Impressions sur les séries de l’été 2015 (5/6)

Voici une nouvelle fournée de mes impressions totalement subjectives sur les anime de cet été, mais cette cinquième partie devrait normalement être l’avant-dernière.

 

Ranpo Kitan : Game of Laplace

Ranpo Kitan : Game of Laplace

ÉPISODES VUS : 5/11

IMPRESSIONS : je ne sais pas trop quoi penser de ce Ranpo Kitan. L’anime est un thriller psychologique assez glauque réalisé en hommage à Edogawa Ranpo (il commémore le 50ème anniversaire de sa mort) qui se base sur ses œuvres, et plus précisément qui compile plusieurs de ses histoires tout en les remaniant. Mais autant j’ai beaucoup aimé les deux premiers épisodes, autant mon intérêt est vite retombé assez rapidement avec les suivants, que j’ai trouvés nettement moins intrigants. Les personnages assez clichés et peu approfondis (mis à part Kagami) n’aident vraiment pas, et j’ai également un peu du mal avec le chara-design, surtout celui du jeune héros, Yoshio Kobayashi, qui ressemble tellement à une fille que même l’anime joue souvent là-dessus (et il a l’air d’avoir des fans vu que le studio Lerche va vendre des dakimakura à son effigie lors du prochain Comiket…). Kobayashi apparaît également comme quelqu’un de très détaché de tout qui ne bronche pas en voyant un cadavre, ce qui me met personnellement un peu mal à l’aise.

J’ai aussi du mal avec certains délires comme la prof habillée en gothic lolita qui a l’air d’avoir 15 ans, ou encore les explications des autopsies sous forme de sketch avec un duo comique. J’ai en fait eu comme l’impression qu’on a demandé au staff d’inclure des éléments dans leur série pour attirer un public plus large et faire vendre, et je me demande pourquoi le studio n’a choisi de faire un anime plus sérieux avec un ton (et des personnages) plus adultes : ce mélange de mystère-horreur-meurtres et ce style de chara-design est un peu bizarre, et si cela peut marcher pour un anime comme Gakkou Gurashi, ici ça le fait nettement moins. Je me demande aussi où veulent en venir les créateurs de cette série car je trouve que les épisodes passent de plus en plus de temps sur les problèmes liés au système judiciaire japonais, avec notamment le problème des meurtriers qui se déclarent volontairement « fous » dans le but d’éviter la prison.

Pour le moment je continue de regarder, mais sans grand enthousiasme. Peut-être que j’attendais trop de ce Ranpo Kitan, mais je persiste à penser que l’anime est principalement gâché par ses personnages : dans le même registre, j’avais trouvé une série comme Mouryou no Hako largement plus intéressante et passionnante.

VERDICT : 

 

Wakaba*Girl

Wakaba*Girl

ÉPISODES VUS : 2/13

IMPRESSIONS : il s’agit de l’adaptation du manga en un seul volume du même nom, que l’on doit d’ailleurs à l’auteur de Kin’iro Mosaic. L’histoire est principalement centrée sur Wakaba Kohashi, une fille de bonne famille qui veut être une lycéenne comme les autres, et plus généralement qui souhaite se comporter comme une jeune fille de son âge.

C’est mignon mais je n’ai pas trouvé ça très passionnant, même si les épisodes ne durent que 8 minutes chacun environ. En fait l’anime ne cherche même pas à rendre le tout intéressant, et si j’ai tenu jusqu’au deuxième épisode j’ai quand même été un peu consternée par cette impression de vide. Les situations humoristiques ne sont ni très drôles ni très originales, et je pense qu’il y a sincèrement bien mieux dans le même genre. A réserver aux amateurs d’anime « tranche de vie » avec des filles mignonnes qui font des choses mignonnes, mais de mon côté je me suis un peu endormie devant.

VERDICT : Smiley_bored

 

Charlotte

Charlotte

ÉPISODES VUS : 5/13

IMPRESSIONS : Jun Maeda est de retour, avec un anime très attendu par les fans de Key. J’avais quand même trouvé Angel Beats assez sympa à suivre malgré ses défauts, et ce Charlotte s’inscrit pour l’instant dans la même lignée : il y a eu depuis le début des épisodes intéressants et d’autres nettement moins, mais le tout premier était quand même bien accrocheur. L’histoire suit le conseil des étudiants de l’école Hoshi no Umi et dont le but est de venir en aide aux adolescents capables d’utiliser des pouvoirs, et surtout de les remettre dans le droit chemin. Si le tout premier personnage introduit est Yuu Otosaka, qui abuse de son pouvoir lui permettant d’utiliser le corps d’une autre personne pendant cinq secondes, l’intrigue se centre vite sur les autres personnages qui possèdent eux aussi des pouvoirs, notamment Nao.

L’anime possède une bonne dose de drame, de passé tortueux et d’humour, et je trouve le fait que les pouvoirs des personnages soient « incomplets » assez intéressant. Ces super pouvoirs étant par ailleurs une métaphore assez évidente du passage de l’adolescence, je suis donc un peu curieuse de savoir quelle sera la conclusion de l’anime et si elle suivra ce thème-là. Côté réalisation, il n’y a rien à redire dessus et c’est plutôt joli à regarder même si je n’ai jamais été fan de ce genre de chara-design, mais je suis un peu déçue par le générique de début, interprété par Lia. En tout cas j’aime bien l’anime et je vais continuer à le suivre, mais j’espère quand même que ça ne basculera pas vers du gros mélodrame forcé sur la fin. Et pour le moment, cette série m’inspire bien plus qu’Angel Beats, c’est déjà ça.

(mais au fait, pourquoi l’anime s’appelle « Charlotte » ?)

VERDICT : Smiley_like1

 

Makura no Danshi

Makura no Danshi

ÉPISODES VUS : 3/12

IMPRESSIONS : ce Makura no Danshi est un anime vraiment étrange et assez perturbant, mais aux épisodes heureusement très courts. Si cela suit plus ou moins le même principe que la petite franchise des Isshoni Training, notamment Isshoning Sleeping (pour ceux qui s’en souviendrait), on se retrouve ici avec une série mettant en scène à chaque fois un garçon différent, chacun correspondant à un stéréotype/fétiche.

J’ai rarement été autant mal à l’aise en regardant un anime : j’ai surtout remarqué qu’il n’y avait pas réellement de musique de fond ici, donc ce silence permanent avec un personnage aux yeux de poisson mort qui parle directement au téléspectateur, et bien personnellement ça me fait un peu flipper. Visiblement, d’après le site officiel, le but de cet anime diffusé tard la nuit est de « soigner les cœurs » et d’aider les personnes à s’endormir en les relaxant. Eww. Si je veux m’endormir grâce à la voix d’un personnage d’anime, je préfère encore écouter Norio Wakamoto compter les moutons. Inutile donc de préciser que je ne continuerai pas cet anime, que j’ai tout de même regardé par curiosité malsaine jusqu’au troisième épisode.

VERDICT : Smiley_nope

 

Danchigai

Danchigai

ÉPISODES VUS : 2/12

IMPRESSIONS : il s’agit d’une autre série aux épisodes très courts (un peu moins de quatre minutes) et qui adapte un 4-koma racontant le quotidien de Haruki et ses quatre sœurs dans leur appartement. Ou plutôt qui raconte comment Haruki doit supporter ses sœurs, ces dernières lui en faisant voir de toutes les couleurs.

Je m’attendais à un petite comédie familiale amusante dans la même veine que Minami-ke, malheureusement ce n’était pas vraiment pas le cas et j’ai trouvé que c’était nettement moins intéressant, avec également ici un petit peu d’humour légèrement ecchi. Ça se laisse regarder, mais j’ai trouvé que c’était aussi vide que l’autre anime dont j’ai parlé au tout début de ce billet, Wakaba*Girl. En bref, les quelques minutes que durent chaque épisode ne m’ont pas vraiment marquée, et je pense que je ne raterai absolument rien si je ne regarde pas cette série.

VERDICT : Smiley_nope

 

Monster Musume no iru Nichijou

Monster Musume no iru Nichijou

ÉPISODES VUS : 1/12

IMPRESSIONS : j’ai vraiment regardé le premier épisode par pure curiosité, tout simplement parce que c’est une série qui faisait déjà parler d’elle bien avant sa diffusion, le manga ayant visiblement pas mal de fans. Le scénario est un peu plus intéressant que celui de l’anime harem de base : trois ans avant le début de l’histoire, le gouvernement japonais révèle que depuis des années, les créatures mythiques, chimères et autres monstres existent en fait bel et bien. Une loi consistant à mettre en place un programme d’échange culturel entre l’espèce humaine et ces créatures est alors votée, interdisant par ailleurs toute forme de violence envers elles. Mais suite à une erreur, un jeune homme nommé Kimihito est considéré comme volontaire pour ce programme d’échange, et il se retrouve du jour au lendemain avec une lamie nommée Mia.

Bien évidemment, Mia cause quelques soucis à cause de sa longue queue de serpent, capable de broyer et d’étouffer un être humain (ce que Kimihito semble subir à longueur de journée). Mia n’est pas non plus un personnage que j’ai vraiment trouvé intéressant, elle est surtout timide et peureuse et n’a pas réellement de forte personnalité (du moins dans le premier épisode que j’ai vu). C’est également un anime qui ne vole pas très haut et que je n’ai pas trouvé spécialement drôle (ça tourne majoritairement autour de la blague « Mia risque à chaque fois d’étouffer le héros avec sa queue de serpent » pendant tout l’épisode), mais j’aurais bien aimé qu’ils insistent davantage sur le mode de vie différent de ces créatures fantastiques. L’anime est cependant plutôt bien réalisé et il s’agit tout de même de la troisième série du studio Lerche rien que pour cet été (aux côtés de Gakkou Gurashi et Ranpo Kitan).

J’ai trouvé que globalement ce n’était vraiment pas terrible et un peu glauque (moins que Makura no Danshi, quand même), et au bout du compte pas si différent que ça dans le fond des autres anime harem (le générique de début en dit long). Le premier épisode ne m’a pas du tout donné envie de voir le reste, même si je n’avais de toutes façons pas vraiment l’intention de suivre la série.

VERDICT : Smiley_nope

 

Fanart : Nao Tomori (Charlotte) illustrée par はしま.

 

2 commentaires

  1. Ah j’avais guetté la sortie de Charlotte mais j’avais oublié que c’était pour cette saison ahah; je vais devoir m’y mettre moi ! Trop de choses à faire ces derniers temps huh…

    Toujours un plaisir de lire tes billets ! o/

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