Impressions sur les séries de l’automne 2016 (2ème Partie)

Voici donc la deuxième (et probablement avant-dernière) partie de mes impressions 100 % subjectives sur les nouveaux anime de cet automne ! Une saison avec du bon et du moins bon, et beaucoup d’abandons dès le premier épisode de mon côté, même s’il reste encore à voir ce que donneront certaines séries sur la durée.

 

Flip Flappers

Flip Flappers

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : le quotidien de Cocona change du tout au tout le jour où elle rencontre la mystérieuse Papika, avec laquelle elle voyagera dans d’étranges dimensions parallèles appelées « Pure Illusion ».

IMPRESSIONS : l’anime sakuga de la saison. Ce projet original décide de privilégier la forme par rapport au fond, mais de mon côté j’aime beaucoup : c’est très coloré, c’est rafraîchissant, et surtout la réalisation ainsi que l’animation sont un véritable régal pour les yeux. Le trait plutôt simple des personnages s’accorde très bien avec l’ensemble, et les mésaventures des deux héroïnes dans ces mondes illusoires, un peu à la Alice au Pays des Merveilles, permettent de grandes libertés aux animateurs derrière la série. J’ai trouvé certains plans superbes et j’aime beaucoup le générique de fin, qui me rappelle ceux de certaines séries des années 80.

Là où ça se gâte, c’est au niveau des personnages : Cocona est un peu antipathique pour le moment et Papika est vraiment le genre de personnage toujours enjoué, très agaçante et visiblement sans cerveau dont je ne suis pas particulièrement fan, même s’il y a eu des améliorations à ce niveau-là dans le second épisode. L’histoire est pour le moment assez vague, si ce n’est que les héroïnes peuvent se transformer en une sorte de magical girl et que leur but est de trouver de mystérieux cristaux dans les dimensions parallèles qu’elles visitent, Papika appartenant à une organisation secrète appelée FlipFlap. Mais le reste est globalement une bonne surprise de mon côté, et je ne vais pas bouder mon plaisir, d’autant plus que les épisodes ont l’air de mettre à chaque fois en avant un monde différent au niveau visuel : j’ai hâte de voir ce que réservera la suite à ce niveau-là.

Le premier épisode m’a personnellement assez émerveillée et le second, sous LSD, m’a un peu rappelé les œuvres de Masaaki Yuasa. Le tout n’est pas sans reproche, et je me demande pourquoi il n’y a aucune explication au niveau de l’absence de lien entre la fin du premier épisode et le début du second, mais ça fait plaisir de temps à autre de voir des séries aussi créatives. Le scénario n’ayant pas l’air très folichon pour le moment, espérons qu’il y aura quelques surprises à ce niveau-là, mais pour le moment je compte bien suivre la série.

VERDICT : Smiley_like2  / DISPONIBLE SUR :  ADN (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Occultic;Nine

Occultic;Nine

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Yuuta Gamon, un lycéen qui s’occupe d’un blog dont le but est de démonter les phénomènes paranormaux et autres légendes urbaines par la science, va se retrouver mêlé à de mystérieux incidents.

IMPRESSIONS :  je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce nouvel anime affilié à la série « Science Adventure » de 5pb/Nitroplus/Mages. J’ai adoré Steins;Gate, j’ai trouvé Chaos;Head nanardesque (mais divertissant) et je me suis profondément ennuyée devant Robotics;Notes, que je n’ai jamais pu terminer même si ce n’était pas spécialement mauvais. C’est donc moyennement intriguée que je me suis lancée dans ce Occultic;Nine, qui à la différence des titres ci-dessus est adapté d’un light novel et non d’un visual novel. Et… je n’ai pas du tout aimé. Tout va trop vite, rien n’est vraiment présenté, et apparemment le premier épisode adapte l’intégralité du premier tome du light novel. Ce qui expliquerait beaucoup de choses.

Je n’ai éprouvé aucune sympathie ni attachement envers les personnages, pas vraiment originaux pour le moment malgré leur excentricité, et je me contrefiche déjà totalement du peu de scénario annoncé et des mystères déjà présents : tout est tellement survolé que cela semble finalement sans aucune importance. Même le côté glauque n’a pas réussi à me mettre mal à l’aise. L’anime a pourtant un certain style assez distinct et de jolis backgrounds détaillés, mais finalement je n’ai aimé que le générique de fin…

Dans le doute, je jetterai un œil au second épisode pour voir si j’accroche davantage, surtout si la série adopte plusieurs points de vue différents avec d’autres personnages, même si pour le moment c’est mal parti. J’espère que le futur anime de Chaos;Child, la suite de Chaos;Head qui débarquera cet hiver, proposera quelque chose de moins décousu.

VERDICT : Smiley_nope  / DISPONIBLE SUR :  Wakanim (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Gi(a)rlish Number

Girlish Number

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Chitose Karasuma refuse d’avoir une vie d’adulte ennuyeuse : elle décide alors de devenir doubleuse professionnelle.

IMPRESSIONS : un anime sur les seiyuu, et plus globalement sur le monde du doublage, ce n’est pas nouveau : Sore ga Seiyuu! ou encore Koe de Oshigoto sont déjà passés par là. La différence, ici, est que cet anime est cynique. Très très très cynique. Les doubleuses se font des crasses entre elles, on crache en permanence sur l’industrie de l’anime, les light novels sont traités comme des sous-produits dont personne ne veut, les producteurs ne pensent qu’à l’argent qu’ils peuvent se faire sur le dos des fans… Finalement, on n’est pas si loin que ça de la réalité. L’héroïne fait d’ailleurs une mine dégoûtée lorsqu’elle apprend qu’elle doit participer à un anime adapté non pas d’un manga mais d’un light novel, l’auteur de ce dernier étant par ailleurs représenté par le stéréotype même de l’otaku un peu obèse. En fait, les personnages sont tous ici aussi pourris les uns que les autres. Y compris notre héroïne, une novice qui rêve de percer dans cette industrie.

Je doute que l’anime (adapté paradoxalement d’un light novel que l’on doit à l’auteur de Yahari Ore no Seishun Love Comedy wa Machigatteiru, ce qui explique le côté désabusé des personnages) veuille véritablement proposer une réflexion sur l’état actuel de l’industrie ainsi que les seiyuu, mais j’ai trouvé ce premier épisode vraiment divertissant. Quant au staff de l’anime, il est même allé jusqu’à publier en ligne sur le site de la chaîne de télévision TBS une interview du personnage de Chitose ! (une traduction en anglais est disponible ici)

Un début que j’ai donc trouvé plutôt sympa, voire assez drôle, surtout pour une série dont je n’attendais absolument rien. J’espère que la suite continuera sur la même lancée, et pour le moment je compte tout regarder.

VERDICT :  Smiley_like1 / DISPONIBLE SUR : ADN (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

All Out!!

All Out !!

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : un lycéen décide de rejoindre le club de rugby de son école malgré sa petite taille.

IMPRESSIONS : un anime sportif tout ce qu’il y a de plus classique, du moins au vu des premiers épisodes. J’ai tout de même bien aimé ce début, qui met pour une fois en avant un sport rarement (voire jamais) abordé dans l’animation japonaise : le rugby ! Nous avons déjà un duo atypique avec Kenji, notre personnage principal complexé par sa petite taille mais très motivé, et Sumiaki, un nouvel élève assez grand mais traumatisé par le rugby à cause d’une blessure infligée involontairement à celui qui lui avait autrefois fait découvrir ce sport. J’ai tout de même trouvé le second épisode un peu plus intéressant : il introduit (vaguement) les règles du rugby et nous montre que le héros est quelqu’un de très persévérant, en plus d’être un fonceur. Reste à voir ce que tout cela donnera lorsqu’il y aura enfin un véritable match !

Un début que j’ai donc trouvé assez divertissant malgré le manque d’originalité de l’ensemble et tout le côté très prévisible. Pour le moment je continue, mais je ne sais pas encore si cette série finira dans ma liste d’anime sportifs abandonnés en cours de route, comme ce fut le cas avec Days cet été…

VERDICT :  Smiley_like1 / DISPONIBLE SUR : ADN (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Keijo!!!!!!!!

Keijo !!!!

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Nozomi, une étudiante obsédée par l’argent, rêve de devenir championne de keijo, un sport national dans lequel les participantes doivent renverser leur adversaire en utilisant leurs fesses et leur poitrine.

IMPRESSIONS : on tient là l’anime de 2016 avec ce chef d’oeuvre de l’animation japonaise, qui fera date dans les annales (sans jeu de mot). :’D Keijo est donc l’adaptation du manga du même nom, que je connaissais uniquement de réputation et dont j’avais appris l’existence via un article sur Nostroblog il y a quelques mois. Cette série se déroule donc dans un monde où est pratiqué le keijo, un sport où on doit renverser son adversaire sur une plateforme qui flotte au milieu d’une piscine (un peu comme ce mini-jeu que l’on peut trouver dans les Dead or Alive Xtreme), en utilisant uniquement son fessier et sa poitrine.

Et c’est con. Très très con. Ce sport ridicule est complètement pris au sérieux, ce qui aide vraiment à apprécier la série, que je trouve très sympa malgré son sujet de base du plus mauvais goût. C’est tellement WTF, et puis surtout, c’est drôle : l’anime va à fond dans son délire, les affrontements sont à mourir de rire (pourquoi les coups de fesses font des bruits de fusils ?!), avec en prime des techniques toutes plus tordues les unes que les autres aux noms très bien trouvés. En fait, c’est vraiment comme un shōnen sportif, avec la même intensité lors des combats. Et cerise sur le gâteau, la version française de Crunchyroll est vraiment sympa.

J’ai donc à ma grande surprise assez bien aimé ce début : Keijo est un divertissement au concept stupide à regarder avec le cerveau débranché. C’est typiquement le genre d’anime où le fan service ecchi en lui-même ne me gêne pas étant donné que la série ne ment pas sur ce qu’elle propose. En fait, cela passe beaucoup mieux lorsque c’est accompagné d’un sujet complètement décalé et que le tout ne se prend pas au sérieux (comme Prison School, que j’aime beaucoup). Le type de fan service qui me gêne, c’est plutôt celui que l’on peut voir dans des séries comme Occultic;Nine, avec l’un de ses personnages féminins doté d’une poitrine tellement énorme que j’ai mal pour son dos.

Pour en revenir à Keijo, j’ai quand même du mal avec la série lorsqu’elle ne propose pas de combats : c’est moins intéressant, et surtout, c’est moins bien animé, même si l’entraînement du second épisode offrait des moments… épiques. En tout cas, je n’irai pas plus loin que ces deux premiers épisodes (trop de fesses tuent les fesses), même s’ils m’ont largement plus divertie que certains autres titres de cet automne. :’)

VERDICT :  Smiley_lulz / DISPONIBLE SUR : Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Bernard-jou Iwaku.

Bernard-jou Iwaku.

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Sawako, une lycéenne un peu flemmarde qui se fait appeler « Miss Bernard », veut passer pour une spécialiste en littérature alors qu’elle ne lit quasiment jamais.

IMPRESSIONS : un court anime de trois minutes adapté du manga humoristique du même nom et se déroulant essentiellement dans une bibliothèque. Si cela se laisse regarder plutôt facilement, il n’y a pourtant rien de bien marquant ici, et on sent vraiment que la série fait office de publicité pour le manga original. Mais les plus curieux pourront toujours s’amuser à référencer toutes les œuvres littéraires citées à chaque épisode.

En fait, j’ai surtout eu l’impression de voir une sorte de Teekyuu à la bibliothèque mais en moins drôle et où les personnages essayent de caser le plus grand nombre de titres de bouquins le temps d’un épisode. Et ça ne m’a pas vraiment donné envie de voir la suite.

VERDICT :  Smiley_meh / DISPONIBLE SUR : Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Magic-Kyun! Renaissance

Magic-Kyun! Renaissance

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Kohana Aigasaki intègre une école privée dédiée aux arts magiques, dans un monde où art et magie sont liés.

IMPRESSIONS : il s’agit d’un anime basé sur un otome game, ce dernier étant sorti fin septembre au Japon sur Vita. Et ce n’est pas trop mal, pour une adaptation d’un jeu de ce genre. Le problème est que cela ressemble trop à la première saison de Uta no Prince-sama, le côté WTF en moins (même s’il y avait dans le premier épisode des passages un peu bizarres), mais on y retrouve ce côté exagéré, dont des bishōnen qui scintillent de partout dès qu’ils sont à l’écran. La série est de plus pas trop mal réalisée, c’est vraiment joli, et nous avons même en bonus une héroïne qui a une véritable personnalité, ce qui fait plaisir. Il n’y a toutefois pas de quoi crier au génie : c’est une adaptation d’otome game très correcte, à placer dans le haut du panier dans les adaptations de ce genre, mais très classique dans le fond.

Les décors sont également très soignés, et on remarquera que l’école est basée sur des quartiers et bâtiments réels situés en Espagne. Notamment le bâtiment principal, qui est un mélange entre la Place d’Espagne de Séville et l’hôpital de Sant Pau de Barcelone, avec la Sagrada Familia en bonus, ce qui donne à la série un côté assez frais et exotique.

Le reste est très classique, il y a peu de véritables surprises, et pour ma part je vais m’en tenir là : autant j’aime bien jouer aux otome games, autant j’ai nettement plus de mal avec leur version anime, qui m’exaspèrent assez souvent. Magic-Kyun s’annonce toutefois assez mignon, peut-être trop fleur bleue, mais il devrait plaire aux fans du genre. Peut-être que je ferai un jour le visual novel, même si les critiques n’ont pas l’air d’être spécialement enthousiastes, malheureusement.

VERDICT :  Smiley_like1 / DISPONIBLE SUR : Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

ClassicaLoid

Classicaloid

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : les mésaventures surréalistes de deux lycéens, Kanae et Sōsuke, et des « Classicaloids » de plusieurs musiciens célèbres, dont Beethoven et Mozart.

IMPRESSIONS : j’attendais cet anime avec impatience, parce que le scénario de départ complètement farfelu m’intriguait assez. Et au final j’ai été assez déçue : je m’attendais à quelque chose de nettement plus barré alors qu’en fait cela reste majoritairement plutôt gentillet.

Pourtant, le prologue commençait bien : j’ai beaucoup aimé les toutes premières minutes, celles sans aucun dialogue et avec tout simplement de la musique classique, mais l’épisode en lui-même je ne l’ai pas vraiment aimé… Je suis assez hermétique à ce genre d’humour très enfantin : voir Mozart qui se prend pour Tarzan ou Beethoven passer son temps à cuisiner des gyoza, je ne trouve pas ça très drôle, personnellement. J’ai quand même beaucoup aimé les génériques de début et de fin, et le premier épisode était tout de même très coloré et dynamique, mais ce mélange de sérieux, de drama et d’humour me gêne un peu : je ne vois pas où la série veut en venir. Et puis surtout, il n’y a aucun contexte ni aucune explication sur ce qui se passe à l’écran, si ce n’est que Beethoven et Mozart peuvent utiliser le pouvoir de la musique, ce qui fait apparaître des robots. Et il y aura visiblement un groupe d’antagonistes qui sera mené par Bach. Pourquoi pas.

Je n’ai même pas envie de regarder la suite, donc les épisodes suivants seront sans moi. J’ai du mal à croire que le réalisateur de Gintama et Osomatsu-san soit derrière cette série…

VERDICT :  Smiley_dislike / DISPONIBLE SUR : ADN (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA)

 

Stella no Mahō

Stella no Mahou

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Tamaki Honda, une lycéenne, rejoint un club assez atypique qui fait des dōjin games (jeux vidéo amateurs).

IMPRESSIONS : un anime mignon avec des filles qui font des trucs mignons, basé sur le manga du même nom. Cette adaptation a été confiée au réalisateur d’une autre série du même genre, Non Non Biyori, et ce Stella no Mahō pourrait être comparé à New Game! étant donné que le jeu vidéo en est le thème principal, même si dans le fond c’est assez différent. Et surtout, moins dynamique.

Je n’ai finalement pas grand-chose à dire sur cet anime si ce n’est que c’est très coloré et que le ton reste très léger, avec une bonne petite dose d’humour. C’est mignon comme tout mais ce n’est pas très passionnant : en tout cas, je me suis un peu endormie devant le premier épisode, qui semblait ne jamais vouloir finir, même si paradoxalement le côté « création de jeu vidéo » a l’air d’être mis plus en avant que dans New Game!. Peut-être que les amateurs de titres de ce genre apprécieront, mais de mon côté je passe mon chemin.

VERDICT :  Smiley_bored / DISPONIBLE SUR : Daisuki (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Udon no Kuni no Kin’iro Kemari

Udon no Kuni no Kiniro Kemari

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : la vie de Souta bascule le jour où il découvre un mystérieux petit garçon dans le vieux restaurant d’udon de son père.

IMPRESSIONS : après Amaama to Inazuma, voici donc un autre anime se basant sur le même concept du personnage adulte qui s’occupe d’un enfant, tout en y ajoutant un côté culinaire. Sauf que cette série semble davantage mettre en avant le thème de la famille, mais aussi celui de la nostalgie : le retour de Souta dans son village natal lui permet de raviver quelques souvenirs enfouis, notamment après s’être rendu dans le restaurant d’udon familial désormais abandonné, son père étant décédé. Le tout avec une pointe de surnaturel assez intéressante qui me fait me demander vers quoi va se diriger la série, et surtout quel rôle va jouer le petit Poco, un étrange garçon qui est en fait un tanuki ayant pris forme humaine.

Nous avons donc là un début à la fois mignon et mélancolique, et j’ai beaucoup aimé tout ce qui tournait autour du restaurant familial, notre héros ignorant beaucoup de choses au sujet de son père et de sa cuisine. Finalement, l’anime semble n’avoir qu’un rapport lointain avec la nourriture, ce qui n’est pas plus mal, et le tout va probablement se concentrer sur le thème des regrets et de la nostalgie : la relation entre Souta et son père n’étaient visiblement pas très bonnes, et Souta n’a jamais voulu reprendre le restaurant familial. Je me demande tout de même quel rôle Poco va jouer là-dedans et quelle influence il aura, et si notre personnage principal va jouer les pères adoptifs (et les cuistots !).

Un premier épisode plutôt plaisant et relativement calme, devant lequel j’ai passé un bon moment. C’est bien parti pour que je suive toute la série !

VERDICT :  Smiley_like1 / DISPONIBLE SUR : ADN (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 


Les anime abordés dans la première partie et qui n’ont pas fait long feu :

  • WWW.Working!! : un second épisode égal au premier, donc j’abandonne la série. Je m’ennuie trop devant…
  • Mahou Shoujo Ikusei Keikaku : ça a pris la direction que je craignais dès le second épisode, donc je lâche l’affaire.
  • Cheating Craft : un second épisode qui confirme le concept complètement absurde, mais le reste (les personnages et le scénario) ne m’intéressant pas plus que cela, j’abandonne la série.

Sources des screenshots : Anicobin / Anime Kansou

11 commentaires

  1. Mince, tu vas beaucoup plus vite que moi dans le visionnage de cette saison automne 2016…
    Tu joues toujours à Persona 5 ?! Cela devrait pourtant pas mal t’occuper vu comment le jeu est long.

    l’avantage c’est que je n’ai plus besoin de voir Stella no Mahou; vu ce que tu en dis…
    Ni même ClassicaLoid…

    Bon du coup voilà ce que j’ai vu pour ma part:

    Occultic;Nine
    Avec ses transitions sans queue ni tête, ce premier épisode d’Occultic;Nine n’est pas agréable à suivre… Comme tu le dis, on a du mal à s’intéresser aux personnages tellement ça débite. Je vais tout de même persister dans le doute que tout ceci gagne en cohérence, car l’originalité attise toujours ma curiosité. Concernant la poitrine de Ryoka Narusawa, c’est tellement excessif que ça décrédibilise le personnage. Mais il est vrai que l’ending est bien ! lol

    Gi(a)rlish Number
    J’ai été moi aussi surpris de voir autant d’auto-critique dans le milieu. C’est assez rare de voir ça dans un anime et encore plus au Japon en général. Non pas que le cynisme n’existe pas chez eux, mais disons qu’il n’est pas montré habituellement comme cela sur une grosse production. Bref, moi ça m’a vraiment séduit, car il y a vraiment un style « cru » dans la présentation des personnages qui me plaît beaucoup. Après je ne saurais dire si oui ou non cela reflète la réalité, j’espère que c’est juste partiellement vrai (de toute façon les Light Novel sont biens, heureusement qu’ils sont là)… En tout cas, j’ai bien l’intention de voir l’intégralité de l’animé.

    Keijo!!!!!!!!
    AH !
    Au final, on est d’accord pour dire que tu n’aimes pas, vu que tu ne regarderas pas la suite… J’avais donc raison ! (:p)
    Cependant, je suis content de te voir admettre qu’il y a du génie dans ce concept débile. Keijo; c’est bête à manger du foin, mais ça reste une parodie de Shonen tellement bien réalisée que ça en devient génial. Et quelque part je pense que ceux qui s’attendent à un anime « ecchi »… vont être déçus. Oui Exelen a raison; on voit de la fesse partout avec des formes excessives totalement surnaturelles, mais je ne suis pas convaincu que le but de l’anime est d’exciter l’otaku pervers. Les combats ne sont pas présentés comme ceux d’un Queen’s Blade ou plus récemment d’un Valkyrie Drive (ouais j’ai de belles connaissances en ecchi, même pas honte). Pour moi, on est clairement dans la comédie qui montre quelque chose de ridicule avec un style shonen qui se veut sérieux. Ironie du sort, ça fonctionne et du coup ça devient hypnotique à regarder.
    Vivement la suite et espérons le manga chez nous.

    Udon no Kuni no Kin’iro Kemari
    Peut être le seul anime où on n’a pas eu le même ressenti sur cette saison…
    Je n’ai pas été capable de le regarder jusqu’au bout. Déjà le chara design très Shojo me dérange et en plus ils ne dessinent pas les nez sur le visage des enfants (ou pratiquement pas) ?! Oui ça peut sembler idiot comme remarque, mais moi ça m’a gêné de voir cette discrimination nasale sur la figure des mômes, ça leur donne un look rebutant par rapport aux autres personnages. Je ne te cache pas Exelen que c’est aussi un moyen pour moi de montrer mon désaccord vis à vis de ta remarque sur le chara design des « vieux » dans Regalia (un peu HS mais ce n’est pas grave :p).

    Voilà rien de plus à dire, si ce n’est un grand merci comme d’habitude.

    • D’un côté je me dis que cette série est quand même plus intéressante que certaines que j’ai eu le malheur de suivre en entier cette année (au hasard : Mayoiga). Après, c’est effectivement une parodie, mais j’apprécie la sincérité de Keijo dans ce qu’il propose.
      Je ne sais pas si tu as lu le récent article à polémique de Kotaku (lol) sur l’anime, je crois qu’ils l’ont justement pris un peu trop au sérieux ; je trouve même que la femme a une meilleure image là-dedans (on a tout de même des filles sportives fortes dotées d’une grande volonté qui font un sport relativement violent) que dans certaines œuvres destinées à un public féminin avec son héroïne sans personnalité qui ne sait pas réfléchir par elle-même (je ne vise pas du tout certains otome games/shoujo…).
      Et puis bon, comme tu le dis, ceux qui regardent Keijo uniquement pour le côté « ecchi » doivent être un peu déçus.

      Pour Udon no Kuni , le chara design est en effet assez spécial, ça m’a choquée au début mais finalement on s’y fait. Mais l’absence de nez sur les gamins est un peu bizarre, surtout quand ils sont dessinés de profil.

      • Ouais mais Mayoiga… Pour moi, c’est bien parti pour être la déception de cette année 2016. Une oeuvre originale avec une ambiance bien glauque qui fini par devenir une énorme bouse tellement le dénouement est balancé à la va vite… Sans parler de l’inutilité des personnages secondaires dans l’intrigue principale; pourquoi avoir présenté autant de personnages si c’est pour bâcler leurs histoires à la fin ?!
        Bref à oublier…

        Pour revenir à Keijo, non je n’ai pas lu l’article de Kotaku, mais j’ai un peu de mal avec Kotaku…
        De toute façon, c’est ridicule de prendre cette adaptation manga au premier degré. C’est clairement une parodie sur le sport. Alors c’est sûr que ce n’est pas un humour qui fait dans la finesse, mais c’est loin d’être choquant. Si j’étais une femme, je serai bien plus outré de voir le stéréotype de la femme au foyer proliférer dans bon nombre de production; belle, douce, aimante, serviable voire docile envers son mari… Là c’est vraiment à vomir et c’est, à mon sens, bien plus dégradant pour l’image de la femme dans la société que de voir un combat de fesses.
        Pour les Otome Games, hélas je suis mal placé pour les juger vu que je n’en ai fait aucun (je ne suis pas vraiment la cible). Cependant j’ai quand même l’impression que ça commence à évoluer et à se diversifier.
        Après tu attends quoi exactement d’un Otome Game ?! Car au final le but est surtout de montrer une fille entourée de beaux gosses.

        • Je pense que Mayoiga a été la déception de pas mal de monde, j’ai rarement vu une série se casser autant la figure en chemin.

          Ah oui, le stéréotype de la femme au foyer docile et attentive… mais il me semble qu’il y en avait nettement plus dans les productions des années 90, non ? En tout cas il ne me semble pas en voir autant qu’avant, du moins dans les anime. Par contre, dans les mangas…

          Pour les otome games, personnellement j’en attends surtout un scénario un minimum intéressant et une héroïne qui a un cerveau, ce qui n’est pas toujours gagné. :p

          Quant à Keijo, je me demande quel accueil aurait eu la série si ça avait été des mecs à la place des filles.

          • Le cliché de la femme bonne à tout faire disparaît un peu du paysage, mais on sent que ça reste bien encré au Japon (et même chez nous…). Après je suis d’accord pour dire que depuis les années 90, il y a du mieux. Enfin… Tout ça pour dire qu’à mes yeux c’est plus dégradant ce genre d’image.

            Je suis assez curieux là sur les Otome Game, mais quand tu dis « sans cerveau » tu entends par là quoi exactement ? Qui ne comprend rien ? Qui n’arrive pas à réaliser les situations amoureuse ? Qui est juste une coquille vide avec aucune personnalité ?

            Si Keijo avait été un sport d’homme, je pense que ça se serait transformer en comédie homosexuelle. Dès qu’il y a trop de mecs torse-poil, on atterrit souvent dans ce registre. Dans tous les cas, le public féminins aurait été clairement ciblé. Du coup je pense que dans mon cas ça m’aurait fait rire, mais peut être que je ne l’aurais pas regardé en entier. En gros j’aurais été du même point de vue que toi avec le Keijo actuel. Bah il ne faut pas désespérer, ça arrivera tôt ou tard ! lol

            Sinon j’ai vu Flip Flappers, je suis vraiment subjugué par la direction artistique de l’oeuvre. Sans parler de l’histoire qui semble vraiment bien construite. Après il est vrai que c’est un peu déroutant l’enchaînement de l’épisode 1 avec l’épisode 2, mais je reste confiant pour la suite.

          • « Qui est juste une coquille vide avec aucune personnalité ? » : c’est exactement ça. Les héroïnes sont dans beaucoup de cas des avatars dénués de personnalité et qui se laissent porter par les événements, vraisemblablement pour que les joueuses s’identifient à elles.
            Bon, d’un autre côté il y a aussi ce problème dans les VN qui visent un public masculin avec un héros lambda, mais en moindre quantité, je trouve. Le problème aussi est que les héroïnes passives (et qui se font maltraiter) ont l’air de beaucoup plaire au Japon, malheureusement.

            Flip Flappers est vraiment une bonne surprise. Dommage que la série soit si peu populaire (c’est un peu mon ressenti).

  2. C’est chaud de prendre Keijo au sérieux, c’est un concept de baston ultra débile comme le Japon en pond un de temps en temps (ça m’a évoqué Ben-to dans l’esprit). Alors oui c’est con comme la pluie et un peu beauf, mais bon, on est loin d’un truc scandaleux. Après c’est Kotaku, à part essayer de faire du clic, ils font pas grand chose pour avoir du recul sur quoi que ce soit.

    • C’est Kotaku, quoi. Ils ont clairement du mal à avoir du recul sur certains sujets. Parce que bon, effectivement, il y a nettement plus scandaleux comme série.

  3. comment oses-tu drop Keijo!!!!!!!! et ses 8 points d’exclamation.
    c’est l’anime qui va sauver l’animation japonaise de sa déchéance avec son overdose de moe et de produits pour fujoshit.

  4. Juste pour dire que le troisième épisode de Flip Flappers était vraiment impressionnant au niveau de son animation. On a eu droit à des scènes d’actions dignes d’une Tengen Toppa Gurren Lagann !

    Donc ça reste encore une très bonne surprise. En revanche ils mettent d’avantage l’accent sur l’ecchi avec les transformations et le délire SM des méchants en milieu d’épisode… Mais bon… On va dire qu’on a rien vu.

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