Impressions sur les séries de l’été 2018 (2/5)

Voici la deuxième partie de mes impressions très subjectives sur les nouveaux anime de cet été, avec une fois de plus une petite poignée de nouveautés !

Je pense tout de même faire un récapitulatif au niveau des séries déjà mentionnées lorsque je publierai le dernier billet, car pour certaines je préfère attendre un peu plus d’épisodes avant de me prononcer définitivement.

 

Asobi Asobase – workshop of fun –

Disponible sur Crunchyroll

Cette comédie complètement barrée met en avant trois camarades de classe : Kasumi, qui a une aversion pour le moindre jeu car petite, elle passait son temps à perdre contre sa sœur ; Olivia, une américano-japonaise qui fait semblant d’être bilingue alors qu’elle est nulle en anglais ; et enfin Hanako, la bécasse de service qui adore les jeux même si elle préfère observer que jouer.

Je n’en attendais rien, mais j’ai trouvé ça absolument hilarant, avec des gags qui font mouche et des déformations de visage assez drôles qui donnent souvent l’impression de regarder un tout autre anime. Ce n’est d’ailleurs pas tellement une série sur les jeux en elle-même (les jeux en question étant plutôt simples, du genre papier-caillou-ciseaux), mais plutôt sur la manière dont notre trio d’héroïnes essaye de se divertir, ce qui aboutira par la même occasion à la création d’un club : Kasumi finit par accepter de jouer avec Olivia et Hanako, mais en échange elle demande à Olivia de l’aider en anglais alors que cette dernière est aussi mauvaise qu’elle dans cette matière.

C’est un peu différent de l’humour de l’autre grosse comédie de la saison, Chio’s School Road : cette dernière mise plus sur le côté absurde tandis qu’ici c’est vraiment le comique de situation qui prime ; ça m’a même rappelé la série Plastic Nee-san, qui possède un style d’humour très similaire. Mention spéciale également aux génériques de début et de fin, qui sont à l’opposé l’un de l’autre et ne donnent pas vraiment d’indication sur ce qu’est réellement la série. Asobi Asobase est en tout cas une très bonne surprise, et je compte bien suivre cet anime en entier !

AVIS :  

 

Hataraku Saibou – Les Brigades Immunitaires

Disponible sur Wakanim

Je n’ai jamais réellement jeté un œil au manga original, publié actuellement en France chez Pika, tout simplement parce que le sujet ne me fait ni chaud ni froid : la série met en avant les défenses immunitaires du corps humain contre les dangers et autres agressions extérieures, en se focalisant sur les globules blancs et les globules rouges. Une sorte de Il était une fois… la Vie version shōnen, en gros.

Je n’en attendais donc pas grand-chose, et finalement j’ai trouvé le premier épisode assez sympa, avec un bon mélange de comédie et d’action : le résultat était à la fois ludique et divertissant. Cela reste dans le fond très classique dans son déroulement avec des méchants très méchants, une héroïne un peu tête en l’air qui passe son temps à chercher son chemin et un héros badass, mais l’univers assez atypique a clairement un certain charme. En tout cas, je ne peux pas reprocher à cet anime de manquer de créativité dans sa manière de représenter certains éléments du corps humain. J’ai tout de même un peu peur de finir par m’en lasser, surtout si la série entière repose sur un schéma identique à celui du premier épisode : j’espère qu’il y aura quelques surprises.

Sans être non plus spécialement convaincue à 100 %, cela reste un bon divertissement assez original, donc pour le moment je continue ! Et puis je suis tout de même bien curieuse de voir quelles autres menaces apparaîtront au fil des épisodes.

AVIS :  

 

Shichisei no Subaru – Seven Senses of the Re’Union

Disponible sur Amazon Prime Video

Un groupe légendaire composé d’amis, « Subaru », joue régulièrement à un célèbre MMORPG nommé Union. Leur vie prend un tout autre tournant lorsque Asahi, un membre de leur équipe, est tuée par un puissant ennemi et décède en même temps dans le monde réel. Suite à cet incident, le groupe d’amis se sépare tandis que le MMORPG Union ferme ses portes ; six ans plus tard, Haruto, l’ancien leader de Subaru, se connecte malgré lui à une nouvelle version d’Union appelée Reunion, et tombe sur Asahi alors qu’elle est censée être morte.

Je ne pensais pas regarder cet anime, mais le sujet m’avait intriguée parce que le scénario me faisait énormément penser à Ano Hana, avec un soupçon de .hack//SIGN : il y a des thèmes et des situations similaires, avec ici un groupe d’enfants qui se sépare suite à la mort de leur amie, et qui vont se retrouver des années plus tard lorsque cette dernière refait mystérieusement surface dans un MMORPG. La différence principale par rapport à Ano Hana étant qu’ici, tout le monde peut voir Asahi. Le thème du jeu vidéo sert vraiment de prétexte pour le moment, même si le mystère du retour d’Asahi reste entier : bug ? PNJ qui a pris son apparence ? Ou s’agit-il tout simplement des données de l’ancien personnage ? Le second épisode donne toutefois l’impression que la série va se diriger vers le thème de la réconciliation en faisant en sorte que l’ancien groupe d’amis se retrouve, comme avant.

La série est pour le moment assez irrégulière, avec des passages parfois pénibles à suivre et des personnages pas tellement intéressants (on a même droit à un sosie de Pyra/Homura de Xenoblade 2 !), mais ce qui me laisse dubitative ce sont surtout les règles liées à ce MMORPG : si un personnage meurt, c’est un véritable game over et le compte du joueur en question est effacé. Sans oublier certains aspects un peu étranges comme le fait que seules les personnes possédant un certain pouvoir peuvent s’inscrire pour y jouer, un détail qui aura probablement son importance bien plus tard.

Au final, c’est une série quand même moins pire que prévu, mais pas géniale non plus : c’est quasiment Ano Hana en beaucoup moins bien et moins joli. Pour le moment je continue, par pure curiosité et pour voir comment tout cela va évoluer, même si je doute aller jusqu’au bout.

AVIS :  

 

Phantom in the Twilight

Disponible sur Crunchyroll

Une série avec le mot « twilight » dans son titre et qui propose entre autres un vampire et un loup-garou parmi ses personnages, ça me donne plus envie de fuir qu’autre chose, mais une fois de plus je me suis dit « pourquoi pas ». Et finalement, ce n’était pas mal du tout pour un reverse harem !

L’histoire se déroule à Londres et met en avant deux amies chinoises, Ton et Shinyao, venues y poursuivre leurs études. Dès son arrivée, Ton se retrouve mêlée à des incidents très étranges qui lui font notamment croiser le chemin de Vlad, Luke et Toryu, trois « jeunes » hommes qui travaillent dans un café et auraient connu il y a bien longtemps l’arrière-grand-mère de Ton, qui a autrefois vécu à Londres.

Ce que j’ai apprécié ici pour un anime de ce style est que l’héroïne en question est très rafraîchissante : énergique, courageuse et dotée d’un fort caractère, elle peut également utiliser la magie et sait se battre tout en ayant un minimum de jugeote. Bref, cela change de la fille cruche un peu inutile qui peuple souvent ce type de série, et ça, j’apprécie beaucoup. Si jamais il y a un jour une adaptation en otome game (sur console, pas sur mobile :’D), je me jette dessus sans problème. Reste à voir comment tout cela va évoluer, et surtout ce que cela va donner tant au niveau de l’action que de la romance, en espérant qu’il y ait un bon équilibre.

Je ne sais pas encore si je vais la suivre jusqu’au bout, mais pour le moment je veux bien donner une chance à cette série, qui sans être un chef d’œuvre du genre a au moins le mérite d’essayer de faire quelque chose d’intéressant avec son héroïne et son scénario.

AVIS :  

 

Banana Fish

Disponible sur Amazon Prime Video

Manga culte au Japon, j’avais lu ce dernier lorsqu’il avait été publié à l’époque en France chez Panini, mais en m’arrêtant je ne sais plus trop pourquoi au bout de quelques tomes : cette adaptation est donc l’occasion idéale pour replonger dans cette série et connaître le fin mot de l’histoire. L’histoire en elle-même se déroule à New York et tourne principalement autour d’Ash, jeune leader d’un gang qui tombe un jour sur un homme mortellement blessé dans la rue, ce dernier lui remettant une étrange substance tout en prononçant les mots « banana fish » ; en parallèle à tout cela, Eiji, l’assistant d’un photographe venu tout droit du Japon pour interviewer Ash, se retrouve mêlé à ces histoires de gang et au mystère qui entoure « banana fish ».

Tout d’abord, la série a voulu se moderniser en se déroulant à notre époque, ce qui tranche un peu avec la réalisation qui a définitivement un côté très rétro : pourquoi ne pas avoir gardé les années 80 ? Il y a tout de même eu un effort d’adaptation et une certaine attention au niveau des quelques incohérences que pourrait causer l’utilisation de la technologie moderne dans le récit, notamment la présence des téléphones portables (celui d’Eiji est donc cassé au moment où il est kidnappé), tandis que la guerre du Vietnam est maintenant devenue la guerre d’Irak.

Un aspect assez gênant toutefois est le côté très rushé de l’anime : ça va vite et la série introduit dès le premier épisode tout un tas de personnages sans donner réellement le temps de tout digérer. Apparemment, l’intégralité des 19 volumes du manga va être adaptée en 24 épisodes : j’espère tout de même que le rythme et l’ambiance ne vont pas en prendre un coup…

Malgré cela, j’apprécie beaucoup cette adaptation pour le moment, et je regarderai très certainement la série en entier.

AVIS :  

 

Les victimes de cette seconde fournée

Comme d’habitude, il s’agit des séries pour lesquelles je n’ai même pas pu terminer le premier épisode.

Ongaku Shoujo – Music Girls : une série sur un groupe d’idols, Music Girls, qui n’arrive pas à percer et demeure inconnu du grand public. Leur producteur décide alors d’intégrer une nouvelle, Hanako, une jeune fille recrutée un peu par hasard alors qu’elle vient de fraîchement débarquer au Japon. Je n’ai pas tenu longtemps devant : ça n’a pas l’air de vouloir apporter grand-chose de nouveau tout en étant complètement anecdotique.

Yume Oukoku to Nemureru 100 Nin no Ouji-sama – 100 Sleeping Princes & The Kingdom of Dreams : une employée de bureau se retrouve transportée dans un autre monde, celui des rêves, dans lequel elle s’avère être une princesse. Elle apprend qu’elle doit réveiller les princes de cet univers onirique, constamment attaqué par des dévoreurs de rêves. Ça ne sentait pas bon dès les premières minutes : ce n’est ni très bien réalisé, ni très palpitant, en tout cas j’ai lâché l’affaire assez vite. Evidemment, on ne sera pas non plus très étonné de voir qu’il s’agit d’une adaptation d’un jeu sur mobile.

2 commentaires

  1. Contente de voir qu’on a à peu près regarder les mêmes animés !
    Et je suis totalement d’accord avec toi pour Phantom Twilight, pour un harem inversé, ça m’a fait du bien.
    Après moi j’ai apprécié yume oukoku, j’ai pas du tout pris ça au sérieux, et ça m’avait fait marrer, après c’est vrai qu’avec ce spitch, on ira pas bien loin.

    • Je pense que c’est surtout parce que j’ai eu la mauvaise idée de regarder Yume Oukoku/100 Sleeping Princes après Phantom in the Twilight… ça ne m’a vraiment pas aidée à l’apprécier XD

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