Et voici la suite et fin un peu tardive de mes petites premières impressions personnelles sur les différentes nouvelles séries de cet hiver. J’attendais la diffusion de la dernière nouveauté pour enfin publier ce billet, avec au programme un tour d’horizon d’une vingtaine d’anime. C’est parti~
Sugar*Soldier
Anime diffusé dans le cadre de l’émission pour enfants Oha Star sur TV Tokyo, adaptant le shoujo manga du même nom de Mayu Sakai, toujours en cours de publication au Japon. L’histoire tourne autour de Makoto Kisaragi, une lycéenne souffrant d’un complexe d’infériorité par rapport à sa grande sœur, célèbre mannequin, et qui tente de devenir aussi populaire qu’elle.
Au début je croyais que les épisodes en question étaient de simples trailers visant à promouvoir la véritable série. Et puis je voyais que beaucoup de monde s’était mis à considérer ces trailers (d’une minute trente chacun) comme les véritables épisodes. Après un peu plus de recherche sur des sites japonais, je me suis rendu compte que ce que je prenais pour des trailers étaient bel et bien les épisodes, diffusés tels quels dans l’émission Oha Star.
Donc non seulement c’est court mais en plus ça ne fait que mettre en avant sous forme de clips quelques passages qui ont l’air d’être des passages-clés du manga ; le tout avec une bonne dose d’effets de lumière et de scintillements un peu partout pour accentuer le côté très sucré. C’est quand même dommage qu’il n’y ait plus de véritable anime basé sur des mangas de chez Ribon, ça me manque un peu, et j’ai l’impression que le dernier remonte à Yumeiro Pâtissière.
VERDICT : une très courte série de pseudo-trailers qui se laisse regarder. A noter que le manga est sorti en France chez Panini Comics.
Happiness Charge Precure !
Onzième série de Pretty Cure fêtant au passage les dix ans de la franchise. La reine Mirage et son armée de monstres veulent envahir la Terre, mais heureusement des guerrières appelées Pretty Cure sont envoyées aux quatre coins du globe pour empêcher cette menace. La princesse du royaume de Blue Sky, Cure Princess, est envoyée sur Terre à la recherche d’une nouvelle Pretty Cure qui deviendra sa coéquipière.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette nouvelle série pour le moment. D’un côté cela me rappelle énormément Heartcatch Precure, tant au niveau des mimiques des personnages que de la personnalité des héroïnes, et je me demande si cela est dû au fait que le réalisateur soit le même pour les deux séries ; d’un autre côté, je ne suis vraiment pas fan du chara-design que je trouve assez inconstant au fil des épisodes et un peu moche.
Au niveau de l’histoire cela m’intéresse déjà un peu plus, j’aime bien le fait que les Precure soient connues du monde entier et que l’héroïne en soit une fan, mais aussi que les dégâts causés par les ennemis ont l’air d’être permanents. En tout cas, difficile de se prononcer pour le moment avec ces deux premiers épisodes qui ne m’ont que moyennement convaincue, et on verra bien comment la série évoluera.
VERDICT : une nouvelle série qui a l’air de se poser en successeur spirituel de Heartcatch Precure, mais qui me donne surtout l’impression de trop vouloir lui ressembler sans arriver à son niveau. Reste à voir si j’arriverai à la suivre en entier, au contraire de Smile Precure et Doki Doki Precure, abandonnées vers la moitié par manque d’intérêt.
Super Dimension Firewall Cheese Napolitan
Sous ce titre un peu ridicule se cache petit clip de deux minutes environ tout en 3D de GMO Internet mettant en scène leurs deux mascottes, et réalisé en partenariat avec le studio Khara.
Cette petite curiosité est en fait un clip dont 15 000 exemplaires du DVD avaient été donnés gratuitement lors du dernier Comiket (le clip est également disponible sur son site officiel). Et c’est surtout en fait une sorte de long spot publicitaire mettant en scène la mascotte du service « GMO Application Cloud », la brune à couettes Anzu Mikumo, et celle du serveur dédié virtuel « ConoHa », Conoha Mikumo.
Le clip en lui-même met les deux héroïnes, qui font des figures de patinage artistique lorsqu’elles se transforment, face à des sortes d’extra-terrestres. Le tout étant donc en 3D, ce qui donne donc parfois un résultat assez bizarre au niveau de leurs visages et des mouvements de leurs corps lorsqu’elles se battent. Ce n’est vraiment pas aujourd’hui que je vais me mettre à apprécier des anime entièrement en 3D, mais au moins ça ne m’a pas donné l’impression de voir une cinématique de jeu vidéo, au contraire par exemple des OAV de Hoshi no Umi no Amuri.
VERDICT : un clip assez court qui se laisse regarder. Et pourquoi ce « Cheese Napolitan » dans le titre ? Tout simplement parce que les héroïnes font partie d’un groupe appelé « Science Defense PASTA Corps ». ;D
Witch Craft Works
Adaptation du manga de Ryuu Mizunagi, qui compte six volumes et est toujours en cours de publication au Japon. On y suit les mésaventures de Honoka Takamiya, simple lycéen qui se retrouve protégé en permanence par la fille la plus populaire de son école et se trouve être une sorcière.
J’ai un peu du mal en général avec les anime du studio J.C. Staff, mais ici j’ai été plutôt agréablement surprise car si le scénario de base me faisait quand même un peu peur, j’ai été soulagée de voir qu’il ne s’agissait ni d’un anime harem, ni d’une pure comédie scolaire, et que l’héroïne n’est pas une tsundere. Ouf.
Même si les deux personnages principaux ne sont pas vraiment des plus attachants (le héros est quand même plus que quelconque et semble complètement dénué de personnalité), j’aime bien pour le moment l’histoire et surtout les antagonistes, des sorcières rivales qui cherchent à tout prix à tuer le héros même si on ne sait pas encore pourquoi, et qui échouent lamentablement à chaque épisode. Un peu comme la Team Rocket dans Pokémon, en fin de compte. La réalisation reste tout à fait correcte avec beaucoup de 3D qui ne passe pas trop mal je trouve, et au final cela reste plutôt amusant à suivre.
VERDICT : finalement j’aime bien cette série donc je pense tout suivre, et puis je suis vraiment fan de son générique de fin.
Mahou Sensou
Anime qui adapte le light novel du même nom de Hisahi Suzuki, toujours en cours au Japon, et qui possède également une version manga. L’histoire tourne autour d’un lycéen ordinaire, Takeshi Nanase, qui voit sa vie changer le jour où il porte secours à une mystérieuse fille évanouie dans la cour de son école et qui porte une arme magique.
Assez déçue par cette série adaptée par le studio Madhouse, qui parle elle aussi de magiciens. Ici le héros se retrouve doté de pouvoirs magiques car visiblement lorsque les magiciens utilisent leur magie sur les gens normaux, ces derniers sont en quelque sorte contaminés et peuvent eux aussi désormais l’utiliser.
J’ai trouvé ces deux premiers épisodes assez mauvais et totalement ridicules, entre les horribles scènes très clichées, les méchants qui expliquent stupidement au héros quels sont leurs pouvoirs, l’épée en bambou du héros qui arrive à ne pas être bousillée en étant utilisée contre une épée, ou encore sa petite copine elle aussi « contaminée » par les pouvoirs magiques de tout ce beau monde, ce qui lui fait gagner plusieurs tours de poitrine. Cela explique peut-être pourquoi l’auteur du light novel avait dit dans une interview qu’il n’était pas tellement pour une adaptation en anime de son œuvre et qu’il y en a d’autres qui le méritaient davantage.
VERDICT : je n’ai pas du tout aimé et j’ai vraiment eu l’impression de perdre mon temps.
Sekai Seifuku ~Bouryaku no Zvezda~
Oeuvre originale qui parle d’une petite fille, Kate Hoshimiya, leader de la société secrète Zvezda et qui a décidé de conquérir le monde.
Une série que je n’attendais pas vraiment au tournant et que j’ai plutôt bien appréciée car finalement totalement loufoque. Le héros est ici un pauvre collégien qui se retrouve malgré lui embrigadé par Kate, une fillette que pour une fois j’arrive à supporter alors qu’habituellement j’ai du mal avec les loli.
Si le tout début du premier épisode fait un rapide bond dans le futur et que l’on voit que l’organisation a effectivement réussi à contrôler le monde, on se demande comme les personnages ont pu y arriver tellement la série nous montre plutôt leur quotidien au sein de Zvezda et dont leurs actions se résument à des actions incongrues comme s’en prendre aux fumeurs du monde entier. Un petit univers bien barré et où les personnages portent des costumes fabulous qui n’ont rien à envier à ceux des antagonistes de Star Driver, et une intrigue dont on ne sait pas trop comment elle va évoluer. La série a en tout cas, je trouve, un petit côté Excel Saga au niveau de ses tentatives ratées de conquêtes du monde.
VERDICT : j’accroche vraiment à cette série pour le moment, qui sans être non plus extraordinaire reste vraiment très sympathique. Une bonne surprise.
Pupa
Anime basé sur le manga en 5 volumes du même nom de Sayaka Mogi. On y suit l’histoire de Utsusu et sa sœur Yume qui se retrouvent contaminés par un virus nommé Pupa, Yume devenant un monstre dévoreur de chair humaine.
Le résumé me donnait envie car ça aurait pu donner un truc malsain à la Saya no Uta, et de plus je trouve que les anime sur le thème de l’horreur manquent un peu, surtout que cela peut donner des titres intéressants comme Shiki (et des anime moins bons comme Another, aussi). Sauf que non seulement les épisodes de cet anime font moins de cinq minutes chacun, mais de plus même sans avoir lu le manga on se rend compte que tout cela charcute allègrement le scénario tellement tout va vite et sans réelle explication, avec en prime une réalisation assez moyenne et surtout de sacrés problèmes de rythme : à cause de son court format cette série a tendance à se concentrer sur les scènes « choc », et elle oublie donc un peu le reste. En fait tout cela est tellement mauvais que je trouve la série très comique, et c’est franchement un plaisir de la suivre en la prenant au second degré. Dommage toutefois que cela soit censuré de partout.
VERDICT : merci le studio Deen de massacrer une fois de plus une série, néanmoins Pupa rentre ainsi dans la catégorie des anime tellement mauvais qu’ils en deviennent drôles.
Minna Atsumare ! Falcom Gakuen
Adaptation du manga parodique du même nom, mettant en scènes plusieurs personnages issus de différents jeux de Falcom.
Une série comique elle aussi au format très court et remplie de références à diverses séries de jeux (notamment Ys, Sora no Kiseki et Zero no Kiseki) et où les différents personnages se retrouvent à fréquenter une école. A part ça c’est moche, c’est mal animé, mais comme c’est très très court ça passe relativement bien… à condition de comprendre les références. Le manga original est un 4-koma et au vu des quelques planches que l’on peut voir ici ça a l’air d’être quand même mieux que l’anime.
VERDICT : m’ouais. Pour le moment je suis la série parce que c’est extrêmement court, mais c’est franchement pas terrible.
Saikin, Imouto no Yousu ga Chotto Okashiinda ga.
Adaptation du manga éponyme de Mari Matsuzawa (oui, c’est une femme) et toujours en cours de publication au Japon. L’histoire se centre sur Mitsuki Kanzaki, qui se retrouve avec un nouveau frère quand sa mère se remarie avec un homme qui a déjà un fils, et se fait posséder par un ange nomme Hiyori.
Le titre à rallonge bien ridicule me faisait penser à une adaptation de light novel, mais non, on tient bien là un manga… qui a été récemment adapté en light novel. Comme quoi. Le premier épisode ne vole pas bien haut avec cette histoire d’ange qui remet une ceinture (ou plutôt string) de chasteté à l’héroïne et qui s’amuse à posséder son corps afin de faire en sorte que son frère tombe amoureux d’elle.
Ce qui donne lieu à de nombreuses séquences très censurées, et du coup vu que le scénario est complètement stupide et que justement les scènes perverses ont l’air d’être les seuls trucs vendeurs de cet anime, c’est un peu bizarre de les censurer ; ils auraient mieux fait d’assumer jusqu’au bout et de sortir des OAV, à ce niveau-là. C’est en plus de bien mauvais goût avec la deuxième moitié du premier épisode qui se résumait à un suspens insoutenable pour savoir si l’héroïne allait pouvoir se retenir jusqu’au bout et ne pas se faire pipi dessus à cause de sa ceinture de chasteté magique qui l’en empêche. Arg.
VERDICT :
Onee-chan ga Kita
Adaptation du manga du même nom de Rikou Anzai. Le héros, Tomoya Mizuhara, voit son père se remarier et gagne au passage une grande sœur, Ichika, à l’affection un peu trop débordante.
Encore un anime avec une sœur et un frère. Chose amusante, le premier épisode de cette série commence de la même manière que celui dont j’ai parlé juste au-dessus, avec le héros qui tombe par inadvertance sur sa sœur en train de se changer. En tout cas cette série passe nettement mieux car un épisode ne dure que trois minutes et aussi parce qu’il n’y a pas toute cette vulgarité que l’on retrouve dans ImoCho, néanmoins ça ne vole pas bien haut.
De plus, l’héroïne voue ici une obsession maladive envers son petit frère au point d’être jalouse de la moindre présence féminine qui tourne autour de lui à l’école, et se comporte au final bien plus comme une horrible stalkeuse qu’une simple sœur. Et puis sa bouche en forme de triangle est franchement perturbante, ça me rappelle même Minami-ke.
VERDICT : ce n’est vraiment pas mon truc et la grande sœur me fait quand même bien flipper.
D-Frag !
Adaptation du manga de Tomoya Haruno, toujours en cours de publication au Japon. L’histoire est centrée sur Kenji Kazama, un délinquant qui se retrouve mêlé avec ses amis à un groupe de filles assez excentriques appartenant à un club de création de jeux.
Une petite comédie scolaire que l’on doit à Brains Base, et que je n’ai franchement pas trouvée très drôle. Les personnages en font des tonnes et le rythme est assez rapide, du coup j’ai eu l’impression que les gens derrière cet anime se sont dit « faisons le plus de gags possible en un minium de temps », le premier épisode se centrant sur les filles assez excentriques du club de création de jeux et de leurs stratagèmes pour recruter Kazama afin de pouvoir empêcher la dissolution de leur club.
J’ai franchement eu du mal à m’intéresser à tout ce beau petit monde et je ne vois pas trop ce que cette série apporterait de plus au genre sachant qu’elle utilise un thème très récurrent dans les anime, donc je pense ne rien rater en ne la regardant pas.
VERDICT : une comédie pas si mauvaise que ça, mais personnellement je n’ai pas vraiment aimé donc je m’arrête là.
Nourin
Une comédie scolaire basée sur le light novel du même nom de Shirou Shiratori, et qui est toujours en cours de publication au Japon. Le héros, Kousaku Hata, est un élève dans une école agricole qui voue un culte à son idole Yuka Kusakabe. Choqué d’apprendre que cette dernière se retire du monde de la chanson, il l’est davantage lorsqu’il découvre que la toute nouvelle élève, Ringo Kinoshita, se trouve être en fait son idole.
Le style de cet anime rappelle fortement celui de Baka to Test to Shokanjuu, et pour cause, il s’agit de la même équipe dernière. Sauf que si BakaTest était relativement sympa à suivre sans non plus être extraordinairement génial, Nourin vise plutôt le fond du panier avec un humour un peu lourd. Personnellement je ne suis pas très fan de cet humour bien gras et pas très fin qui ne m’aura pas fait rire une seule fois (les quelques références à d’autres séries peuvent être amusantes, mais c’est tout), sans parler des personnages tous plus insupportables les uns que les autres et du héros totalement transparent. En tout cas c’est le second épisode avec ses histoires de culottes qui m’aura définitivement convaincue d’abandonner sans regret cet anime.
VERDICT : à éviter comme la peste.
Sakura Trick
Adaptation du 4-koma éponyme de Tachi et parlant de deux jeunes filles, Yuu et Haruka, toujours inséparables, qui décident une fois au lycée de faire en sorte que leur relation devienne un peu plus spéciale.
L’anime yuri de la saison, très rose-bonbon et au style qui rappelle Hidamari Sketch. En fait cet anime c’est juste un prétexte pour avoir des filles adorables comme tout qui se font des bisous, le tout sous fond de petits nuages et d’étoiles roses. Le réalisateur étant un ancien du studio Shaft, ça se sent dans la réalisation et la mise en scène, mais mis à part ça j’ai trouvé le premier épisode très léger en terme de contenu…
Il y en a qui trouveront peut-être ça super mignon et sucré, pour ma part je me suis plus ennuyée qu’autre chose et j’ai trouvé ça assez vide, sans parler des scènes comiques pas très drôles, mais vu que ça se base sur un 4-koma je ne suis pas trop surprise par ce manque de consistance. Cela reste donc un anime avec des filles mignonnes qui font des trucs mignons en fin de compte, et qui plaira sûrement aux fans du genre.
VERDICT : à réserver aux amateurs de yuri et de séries mignonnes, de mon côté je passe mon chemin.
Nisekoi
Adaptation du manga de Naoshi Komi, toujours en cours au Japon. Raku Ichijou, fils d’un chef yakuza, se retrouve malgré lui fiancé à la fille du chef d’un gang rival, Chitoge Kirisaki. Devant faire semblant d’être amoureux l’un de l’autre, Raku éprouve également des sentiments envers sa camarade de classe Kosaki Onodera.
On se souviendra de l’auteur du manga original pour avoir été également derrière Double Arts, un shônen prometteur mais interrompu très prématurément car ne plaisant pas aux lecteurs du Shônen Jump. Le revoilà donc avec une histoire bien plus classique sous fond de triangle amoureux, adaptée par un studio Shaft qui s’est un peu plus calmé sur les effets graphiques, ce qui n’est pas un mal.
N’étant vraiment pas fan des triangles amoureux j’ai tout de même été intriguée par le premier épisode qui m’aura donnée envie de voir la suite, mais malheureusement le personnage de Kirisaki est bien trop irritant pour que je continue (je préfère largement Onodera), sans parler de l’histoire beaucoup trop conventionnelle avec cette histoire de promesse entre le héros et une jeune fille dont il a oublié le visage. Et vu que le manga est toujours en cours de publication, j’imagine que l’on aura une fin en queue de poisson.
VERDICT : une énième comédie romantique sous fond de triangle amoureux mais qui se laisse regarder. De mon côté les trois premiers épisodes m’ont largement suffit, et le personnage de Kirisaki est beaucoup trop insupportable pour me donner envie de suivre la série.
Mikakunin de Shinkoukei
Anime basé sur le manga du même nom de Cherry Arai. La série se centre sur Kobeni Yonomori qui, pour ses 16 ans, se retrouve fiancée à Hakuya Mitsumine, un garçon de son âge. Ce dernier, accompagné de sa petite sœur Mashiro, vont habiter chez Kobeni et sa grande sœur Benio.
Je ne m’attendais à pas grand-chose au départ, surtout avec un tel scénario de base aussi vu et revu, mais au final j’ai quand même trouvé ces premiers épisodes plutôt intéressants. C’est surtout que je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi scénarisé finalement, étant donné que le manga original est un 4-koma humoristique. Si la série est plutôt jolie et colorée et que les personnages sont plutôt attachants malgré leur côté caricatural, elle se concentre un peu trop sur les deux sœurs Mashiro et Benio, que je trouve assez énervantes, avec en prime Mashiro qui est dotée d’une voix aiguë qui arrache les tympans. J’ai en tout cas failli abandonner la série au bout du troisième épisode, et puis les deux suivants m’ont davantage intéressée car je ne m’attendais pas du tout à ce que l’anime bascule dans le surnaturel.
VERDICT : je ne sais pas trop quoi penser de cette série, qui compte autant de passages lourdingues que de passages intéressants, mais la direction que prend le scénario me donne suffisamment envie de continuer pour le moment.
Tonari no Seki-kun
Adaptation du manga de Takuma Morishige qui suit les mésaventures quotidiennes d’un garçon nommé Seki qui invente et imagine pendant les cours de très nombreux moyens pour faire passer le temps, et de sa voisine de classe Rumi Yokoi, la seule à remarquer ses étranges activités.
Je connaissais juste le manga de réputation, que je n’ai jamais lu, et de mon côté l’anime aura été une très bonne surprise car je ne pensais pas accrocher à une série avec un tel concept de base. Chaque épisode dure moins de dix minutes et ce n’est pas plus mal pour ce genre d’anime, en tout cas j’aime beaucoup pour le moment même si j’ai peur qu’à la longue cela ne devienne un peu redondant.
Je plains quand même la pauvre héroïne qui, en suivant à chaque fois les débordements d’imagination du héros, finit toujours par rater le cours et n’a pas le temps de prendre ses notes, mais le suit quand même dans ses délires. Un anime que je trouve assez amusant et avec un humour absurde que j’aime bien, en tout cas je passe un bon moment à chaque fois et je ne vois pas les minutes passer.
VERDICT : j’accroche vraiment beaucoup et je regarderai très probablement tous les épisodes.
Hamatora
Un anime qui est en fait un projet cross-média, avec une histoire tournant autour d’une agence de détectives composée de « Minimum Holders », surnom donné aux personnes possédant des pouvoirs spéciaux.
Cet anime m’aura donné une très étrange impression, comme si ses créateurs avaient pioché un peu dans plusieurs séries pour la créer ; j’ai franchement eu l’impression de regarder un mélange entre Get Backers, K, Darker Than Black et Durarara. L’anime est cependant un projet cross-média, le scénariste du manga qui sort en parallèle étant par ailleurs celui des jeux de Senran Kagura, et Yuuki Kodama, créateur de Blood Lad, est à l’origine du chara-design.
Habituellement j’aime bien ce genre de série, mais là je n’ai pas du tout accroché tellement ça manque d’originalité et de personnalité, et je ne suis pas très fan du côté très multicolore du design en général. Même les personnages et les enquêtes ne m’ont pas intéressée, donc je vais m’arrêter là. Et je ne pense pas rater grand-chose.
VERDICT : ça se laisse regarder mais je me suis franchement ennuyée avec les deux premiers épisodes.
Strange+
Adaptation du manga humoristique de Verno Mikawa qui compte treize volumes et est toujours en cours de publication au Japon.
Un anime aux épisodes très courts qui porte bien son nom et dont les personnages principaux appartiennent là aussi à une agence de détectives. Il s’agit surtout d’un gros délire où les gags s’enchaînent les uns après les autres, avec une très légère intrigue en fond. Ce n’est pas terrible et il y a pire comme anime de moins de cinq minutes, mais il y a également mieux. En tout cas je ne suis vraiment pas fan de l’humour, mais j’imagine que le manga original doit bien marcher au Japon pour qu’il y ait déjà treize volumes et un drama CD. L’anime comporte en tout cas un casting assez impressionnant en terme de seiyuu connus, mais ce n’est pas ça qui me fera dépasser les deux premiers épisodes.
VERDICT : m’ouais, ce n’est pas mon truc.
To Aru Hikuushi e no Koi Uta
Adaptation d’un light novel en cinq volumes de Koroku Inumura qui raconte l’histoire d’un prince déchu qui a tout perdu suite à une révolution et cherche à se venger de la prêtresse du vent, qu’il juge responsable de son malheur.
L’anime se déroule dans le même univers que celui du film d’animation Toaru Hikuushi e no Tsuioku mais il n’y a aucun lien au niveau scénario entre les deux. En tout cas ça m’a fait plaisir de voir un anime qui traite de l’aviation comme thème de fond car ce n’est malheureusement pas très courant, et ça m’aura un peu rappelé Allison & Lilia pour le côté rétro. Dommage que la réalisation ne soit pas très bonne et que ça sente vraiment la série qui n’a pas eu droit à un énorme budget, néanmoins j’aime bien pour le moment l’histoire et aussi le fait que le tout se déroule sur une immense île volante.
En tout cas j’ai un peu plus du mal avec les personnages, tout le côté « comédie scolaire », et surtout l’horrible relation amoureuse entre le héros et Claire tellement c’est niais. J’avoue que là je ne regarde la série que pour trois choses : cette histoire de périple vers la Fin des Cieux, leur mystérieuse religion un peu bizarre, et la vengeance du héros. Je me rends compte aussi que les seuls passages qui m’ont vraiment intéressée pour le moment dans la série sont tous les flash-backs, et je ne sais pas si c’est forcément bon signe.
VERDICT : ça avance plutôt lentement mais j’aime bien cette série malgré ses défauts, ses personnages souvent horripilants et son atroce générique de début.
Wonder Momo
Adaptation du vieux jeu d’arcade Wonder Momo. Momoko, une lycéenne qui rêve de devenir idole, se retrouve avec le pouvoir de se transformer en Wonder Momo afin de lutter contre des extra-terrestres qui veulent envahir la Terre.
Et je termine cette fournée d’impression avec Wonder Momo, un anime au format court disponible uniquement sur internet. Ou comment Bandai Namco décide de ressusciter une vieille franchise avec également un nouveau jeu prévu cette année en plus de cette courte série. Ils auraient peut-être mieux fait de s’abstenir pour l’anime tellement j’ai trouvé ça atrocement mal réalisé et, très étonnamment, mal doublé aussi, avec également des scènes totalement bourrées de clichés. A moins que ce ne soit fait exprès et que l’anime se moque volontairement de lui-même ? Et l’héroïne, complètement niaise, est également assez insupportable, son horrible doublage ne l’aidant pas. Chose intéressante, l’anime (et le revival de la franchise, en fait) se base sur ce webcomic américain, qui a l’air bien plus agréable à suivre.
VERDICT : c’était horrible. ;_; Mais je regarderai quand même l’épisode suivant, dans le doute.
Pas vus :
Et pour les séries non regardées, il y a donc : Chikasugi Idol Akae-chan, un anime qui fait la pub du futur jeu de cartes du même nom ; Oniku Daisuki ! Zeushi-san, un anime qui sert à promouvoir la consommation de viande, avec l’histoire d’un prince qui habite au pays de la viande et est toujours accompagné de sa vache bleue (WTF ?) ; la courte parodie Ghost in the Shell Nyuumon Arise ; la seconde saison de l’anime Maken-Ki! ; la seconde saison de Chuunibyou demo Koi ga Shitai ! parce que je n’avais pas vraiment accroché à la première ; la seconde saison de Seitokai Yakuindomo, parce que je n’avais pas tellement aimé non plus le peu que j’avais vu de la saison précédente ; la série en flash Channel 5.5 ; Pic-lele, un anime avec des animaux qui jouent du ukulélé ; la seconde saison de Gin no Saji parce que je n’ai pas encore fini de regarder la première ; la nouvelle saison de Saki parce que le mah-jong et moi ça fait deux ; la seconde saison de Tesagure! Bukatsumono ; et enfin Double Circle, sorte d’ersatz de Gatchaman Crowds.
~
Voilà donc pour les anime de cet hiver, et si au final il y a quand même eu des séries sympas je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit dans le lot que l’on retiendra d’ici les prochains mois / années, malheureusement. En tout cas de mon côté mes coups de cœur de la saison restent Noragami et Inari, Konkon, Koi Iroha.
Merci.
Pour Saki, je te recommande quand même de tester la première série de Gonzo, si ce n’est déjà fait. Je n’y connais rien au mahjong, mais c’est comme Hikaru no Go ou Chihayafuru : inutile de comprendre, ça fonctionne quand même.
Gemini > j’essayerai, alors :) J’avais juste vu les premiers épisodes de la première série et j’avais trouvé ça sympa, c’est juste les règles de mah-jong qui me faisaient peur ^^;
Absolument pas fan de la première série de Chuunibyou, mais je me prends à apprécier la seconde – surtout qu’elle a l’avantage sur la première d’être débarrassée des tentatives d’émo débile de cette dernière.
Merci ça permet de faire un peu le tri avec la floppée d’anime qui est sorti @_@
Tout le monde adore l’ending de Witch Craft Works ~~.
Witch witch !
Ça fait belle lurette que je n’ai pas regardé de dessins animés, que ce soit des films ou des séries mais je me rends compte que je ne rate pas grand chose. Et comme je ne suis pas prête de m’y remettre…
En tout cas, ça a bien l’air d’osciller entre le très moyen et le vu et re-revu. Est-ce que l’animation japonaise serait comme le cinéma américain ? En train de s’enfoncer dans le néant absolu, surtout au niveau des idées (plus que du visuel) ? Il faut croire… :S
merci Exelen, maintenant j’ai le générique de witchcraft works dans la tête…
Merci pour ce panorama d’animes, cela donne plein d’idées de séries à regarder.