Impressions sur les séries du printemps 2017 (3ème Partie – FIN)

Et voici la dernière partie de mes petites impressions sur les anime de cette saison ! Un printemps que j’ai trouvé de mon côté assez moyen, avec tout de même quelques bonnes surprises dans le lot. Un peu comme chaque année, finalement.

Pour un récapitulatif des anime disponibles en simulcast en France pour cette saison, c’est par ici. Pour les simulcasts au Japon, c’est par là !

 

Atom : The Beginning

Atom : The Beginning

L’histoire se déroule dans un futur proche. Deux étudiants en robotique, Umatarō Tenma et Hiroshi Ochanomizu, tentent de mettre au point une intelligence artificielle révolutionnaire. Leur collaboration donnera naissance à « A106 », un robot aux capacités extraordinaires doté d’une conscience individuelle.

Cette préquelle à Astro, le petit robot d’Osamu Tezuka est une adaptation du manga du même nom, publié actuellement en France chez Kana. Je me méfie un peu de ces mangas reprenant des personnages de Tezuka et qui essayent de raconter leurs origines, comme avec Young Black Jack. Cet Atom : The Beginning est toutefois plutôt plaisant à suivre malgré un rythme pour le moment inégal, et il permet de découvrir les deux génies de la série originale dans leur prime jeunesse. Visuellement, c’est très soigné, et j’aime beaucoup le style graphique des génériques de début et de fin.

Si j’en crois les résumés du manga, la série va plutôt se diriger vers une sorte de mini tournoi de robots plutôt que sur les raisons de la séparation des deux protagonistes étant donné le destin de Tenma, ce qui est bien dommage. L’autre inquiétude est que le manga est toujours en cours de publication au Japon, donc on risque d’avoir droit à une fin très ouverte…

Pour le moment, ça se laisse regarder, et je suivrai probablement la série en entier, d’autant plus que j’ai largement préféré le second épisode au premier. En espérant tout de même que cela soit moins manichéen et simpliste que ça n’en a l’air.

VERDICT :  

 

Fukumenkei Noise (Masked Noise)

Fukumenkei Noise

Nino Arisugawa est une jeune fille qui adore chanter et ne peut pas s’en empêcher. Elle avait dû autrefois quitter son premier amour, Momo, mais aussi Yuzu, un jeune garçon doué pour composer des chansons et qu’elle a rencontré quand elle était petite. Elle leur a promis qu’ils la retrouveront grâce à sa voix ; bien des années plus tard, leurs chemins se croisent de nouveau au lycée.

Encore une adaptation de manga, avec ici un shoujo pur et dur publié actuellement chez Glénat. Si au niveau de la réalisation, le résultat n’est pas terrible (c’est parfois un peu moche et pas très animé, je trouve), le scénario est toutefois plus intéressant que ce à quoi je m’étais attendue : en fait, c’est surtout moins angsty que ça n’en a l’air. Les personnages sont un minimum attachants, et cet anime possède un gros avantage par rapport au manga : le son ! Je n’ai pas lu ce dernier, mais étant donné l’importance de la forte voix de l’héroïne, je me demande si l’impact de certaines scènes est le même dans les deux versions.

Mis à part cela, je n’ai pas vraiment réussi à accrocher à tout ce beau petit monde et encore moins au scénario, qui a pour fond un triangle amoureux, même si ça m’a moins ennuyée que Tsuki ga Kirei. J’ai même eu l’impression de voir une version « gentillette » de Nana, ce qui est un peu dommage. Dans le fond, ce shoujo ne se démarque pas tant que ça d’autres titres du même genre, si ce n’est qu’il met donc davantage l’accent sur la musique et le chant.

De mon côté, je ne suivrai pas la série et je n’irai pas plus loin que ces deux premiers épisodes, qui ne m’auront pas vraiment intéressée.

VERDICT :  

 

Zero kara Hajimeru Mahou no Sho (Grimoire of Zero)

Grimoire of Zero

L’histoire se déroule dans un monde médiéval fantastique où les sorcières sont craintes et brûlées par l’Église. Un mercenaire mi-homme mi-bête est approché par Zero, une sorcière : elle lui promet de lui donner une apparence humaine en échange de sa protection. Le but de cette dernière ? Retrouver et mettre la main sur son grimoire, qui contiendrait tout son savoir.

Je n’attendais pas grand-chose de cette série au titre rappelant un peu trop un anime similaire diffusé l’an dernier à la même période de l’année, mais finalement ce Grimoire of Zero propose quelque chose qui n’a rien à voir, tout en offrant un scénario un minimum intéressant. Le problème est que j’ai trouvé ces premiers épisodes un peu trop riches en exposition et en explications : ça parle beaucoup pour introduire l’univers de cette série, et ça casse quand même bien le rythme, surtout pour un anime avec seulement douze épisodes de prévu. Heureusement, le second épisode s’améliore assez à ce niveau-là !

Chose intéressante, la série différencie ici la magie de la sorcellerie (mahou et majutsu en japonais), une distinction qui existe également dans d’autres œuvres (notamment les visual novels de Type-Moon, si je ne dis pas de bêtises) et qui peut avoir une grande importance ici. Malgré le fond intéressant, cela reste assez classique et il est dommage que le chara-design soit lui aussi plutôt passe-partout ; le mercenaire me déçoit d’ailleurs à ce niveau-là, car je m’attendais à un homme-bête plus imposant, genre Guin de Guin Saga.

Ça peut donc être sympa à regarder si on est intéressé un minimum par l’intrigue et les personnages, mais de mon côté je me suis un peu ennuyée devant : je ne regarderai pas la suite.

VERDICT :  

 

Shuumatsu nani Shitemasu ka? Isogashii desu ka? Sukutte moratte ii desu ka? (SukaSuka)

Shuumatsu nani Shitemasu ka? Isogashii desu ka? Sukutte moratte ii desu ka?

L’anime au titre à rallonge de la saison ! Cette adaptation d’un light novel se déroule elle aussi dans un univers à tendance médiéval fantastique. Dans le monde de SukaSuka, cinq cents ans se sont écoulés depuis que les êtres humains ont été décimés par les « Bêtes ». Les races survivantes vivent dans des îles flottant dans le ciel, toujours dans la crainte des attaques de ces monstres. Willem, le dernier humain en vie, se retrouvera dans un orphelinat abritant des armes vivantes dont le but est de détruire ces Bêtes : les Leprechauns, qui sont en fait des petites filles.

On sent que cela va véritablement virer vers la tragédie, mais ce que je retiens de cette série c’est surtout sa bande-son. Certains thèmes sont agréables à l’écoute, notamment la petite musique que l’on entend dès le début du tout premier épisode. En ajoutant à cela des couleurs pastels, un ton mélancolique et une réalisation pas mauvaise du tout (ça bouge et les personnages donnent au moins l’impression d’être vivants), on peut un peu considérer cette série comme le Grimgar de la saison. J’aime également beaucoup le style des dessins, notamment les hachures dans les yeux. En revanche le personnage principal me rappelle beaucoup trop Glenn de Seraph of the End...

Si j’ai bien aimé le contraste entre la vie à l’orphelinat et la guerre contre les Bêtes, les Leprechauns ne se souciant visiblement pas de perdre la vie, en revanche je suis moins fan de tout le délire avec les grosses épées que les personnages doivent manipuler ; ce n’est vraiment pas très original par rapport au reste. Je ne m’attends pas non plus à quelque chose du niveau de Saishū heiki kanojo/Larme Ultime, auquel cet anime fait également penser, mais on sent qu’il y aura de toute façon des larmes et du sang en cours de route. J’espère aussi que le reste de la série sera un minimum intéressant et surtout bien amené, en espérant que le côté « tragique » n’arrive pas trop rapidement. Dommage tout de même que l’on ait droit aux gros clichés et autres passages de fan service habituels…

Pour le moment, je compte donc suivre la série car le scénario m’intrigue beaucoup, même si ça sent une fois de plus la fin ouverte sans réelle conclusion.

VERDICT : 

 

Oushitsu Kyoushi Heine

L’histoire se déroule dans un royaume imaginaire. Heine Wittgenstein, précepteur royal, se voit convoqué à la cour afin d’éduquer les quatre princes, chacun ayant son propre caractère. Arrivera-t-il à s’imposer malgré son apparence juvénile ?

Cet anime qui ne paye pas de mine est lui aussi une bonne surprise. Je n’en attendais vraiment rien, mais pour une série avec des bishōnen visant un public féminin, ce n’était pas trop mauvais. Et surtout, c’est assez drôle, pour peu que l’on s’attache aux personnages et à ce drôle de professeur. Le fait que la série se déroule dans un royaume avec des princes n’a finalement aucune importance ici, et les gags sont plus ou moins amusants. Et j’aime beaucoup voir Heine sous sa forme de chibi, même si ce personnage me donne surtout l’impression de venir tout droit d’une série comme Kuroshitsuji. Les quatre princes correspondent également à un archétype comme on en voit tant dans ce genre de série (tsundere, coodere…), mais l’anime tente quand même d’aller au-delà des apparences et des clichés, ce qui est appréciable.

Au final, c’est peut-être l’une des rares séries de ces dernières saisons visant principalement un public féminin qui ne s’en tire pas trop mal, je trouve. De mon côté, je ne la suivrai pas n’étant pas très fan de ce type d’anime (je préfère quand c’est sous forme de visual novel !), mais ça pourrait plaire aux amateurs du genre.

VERDICT :

 

Les recalés de cette dernière fournée

Les séries pour lesquelles j’ai juste jeté un coup d’œil rapide au premier épisode et que je ne compte pas suivre.

Puripuri Chii-chan!! : une fille nommée Yuuka recueille chez elle une petite créature venue des profondeurs de la Terre. Cette dernière est surprise de découvrir que Yuuka a également recueilli chez elle quelque temps plus tôt un extra-terrestre tout rose appelé Ucchan. C’était largement plus intéressant que ce à quoi je m’étais attendue, mais d’un autre côté, ce n’est pas vraiment le genre de série pour enfants que j’ai spécialement envie de suivre (et j’ai déjà Precure).

Idol Time PriPara : la suite de PriPara, l’une de ces nombreuses séries avec des idols et des séquences chantées en 3D. J’ai trouvé ça mignon et coloré, même si je n’ai pas spécialement accroché au peu que j’ai vu. D’un autre côté, je n’ai jamais vu la première série, mais visiblement ce n’est pas nécessaire pour apprécier cette suite qui met en avant une nouvelle héroïne.

 

Et le reste ?

Et pour terminer, voici le petit tour habituel des (nombreuses) séries de cette saison que je n’ai pas regardées, pour diverses raisons expliquées brièvement ci-dessous :

Anime du Printemps 2017 - pas vu pas pris, 1

  • Boku no Hero Academia 2 : pas fan de la première saison (je fais un blocage au niveau du héros), donc cette suite passe à la trappe.
  • Cinderella Girls Gekijou : une version parodique de Cinderella Girls avec des personnages en SD ? En tout cas, ça ne m’inspire pas du tout.
  • Rokudenashi Majutsu Koushi to Akashic Records : école x magie x fan service = pas pour moi. :D
  • Frame Arms Girl : c’est basé sur des model kits et la 3D n’a pas l’air terrible…
  • Kaitou Tenshi Twin Angel : la précédente série TV de Twin Angel (2011) ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable, je n’ai pas voulu réitérer l’expérience.

Anime du Printemps 2017 - pas vu pas pris, 2

  • Tsugumomo : une série qui a l’air de venir tout droit du début des années 2000, avec une histoire de ceinture de kimono qui renferme une jeune fille.
  • Boruto – Naruto Next Generations : Naruto ne m’a jamais intéressée…
  • Berserk : seconde saison de la série tout en 3DCG de Berserk. J’aurais tellement aimé suivre cette série, mais je ne peux vraiment pas, et je n’ai même pas eu le courage de terminer la première saison.
  • Kyoukai no Rinne : troisième saison, déjà. La première n’était pas mauvaise, mais ça ne m’avait pas plus intéressée que ça.
  • Sin – Nanatsu no Taizai : l’anime soft porn de la saison, à ne pas confondre avec The Seven Deadly Sins. Les amateurs du genre devraient apprécier ; de mon côté, je passe mon chemin.

Anime du Printemps 2017 - pas vu pas pris, 3

  • Nobunaga no Shinobi – Ise Kanegasaki-hen : seconde saison de Nobunaga no Shinobi, un anime de quelques minutes assez amusant. Personnellement, ce n’est pas mon truc, donc je n’ai jamais terminé la première série.
  • Eromanga-sensei : une histoire tournant autour d’un frère et une sœur par l’auteur de Ore no Imouto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai ? Non merci.
  • Kenka Banchou Otome – Girl Beats Boys : en général, j’évite de regarder les adaptations d’otome game en anime, parce que c’est très souvent mauvais. D’autant plus que l’otome game en question m’intéresse et que j’ai prévu d’y jouer.
  • Saenai Heroine no Sodatekata ♭ : seconde saison de How to Raise a Boring Girlfriend. La première série, que j’avais abandonnée en cours de route, ne m’avait pas spécialement passionnée.
  • Danmachi – Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru Darou ka Gaiden : Sword Oratoria : un spin-off de l’anime avec la fameuse déesse à la ficelle bleue, mais qui se concentre cette fois-ci sur les aventures d’Aiz Wallenstein. Je ne suis pas très fan là non plus de la première série, que je n’ai jamais terminée, donc ce spin-off sera sans moi.

Anime du Printemps 2017 - pas vu pas pris, 4

  • Makeruna !! Aku no Gundan ! : une comédie qui raconte les mésaventures d’un extraterrestre dont le but est de conquérir l’Univers, et qui débarque sur Terre. Ni le style ni le scénario ne m’inspirent.
  • Granblue Fantasy The Animation : au vu des trailers et des illustrations, un seul mot me vient à l’esprit : « générique ». Du coup je n’ai même pas tenté de regarder cet anime, même si apparemment ce n’est pas mauvais du tout (mais pas génial non plus ?).
  • Starmyu 2 : pas regardé, car j’avais abandonné très vite la première série : ça ne vaut pas du tout UtaPri.
  • 100% Pascal-sensei : une comédie pour enfants tournant autour d’un professeur qui n’est pas humain. M’ouais.
  • Quan Zhi Gao Shou (The King’s Avatar) : un dessin animé chinois basé sur un webnovel. Je n’ai pas vraiment eu envie d’essayer étant donné que ça parle de jeu en ligne et d’e-sport, mais les retours ont l’air d’être plutôt positifs.

 ♦

Petit résumé de ce printemps

Coup de cœur de la saison : Shingeki no Bahamut : Virgin Soul

Meilleure surprise de la saison : Seikaisuru Kado

Les autres séries que j’aime beaucoup et que je continue : Uchouten Kazoku 2, Natsume Yuujinchou Roku

Je continue également : Shingeki no Kyojin 2, Sakura Quest

Je pense suivre jusqu’au bout : Atom : The Beginning, SukaSuka

Je ne sais pas pourquoi je continue de regarder : Sekai no Yami Zukan (la comédie involontaire de la saison, et ça ne dure que trois minutes)

J’ai fini par abandonner : Alice to Zouroku (trop inégal), Warau Salesman NEW (je l’ai abandonné mais je regarde à la place la série de 1989), Sakurada Reset (on a un scénario super intéressant mais des personnages super ennuyeux).

Les séries des autres saisons que je continue de suivre : Aggressive Retsuko (ça a débuté en avril 2016… Il n’y a pas de fin ?!), Kirakira☆Precure A La Mode (toujours aussi chouette même si ça ne vole pas bien haut) et Little Witch Academia (très inégal, mais on va enfin passer aux choses sérieuses avec la seconde partie de la série…).

Ce sera tout pour le petit tour d’horizon des anime de ce printemps ! Un printemps que je trouve finalement un peu en deçà du printemps 2016 : les séries proposées sont suffisamment variées pour pouvoir plaire à un grand nombre de personnes, et elles remplissent parfaitement leur rôle de divertissement, mais je trouvais le printemps de l’an dernier plus intéressant au niveau des nouveautés. Et pour cette fournée 2017, mes séries préférées de la saison sont principalement des suites…

En tout cas, vivement les séries de cet été, car j’attends certaines adaptations au tournant !

2 commentaires

  1. J’arrive un peu à la bourre sur cet article, mais je tiens à dire un petit mot sur SukaSuka.

    Hélas cette adaptation animée tirée d’un Light novel ne se terminera pas d’une belle manière vu que l’oeuvre originale est en cours de parution. Ceci étant, c’est probablement le meilleur anime de la saison actuelle de mon point de vue. L’animation est de qualité malgré quelques modélisations 3D de mauvais goût.

    Le personnage principal arrive à créer une empathie remarquable auprès du spectateur. De plus la mise en scène est réussie lors des séquences émotionnelles et autres scènes tragiques.

    Sinon un grand merci pour ces excellents retours Exelen.

    • Merci !

      Pour SukaSuka,c’est surtout le nombre d’épisodes qui me fait un peu peur, surtout s’il y en a seulement 12 de prévus. Ou alors peut-être qu’il y aura une seconde saison. Enfin bon, on verra bien. :D

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