Impressions sur les séries de l’été 2015 (4/6)

Et voici la quatrième partie de mes interminables impressions sur les nouveaux anime de cet été, avec cette fois-ci encore six séries.

 

Dragon Ball Super

Dragon Ball Super

ÉPISODES VUS : 4/??

IMPRESSIONS : c’est avec beaucoup d’appréhension que je me suis lancée dans les premiers épisodes. La dernière fois que j’ai regardé quelque chose lié à Dragon Ball remonte à l’épisode spécial de 2008, que je n’avais pas du tout aimé ; j’avais également jeté un œil aux premiers épisodes de Dragon Ball Kai que j’ai très vite abandonné tellement cette version avait été complètement aseptisée.

Cette suite directe à la saga, qui se déroule quelques mois après la victoire contre Majin Buu, sert visiblement de lien avec le film Battle of Gods et son dieu de la destruction Beerus. Et heureusement pour moi je n’ai jamais vu ce dernier, parce que c’est apparemment la même chose ici sauf que ça va s’étaler sur de nombreux épisodes. Concernant la série en elle-même, j’ai lu de nombreux avis sur la toile de personnes disant avoir été déçues par ces premiers épisodes car il ne s’y passait pas grand-chose. De mon côté j’ai plutôt bien aimé parce que cela permet de réintroduire tout doucement les personnages, mais aussi parce qu’il y avait pas mal de scènes humoristiques, notamment dans le second épisode. Quant à la réalisation, c’est correct pour le moment et ça aurait pu être bien pire (il faudra voir ce que cela donnera lorsqu’il y aura des combats), même si ça fait parfois un peu cheap. L’épisode 4 était d’ailleurs un peu étrange au niveau des dessins, avec ces traits épais autour des personnages.

Pour le moment, ce Dragon Ball Super dont je n’attendais absolument rien m’intéresse assez, et pas que par pure nostalgie, même si je ne sais pas si je tiendrai sur la longueur : il risque quand même d’y avoir un paquet d’épisodes, mais je suis curieuse de voir comment tout cela va évoluer. Pour l’instant je vais donc suivre la série, même si l’absence de Lunch m’attriste un peu (j’aime bien Lunch) et que le seiyuu de Kaiō est toujours aussi mauvais.

VERDICT : Smiley_like1

 

Kurayami Santa

Kurayami Santa

ÉPISODES VUS : 6/13

IMPRESSIONS : l’ovni de la saison. Cette courte série dont chaque épisode ne dure que quelques minutes raconte l’histoire de Kurayami Santa, un esprit envoyé sur Terre par le roi des Enfers, Enma : Kurayami doit remettre de l’ordre dans notre société et rétablir l’équilibre entre les deux mondes car trop d’êtres humains débarquent au royaume des morts, la société humaine étant par ailleurs considérée ici comme corrompue et finalement bien pire que les Enfers.

Chaque épisode contient une morale qui critique également la société actuelle et le ton en général est souvent cynique, mais la particularité de cet anime est sa façon d’avoir été conçu comme un anime des années 60 (images en noir et blanc, diffusion en 4:3, style graphique de l’époque, générique de début très rétro…), un peu comme Doamaiger D l’hiver dernier, les deux séries étant par ailleurs produites par le studio ILCA. Le tout est mélangé à des images et vidéos d’archives d’époque accompagnées de notes explicatives, ce qui donne surtout l’impression de regarder un documentaire. Ce Kurayami Santa est en tout cas une petite curiosité assez étrange mais plutôt instructive que je continuerai de regarder.

VERDICT : Smiley_wtf

 

Ushio to Tora

Ushio to Tora

ÉPISODES VUS : 5/39

IMPRESSIONS : Ushio to Tora… cela faisait bien longtemps. Je me souviens avoir vu les OAV sorties chez Tonkam Vidéo vers le milieu des années 90, et j’avoue qu’à l’époque j’avais moyennement aimé, car dans mes souvenirs j’avais trouvé l’anime assez similaire à pas mal de séries sorties durant la même période, notamment Tenchi Muyo (même si ce dernier était sorti après, il me semble). A part cela je ne me souvenais que de bribes du scénario de base (un adolescent, Ushio, libère un démon nommé Tora enfermé dans le sous-sol du temple de sa famille, mais ils sont forcés de cohabiter), donc « revoir » l’intrigue déjà abordée dans les OAV m’a rappelé de vieux souvenirs.

Il est d’ailleurs intéressant de voir cette résurgence de vieux titres adaptés maintenant en anime, comme avec récemment Parasite. Si ce dernier avait été remis au goût du jour, Ushio to Tora reste quant à lui délicieusement rétro : le studio Mappa a ici gardé un côté résolument old school, tant au niveau du chara-design que de l’humour au niveau des mimiques des personnages, et les petites touches apportées pour montrer que l’on est pourtant bien en 2015 (avec par exemple les téléphones portables) sont assez amusantes à relever. Et l’avantage de cette nouvelle adaptation est que maintenant on devrait avoir enfin droit à toute l’histoire (avec une première saison de 26 épisodes et une seconde de 13 épisodes), mais comme je n’ai jamais lu le manga original je ne sais pas trop vers quoi le scénario va évoluer ; j’espère tout de même que l’on aura une véritable intrigue principale plutôt que de petites histoires indépendantes.

Et puis je remarque que regarder une série que j’avais moyennement aimée dans les années 90 mais que j’arrive à apprécier davantage maintenant est un sentiment assez étrange : si ce genre d’anime était pourtant assez courant il y a vingt ans, c’est amusant de constater que c’est devenu une petite bouffée d’air frais en 2015. En tout cas, Ushio to Tora est du pur shōnen bien fun à regarder, et pour le moment je continue de suivre la série (et je me demande si un jour on aura droit aussi à une adaptation de Karakuri Circus, du même auteur… on peut rêver, mais bon).

VERDICT : Smiley_like1

 

Jitsu wa Watashi wa

Jitsu wa Watashi wa

ÉPISODES VUS : 3/12

IMPRESSIONS : une comédie sentimentale se déroulant dans un lycée, avec un garçon timide qui ne sait pas mentir et qui surprend un jour la fille qu’il aime, Youko, déployer des ailes de chauve-souris dans une salle de classe déserte : la jeune fille aux cheveux verts est en fait un vampire, mais il ne faut pas que cela se sache sinon elle devra quitter l’établissement scolaire.

En lisant pour la première fois un résumé de la série, je me suis dit que cette adaptation d’un shōnen n’allait pas voler bien haut et qu’on allait encore se farcir un énième anime harem sans saveur. Et bien en fait non, ce fut même une bonne surprise : la série est avant tout humoristique et possède des personnages assez loufoques qui promettent quelques surprises, car Youko n’est pas la seule à posséder une identité cachée. Mais il est un peu dommage que le héros soit aussi quelconque, il est le seul à être un peu plat dans cet univers très coloré et vivant. L’anime a également un petit côté rétro (décidément) pas déplaisant du tout, et dans l’ensemble j’ai même trouvé ça plutôt mignon. C’est donc une série assez amusante à regarder même si elle ne marquera sûrement pas les mémoires ; en tout cas je ne vais pas la continuer car j’ai déjà trop de séries à regarder, mais les fans du genre devraient apprécier.

VERDICT : Smiley_like1

 

Million Doll

Million Doll

ÉPISODES VUS : 3/12

IMPRESSIONS : une autre série aux épisode très courts (c’est moi ou il y en a pas mal cette saison ?) qui durent moins de dix minutes chacun. Million Doll est un anime sur les idols, mais son originalité est de ne s’intéresser non pas aux idols en elles-mêmes mais à ses fans. Et malgré une idée de base intéressante, c’était assez terrible au niveau de la réalisation : l’animation est à la ramasse, les chansons des idols sont mauvaises, et puis il y a cette affreuse CG pendant quelques scènes qui pique les yeux. Et pas qu’un peu.

L’anime est également une adaptation du manga du même nom, l’histoire se focalisant sur Suuko, une fan d’idols qui a un talent particulier : elle peut rendre n’importe quelle idol célèbre via son blog. Ça c’est du scénario qui promet. :p A part cela, tout est tellement navrant et peu marquant que j’ai déjà un peu oublié ce qui se passait au niveau de l’histoire durant les trois premiers épisodes, si ce n’est que les fans des idols me font un peu peur (et ils ne sont pas aussi soudés qu’on voudrait le croire, l’anime abordant même le sujet des « faux fans »). Mais comme je n’ai pas envie de souffrir plus longuement je ne regarderai pas la suite, et ces trois épisodes étaient largement bien suffisants.

VERDICT : Smiley_nope

 

Himouto ! Umaru-chan

Himouto ! Umaru-chan

ÉPISODES VUS : 04/12

IMPRESSIONS : et je termine cette fournée d’impressions avec un petit anime bien sympathique comme tout, mais qui aurait sûrement gagné à ne faire que dix minutes au lieu du format habituel. L’histoire de base est similaire à celle de KareKano ou encore Switch Girl : Umaru est une adolescente populaire qui a l’image d’une jeune fille parfaite dans son école alors qu’au fond d’elle c’est une véritable otaku paresseuse au caractère très difficile, cette personnalité reprenant le dessus dès qu’elle rentre chez elle (ou plutôt chez son frère aîné qui l’héberge).

J’aime beaucoup l’humour de cet anime, rempli de références otaku : ce n’est pas vraiment original mais j’ai toujours eu un petit faible pour ce genre de série, tant que le reste est à la limite du supportable. Umaru est d’ailleurs un personnage capricieux assez énervant qui mérite des claques, mais je n’arrive pas vraiment à la détester, d’autant plus que l’anime semble clairement indiquer que c’est à cause de son frère si elle est devenue aussi caractérielle au fil des années. Et parmi les autres personnages qui gravitent autour de l’héroïne, j’aime bien Kirie, qui fait peur à tout le monde alors qu’elle est en fait extrêmement timide.

Je pensais me lasser de la série assez vite, mais finalement, même après quatre épisodes je suis toujours là : les références m’amusent toujours autant, et les mimiques des personnages aussi. En tout cas, je suis bien partie pour suivre la série en entier. :D

VERDICT :  Smiley_like2

 

5 commentaires

  1. J’ai testé Himouto ! Umaru-chan suite à ta critique mais… Non, c’est juste impossible, l’héroïne est imbuvable au possible, je ne suis même pas arrivé à la fin du premier épisode.

    • Je te comprends, c’est quand même un des pires personnages principaux féminins de cet été, mais je l’ai trouvée moins irritante par la suite. Je crois que le premier épisode a vraiment voulu insister sur son caractère chiant au possible.

  2. J’arrive un peu après la guerre, mais merci pour le lien sur ma critique de Dragon Ball Z : Battle of Gods ! Ça m’a permis, en plus, de découvrir ton site, très très sympathique au demeurant ! Merci encore !

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