Impressions sur les séries de l’été 2018 (3/5)

Suite de mes impressions sur les premiers épisodes des anime de cet été, avec au programme quelques avis en vrac sur cinq nouvelles séries. Cette série de billets n’est pas encore finie, et il devrait normalement y en avoir encore deux autres !

 

Shoujo☆Kageki Revue Starlight

Disponible sur Hidive (VOSTA)

Lorsqu’elles étaient petites, Karen et Hikari s’étaient fait la promesse de jouer ensemble sur scène dans la comédie musicale Starlight. Des années plus tard, Karen étudie dans une prestigieuse école de musique dans le but de réaliser ce rêve, mais Hikari, qui vient d’y être transférée, semble avoir changé. C’est en essayant de comprendre ce qui est arrivé à cette dernière que Karen va découvrir malgré elle les secrets de l’établissement où elle étudie ainsi que ses mystérieuses « auditions ».

C’est une série que j’attendais au tournant, et elle a tenu toutes ses promesses : j’ai beaucoup aimé ! Si la première moitié est plutôt classique et donne l’impression de regarder une énième série d’idols, la seconde moitié à la fois bizarre et surréaliste rappelle quant à elle fortement Utena ou encore Mawaru Penguindrum. Son réalisateur, Tomohiro Furukawa, a effectivement travaillé aux côtés de Kunihiko Ikuhara sur Yurikuma Arashi et Mawaru Penguindrum, et on sent qu’il a été très influencé par le style de ce dernier tellement ça transpire l’esthétique d’Utena par tous les pores. Une grande importance a également été accordée à la musique et aux chansons, et dans l’ensemble j’ai trouvé ce premier épisode vraiment superbe, tant au niveau de sa réalisation que de son animation et ses chorégraphies. Dommage tout de même que le chara design soit aussi quelconque et sans personnalité, ça gâche un peu le tout et c’est bien dommage.

Je suis très emballée pour le moment, même si j’ai quelques craintes : il y a énormément de personnages présentés dès le départ, ce qui me fait un peu peur quant à leur développement (surtout s’il n’y a que douze épisodes). Et aussi bien réalisée soit-elle, la première partie du premier épisode n’était pas non plus excessivement passionnante. J’espère donc qu’il y aura un bon équilibre entre les deux parties, celle sur la vie de tous les jours et celle avec ces étranges duels, mais seul l’avenir nous le dira : difficile de réellement savoir vers quoi tout cela va se diriger pour le moment, et il n’est pas impossible non plus que ça se casse la figure en cours de route.

Inutile donc de préciser que pour le moment, je vais suivre de près cette série, et puis je veux savoir ce que cette girafe vient faire dans tout cela ! À noter au passage qu’il s’agit également d’un projet mediamix avec une véritable comédie musicale, plusieurs mangas ainsi qu’un jeu sur mobile.

AVIS :  

 

Planet With

Disponible sur Crunchyroll

Sōya est un lycéen amnésique qui vit avec un chat géant surnommé le Professeur et Ginko, une gothic lolita. Alors que la planète est menacée par une mystérieuse machine volante géante, Sōya se retrouve malgré lui mêlé aux sept justiciers chargés de protéger l’humanité et devient leur ennemi.

En voilà une série intéressante. Œuvre de Satoshi Mizukami, plus connu pour son manga Hoshi no Samidare, elle propose une introduction des plus classique avec un petit twist et des personnages qui s’annoncent haut en couleur. Si au niveau de la réalisation le résultat est un poil décevant, avec en prime des mechas en CG qui piquent un peu les yeux, j’ai tout de même trouvé ces premiers épisodes très divertissants et je n’ai pas vu le temps passer : j’ai déjà envie de savoir comme tout cela va évoluer. Les personnages me sont plutôt sympathiques, et puis on sent que derrière cet univers pour le moment bon enfant se cache probablement quelque chose de bien plus sombre.

J’apprécie également le fait qu’il n’y ait pas vraiment de grosse distinction entre les « gentils » et les « méchants », même si le second épisode apporte quelques éclaircissements sur les différentes factions en jeu, d’autant plus que le scénario a l’air d’avancer assez vite. Et puis l’importance de la viande (et du végétarisme ?) m’intrigue, ça a l’air d’être bien trop mis en avant pour n’être qu’un simple gag récurrent.

Plutôt agréable à suivre pour le moment, cet anime est donc une bonne surprise et il a même un petit truc qui me rappelle un peu Gurren Lagann. Je pense donc le suivre en entier, en espérant fortement que le scénario tienne la route.

AVIS :  

 

Grand Blue Dreaming

Disponible sur Amazon Prime Video

Iori est un jeune homme qui a déménagé dans la ville côtière d’Izu pour ses études. Hébergé par son oncle qui s’occupe d’une boutique de plongée nommée Grand Blue, il est déjà très enthousiaste à l’idée de commencer sa nouvelle vie d’étudiant, mais sa rencontre avec les membres du club de plongée de son université va chambouler son quotidien.

Troisième grosse comédie de cette saison, cette adaptation était visiblement assez attendue, d’autant plus que l’on retrouve derrière le manga original le créateur de Baka to Test to Shōkanjū. N’ayant pas lu ce dernier et en me basant uniquement sur les premiers visuels je m’attendais naïvement à une sorte de mélange entre Amanchu! et Free!, or ça n’a évidemment pas grand-chose à voir avec ces deux-là : il s’agit avant tout d’une série humoristique basée sur les déboires de la vie estudiantine de ce pauvre Iori, le tout sous fond de jeux à boire et avec des types un peu trop fêtards sur les bords qui se promènent la majorité du temps à poil.

C’est de l’humour très con, voire un peu bête et méchant, et les personnages ne valent pas mieux : j’aime bien même si en tant que comédie pure j’ai trouvé ce premier épisode largement inférieur à celui d’Asobi Asobase et de Chio’s School Road, mais ça c’est entièrement subjectif. J’espère quand même qu’il y aura d’autres gags que ceux basés sur l’alcool, sinon ça risque de tourner très vite en rond (et j’ai un peu mal pour le foie des personnages !)… Je me demande également si on aura un jour droit à des épisodes sur la plongée, ce que je croyais d’ailleurs être le thème principal de cette série, même si ça n’a finalement pas trop l’air d’être le cas. :’)

Etant donné que je suis généralement bon public pour ce type d’anime à l’humour débile, je pense le suivre pour le moment, en espérant que ça ne devienne pas trop lourdingue.

AVIS :  

 

Harukana Receive

Disponible sur Anime Digital Network

Haruka part s’installer à Okinawa chez sa grand-mère et y retrouve sa cousine Kanata qu’elle n’avait pas revue depuis des années. En tombant sur deux filles jouant au beach-volley sur la plage et après un match improvisé, elle se découvre une véritable passion pour ce sport.

Cette adaptation du manga du même nom est une bien bonne surprise. Et pourtant je n’en attendais pas grand-chose : le fait que ce soit une série sur le thème du beach-volley me laissait penser que l’on allait avoir droit à un simple anime de sport bourré de fan service ecchi. Or, il n’en est rien, et j’ai donc été agréablement surprise de découvrir une série sportive intéressante à l’ambiance estivale qui tombe à pic pour ce mois de juillet. Le tout avec une petite pointe de mélodrame, notamment tout ce qui touche à la cousine de l’héroïne et sa relation avec le beach-volley, sans aller non plus aussi loin que dans le premier épisode de Hanebado! ; les personnages sont par ailleurs dans l’ensemble plutôt intéressants, notamment Narumi et sa relation tendue avec Kanata. De ces deux premiers épisodes je retiens également la bande-son : c’est l’un des rares anime de cette saison où cette dernière m’a réellement marquée.

Il s’agit donc d’un titre assez sympathique dans l’ensemble, étonnement plutôt calme au niveau du fan service pour une série avec des filles la majorité du temps en maillot de bain, et avec un côté assez rafraîchissant malgré le manque d’originalité de l’ensemble. Vu que cette saison est déjà bien remplie et que j’ai déjà Hanebado! comme anime sportif pour cet été, je mets la série en pause pour le moment, mais il n’est pas impossible que je la continue plus tard.

AVIS :  

 

Kyoto Teramachi Sanjou no Holmes – Holmes of Kyoto

Disponible sur Crunchyroll

Aoi Mashiro travaille à mi-temps dans une boutique d’antiquités tenue par le fils du propriétaire, Kiyotaka Yagashira, surnommé Holmes. Ensemble ils vont résoudre les énigmes et autres mystères liés aux objets apportés par les clients venus dans leur boutique.

Une réalisation assez quelconque, des personnages pas forcément très originaux et de jolis décors : c’est ce que je retiens pour le moment de cette série, qui est toutefois plutôt reposante et propose des histoires différentes à chaque épisode : il est question de faussaires dans le premier, et d’une histoire plus personnelle tournant autour d’une famille dans le second. Les mystères en question sont plus ou moins intéressants, et il y a même un léger côté éducatif, que ce soit sur la céramique ou encore sur la ville de Kyoto en elle-même ; ce n’est pas déplaisant du tout pour peu que l’on s’y intéresse un minimum. Au niveau des personnages, Aoi est malheureusement une héroïne assez fade pour le moment qui ne brille pas (encore) pour son utilité, et je ne suis pas fan non plus du côté assez manipulateur de Holmes : ça donne un côté un peu malsain au personnage.

Au final, c’est largement moins pire que ce à quoi je m’étais attendue, mais au bout de deux épisodes je n’ai pas tellement eu envie d’en voir davantage : c’est loin d’être inintéressant mais ce n’est pas génial non plus, et je préfère donc m’arrêter là pour cette série.

AVIS :  

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