Impressions sur les séries de l’été 2018 (1/5)

Nous sommes début juillet, voici donc mes habituelles impressions sur les nouveaux anime de l’été ! Si je n’ai pas écrit d’impressions sur les séries du printemps dernier, c’est parce que non seulement il y avait beaucoup trop de nouveautés, mais en plus j’ai préféré rattraper mon retard sur des titres plus anciens. J’ai quand même suivi quelques séries et réussi à en finir deux pour le moment (Aggretsuko et Rokuhoudou Yotsuiro Biyori), mais pour le reste je verrai bien.

Bref, c’est donc parti pour quelques impressions en vrac sur les premiers épisodes des nouveaux anime de l’été. Des impressions qui pour une fois arrivent tôt, et cette fois-ci je suis motivée pour regarder un peu de tout. Comme d’habitude, mes impressions sont 100 % subjectives !

 

Hanebado!

Disponible sur Crunchyroll

Adaptation du manga du même nom inédit en France, cette série sur le thème du badminton est bien partie pour être l’une de mes préférées de cette saison ! L’histoire tourne principalement autour de deux héroïnes avec d’un côté Ayano, une jeune lycéenne qui a un talent inné pour ce sport mais semble véritablement le détester, et de l’autre côté Nagisa, membre du club de badminton de son lycée qui voue une passion pour ce sport, tout en ayant développé une certaine amertume suite à une cuisante défaite quelques années plus tôt contre Ayano.

Je ne m’attendais pas à ce que la série soit aussi sérieuse, et dès le premier épisode on est mis dans le bain : ça pleure, ça crie et ça se pose des questions existentielles (« mais pourquoi je fais du badminton ? »). Je suis en tout cas bon public pour ce genre de série, même si ce côté mélodramatique un peu trop exagéré ne plaira pas à tout le monde. Apparemment, ça s’éloigne également pas mal du manga, qui visiblement commençait de manière un peu plus gentillette. Pour le moment, le futur de ce club de badminton m’intrigue, tout comme le duo Ayano-Nagisa et leur passé chaotique. Même si j’ai une préférence pour Nagisa, que je trouve être plus intéressante qu’Ayano pour le moment, cette dernière étant apparemment censée être l’héroïne principale.

Cette série semble pour le moment surtout s’intéresser à la psychologie de ses personnages ; je ne sais pas si cela va durer, mais j’ai tout de même un peu été déçue par le revirement de personnalité assez soudain de Nagisa dès le second épisode : c’était un peu trop rapide… En tout cas, Hanebado! est une série que je vais suivre avec plaisir.

AVIS : 

 

Island

Disponible sur Crunchyroll

Cette série, adaptée du visual novel du même nom disponible depuis quelques jours sur PS4, est à la base un titre tout public sorti sur PC en 2016 et qui va même avoir droit à une sortie en anglais cet été, sur Steam.

L’histoire met en avant un jeune homme amnésique, Setsuna, qui échoue sur la plage de l’île d’Urashima : il prétend venir du futur tout en ayant conscience d’avoir une mission importante. L’île en question est isolée à cause d’une sorte de malédiction, liée à une ancienne légende locale, tout en étant contrôlée par trois puissantes familles depuis des générations. Tout ça me rappelle quand même fortement Higurashi no naku koro ni sur bien des points… Malheureusement, pour le moment ce n’est pas très intéressant, et on ne peut pas dire qu’il se soit passé grand-chose en deux épisodes malgré les quelques bribes d’informations sur les mystères de cette île, notamment son étrange « maladie de la suie » qui semble toucher certains habitants. L’autre problème, et pas des moindres, se trouve au niveau des personnages : ils n’ont aucune réelle personnalité et passent leur temps à débiter de longues phrases mystérieuses qui trahissent le support d’origine de cette adaptation.

Je suis donc assez partagée : d’un côté, c’est plutôt joli à regarder, il y a une ambiance mystérieuse réellement intéressante avec un scénario qui semble plus profond qu’il n’en a l’air, mais de l’autre côté il faut arriver à supporter des personnages déconnectés de la réalité, des héroïnes beaucoup trop classiques et des situations très clichés avec en prime du fan service inutile, voire déplacé. Le visual novel ayant tout de même de bonnes critiques, je pense peut-être lire un jour ce dernier à la place.

AVIS :  

 

Chuukan Kanriroku Tonegawa – Mr. Tonegawa Middle Management Blues

Disponible sur Crunchyroll

Adaptation d’un manga se déroulant dans l’univers de Kaiji mais avant les événements de ce dernier, cette série met en avant la société Taiei, responsable de plusieurs jeux clandestins à l’issue mortelle, et plus précisément Tonegawa, bras droit du président de ce puissant groupe.

Cela fait plaisir de retrouver l’univers de Kaiji et ses « zawa zawa », même si j’aurais préféré une suite. Voire même l’adaptation d’autres mangas de Nobuyuki Fukumoto, d’autant plus que ce dernier n’a visiblement pas écrit le scénario de ce spin-off. Grosse déception tout de même au niveau du narrateur : ce n’est plus le même ! L’ancien était pourtant fabuleux et assez drôle sans trop frôler l’excès : ici, le nouveau narrateur donne l’impression d’être une grosse parodie qui va encore plus loin dans l’exagération, et c’est assez dommage même si c’est probablement pour mieux coller au ton de cette série.

Il s’agit avant tout ici d’un titre comique, qui n’a donc rien à voir avec la tension et le suspense de sa série principale, et on peut le considérer un peu comme l’envers du décor de Kaiji. Le plus triste dans tout cela est que pour le moment ma partie préférée du premier épisode était… le passage avec le résumé de Kaiji. J’aime bien Tonegawa, je trouve que c’est un personnage intéressant, mais là les blagues sont vraiment lourdes et pas très drôles : passer autant de temps sur le gag du « je n’arrive pas à mémoriser les noms de mes subalternes », ce n’était pas très passionnant. Pour le moment je pense tout de même continuer, même si je suis très loin d’être convaincue.

AVIS :  

 

Satsuriku no Tenshi – Angels of Death

Disponible sur Crunchyroll

Une jeune fille, Rachel, se réveille dans un mystérieux bâtiment abandonné tout en ignorant comment elle est arrivée là, et se retrouve soudainement pourchassée par un individu qui ne lui veut pas que du bien.

Les premières minutes commençaient très bien, avec un réel sentiment d’isolation et un côté qui rappelle beaucoup les survival horrors. Ça m’a même fait penser à une adaptation en anime de Clock Tower, et tout allait bien jusqu’au moment où le type armé d’une faux qui poursuit l’héroïne ouvre la bouche… Et là, c’est le drame, car on a droit à un énième psychopathe de service avec une voix ridicule : ça casse énormément l’ambiance et l’atmosphère que la série avait tant bien que mal mis en place quelques minutes avant. C’est dommage, parce que du coup je n’arrive plus tellement à prendre cet anime très au sérieux. Ce n’est donc pas très subtil, les « méchants » sont pour le moment de grosses parodies, et on sent bien que c’est à la base tiré d’un jeu vidéo ; il s’agit par ailleurs de l’adaptation d’un titre développé sous RPG Maker et disponible sur Steam depuis fin 2016.

En tout cas cette série s’annonce très mystérieuse, et pour le moment je compte la suivre malgré le côté très caricatural des antagonistes : j’ai tout de même envie de découvrir la suite de l’histoire.

AVIS : 

 

Chio-chan no Tsuugakuro – Chio’s School Road

Disponible sur ADN

Une série purement comique qui tourne uniquement autour des mésaventures de Chio et, plus largement, ses péripéties au quotidien sur le chemin de l’école. J’étais un peu dubitative vu le sujet, mais finalement j’ai trouvé ça plutôt drôle. C’est par ailleurs découpé en plusieurs petites histoires, et j’ai vraiment accroché à l’imagination débordante de Chio, sa vie de tous les jours étant finalement plutôt passionnante à suivre. Je ne suis pas du tout familière avec le manga d’origine, mais ça m’a donné envie de m’y pencher de plus près.

Une bonne dose d’humour absurde et débile, une réalisation inspirée et une héroïne que je trouve attachante : c’est pour le moment une série que je continuerai à coup sûr, en espérant que le concept ne s’épuise pas trop en cours de route.

AVIS :  

 

Les victimes de cette première fournée

C’est-à-dire les séries pour lesquelles je n’ai même pas pu terminer le premier épisode.

Senjuushi : surnommée à juste titre « Touken Ranbu avec des armes à feu à la place des sabres japonais », Senjuushi est une série adaptée elle aussi d’un jeu mobile. Et c’était un peu du grand n’importe quoi. :’D J’avoue qu’au bout de quinze minutes je n’en pouvais plus tellement j’ai trouvé ça assez pénible à suivre et pas très original malgré le concept, les personnages assez fades n’aidant pas. Peut-être que ceux et celles qui avaient aimé Touken Ranbu apprécieront.

Sunoharasou no Kanrinin-san : voilà ce que c’est que de regarder le premier épisode d’une série sans même savoir de quoi ça parle ; je m’attendais au vu des premières minutes à une comédie légère sur la nouvelle vie d’un collégien qui débarque à Tokyo, et je me retrouve avec du shotacon et des poitrines difformes. Ewww.

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