ANIME – Impressions en vrac #38

Et voici mes premières impressions de l’année, cette fois-ci surtout consacrées aux séries qui se terminent, notamment celles dont je n’ai pas trop parlé ici pour plutôt donner des impressions générales une fois terminées.

Bien entendu, toutes ces impressions n’engagent que moi et sont purement subjectives. Inutile de préciser que ça risque également de spoiler.

 

KUROZUKA

Épisodes 3 à 12 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

J’ai voulu regarder tous les épisodes d’un coup, parce que j’avais bien aimé les deux premiers. Sauf qu’en fait je ne savais pas que ça allait autant partir en cacahuètes. Peut-être parce que je pensais au départ que la série allait se dérouler entièrement dans le Japon ancien, et que je ne m’attendais pas à autant de plot twists. En fait je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette histoire d’immortels.

En tout cas, c’est clairement la série qui aura eu les meilleurs combats de l’année. C’est vraiment très beau, ça bouge bien, et en plus ça se termine en un gigantesque WTF qui ne pouvait que me plaire, même si cette fin laisse libre cours à de nombreuses interprétations. Et je plains quand même le héros : finalement, il ne sert qu’à occuper Kuromitsu, qui s’ennuie un peu à cause de son immortalité et a décidé de faire ce « jeu » ?

Ça reste quand même une série étrange. Très étrange. Et plutôt sérieuse. C’est d’ailleurs à cause de cela que les nombreux moments humoristiques de l’épisode 9 m’ont paru complètement décalés. J’ajouterai aussi que j’ai bien aimé l’atmosphère et l’ambiance de cette série. Pourtant, même si j’ai beaucoup aimé ce Kurozuka, je n’ai pas adoré : la faute à des personnages un peu trop bizarres, et qui m’ont semblé plutôt être tout droit sortis de Jojo’s Bizarre Adventure, et à des rebondissements sur la fin un peu trop tirés par les cheveux. En tout cas c’est une série que je ne regrette absolument pas d’avoir regardé, bien au contraire. Mais c’était quand même vraiment TRÈS spécial.

 

KANNAGI

Épisodes 3 à 13 (fin) IMPRESSION GÉNÉRALE :

J’aime bien cette série : je trouve la petite Nagi très attachante (même si elle ne vaut pas une Tomoyo ou une Horo), la réalisation vraiment très bonne, et il y a un côté très tranche de vie pas du tout déplaisant. Il y a en échange un certain manque d’originalité, car en plus de rappeler Ah! My Goddess, voilà que la disparition de Nagi dans les derniers épisodes me rappelle un peu Hikaru no Go… mais là encore ce n’est pas vraiment le problème.

En fait, ce qui m’énerve un peu et qui est malheureusement une constante avec ce genre de série, c’est que le personnage principal masculin est tellement transparent qu’il ne sert à rien, à part à faire avancer le scénario (et encore…). Je pense qu’une fois la série terminée j’aurais même du mal à me souvenir à quoi il ressemblait, tellement il est quelconque : mais à quand un VRAI héros ? Heureusement que la série se démarque avec son lot d’épisodes assez sympas comme celui du placard ou encore du karaoké (à quand la sortie du CD ?).

Ce qui me gène un peu aussi, c’est qu’il aura fallu 11 épisodes avant que le héros ne se demande qui est vraiment Nagi (et que cette dernière se pose également la question…), et si il s’agit bien d’une déesse. Reste à voir comment se terminera la série la semaine prochaine, mais j’espère que l’on saura enfin pourquoi Nagi et Zange ont l’air d’avoir une double personnalité… En tout cas, je sens que l’on va avoir droit à une seconde saison (et je ne serais vraiment pas contre), en espérant que les otakus ne nous fassent pas encore un caca nerveux à propos de la soi-disant non virginité de l’héroïne.

Le seul reproche que je ferai à cette série, c’est que j’ai eu l’impression que les dix dernières minutes étaient des minutes « fan service » (avec Nagi toute nue). Mais j’ai beaucoup aimé la scène finale avec Tsugumi qui se tape la tête contre l’encadrement de la porte, j’ai cru qu’on allait avoir droit à un Nice Boat. En tout cas je n’arrive vraiment pas à classer cette série dans une catégorie, même si j’aurais plutôt tendance à penser que c’est une série tranche de vie, le tout saupoudré de comédie, plutôt qu’un simple anime harem (même si tous les ingrédients sont là).

En tout cas, j’ai vraiment bien aimé cette série, et ça reste l’une des bonnes petites surprises de cet automne. A part ça, vu que je n’ai jamais lu le manga, je me demande si un jour on aura Nagi qui devient idole, comme dans le générique de début? Parce que je serai 100% pour !

 

PORFY NO NAGAI TABI

Épisodes  24 à 52 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE : 

Dans le club des anime de 2008 qui ont été complètement ignorés (faute de fansub et d’intérêt pour ce genre de série toute gentillette), Porfy no Nagai Tabi mériterait d’y figurer, aux côtés de la troisième saison de Gag Manga Biyori.

Pour résumer en gros la série, pendant 52 épisodes on suit les aventures de Porfy, qui part à la recherche de sa soeur, Mina. A cause d’un tremblement de terre qui a dévasté leur village et tué leurs parents, les deux enfants sont devenus orphelins, et Mina a perdu toute sa joie de vivre et ne parle plus. Ne sachant vraiment pas où aller ni que faire, Mina se retrouve malgré elle dans un bateau qui l’emmène en Italie. Pendant une bonne quarantaine d’épisodes, Porfy partira à la recherche de sa soeur, rencontrant au passage de nombreuses personnes qui l’aideront. Son voyage se terminera à Paris, le tout dernier épisode voyant enfin les retrouvailles entre le frère et la sœur.

La série a ses défauts, et personnellement ce que je n’ai pas vraiment aimé c’est le choix du chara-design. Je ne demandais pas non plus que ça vire au moe comme avec la récente adaptation des Misérables, mais j’aurais vraiment adoré que Yoshiharu Satô s’en occupe… heureusement d’ailleurs qu’il reviendra dans la prochaine série des World Master Piece Theater, Konnichi wa Anne. J’ai hâte.

En parlant des WMT, je trouve que Porfy n’est vraiment pas le meilleur représentant du genre. J’ai pourtant beaucoup aimé les musiques, les décors (absolument superbes et détaillés) et certains épisodes, mais la grosse majorité de la série m’aura quand même plutôt inspirée un ennui profond. J’aurais même préféré 26 épisodes au lieu de 52… et je ne reviendrai pas sur le problème de la crédibilité (Porfy est grec, mais il n’a aucun mal à comprendre et à parler l’italien et le français…), étant donné que c’est un problème récurrent, mais je me demande si il en est de même dans le roman original. Mon avis est donc assez mitigé, mais l’épisode du tremblement de terre ainsi que la fin auront tout de même eu le mérite de me faire verser une petite larme.

Un petit clin d’oeil amusant, pour finir : dans l’épisode 51, on peut voir sur une affiche un dessin qui rappelle étrangement un certain personnage… il devait y avoir des fans de FF8, dans le staff. xD

 

TELEPATHY SHOUJO RAN

Épisodes 12 à 26 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Une série mignonne comme tout, et même si j’avais beaucoup aimé le premier épisode, j’ai trouvé la suite très moyenne. Je reconnais tout de même une qualité à cette série : elle se laisse très facilement regarder.

Deux jeunes filles, Midori et Ran, qui peuvent utiliser la télépathie, ça aurait pu être intéressant. Mais finalement du côté du scénario ça n’évolue pas tellement d’un pouce, et au bout de 26 épisodes on a plus eu l’impression d’avoir uniquement des épisodes très anecdotiques, avec quelques développements au niveau des personnages par-ci par-là. En tout cas la série n’est vraiment pas très originale et assez répétitive, et dans le même genre j’avais largement préféré Miracle Girls, un anime avec des sœurs jumelles aux pouvoirs de télépathie et de télékinésie et destiné lui aussi à un public de jeunes adolescents, mais qui était beaucoup plus intéressant et prenant. Même certains épisodes de Telepathy Shoujo Ran m’ont rappelé Mokke.

C’est en tout cas une série bien mignonne et gentillette. Ce n’est pas mauvais en soi, mais ce n’est pas non plus très original. Du pur divertissement qui se laisse regarder, mais il ne faut pas s’attendre à quelque chose de bien extraordinaire.

 

MOURYOU NO HAKO

Épisodes 4 à 12 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Ce qui rend cette série difficile à suivre c’est vraiment son trop grand nombre de dialogues, et je pense qu’avec les épisodes 6 et 7 on a battu le record du nombre de lignes dans un anime, parce que faire 40 minutes de discussion autour d’une table avec trois personnages, c’était quand même bien osé. Dont 15 minutes au moins sur l’explication et l’origine du mot « mouryou » avec toutes ses déclinaisons en kanji. Et ça fait très mal au crâne de suivre ça. Avec l’épisode 8, la série a repris son cours « normal », mais ça devient encore plus complexe à suivre avec toutes ces histoires familiales.

Le plus amusant dans tout ça c’est que même au bout du dixième épisode, on ne sait toujours pas ce qui est réellement arrivé à Kanako depuis que son corps a disparu. Et on ne sait même pas si elle est morte ou vivante, mais au moins on a appris l’identité du coupable qui s’amusait à démembrer des gens pour les mettre dans des boîtes. Pour l’instant, ce qui manque, ce sont les explications concernant ses actes. Il y en a une partie dans les 9ème et 10ème épisodes, mais on ne sait pas vraiment pas quel est son lien avec Kanako, vu qu’il avait l’air d’être dans tous ses états en voyant sa photo (serait-il un membre de as famille?). Et puis je ne m’attendais pas du tout à ce que Yoriko devienne aussi sa victime (consentante?), vu qu’elle avait l’air importante dans la série, mais finalement cela reste un mystère de plus…

Pour résumer le onzième épisode, on en apprend un peu plus sur le passé de certains personnages : le médecin Mimasaka, qui a fondé un centre médical à son nom et dans lequel Kanako avait été transférée au début de la série, avait autrefois étudié une technique pour rendre un corps humain « immortel ». Durant la guerre, Kyougokudo travaillait en tant que chercheur dans un centre où on convertissait les hérétiques au shintoïsme en leur faisant un lavage de cerveau.

L’épisode 11 était encore un huis-clos avec uniquement 20 minutes de bavardages, comme dans les épisodes 6 et 7, mais jamais un épisode basé uniquement là-dessus ne m’aura autant fascinée. Les deux derniers épisodes étaient esthétiquement superbes, et au final je n’ai absolument pas été déçue. Cette série est désormais l’une de mes favorites pour cette année 2008, et il est dommage qu’elle ne soit pas plus connue que ça. Mais il est vrai que le style ne plaira pas à tout le monde, et encore moins le premier épisode. C’est d’ailleurs impressionnant le nombre de personnes sur les blogs et les forums qui l’ont trouvé de « prétentieux ».

En tout cas je suis vraiment devenue fan, et je pense maintenant essayer de me procurer les films, les romans et les mangas. Et je me referai toute la série une fois qu’elle aura été entièrement fansubbée (ce qui risque de ne pas être pour tout de suite…). J’ai adoré la réalisation avec ses nombreux jeux d’ombre et de lumière, et ses scènes purement symboliques. Mais j’ai surtout aimé le fait que tout ne soit qu’un immense puzzle dont les pièces finissent par s’assembler jusqu’au dernier épisode, vraiment grandiose, où le titre de l’anime, « mouryou no hako », prend vraiment tout son sens… Cette série va vraiment me manquer.

Attention, quelques spoilers dans ce qui suit (et je suis triste parce que plusieurs de mes théories étaient complètement fausses) :

En gros, la personne qui a bien poussé Kanako dans le premier épisode était bien Yoriko. Il n’y a jamais eu d’homme en noir, Yoriko s’étant juste inspirée du roman écrit par Sekiguchi, qu’elle avait lu et qui l’a inconsciemment influencée. Sekiguchi s’étant d’ailleurs inspiré de Kyôgokudô pour la création de cet homme en noir. Et si elle l’a poussée, ce n’était pas à cause du grain de beauté qu’elle avait vu, mais parce que quelques minutes auparavant Kanako pleurait. Quant à Youko, l’actrice, elle confirme qu’elle est bien la fille de Mimasaka. Amemiya est celui qui a à l’origine montré la tête de Kanako dans sa boîte à Kubo, il était en fait non pas amoureux de Youko, mais de Kanako…

 

CHAOS;HEAD

Épisodes 3 à 12 (FIN) – 

La série est tout de même un peu mollassonne, et c’est en marathonant les épisodes que je me suis rendue compte que ça passait mieux comme ça. Après, la réalisation est vraiment à la rue.

Sinon, on ne peut pas dire que l’intrigue avance vite, mais au moins on a droit à beaucoup de révélations avec l’épisode 7. J’aime bien le scénario en tout cas, car parfois inutilement compliqué et tiré par le cheveux, mais j’ai toujours eu un faible pour tout ce qui est plus ou moins fumeux. Mais là, ça me déçoit un petit peu, car j’ai l’impression que les révélations arrivent un peu tôt. Sinon, je n’ai rien contre le délire avec les épées (les épées, c’est joli), mais ce que personnellement je trouve dommage, c’est que le héros ait réellement un pouvoir et qu’il peut matérialiser sa pensée (le coup du tapis de fleurs qui est soudainement apparu pour amortir la chute de l’espèce de clone de Nagato Yuki… m’ouais). J’aurais vraiment aimé qu’il soit perturbé mentalement jusqu’au bout.

J’avais eu des échos très négatifs concernant le huitième épisode, et ma première réaction après avoir vu ce fameuse épisode, c’était de me dire « WTF LOL ? ». Que c’était mauvais. Mais mauvais. Une réalisation complètement à la ramasse, des deus-ex machina à la pelle (« je sors de nulle part mais je suis venue vous aider car j’ai été guidée par la Grande Volonté! », nous dit le clone de Nagato Yuki), et des révélations finalement un peu bidons… Mais ce n’est pas grave, ça ne m’empêche pas de savourer chaque épisode de cette série tellement c’est WTF.

Avec le neuvième épisode qui met en avant les derniers morceaux du puzzle, je trouve ça dommage que la suite se résume à un « allons sauver Rimi qui a été capturée par le grand méchant! ». Et LA révélation comme quoi le vieux sur sa chaise roulante n’est autre que le vrai Takumi qui aurait crée une illusion de lui-même une année auparavant, ça aurait pu être intéressant si ça avait été mieux amené. Je n’ai pas joué au visual novel (j’attends la sortie de la version Xbox360 pour ça), mais j’ai quand même eu l’impression que le scénario original a été plus ou moins chamboulé. Ou plutôt censuré. Après vérification, effectivement à l’origine il n’y avait pas cette histoire de main devenue transparente, mais autre chose de bien plus gore.

En conclusion, cette série aura finit par vraiment partir en sucette. J’ai vraiment été très déçue, alors qu’au départ j’aimais beaucoup. Parce que cette fin… tout ça pour… ça ? Quelle arnaque. J’aurais même tendance à dire que cette série a finalement voulu être bien trop ambitieuse.

La censure a bien sûr encore frappé, mais moins violemment que dans l’épisode précédent. La réalisation était une fois de plus désastreuse, le « méchant » de l’histoire est finalement pathétique, et la fin assez niaise. Ça tranche assez avec le reste de la série, qui mêlait plus ou moins habilement mystère/paranoïa/horreur. Mais terminer la série comme ça, surtout après un tel départ… Au moins, le côté « harem » n’était pas trop marqué, et j’ai trouvé l’histoire intéressante (du moins dans les six premiers épisodes), mais c’est vraiment dommage que la série ait autant souffert d’une telle réalisation. Bref, vivement que je joue au visual novel pour voir les différences.

Bonus : la petite galerie des horreurs !

 

KEMEKO DELUXE!

Épisodes 3 à 12 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

J’ai quand même eu le courage de me faire une grosse partie des épisodes de cette série en un seul bloc. Ça se laisse très facilement regarder, mais au bout du compte seules les références à d’autres séries m’auront fait sourire, comme toujours dans ce genre de comédie. Et j’ai trouvé ça nettement moins pénible à suivre que l’autre série déjantée de cette année, Kyouran Kazoku Nikki, qui elle était fatigante à cause de son héroïne un peu trop énergique. Mais de la part du réalisateur de Dokuro-chan et Dai Mahou Touge, je pensais que ça allait être bien plus amusant à suivre. Au moins, on aura eu droit à des génériques de fin et de début assez décalés, mais c’est tout. J’ai donc au final été un peu déçue, mais je ne regrette pas pour autant d’avoir suivi la série.

Et le dernier épisode se termine avec l’arrivée d’un tout nouveau personnage sorti de nulle part : ça sent la seconde saison, ça…

 

SLAYERS

Épisodes 8 à 26 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Depuis le temps que je voulais finir cette série, je suis au final un peu déçue. J’ai bien aimé les dix premiers épisodes environ, mais après j’ai trouvé que ça tournait un peu en rond. Je ne cacherai pas que je me suis même carrément ennuyée sur certains épisodes vers le milieu de la série, et que l’humour est vite devenu bien lourd. Mais j’ai quand même bien aimé les deux derniers épisodes, avec une réalisation vraiment bien au-dessus par rapport au reste de la série.

J’aurais peut-être plus aimé si ça avait fait seulement douze épisodes et que la série s’était achevée avec la mort de Rezo ; et j’aurais sûrement plus apprécié si j’avais regardé la série à l’époque de sa sortie, parce que j’aurais été moins blasée. Et même si j’ai adoré le duo Lina/Gourry, et dans une moindre mesure Zelgadis, j’ai vraiment détesté Amélia (trop énervante).

En tout cas je regarderai toutes les séries, vu que j’avais de toutes façons acheté les coffrets des trois saisons; et comme j’entends un peu partout que la première saison n’est pas la plus réussie, ça me rassure un peu.

 

MOBILE SUIT ZETA GUNDAM

Épisodes 26 à 50 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Tout comme pour Slayers, je tenais vraiment à finir cette série avant la fin de l’année, car j’avais quand même commencé à la regarder en février dernier. En tout cas si j’avais bien aimé la première moitié de la série malgré les quelques boulets qui font office de personnages secondaires, j’ai vraiment adoré la suite. Du coup j’ai littéralement englouti les derniers épisodes.

J’ai globalement beaucoup aimé l’histoire, et les musiques : rien à redire là-dessus. Le problème, et dont j’avais déjà parlé dans mes premières impressions sur cette série, ce sont ses personnages. Il y en a que j’ai énormément aimés (Kamille, Char, Hamahn, Scirocco…), d’autres que j’ai absolument détestés (Katz, Fa, Beltorchika, les gamins…). Je suis quand même dégoutée que ce boulet de Katz ne passe l’arme à gauche qu’au bout du 49ème épisode, j’aurais tant voulu qu’il dégage dès le début de la série. J’ignore le nombre de fois où il a décollé alors qu’on le lui avait interdit, mais là on a dû battre un record.

A part ça, pour le « kill them all » final de Tomino, je ne m’attendais pas à ce que ça vire autant au mysticisme à la Ideon. Ni à ce que le Zeta Gundam devienne tout rose, avec une espèce de cosmo-énergie à la Saint Seiya. Et je n’ai pas trop compris le délire des derniers épisodes avec les batailles psychologiques.

Mais j’ai quand même beaucoup aimé les dernières minutes où Kamille perd la raison (et la tronche que fait Fa au même moment), qui s’annonçait déjà avec le passage très WTF lorsqu’il ouvre le viseur de son casque au beau milieu du vide spatial, un épisode avant. Au niveau des déceptions, je n’ai pas tellement aimé toute la partie avec Rosamia, et j’ai trouvé la mort de Reccoa un peu lamentable. Sans parler de celle de Sarah, ultra prévisible.

Au final, malgré ses points négatifs, j’ai quand même beaucoup aimé ce Zeta Gundam. Je pense enchaîner avec ZZ Gundam, parce que tout le mal que j’entends sur cette série me donne encore plus envie de la regarder. Mais au moins si c’est réellement mauvais ça me donnera peut-être la motivation pour regarder la suite de la seconde saison de Gundam 00. Mais je regarderai sûrement avant les OAV de The 08th MS Team, War in the Pocket et Stardust Memory.

 

10 commentaires

  1. Ialda >> justement, je n’ai pas encore regardé Kosetsu Hyaku Monogatari, je viens tout juste de le rajouter dans ma longue liste de séries à voir. Mais je ne m’attends quand même pas à quelque chose similaire à Môryô.
    (comme j’imagine que tu l’as vu, y a t-il des points communs?)

  2. …à part un personnage dont le nom commence par Kyougoku ? Je dirais principalement l’atmosphère ^^

    Sinon, la série de la TMS proposait un graphisme très différent (mais tout aussi magnifique) et était surtout constituée d’une suite d’histoires indépendantes, très bien construites d’ailleurs – il y avait bien aussi une meta-plot, mais son importance ne devient prépondérante que sur la fin, dans les derniers épisodes. A noter que c’est la même personne qui était chargée du script dans les deux séries, l’excellent Sadayuki Murai. Parmi les autres séries sur lesquelles il a travaillé, on trouve rien de moins qu’un Boogiepop par exemple :)

  3. Ialda >> d’ailleurs j’ai cru voir sur ANN que le doubleur de ce Kyougoku était l’auteur des romans?!
    Elle a l’air intéressante cette série, je crois que je vais finalement la regarder plus vite que prévue. Avec du Sadayuki Murai derrière, ça risque de bien me plaire.
    Et je ne savais même pas qu’elle était sortie en France. o_O *pars commander tout de suite les dvd*

  4. >Et je n’ai pas trop compris le délire des derniers épisodes avec les batailles psychologiques. o_O

    Du pur Tomino, il sait pas comment finir et il doit faire de la place pour le cast de ZZ donc il tue tout le monde tout en foutant des pouvoirs de newtypes sortis d’on ne sait où (« J’ai plus de copines mortes que toi, je gagne le duel !! »).
    Malgré des passages incroyablement mal écrits (Rosamia ?!), la fin à quand même de très bon moment comme ce passage ou Quattro et son Type-100 dépassé réussit à tenir tête à Sirocco ET Hamman à la fois. Ou bien la confrontation dans le théâtre du colony laser, mise en abime de la fin de la série.
    Et je crois que le 2eme arc sur Terre (Tempête sur le Killimanjaro et Le Soleil de Dakar) est mon arc préféré de tout Gundam, y a des scènes très puissantes dans ces épisodes.
    Et puis le tout dernier plan de la série c’est juste le cliffhanger le plus puissant jamais offert par Gundam. (et rend d’autant plus dommage le fait que ZZ ne soit pas à la hauteur)

    Si t’as aimé Z Gundam je te conseil le manga Ecole du Ciel, de Mikimoto (en France chez Pika). Ça se passe juste avant puis pendant la série et ça reprend les même thèmes sur les newtype avec un coté Top wo Nerae! vraiment sympa et un dessin sublime (pour peu qu’on aime le style de Mikimoto).

  5. Bizarrement, le dernier épisode de Zeta Gundam m’a pas mal rappelé certains trucs tirés de DBZ, du style « je transmets mon énergie vitale au héros pour qu’il aille buter le grand méchant de service ». Et puis, la tête que fait Scirocco lors du dernier épisode était énorme lol, digne des déformations que l’on peut voir dans Code Geass R2 par moments.

    Au passage, esquive ZZ Gundam et mate V Gundam ou Gundam Char’s Counter Attack, tu perdras moins de temps lol.

  6. Beaucoup de séries qu’il faut que je vois, dans tout ça.

    Exelen >> Comme toi, la déferlante de super pouvoirs à la fin m’a un peu décontenancé ; surtout que depuis MS Gundam, je n’apprécie que très moyennement le concept des Newtypes.
    Même impression que toi pour Katz : il met trop de temps à y passer ; remarque, il aura fallu plus de 40 épisodes à Appoly, alors qu’il ne sert pas à grand chose. Pourtant, même si je ne l’aimais pas, la mort de Katz est la seule qui, sur la fin, m’a touché, sans doute car nous le connaissions depuis le MS Gundam, et qu’il est le seul de cette génération de personnages à y passer.

  7. Tetho >> je ne savais pas que Ecole du Ciel se déroulait juste avant la série. Il faudrait que je me prenne les mangas à l’occasion. Là je suis en train de lire les Gundam Origin, et j’adore. :)

    neokenji >> la tête de Scirocco avant de mourir me rappelait aussi beaucoup trop celle de Vegeta, du coup j’en ai fait un screenshot. ^^;
    Mais je pense quand même regarder ZZ. Ca ne peut pas être pire que Seed Destiny, c’est impossible. Pour Char’s Counterattack je l’avais vu il y a longtemps dans je ne sais plus quelle convention, mais j’ai vraiment envie de le revoir. :)

    Gemini >> Katz, je trouve qu’il aura en plus eu une mort assez stupide (percuter une espèce d’astéroïde avant de se faire tirer dessus xD).

  8. Tout à fait d’accord avec toi pour Chaos Head : je n’imaginais franchement pas cette série à l’origine glauque et bizarre se terminer en roman à l’eau de rose. Bref, une fin nulle pour une série qui avait un sacré potentiel…

  9. si les premiers gundam sont si bien que ca pourquuoi par faire un remake! non desole je peux pas regarder c’est trop laid ioi surtout quant je vois gundam seed apres !
    kannagi c’est mimi mais nagi est plus vierges et les otaku jap on fait un vrai scandale -_-! enfin moi j’aurai aimé voir un truc jin x nagi car j aime bien les love story peu etre une saison deux et puis le debbut ca me rappelle chobits!

    il y a pire que gundam oo il y a gundam wing si si! en tout cas on nous promet un super gundam mieus que seed moi j’attends toujours…athrun reviens x______________x

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