Anime - été 2017

Impressions sur les séries de l’été 2017 (2ème Partie)

Voici la deuxième et probablement avant-dernière partie de mon tour d’horizon des anime de cet été. Comme d’habitude, ces courts avis sont 100 % subjectifs !

Pour la liste des anime disponibles en simulcast en France pour cette saison, c’est par ici. Pour un guide des simulcasts au Japon, c’est par là.

 

Ballroom e Youkoso – Welcome to the Ballroom

Welcome to the Ballroom

Épisodes vus : 04/24

Il s’agit de l’une des séries de cet été que j’attendais au tournant, et je ne suis pas déçue ! Adaptation du manga du même nom, ce dernier n’est malheureusement pas (encore) disponible en France. Ballroom e Youkoso raconte l’histoire de Tatara Fujita, un adolescent sans réel but dans la vie qui découvre par hasard l’univers de la danse de salon ainsi que sa variante, la danse sportive. Fasciné par ce sport, il se trouve qu’il possède un certain talent grâce à son sens aigu de l’observation.

C’est un thème pour le moins original, et j’ai tout de suite accroché même si le sujet en question ne me faisait pas trop envie. Son schéma reste toutefois ultra classique par rapport au shōnen sportif de base : on y suit la progression d’un adolescent passionné qui se révèle être talentueux. Il n’y a donc rien de bien original en soi, et c’est vraiment son thème qui lui permet de réellement se démarquer.

Ce que j’apprécie le plus dans cette série c’est son chara design pour le moins original, que l’on doit d’ailleurs pour cette adaptation à Takahiro Kishida, le character designer de Haikyuu!!. Même les looooongs cous et les corps élancés des personnages ne me gênent pas, cela donne au contraire une certaine personnalité. D’un autre côté, ça fait donc du bien de voir un style de dessin un peu différent, même si certaines poses des personnages me donnent mal au dos rien qu’en les regardant (bizarrement, les cous des personnages n’ont pas l’air d’être aussi longs dans le manga). Les mouvements et certaines séquences d’animation sont également réussies, même si les scènes de danse comportent pas mal de plans fixes : je me demande si on aura au moins droit à une scène de danse entièrement animée, du début jusqu’à la fin. Certains passages sont toutefois assez exagérés et excessifs, tant au niveau des chorégraphies que des expressions faciales des personnages, mais c’est ce qui fait pour moi le charme de cette série. Dommage toutefois que les personnages féminins soient ici autant en retrait, l’héroïne me donnant parfois l’impression de n’avoir pas d’autre but que celui d’épauler les différents protagonistes masculins et de servir en quelque sorte de « trophée ».

Ballroom e Youkoso est en tout cas une série vraiment jolie où l’on ressent la passion et l’enthousiasme de ses personnages, et pour le moment je suis sous le charme : je la regarderai en entier.

VERDICT :  

 

Vatican Kiseki Chousakan

Vatican Miracle Examiner

Épisodes vus : 02/12

J’attendais également beaucoup cette série : ça s’annonçait sérieux et sombre, l’histoire traitant d’une section du Vatican qui a pour but d’examiner les « miracles » clamés par certaines personnes, et ce afin de vérifier si les miracles en question sont authentiques. Et là, c’est la douche froide avec les premiers épisodes, qui sont loin de ce à quoi je m’étais attendue, notamment en terme de sérieux : même le générique de début a failli me faire exploser de rire tellement ce n’était pas du tout ce à quoi je m’étais attendue. :’D Cette série est tout simplement WTF et rocambolesque, au point de me demander s’il ne s’agit pas d’une grosse comédie, d’autant plus que les quelques passages de fan service sont un peu ridicules là-dedans.

Cette série propose également un côté « enquête » qui n’est pas déplaisant, mais le reste est un peu exagéré et à la limite de la parodie, notamment au niveau visuel, avec des gros plans et autres jeux de lumière ridicules. On a par exemple droit à un moment à un passage avec une statue qui pleure : la caméra tourne autour pendant plusieurs secondes avec une grosse musique dramatique en fond, et c’est ce genre de passage complètement over the top qui fait que j’ai réellement du mal à prendre cette série au sérieux. Je n’ai pas voulu pousser l’expérience plus loin que le second épisode, mais apparemment l’épisode 4 est assez bien gratiné lui aussi.

Ce fut donc une expérience pour le moins intéressante et j’ai trouvé ça à la fois drôle et ridicule (serait-ce le navet de la saison ?), mais au moins une chose est sûre : je ne jetterai pas un œil aux épisodes suivants.

VERDICT :  

 

Keppeki Danshi! Aoyama-kun

Keppeki Danshi! Aoyama-kun

Épisodes vus : 02/12

Adaptation du manga du même nom, cet anime nous fait suivre l’histoire d’Aoyama, un génie du foot. Sa particularité ? C’est un maniaque de la propreté, et il est hors de question pour lui de se salir lorsqu’il pratique son sport favori, adaptant sa phobie de la saleté à son style de jeu (et son quotidien).

En fait, le football est un thème assez en retrait, et j’ai l’impression que cet anime est avant tout une succession de gags sur la phobie d’Aoyama. Bizarrement, la série me fait penser à un mélange entre Sakamoto desu ga et Tanaka-kun wa Itsumo Kedaruge pour l’humour qui tourne principalement autour du héros et de sa particularité, mais je n’ai pas vraiment accroché par rapport à ces deux derniers. J’ai trouvé ça assez moyen car un peu lourd et très redondant. Je trouve que la série a également le derrière entre deux chaises : d’un côté, il s’agit d’un anime qui joue sur la comédie et l’humour, ce qui m’empêche de prendre sérieusement le côté sportif ; d’un autre côté, tout l’aspect lié au football se veut être un minimum sérieux, or les gags en question n’aident vraiment pas…

Finalement, il n’y a que le générique de fin aux allures de générique des années 70 que j’ai réellement apprécié, car il rappelle beaucoup certains titres sportifs de l’époque comme Kyojin no Hoshi. Je crois qu’en fait j’aurais préféré voir cet anime avec ce style de dessin ! :D

Je n’ai donc pas vraiment été convaincue par cette série et je n’irai pas plus loin que les deux premiers épisodes.

VERDICT :  

 

Gamers!

Gamers!

Épisodes vus : 03/12

Un garçon un peu timide mais gros joueur, Keita Amano, est un jour approché par la fille la plus populaire de son lycée, Karen Tendou : elle souhaite qu’il rejoigne son club dédié aux jeux vidéo, qui rassemble plusieurs passionnés.

Cette adaptation de light novel propose un thème qui m’intéressait beaucoup, et je me suis dit qu’à la différence de New Game! on aurait peut-être enfin une série qui parle réellement de jeux vidéo. Malheureusement, ce n’est pas le cas, et on se retrouve donc avec une énième série romantique se déroulant dans un lycée ; les personnages et leurs sentiments sont nettement plus mis en avant que le sujet de l’anime, ce qui est bien dommage car il n’y a là absolument aucune originalité, et on reste dans le schéma du héros lambda invité dans un club par une fille mignonne. Il y a bien quelques références parfois sorties de nulle part et des discussions amusantes, mais c’est tout : le thème du jeu vidéo reste très en retrait, ce qui est bien dommage, d’autant plus que la série a l’air d’être une immense publicité pour certains titres d’Arc System Works.

J’ai quand même regardé jusqu’à l’épisode 3 et l’arrivée d’un nouveau personnage féminin, qui confirme malheureusement la mise en avant du côté comédie romantique (et l’arrivée d’un triangle amoureux, arg). J’abandonne car il n’y a rien qui ne m’intéresse vraiment là-dedans.

VERDICT :  

 

Nana Maru San Batsu – Fastest Finger First

Nana Maru San Batsu ~ Fastest Finger First

Épisodes vus : 04/12

Une autre adaptation de manga, avec là encore l’histoire d’un adolescent qui rejoint par la force des choses un club de son lycée, le club en question étant dédié… aux quiz. C’est un principe de base similaire à Gamers! dont je parlais juste au-dessus, même si le traitement est ici radicalement différent : si Gamers! met en avant la romance par rapport aux jeux vidéo, Nana Maru San Batsu prend quant à lui la direction opposée en se focalisant sur les quiz et en mettant la romance au second plan. Et du coup, ça passe beaucoup mieux !

Outre l’originalité du thème, j’ai trouvé cela intéressant et instructif, notamment sur la manière d’essayer de deviner le plus rapidement possible une question donnée à partir de ses premiers mots, tout en essayant bien entendu de répondre correctement. Sans être là non plus extraordinaire, je trouve que cela se regarde facilement et pour le moment c’est bien meilleur que ce à quoi je m’étais attendue ; son schéma narratif rappelle fortement celui des shōnen sportifs, avec probablement de futurs tournois inter-lycées à la clé, mais il est dommage que certains passages humoristiques soient assez lourds (je pense surtout à la blague de la culotte du premier épisode qui faisait un peu tache là-dedans). J’ai toutefois un gros problème avec l’héroïne, doublée par une seiyuu visiblement débutante, et cela se sent tant sa voix exprime peu d’émotions.

Je compte donc suivre la série en entier, à moins que je ne m’en lasse avant, mais pour le moment cela reste une bonne petite surprise qui se laisse facilement regarder.

VERDICT :  

 

Jigoku Shoujo : Yoi no Togi

Jigoku Shoujo Yoi no Togi

Épisodes vus : 03/12

Cette quatrième saison de Jigoku Shoujo signe le retour de la fille des enfers, et ce presque 8 ans après la saison précédente. La trame principale n’a d’ailleurs pas changé d’un pouce, avec ce thème de vengeance toujours aussi présent : chaque soir à minuit, le site internet « Jigoku Tsushin » devient accessible ; en y entrant le nom d’un individu contre lequel on éprouve de profonds ressentiments, la personne en question est envoyée dans l’Au-delà par la fille des enfers, Ai Enma. Le prix à payer reste toutefois assez élevé…

Pour être franche, je n’ai jamais tellement aimé Jigoku Shoujo. J’avais seulement regardé la toute première saison, et si le concept de base m’avait beaucoup intéressée j’avais en revanche trouvé tout cela bien trop répétitif. Au bout de 26 épisodes j’en avais eu tellement marre d’entendre Ai Enma répéter inlassablement « ippen, shinde miru ? » que je n’ai jamais regardé les saisons suivantes ; et pourtant, j’aime bien la voix de Mamiko Noto. J’ai donc tenté de nouveau l’expérience avec cette nouvelle série, parce que d’un autre côté ce genre d’anime me manque un peu, mais ce qui me motive davantage ici est la présence d’un nouveau personnage, Michiru. Cette mystérieuse petite fille amnésique qui apparaît de temps à autre semble questionner les méthodes d’Enma et son groupe, apportant par la même occasion un minimum de fil rouge à l’intrigue.

Au niveau des histoires, elles restent assez variées et montrent assez souvent le pire côté des êtres humains, leur vengeance et leur descente en enfer. Mais il n’y a pas que les personnages qui descendent en enfer : c’est également le cas de la réalisation, que je trouve absolument catastrophique ; à chaque épisode c’est de pire en pire, à un point tel que je me demande à quoi ressembleront les derniers épisodes si les premiers sont déjà d’une qualité aussi douteuse.

Je pense tout de même suivre la série, et avec seulement 12 épisodes le côté répétitif devrait un peu mieux passer, mais j’espère ne pas le regretter.

VERDICT :  

 

Tsurezure Children

Tsuredure Children

Épisodes vus : 03/??

Cette série aux épisodes assez courts est une adaptation d’un 4-koma, et cela se sent : il s’agit ici de suivre simplement les relations, premiers amours et autres histoires romantiques de plusieurs couples de lycéens le temps d’une douzaine de minutes.

C’est un anime que je n’attendais absolument pas, et j’ai trouvé ça véritablement adorable comme tout malgré le fait que ce soit bourré de clichés, les personnages ayant également un peu trop tendance à passer leur temps à rougir. Je trouve même certains personnages plus attachants que ceux de séries romantiques au format de 20 minutes, ce qui est un exploit. Le plus remarquable dans tout cela ? Le fait que le réalisateur de cette série n’avait auparavant dirigé que des séries un poil louches (Seikon no Qwaser, Valkyrie Drive : Mermaid et d’autres joyeusetés interdites aux moins de 18 ans) !

Adorable, mais pas indispensable : je pense suivre cette série jusqu’au bout, qui sera certainement mon petit plaisir coupable de la saison.

VERDICT :  

 

Les recalés de cette deuxième fournée

Comme d’habitude, les séries et autres titres courts auxquels je n’ai vraiment pas accroché, au point de ne pas avoir réussi à terminer le premier épisode.

anime - dropped

Konbini Kareshi : un anime romantique où l’on suit plusieurs couples, un peu comme dans Tsurezure Children. Sauf que c’est moins bien, plus moche et plus chiant. Je pensais également qu’il s’agissait d’épisodes courts, mais non, ils durent bien une bonne vingtaine de minutes…

Nora to Oujo to Noraneko Heart (Nora, Princess, and Stray Cat) : anime was a mistake.

Netsuzou TRap -NTR- : Yuma, une lycéenne qui vient d’avoir un nouveau petit ami, demande des conseils à son amie d’enfance Hotaru. Cette dernière devient alors très entreprenante avec elle, et les deux filles commencent à entamer une relation secrète. C’est du pur NTR (au moins le titre ne trompe pas sur la marchandise) et j’ai trouvé ça horriblement mauvais : c’est encore pire que Konbini Kareshi.

 

La troisième et dernière partie de ces impressions arrivera (peut-être) la semaine prochaine~

 

7 commentaires

  1. Pour Vatican Kiseki Chousakan, je te recommande malgré tout d’aller jusqu’à l’épisode 4 dans la mesure où celui-ci clôt le premier arc. Si tu trouves le début nanardesque, je te promets que tu n’as RIEN vu. C’est du délire de compétition et traité avec un sérieux qui laisse pantois. Je n’en suis toujours pas revenu o____O

    • J’entends beaucoup parler de ce fameux 4ème épisode, et ça me fait très peur… Je vais sûrement finir par y jeter un œil par pure curiosité malsaine. ^^;

      • Dis-toi que cet épisode résout toutes les intrigues mises en place au début et n’en commencent aucune autre, donc c’est comme si la série ne durait que 4 épisodes. Pas besoin de regarder la suite (même si j’avoue souffrir d’une curiosité malsaine).

  2. Vatican Kiseki Chousakan
    Clairement, je ne suis pas la cible, mais le concept m’intriguait, donc j’ai testé. Finalement je n’aurais pas dû voir ça, c’est vraiment trop bizarre pour être apprécié. Je n’arrive pas à comprendre si c’est de l’auto-parodie ou si c’est un ridicule non souhaité. Bref j’ai vu que le premier et stop pour moi.

    Gamers!
    En effet on aurait pu espérer une histoire plus axée sur le jeu vidéo et moins sur la romance, mais globalement je trouve que c’est assez sympathique à regarder pour les quelques situations rigolotes. En revanche, je trouve que la réalisation est bien bâclée depuis l’épisode 2…

    Nana Maru San Batsu – Fastest Finger First
    Le premier épisode est vraiment réussi en terme de rythme et de mise en scène. La réalisation est globalement propre aussi, mais je trouve que ça n’a aucun intérêt… Définir le « Quizz » comme un sport, pourquoi pas, mais dès le début on est au niveau du « j’arrive à deviner la question ». C’est un peu exagéré en terme de réalisme. Puis je suis nul en culture générale, donc je complexe en voyant cet anime (lol xD).

    Jigoku Shoujo : Yoi no Togi
    Il est vrai que le concept de « Jigoku Shojo » est très redondant. Il peut donc fatiguer ou ennuyer voire rebuter. Ceci étant, j’ai vu toutes les saisons passées, car l’ambiance reste unique avec des cas toujours plus tordus les uns que les autres. Je n’attends rien niveau intrigue (la saison 2 avait donné les informations nécessaires) mais j’espère qu’ils arriveront à me surprendre un peu. Petit bémol, la qualité de la réalisation a chuté de façon inquiétante.

    Encore une fois, merci pour tous ces retours.

    • Je me demande quelle est la cible de Vatican Kiseki Chousakan… Je pensais que ça visait les fujoshi mais vu certaines situations, je suis pas très sure.

      Pour Jigoku Shoujo 4, je me demande s’il y a un problème de budget ou bien des problèmes au niveau du projet en lui-même tellement la qualité de la réalisation fait parfois peur…

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