambiant, cela reste dans le fond un anime de romance au sujet qui ne m’intéresse absolument pas ; sans parler des personnages, tous plus pourris les uns que les autres (j’imagine que le titre de l’anime vient de là). En fait, j’ai eu la vague impression de regarder un mélange entre White Album 2 et… School Days. Cela reste toutefois très joli à regarder et j’ai beaucoup aimé la mise en scène et l’ambiance de cette série, mais je passe mon chemin car je n’ai pas du tout accroché. Disponible sur Amazon Prime Video.

Seiren

J’avoue sans honte avoir quand même bien aimé à l’époque Amagami, une série basée sur le jeu de drague éponyme avec des personnages un peu fétichistes sur les bords, des côtés (involontairement ?) drôles et de nombreux passages qui avaient fait fondre mon cerveau. Le rapport avec Seiren ? On retrouve ici presque la même équipe derrière, ainsi que ce même format un peu spécial composé de plusieurs petits arcs indépendants consacrés à chaque fois à un seul personnage féminin. Mais est-ce ce Seiren possède le même charme ? Eh bien… pas vraiment. J’ai trouvé ça mou, générique à souhait, moins joli et les personnages ont l’air moins originaux. Tant pis. Disponible chez ADN.

Piace: Watashi no Italian / Piacevole ~ My Italian Cooking

J’ai regardé uniquement parce que ça parlait de nourriture. Les épisodes sont très courts (quatre minutes chacun) et tournent autour du quotidien d’une jeune fille, Nanase Morina, qui décide de travailler à mi-temps dans un restaurant italien. C’est mignon, ça m’a fait un peu penser à Working!! au niveau des ses personnages, mais ce n’est pas non plus très emballant. Et je n’ai pas compris pourquoi l’un des épisodes parlait de sangria alors que le thème de la série est la cuisine italienne. Disponible sur Crunchyroll.

 

Et le reste ?

Et bien du coup, il y a un paquet de séries que je n’ai pas regardées, pour tout un tas de raisons explicitées ci-dessous ! C’est-à-dire la majorité des titres de cette saison. /o\

  • Les suites :

Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku wo! 2 : la seconde saison de l’une des bonnes surprises de 2016. Pourquoi je ne regarde pas cette suite ? Tout simplement parce que même si la première série était amusante et les personnages complètement barrés, KonoSuba n’est pas vraiment un titre pour lequel j’attendais chaque épisode avec impatience. Je regarderai très probablement cette seconde saison un jour, mais ce n’est pas dans mes priorités.

Ao no Exorcist – Kyoto Fujouou-hen : une autre suite, la première saison datant tout de même de 2011. Même si d’après mes vagues souvenirs je me souviens avoir un minimum apprécié cette dernière, je n’ai eu aucune envie de jeter un œil à cette seconde série (qui, apparemment, n’est pas une suite directe ?).

Tales of Zestiria the X – Saison 2 : je n’ai jamais fini la première série, même si c’était plus intéressant et mieux rythmé que le jeu original (ce qui n’était pas bien difficile… :p). En fait, je crois que je préfère oublier complètement Tales of Zestiria. Il semblerait également que cette seconde saison spoile certains éléments importants du récent Tales of Berseria, donc raison de plus pour ne pas la regarder étant donné que je n’ai pas encore commencé ce dernier.

ChäoS;Child : la série se situe après les événements de ChäoS;HEAd, un anime qui avait du potentiel mais qui aura fini par être une grosse déception ; par peur d’avoir la même chose avec ChäoS;Child et afin d’éviter de perdre mon temps, j’ai préféré ne pas regarder cet anime et plutôt faire un jour le visual novel à la place.

À noter pour cet hiver la présence de la saison 2 de Rewrite (les trois premiers épisodes de la première saison m’avaient tellement endormie que je n’ai jamais eu envie de voir le reste), la saison 4 de Gintama (il faudrait vraiment que je m’y mette un jour, mais le nombre d’épisodes me fait toujours aussi peur), la seconde saison de Super Lovers (trop creepy pour moi), la troisième de Yowamushi Pedal (là aussi j’aimerais bien m’y mettre un jour), la saison 2 de la coproduction sino-japonaise Reikenzan (pas vraiment accroché au peu que j’avais vu de la première série) et la saison 4 de la série aux courtes histoires horrifiques, Yami Shibai (c’est assez sympa mais pas dans mes priorités là non plus). Et je me rends compte que j’ai un peu oublié aussi la saison 3 de Ai Mai Mii, une comédie aux épisodes très courts.

  • Les nouveautés :

Demi-chan wa Kataritai / Freaky Girls : une comédie légère mettant en scène un professeur de biologie qui s’intéresse beaucoup aux créatures mi-humaines qui peuplent notre monde. À la base, j’avais lu le premier volume du manga il y a quelques temps à force d’en entendre parler, mais je n’avais pas du tout accroché (notamment à cause de son personnage principal masculin, j’aurais même préféré qu’il soit absent de l’histoire). Du coup, j’ai fait l’impasse sur cette adaptation, même si les retours sont plutôt positifs.

Masamune-kun no Revenge : un garçon autrefois rondouillard qui avait subi des moqueries dans son enfance décide de se venger de la fille qui l’avait humilié, après s’être pris en main et être devenu un beau jeune homme. Une comédie sentimentale qui ne me disait rien au vu du scénario, mais qui devrait plaire aux amateurs du genre.

Gabriel DropOut : promue meilleure élève de l’école des anges, Gabriel débarque sur Terre afin d’étudier les humains et les guider… mais elle devient accro aux jeux vidéo. Une comédie très colorée qui pourrait elle aussi plaire aux fans du genre : je n’ai pas regardé car ce n’est pas du tout mon genre de série, mais apparemment ce serait bien plus intéressant et drôle que prévu.

Hand Shakers : une série tout en 3DCG qui se déroule dans le futur proche et qui met en scène des adolescents dotés de super pouvoirs. Du peu que j’ai vu, la 3D avait l’air absolument immonde, mais le synopsis ne me donnait déjà pas grand espoir.

Akiba’s Trip The Animation : une adaptation très libre du jeu vidéo du même nom. J’avais beaucoup aimé ce dernier pour son côté absurde et décalé malgré ses gros défauts, mais je n’ai eu aucune envie de regarder cet anime, surtout que son nouveau chara design me plaît nettement moins.

Urara Meirochou : des jeunes filles qui souhaitent devenir diseuses de bonne aventure se rendent dans une ville réputée pour ses arts divinatoires. L’anime mignon et moe de la saison ? En tout cas, le manga original a l’air lui aussi mignon comme tout. Pas vraiment intéressée là non plus.

Chain Chronicle – Haecceitas no Hikari : une adaptation du jeu mobile du même nom. J’avais joué un peu à la version Vita de ce dernier, mais je ne me souviens absolument plus du scénario, c’est dire comme ça m’avait marquée. Au vu des images et des quelques extraits, cet anime me donne surtout l’air d’être une série d’heroic fantasy très générique qui ne marquera pas vraiment les esprits…

ēlDLIVE : une adaptation d’un manga d’Akira Amano, à qui l’on doit le fameux Katekyo Hitman Reborn!, avec ici l’histoire d’un orphelin qui entend des voix dans sa tête puis qui se retrouve comme candidat potentiel pour rejoindre une sorte de police spatiale (c’est le Space Patrol Luluco de 2017 ?). La série a l’air de se faire descendre un peu partout, y compris sur les sites japonais.

Fuuka : il s’agit apparemment de la suite de Suzuka, que je n’ai jamais vu/lu. C’est une comédie romantique avec un triangle amoureux, ce qui ne m’intéresse pas beaucoup, même s’il propose visiblement un événement important assez inattendu au niveau de son scénario.

Kemono Friends : un anime qui met en scène des animaux anthropomorphes dans un monde post-apocalyptique, le tout étant basé sur un jeu mobile qui n’existe plus depuis décembre dernier. C’est en 3DCG assez moche, mais cette série fait beaucoup parler d’elle sur le web.

Nyanko Days : un anime moe avec des chats un peu particuliers. Pas mon truc, là non plus.

Schoolgirl Strikers Animation Channel : l’adaptation d’un mobage de Square Enix, mettant en scène des lycéennes qui combattent des créatures surnaturelles. Ça n’a l’air ni très passionnant ni très original.

Minami Kamakura Koukou Joshi Jitensha-bu : après Bakuon!! et ses motos, Long Riders! et ses vélos, voici donc Minami Kamakura… avec du cyclisme comme thème de fond. Ça commence à faire beaucoup. Du coup je n’ai même pas voulu essayer de regarder les premiers épisodes.

BanG Dream! : une série avec des filles qui font de la musique, et qui s’inscrit avant tout dans un projet cross-média de Bushiroad qui comprend déjà plusieurs mangas et un roman. Le tout dans le but de promouvoir le groupe de seiyuu « Poppin’ Party », mis en place en 2015. Ça a l’air de vouloir surfer sur le succès de Love Live!, et ça ne m’aura pas vraiment donné envie d’y jeter un œil.

Idol Jihen : un mélange des genres inattendus qui propose à la fois des idols et de la politique : dans cette série, les politiciens japonais n’arrivent pas à régler les problèmes de leur pays et ont donc décidé de céder leur place à des idols. Au vu des critiques, ce titre curieux ne tient visiblement pas ses promesses, donc apparemment je ne rate pas grand-chose.

Marginal#4 – Kiss kara Tsukuru Big Bang : une adaptation en anime d’une franchise déclinée en de nombreux CD, albums, etc. avec également au passage un otome game sorti sur Vita en 2014, le tout mettant en scène un groupe d‘idols masculins. En général, ce genre d’anime est rarement une réussite, donc je passe mon chemin.

One Room : une série un peu glauque où des personnages féminins parlent directement au téléspectateur derrière son écran. Pas de jaloux, il y aura la même chose ce printemps mais avec uniquement des personnages masculins à la place : Room Mate ~ One Room Side M.



 

Pour cet hiver, mes anime préférés sont donc de très loin la saison 2 de Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu et ACCA. Il est encore trop tôt pour juger le nouveau Precure, et les quelques autres séries que je suis plus ou moins régulièrement pour le moment (Onihei, Little Witch Academia et Youjo Senki) ne m’ont pas entièrement convaincue, même si je pense normalement les suivre jusqu’au bout. Quant aux séries de l’automne dernier qui sont toujours en cours de diffusion, il n’y a finalement que 3-gatsu no Lion et Tiger Mask W que je continue de regarder.

Voilà donc pour le petit tour d’horizon rapide et tardif des anime de cet hiver, et sincèrement ce n’est pas la joie, même si je reconnais que j’ai de plus en plus de mal avec certains types de séries. Est-ce que le printemps sera plus intéressant malgré ses nombreuses suites ? Je l’espère, même si ce n’est pas garanti là non plus que j’écrive des premières impressions, surtout vu le grand nombre de nouveautés !

Kirakira☆Precure A La Mode / Cure Macaron (source)

7 commentaires

  1. Sérieusement, le seul truc qui vaut la peine cette saison pour moi, c’est LWA. J’ai une saison de retard sur Gintama (~50 épisodes) et j’ai accroché à presque aucun animé cette fois.

    Au moins Mobile Suits Gundam: Iron Bloodrd-Orphans continue, sinon j’aurais rien à écouter pour une fois! ;)

  2. Pour une personne qui n’était pas motivée, c’est quand même bien fourni comme article; merci Exelen !

    -> Little Witch Academia
    J’ai envie de laisser sa chance à Trigger sur cette oeuvre originale, car la réalisation globale est de bonne facture. Après je suis un peu déçu de voir qu’il n’y a pas des événements plus marquants, mais je pense sincèrement qu’ils en gardent sous le coude pour justifier les 25 ou 26 épisodes. C’est assez regrettable, dans le sens où on va encore avoir l’impression de voir un anime qui aurait pu tenir en 12 ou 13 épisodes…

    -> Youjo Senki
    Je n’aurais pas donné l’identité du personnage principal dans ton avis, car au final (et pour l’instant), c’est la seule révélation intéressante de l’anime. Il faut avouer que l’intrigue prend, comme les troupes adverses, du plomb dans l’aile… Avec une base aussi atypique, je reste sur ma faim en voyant ce désert scénaristique. Je déplore aussi l’usage de plus en plus récurrent de la 3D, qui ternit toujours un peu plus le tableau.

    -> Kobayashi-san Chi no Maid Dragon
    Je peux comprendre que tu ne sois pas emballée par cet anime, car il est en effet moyennement drôle, ou plutôt, inégalement drôle. Cependant, je tiens à saluer la qualité de l’animation pour cette adaptation. Elle est sublime voire parfois, bluffante ! C’est surtout cela qui me tient en haleine au fil des épisodes.

    -> Kuzu no Honkai
    Ahhh Kuzu no Honkai…
    Je fais parti de cette catégorie de spectateur qui adore cet anime. Les raisons ont été globalement citées par Exelen; une bonne réalisation, une mise en scène soignée, des personnages torturés (plutôt que pourris) et surtout l’audace de traiter un sujet aussi épineux. Donc je conseille à tout le monde de le regarder qu’ils soient ados ou adultes. Ceci étant, j’ai envie de foutre un peu ma merde; pourquoi est-ce que tu trouves les personnages pourris Exelen ? Je vais peut être te choquer, mais pour moi (et surtout si on a vu que deux épisodes) il n’y a rien de pourri chez les persos de Kuzu no Honkai. Alors certes, un peu plus loin dans l’anime, on voit qu’ils ont tous un côté manipulateur, mais ils sont aussi tous victimes de leur propre comportement, d’où mon terme « torturés ». Tous les personnages me font plus de la peine qu’autre chose. Je suis vraiment surpris que tu aies eu cet avis négatif aussi rapidement envers eux. On n’est d’accord que, sans aller à de tel excès; tout n’est pas rose dans une relation amoureuse. On a tous nos désirs égoïstes sans pour autant être des monstres, non ?

    -> Demi-chan wa Kataritai
    Vu ton avis sur cette adaptation, j’ai une question simple; pourquoi est-ce que tu n’apprécies pas Takahashi-sensei ? Je pose la question, car, pour ma part, c’est justement CE personnage là qui me donne envie de voir la suite. Il a un côté posé et mature qui de suite le sort des clichés malintentionnés de profs un peu lubriques. Du coup, je me suis demandé si c’était son comportement qui te gênait ou son chara-design ?!

    • Pour Youjo Senki, je ne pense pas que l’identité du personnage principal soit vraiment un spoiler ou une grosse surprise, c’est dans le résumé officiel de la série sur Crunchyroll et sur de nombreux autres sites officiels.
      Mais sinon j’espère aussi que ça deviendra plus intéressant, je n’en suis qu’à l’épisode 6 et c’est vraiment le désert au niveau du scénario.

      Concernant Kuzu no Honkai, j’ai simplement trouvé les personnages aussi ‘pourris’ que ceux de School Days au niveau de leur comportement (dans le sens où ils sont égoïstes et ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs actions), mais du peu que j’ai vu, je ne peux pas les juger davantage. J’ai de toutes façons eu du mal à prendre la série très au sérieux (je trouve le côté drama un peu trop forcé), donc bon… XD

      Pour Demi-chan wa Kataritai, je trouve surtout le héros inintéressant. Il gêne un peu dans le sens où j’aurais préféré une série sans lui. Je sais bien que ce n’est pas le même style de série, mais c’est comme si Keijo!!!!!!!! avait eu un personnage principal masculin. :p

      • Moi je trouve qu’il manque justement 1 voire 3 personnages masculins dans Keijo!!!!!!!!, car il faut un minimum de parité, sinon on se fait chier. Exception faite pour Valkyrie Drive, mais c’est vraiment à part et peu recommandable xD

        Non mais de toute je sais pourquoi tu craches sur Kuzu no Honkai et Demi-chan; c’est tout simplement parce que tu joues à une sous-version de Zelda Breath of the Wild sur Wii U et du coup t’es aigrie !
        (Roh le taunt gratuit et méchant :p lol)

  3. Je suis pas la seule à avoir trouvé Mahou Tsukai Precure ennuyeux ! Je sais pas pourquoi mais parfois, la recette ne fonctionne pas. Cette nouvelle « saison » me rappelle Smile, mon Precure préféré, et « sauver les gâteaux ! » au lieu de sauver les gens, ça m’éclate.

    200% d’accord pour Demi-chan, le prof me met très mal à l’aise, et en plus il paraît que la série est devenue encore plus problématique de ce point de vue donc non merci.

    Merci pour le lien ^^

    • En effet ce nouveau Precure a l’air mieux parti que Mahou Tsukai Precure !

      De rien pour le lien et merci à toi de passer par là. J’aime beaucoup lire tes impressions à chaque saison, et pour cet hiver ça m’a bien aidée à faire le tri. :)

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