[PC] Princess Maker 4

Créée par le fameux studio Gainax (Evangelion, Nadia, Gurren Lagann…), Princess Maker est une série de jeux vidéo appartenant à une catégorie assez particulière, celle des « raising sim » : il s’agit en fait d’une sorte de simulation de vie où l’on élève et éduque un personnage virtuel, le principe se rapprochant un peu d’un tamagotchi en version humaine, mais avec un gros aspect gestion non négligeable.

Le tout premier Princess Maker a vu le jour en 1991, et la série compte à ce jour cinq volets principaux ainsi que quelques jeux annexes. Il sera question ici du quatrième volet, sorti au Japon tout d’abord en septembre 2005 sur PS2 puis un an plus tard sur PC et PSP ; chose surprenante, un portage sur Nintendo DS a également vu le jour en septembre 2008.


Le principe de chaque Princess Maker est toujours le même : le joueur se voit confier une petite fille qu’il devra élever de 10 à 18 ans, le but étant de faire en sorte qu’elle devienne une princesse digne de ce nom (d’où le titre du jeu). Les origines de la petite fille virtuelle confiée au joueur varie suivant les jeux : orpheline de guerre, origine divine, petite fée qui souhaite devenir une princesse humaine… Dans ce quatrième volet, elle est d’origine démoniaque ; le joueur est libre de choisir vers quelle voie elle se dirigera, ce qui se fait par le biais de statistiques à augmenter ou à diminuer, mais aussi à travers plusieurs événements qu’il faudra déclencher à certains moments bien précis.

Princess Maker 4

Pendant huit années il faudra donc éduquer sa fille adoptive : cette dernière devra étudier, pratiquer une ou plusieurs disciplines (combat, magie, danse…), mais aussi et surtout travailler, parce qu’il faut bien gagner sa vie ! Les métiers peuvent être aussi variés que baby-sitter, femme de chambre, bûcheronne, vendeuse ou encore hôtesse de bar, mais bien entendu certains ne se débloquent qu’à partir d’un certain âge. Quelques-uns de ces métiers sont même cachés, mais il est possible de les débloquer en rencontrant certaines personnes en se promenant en ville.

Chaque mois est découpé de la même manière, avec trois tranches de dix jours consacrés à une seule activité (travailler, étudier ou se reposer). Faire travailler et étudier sa fille est très important pour faire augmenter ses statistiques, ou même parfois les faire diminuer. Par exemple, pour faire baisser la statistique négative « péché » il suffit de la faire travailler à l’église ou encore de faire des dons d’argent. Pour augmenter sa force il faudra par exemple l’envoyer suivre des cours d’escrime, mais en contre-partie cela diminuera ses points d’intelligence : le côté gestion est donc très présent.

Il faudra donc jongler entre toutes ces statistiques, mais il ne faut pas oublier qu’en faire trop peut augmenter le stress de votre fille virtuelle (ce n’est pas comme si faire travailler une gamine dès l’âge de 10 ans allait être sans conséquences) ! Pour y remédier, il y a plusieurs solutions : la plus efficace mais aussi la plus chère est de partir en vacances avec elle. Il est également possible de la laisser se promener seule en ville avec un peu d’argent de poche (ce qui est très important pour faire de nouvelles connaissances, augmenter son taux de réputation et trouver des boulots cachés), mais aussi de la laisser se reposer à la maison. Cette dernière option ne coûte pas d’argent, mais en échange le stress diminue beaucoup moins vite.

De mon côté, j’envoyais souvent ma fille virtuelle couper du bois, dès l’âge de 14 ans : ça rapporte pas mal d’argent, mais en contrepartie cela faisait diminuer son charme et sa sensibilité. Pour y remédier, je l’envoyais donc travailler en alternance en tant que maid afin de remonter ces statistiques. Maid-bûcheronne, un métier d’avenir ! :D

L’héroïne peut également se faire des amies qui pourront devenir ses rivales, que ce soit dans le domaine du combat, de la danse ou encore de l’art : cette rivalité a une influence lors du Festival Annuel du royaume, qui permet de mettre en pratique tout ce que l’héroïne a pu apprendre pendant un an.

C’est également en se promenant en ville que le joueur peut faire des rencontres assez importantes, surtout si l’on vise une fin particulière. C’est le cas du prince du royaume, qu’il faudra essayer de conquérir afin d’obtenir la fin permettant de devenir une princesse. Et devenir princesse, c’est très difficile : rencontrer le prince est rare et dépend en partie de ses statistiques ; de même, certaines conditions très strictes doivent être respectées : par exemple, on ne doit jamais faire travailler sa fille comme hôtesse dans un bar, sinon on peut faire une croix sur cette fin. Du moins, si l’on souhaite devenir une princesse dans le royaume des humains : il ne faut pas oublier que l’héroïne a des origines démoniaques…

Il est également possible de donner à sa fille des objets en les achetant dans un magasin ou bien pour son anniversaire (cela peut être aussi bien une peluche qu’une armure), ainsi que de lui acheter des vêtements. Certains objets et vêtements augmentent fortement les statistiques de base, mais ce sont en général les plus chers.

Au niveau de la croissance de l’héroïne, il est dommage que sa corpulence ne change pas : il est possible de choisir son régime alimentaire, et si on décide de la nourrir énormément, elle n’apparaîtra jamais grosse : ceci était possible dans Princess Maker 2, où l’héroïne pouvait prendre du poids, et cela se reflétait sur son corps (en particulier le visage), ce qui ajoutait une pointe de réalisme. Dommage.

Ce Princess Maker 4 permet également de collectionner un nombre assez conséquent de jolies illustrations, qu’il est impossible d’obtenir en une seule partie. Certaines illustrations s’obtiennent lors d’événements spéciaux, tandis que d’autres peuvent être obtenues lorsque l’on part en vacances, ou encore lorsque le joueur termine une fin.

Il existe au total 32 fins, du moins dans la version PS2 (le nombre est différent dans les versions PC et PSP). La fin la plus difficile à obtenir est bien sûr princesse, mais pour le reste il est possible de devenir héros, peintre, chanteuse, général, premier ministre, cardinal, reine des ténèbres, voyante…

Pour ma part j’obtiens souvent la fin où ma fille virtuelle devient nonne, parce que je veux trop en faire et que je lui donne une éducation trop rigide… C’est en partie à cause de mon traumatisme lié à Princess Maker 2, où pour ma première fin l’héroïne était devenue prostituée.  :'(

Princess Maker 4

Ce Princess Maker 4 est au final très divertissant et addictif pour ceux qui aiment passer leur temps à gérer des statistiques ; les autres le trouveront sûrement un brin répétitif. C’est un jeu bien sympathique, un peu différent des autres Princess Maker : l’accent est davantage mis sur le scénario et le côté dramatique de l’intrigue, avec également un côté un peu plus épuré et moins « pervers », notamment au niveau des différentes fins. Une partie est de plus assez courte : il fait compter environ cinq heures, et au minimum deux heures si on accélère tous les dialogues, mais cela est heureusement compensé par le grand nombre de fins différentes.

A noter que le jeu a été non pas développé par Gainax mais par GeneX, et que les illustrations ont été confiées à Naoto Tenhiro, plus connu pour son travail sur Sister Princess. Habituellement, c’est Takami Akai (également créateur de la série et l’un des co-fondateurs de Gainax) qui s’en occupe, mais pour des raisons de santé il n’a pu s’occuper de ce jeu, même s’il l’a supervisé. Et étant donné que Takami Akai a maintenant démissionné du conseil d’administration du studio à cause de l’affaire Gurren Lagann, je me demande ce que va devenir la série des Princess Maker

Longtemps confinée au Japon, à part Princess Maker 2 qui avait eu une traduction non officielle en anglais, la série est enfin arrivée chez nous en 2017, en anglais sur Steam, même si cela ne concerne que les trois premiers volets :

Princess Maker 4

 

26 commentaires

  1. Tiens jamais testé les Raiser-sim, faudra que je voie un jour ce que ca donne quand je saurai lire convenablement le Japonais °°
    En tous cas le design et les couleurs employées donnent un ton assez rafraîchissant.

  2. Rahhh c’est à cause de ce genre de jeu (et aussi des Tokimeki Memorial) que je ne regrette de ne pas lire le japonais ^^

  3. Zratul >> dans ce cas tu peux toujours essayer Princess Maker 2 sur PC, qui est tout en anglais. ^^ Mais sinon, même en jouant en japonais, ce n’est pas très dur, et la plupart des menus ont des mots en anglais.

  4. *est allée direct sur mumule chercher le 2*
    euuuh c’est normal qu’il y ait écrit « hentai game » entre parenthèse ? XD
    … je prends quand même >.>

  5. Kao-chan >> c’est pas un jeu hentai xD
    Mais dans la version PC il y a juste des images un peu louches, vu qu’il y a des fins ou le perso peut devenir prostituee, maitresse ou je ne sais quoi encore, enfin on voit rien non plus XD

  6. j’aimerais bien tester les autres PM, parce que bon le 2 ça va un moment (huhu j’y ai rejoué y’a qq mois, faudrait que je le finisse, j’arrive pas à la faire devenir reine démone, ou pire xDDDD)
    Les autres sont tous en japonais ? Je suppose que si on connait le 2 (en anglais xD), ça doit être le meme systeme, voire le meme emplacement pour chaque fonction ?
    Je savais pas qu’ils avaient viré le systeme boulimie-maigrelette, c’etait marrant ^^;
    (et puis bon, ce que j’aime dans la version PM2 sur PC, c’est Mad Eddy, huhuhu) :D

  7. Maid-Bûcheronne excellent XD. Les personnages sont mignons dans le jeu (je parle pas des artworks).
    C’est pas mon type de jeu mais ça à l’air sympa de créer ssa princesse.

  8. Pipotine >> tous les autres PM sont en japonais (j’ai PM3 sur Playstation qui traine a la maison, si tu veux l’essayer), mais vu que c’est le meme systeme tu seras pas perdue. Mais bon, ils sont moins droles que PM2, et c’est dommage. >_> (yeah, Mad Eddy, je l’avais oublie celui-la, huhu espece de tricheuse XD)

  9. j’adorerait voir ces jeux arriver en france dommage que les developpeurs ne prennent aucun risque pour l’exportation

  10. j’aimerais beaucoup avoir ce jeu je suis aller chez play asia mais y a tellement de version que je sais pas laquelle prendre et puis est-ce que le jeu de princess maker 4sur ps2 marchera sur ma ps2 fransaice

  11. Kikou241 > la version PS2 ne marchera que sur une PS2 japonaise. Sinon tu peux toujours te rabattre sur la version PSP ou, mieux, la version PC.

  12. merci exelen mais est ce que tu crois que sur ds sa ira parceque j’ai pas la psp et l’ordi je peus pas trop et puis je parle japonais ce qui facilite pas la tache

  13. kikou24 > c’est vrai que j’avais oublie que le jeu etait sorti sur DS aussi depuis le temps. ^^; Ca devrait aller car au moins la console est pas zonee.
    Sinon pour le probleme du a la langue japonaise, pour te familiariser avec les mecanismes du jeu je ne peux que te conseiller de jouer a Princeess Maker 2 sur PC, le seul traduit en anglais, si ce n’est pas deja fait. :)

  14. mais j’ai une question est ce que sur la ds il y a quelque mots écrit en anglais comme dans princess maker 5?

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