Impressions sur les séries de l’automne 2016 (1ère Partie)

C’est déjà l’automne, et qui dit nouvelle saison dit nouveaux anime ! Après un été que j’avais personnellement trouvé globalement assez décevant malgré quelques titres sympas, j’en attends nettement plus de cette fournée automnale. Au passage, vu le nombre faramineux de séries diffusées (un petit peu moins de 70, en comptant les suites), je vais pour cette saison ne pas suivre la fameuse règle des trois premiers épisodes pour les anime que je ne sens déjà pas dès le premier. Ce que d’ailleurs j’aurais du faire pour les saisons précédentes.

Voici donc quelques premières impressions en vrac sur les nouvelles séries diffusées au Japon, le tout étant bien entendu 100 % subjectif et n’engageant que mes goûts douteux.


 

Shuumatsu no Izetta

Automne 2016 - Shuumatsu no Izetta

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : la princesse Finé, héritière du trône de l’archiduché d’Eylstadt, tente de protéger son petit pays de la nation impérialiste Germania.

IMPRESSIONS : cette série est une œuvre originale se déroulant dans une Europe imaginaire en pleine Seconde Guerre mondiale, le tout avec un soupçon de fantasy. Un peu comme Valkyria Chronicles, en fait. Ce que je remarque déjà avec les deux premiers épisodes, c’est la jolie réalisation ainsi que la bande-son très soignée, mais impossible de vraiment savoir pour le moment vers quoi cette série va se diriger étant donné qu’il s’agit pour le moment d’une introduction pure et dure.

Ce début met toutefois en avant ses deux héroïnes principales, avec d’un côté la princesse Finé, qui a la tête sur les épaules et donne l’impression d’être quelqu’un de sensé ; et de l’autre côté la mystérieuse Izetta, dernière descendante d’une lignée de sorcières. C’est cette dernière qui sauvera Finé, et la relation entre les deux jeunes filles semble être très mise en avant, d’autant plus qu’elles se connaissaient déjà. J’espère tout de même que le scénario ne sera pas mis de côté car ce serait très dommage, et l’aspect politique peut devenir intéressant même si le fond n’a pas l’air très original et que les antagonistes sont vraiment très caricaturaux.

Je compte pour le moment suivre cet anime, en espérant que cela ne se casse pas trop la gueule : la princesse Finé, un peu trop parfaite pour le moment, peut vite devenir un personnage fade et lisse. Il reste donc Izetta, la sorcière aux cheveux rouges qui donne son nom à la série et dont on ne sait pas grand-chose pour le moment, si ce n’est qu’elle est très dévouée envers Finé et que sa grand-mère lui a autrefois demandé d’éviter d’utiliser ses pouvoirs devant d’autres personnes. C’est un titre qui peut donc être très sympa à suivre, en tout cas je vais continuer en espérant que la suite ne soit pas trop décevante.

VERDICT : Smiley_like1  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

To Be Hero

Automne 2016 - To Be Hero

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : un designer de cuvettes de WC, devenu un super-héros après avoir été aspiré par ses toilettes, doit protéger la Terre d’une invasion extraterrestre.

IMPRESSIONS : cette série, que je ne pensais pas du tout regarder au départ, est en fait… une bonne surprise ! Pour peu que l’on aime l’humour pas très fin et un peu pipi-caca. En tout cas j’ai adoré à ce niveau-là, ça m’a rappelé Excel Saga pour son côté déjanté et débile, ce qui finalement est un peu normal étant donné que l’on retrouve la même personne à la réalisation : Shin’ichi Watanabe (Nabeshin) !

On y suit donc les mésaventures d’un père de famille divorcé qui devient un super-héros par hasard, mais en échange de ses pouvoirs il devient gros et laid. Les épisodes ne font que dix minutes et ce premier nous met vite dans le bain avec une sorte de parodie de One Punch Man. L’humour n’est en tout cas pas du meilleur goût, mais j’ai pas mal accroché et j’attends de voir la suite, en espérant que cela reste dans la même veine.

VERDICT : Smiley_lulz  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA)

 

Natsume Yuujinchou Go

Automne 2016 - Natsume Yuujinchou 5

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : le quotidien de Natsume, un garçon qui peut voir les youkai et tient ce pouvoir de sa grand-mère.

IMPRESSIONS : il y a beaucoup de suites pour cet automne, mais je ne me plaindrai pas de cette nouvelle saison de Natsume Yuujinchou ! Cette suite s’est bien fait attendre, la précédente saison datant déjà de 2012 (bon, entre temps il y a tout de même eu une OAV). La série est restée fidèle à elle-même malgré le changement de studio : Brain’s Base a passé le flambeau au studio Shuka (91 Days, les dernières saisons de Durarara!!). Ce qui ne change pas grand-chose au final étant donné que Shuka a été établi par des anciens de Brain’s Base.

Ce nouveau Natsume Yuujinchou reste donc dans la continuité des anciennes séries : on retrouve Natsume, Madara/Nyanko (c’est moi ou il a pris du poids depuis la dernière saison ?), mais aussi des génériques dans la même veine. L’histoire est la suite directe, mais étant donné le côté épisodique de la série elle peut tout à fait être regardée par les nouveaux venus, d’autant plus que ce premier épisode prend le temps de rappeler la trame principale de la série, sans non plus perdre trop de temps dessus. Un premier épisode qui semble d’ailleurs mêler plusieurs chapitres, ce qui est confirmé par les lecteurs du manga.

C’est calme, c’est reposant sans être soporifique, et les personnages sont attachants : je retrouve ici tout ce que j’aime dans cette série. Ça fait tellement plaisir de revoir les personnages, l’univers et surtout Nyanko, et il va sans dire que je suivrai cette saison dans son intégralité. Dommage qu’elle ne soit même pas licenciée en France alors que le manga est disponible chez nous…

VERDICT : Smiley_like3  / DISPONIBLE SUR : Crunchyroll (VOSTA) / Nico Nico Douga (VO)

 

Youkai Enikki

Automne 2016 - Kiitarou Shounen no Youkai Enikki

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : les aventures mouvementées de Kiitarou, un garçon qui peut voir les youkai.

IMPRESSIONS : encore un anime avec des youkai, sauf que cela n’a rien à voir avec Natsume Yuujinchou. Cette adaptation d’un manga de 2008 est en fait une série très courte aux épisodes qui ne durent que quatre minutes environ. Inutile donc de préciser que rien n’est vraiment présenté dans ce premier épisode, j’ai dû lire le résumé sur un site pour comprendre de quoi ça parlait… Donc niveau exposition, c’est pas trop ça. Et le reste n’est pas vraiment emballant, non plus.

Ça a l’air d’être une simple série assez légère sur le thème des youkai, rien de plus, mais rien ne m’a donné envie de regarder la suite, même si les épisode sont courts. La scène de combat était très moyenne et la raison pour laquelle les personnages se battaient complètement stupide : niveau présentation, c’est un peu raté. Je ne vais donc pas m’éterniser là-dessus plus longtemps et m’arrêter avec ce premier épisode.

VERDICT : Smiley_nope  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Tiger Mask W

Automne 2016 - Tiger Mask W

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : deux amis catcheurs souhaitent se venger d’une organisation mal intentionnée.

IMPRESSIONS : après Dragon Ball Super, Sailor Moon Crystal et Saint Seiya Omega, Toei Animation ressort en 2016 l’une de ses anciennes séries du placard : Tiger Mask. Et le résultat est plutôt… intéressant. :’D Cette nouvelle série est en fait une suite qui est en même temps une sorte de reboot, mélangeant à la fois la première et la seconde série : le personnage principal revêt le masque du héros de la série originale et devient à son tour le fameux tigre masqué Tiger Mask, justicier du catch qui cherche ici à venger la destruction du centre d’entraînement de la « Jipang Pro Wrestling » à laquelle il appartenait. Son meilleur ami, qui incarnera Tiger the Dark, cherchera lui aussi à se venger mais il utilisera de son côté des moyens plus sournois en rejoignant directement l’organisation à la base de leurs malheurs.

Niveau réalisation, Tiger Mask W ne s’en sort pas si mal que ça (pour du Toei Animation), et cette volonté de rester dans l’esprit des anciennes séries est là : le style graphique assez brut propose parfois de gros traits épais et le contour des personnages est souvent hachuré. Bon, quand ça n’utilise pas ce style ça pique un peu les yeux, mais j’ai trouvé ce premier épisode incroyablement divertissant. Et (involontairement) drôle tellement c’est kitsch. On y retrouve du nekketsu à l’état pur, des personnages qui gueulent leurs attaques et des entraînements improbables comme on en voyait surtout dans les séries sportives des années 80, genre se pendre par les pieds et combattre un ours à mains nues, ou encore escalader en tenue de catch une montagne enneigée.

Le reste se veut avant tout très rétro, avec de nombreux clins d’œil et un générique de début qui n’est autre qu’une reprise de celui de la série originale. Même si en terme de reprise, je préfère tout de même la version Animetal.

Et puis je trouve le générique de fin assez classe (et la chanson entraînante). Dommage que le style utilisé ne soit pas le même que celui de l’épisode en lui-même, ça aurait été tellement mieux.

Il s’agit donc d’une curiosité à contre courant de la production actuelle, très caricaturale et surtout très très très kitsch, jouant à fond la carte de la nostalgie. Pour l’instant je compte regarder la suite, mais ce n’est pas sûr que je continue sur la durée : ça dépendra du nombre d’épisodes… et du reste des anime de cette saison.

VERDICT :  Smiley_lulz  / DISPONIBLE SUR : Crunchyroll (VOSTA),  Nico Nico Douga (VO)

 

Chi’s Sweet Home – Koneko no Chi Ponponra Daibouken

Automne 2016 - Chi's Sweet Home

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : les mésaventures de Chi, un chaton recueilli par la famille Yamada.

IMPRESSIONS : j’attendais avec impatience le retour de Chi, une série très mignonne qui avait eu droit à une première saison d’une centaine d’épisodes diffusée en 2008, puis à une seconde en 2009. Entre temps, le manga est sorti en France en 2010 chez Glénat sous le label « Kids », ce qui au passage est assez amusant étant donné que Chi’s Sweet Home était prépublié dans un magazine seinen au Japon.

Ce troisième et nouvel anime, malheureusement pour lui, change la donne par rapport aux saisons précédentes : adieu le studio Madhouse, nous retrouvons maintenant le studio Marza Animation Planet derrière, un studio spécialisé dans l’animation en 3DCG. Parce que oui, Chi’s Sweet Home est maintenant tout en 3D, et le résultat n’est pas des plus concluants. C’est quand même loin d’un massacre à la Berserk, et la 3D n’est pas si moche que ça, mais on perd vraiment tout le charme des anciennes séries en 2D. En fait, j’ai surtout eu l’impression de me retrouver face à l’une de ces nombreuses séries occidentales sans saveur pour enfants diffusées à la télévision. Pourtant, le contenu de Chi’s Sweet Home n’a pas vraiment changé en soi, si ce n’est que les épisodes font maintenant 12 minutes (au lieu de 3 minutes) et que cette nouvelle version semble également être une sorte de reboot : Chi est visiblement arrivée dans la famille Yamada il y a un mois à peine.

Ce nouveau Chi’s Sweet Home m’a personnellement déçue, le charme des anciennes séries étant ici inexistant. Le nouveau site japonais de la série est toutefois adorable (avec du texte en français dedans !) et je trouve le générique de début pas mal du tout. Le reste ? Je préfère l’oublier, personnellement.

VERDICT :  2D > 3D  / DISPONIBLE SUR :  Amazon Video (VOSTA)

 

WWW.WORKING!!

Automne 2016 - WWW.WORKING!!

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : un lycéen, qui a des difficultés financière suite à la faillite de la société de son père, décide de travailler à mi-temps dans un restaurant.

IMPRESSIONS : ce spin-off de Working!!, qui reprend la même formule mais avec de nouveaux personnages, est en fait cette fois-ci une adaptation d’un manga publié sur le web entre 2002 et 2013. Sorte de prototype du Working!! que l’on connait, il y a bien entendu ici de nombreuses différences, à commencer par un casting complètement différent.

C’est donc plus ou moins la même chose, à savoir une petite comédie « tranche de vie » où l’on suit un groupe d’employés travaillant dans l’un des restaurants de la chaîne Wagnaria. Mais avec donc d’autres personnages ici, et j’ai justement trouvé ces derniers nettement moins intéressants… En fait, j’ai tout trouvé moins bien dans ce premier épisode, tant au niveau des relations entre les personnages que de l’humour. Et je ne parlerai pas du rythme que j’ai trouvé plutôt mou, ce qui m’a donné l’impression que ce premier épisode n’allait jamais se terminer.

Je n’ai donc pas vraiment accroché, je me suis même plutôt ennuyée devant. Je jetterai tout de même un œil au second épisode, sans grande conviction..

VERDICT : Smiley_meh  / DISPONIBLE SUR :  Wakanim (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA)

 

Mahou Shoujo Ikusei Keikaku

Automne 2016 -Mahou Shoujo Ikusei Keikaku

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : la mascotte d’une application populaire sur les magical girls, auquel joue souvent la jeune Koyuki Himekawase, propose à cette dernière d’en devenir une pour de vrai.

IMPRESSIONS : cet anime sur le thème des magical girls, qui penche plutôt du côté de Puella Magi Madoka Magica, est une adaptation d’un light novel publié en 2012. S’il ne se passe pas grand-chose dans ce premier épisode, les premières minutes mettent tout de suite dans le bain avec un passage plutôt sombre tranchant avec le côté très mignon du chara-design.

L’héroïne est donc choisie ici comme magical girl officielle par la mascotte de son mobage (un cousin lointain de Monokuma, visiblement), sauf que cette dernière va déclarer un peu plus tard qu’il y en a en fait un peu trop et qu’il faudra donc diviser ce nombre par deux. Du coup, ce sera assurément le début du cauchemar pour ces 16 jeunes filles (et garçons !) qui devront renoncer à leur statut de magical girl, d’une manière ou d’une autre. C’est un anime pour lequel il est difficile de voir vers quoi tout cela va réellement évoluer, à moins d’avoir lu les light novels, et pour le moment cette introduction sert surtout à mettre en avant les rêves des personnages et leurs aspirations. Reste donc à voir si cela évoluera en tragédie ou si la suite réservera des surprises en proposant autre chose que des lolis qui vont s’entre-tuer, tout en gardant ce côté un peu sombre mais sans trop en faire.

Je vais pour le moment continuer même si ce premier épisode ne m’a que très moyennement emballée, et en espérant que cela évolue dans le bon sens…

VERDICT : /人◕ ‿‿ ◕人\  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA)

 

Cheating Craft

Automne 2016 - Cheating Craft

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : dans un monde où l’éducation est reine, les étudiants utilisent n’importe quel moyen pour réussir le grand examen national qui déterminera leur futur.

IMPRESSIONS : l’autre anime du studio Haoliners Animation League de la saison, aux côtés de To Be Hero dont j’ai parlé plus haut. Il s’agit une fois de plus d’un anime aux épisodes de 12 minutes, se déroulant dans un Japon où l’éducation est importante : les étudiants qui arrivent à passer l’examen national de sélection des élites auront droit à un avenir prometteur. Mais comme certains étudiants souhaitent réussir en trichant, les examens regroupent deux types de personnes : les Érudits et les Tricheurs. Par conséquent, passer un examen revient un peu à un véritable affrontement où il faut réussir par tous les moyens, le tout surveillé par des examinateurs au courant des dernières techniques de triche.

En fait, Cheating Craft c’est un peu comme Baka to Test to Shoukanjuu, les invocations en moins. Impossible d’en savoir plus avec un premier épisode qui se résume uniquement à expliquer l’histoire, les personnages principaux étant à peine introduits tout à la fin : autant certains anime manquent d’exposition, autant là c’est carrément un peu trop expliqué.

Si ce premier épisode va très loin dans l’exagération, je ne suis toutefois pas vraiment convaincue par le concept pour le moment : tout dépendra donc du second épisode qui devrait enfin annoncer la véritable couleur de cette série.

VERDICT :  Smiley_meh  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Yuri !!! On Ice

Automne 2016 - Yuri on Ice

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : un patineur artistique japonais hésite à continuer son sport favori après avoir raté une compétition importante, mais sa carrière prendra un tournant inattendu lorsque l’un de ses entraînements sera diffusé à son insu sur les réseaux sociaux.

IMPRESSIONS : pas de yuri dans cet anime malgré son titre, la série devant simplement son nom au protagoniste principal, Yuuri Katsuki. J’ai regardé ce premier épisode sans en attendre grand-chose, surtout vu ce qu’ont donné les séries des autres saisons qui lorgnaient du côté du public fujoshi, et à ma grande surprise j’ai adoré ! C’est en fait beaucoup plus soigné que ce que à quoi je m’étais attendue, et surtout ça semble vraiment vouloir raconter quelque chose. Le studio Mappa a vraiment pris grand soin de ce premier épisode, la réalisation est absolument magnifique, tant au niveau des décors que de l’animation. Et si ce n’est donc pas vraiment l’avalanche de fan service que je redoutais, cela reste toutefois moins sérieux que prévu, avec des passages humoristiques en décalage complet avec le reste. Sincèrement, j’aurais préféré qu’ils retirent le côté comédie, qui fait un peu tache là-dedans, mais ce n’est que mon avis et c’est vraiment le seul point qui m’aura gênée.

Les personnages s’annoncent pour le moment intéressants, que ce soit le héros Yuuri ou encore son idole Viktor, un patineur russe qui deviendra son coach. On va donc visiblement suivre l’évolution du Yuuri (et sa perte de poids suite à sa dépression !) afin que ce dernier devienne un meilleur patineur et puisse concourir de nouveau. J’apprécie aussi le fait que les personnages aient ici en majorité un peu plus de la vingtaine, ça change et ça fait plaisir.

Le générique de début est également très joli, j’aime beaucoup le style utilisé. La chanson, en anglais, est également vraiment sympa.

Il s’agit donc d’un départ assez prometteur pour une série avec son propre style et bourrée de détails, et les musiques ainsi que la bande-son sont également pas mal du tout. Personnellement, j’espère que le patinage artistique sera le thème principal et que le fan service restera au second plan, même si certains passages assez exagérés à ce niveau-là m’ont plutôt amusée, notamment la fin de l’épisode dans les sources d’eau chaude. On doit au passage la série à Sayo Yamamoto (Michiko & HatchinLupin the 3rd : Mine Fujiko to iu Onna), donc j’ai confiance pour la suite.

Au final, j’ai commencé à regarder ce premier épisode avec des attentes proches de zéro, et j’en suis ressortie en voulant la suite tout de suite !

VERDICT : Smiley_like3  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Gakuen Handsome

Automne 2016 - Gakuen Handsome

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : un lycéen commence sa trépidante nouvelle vie scolaire dans un établissement privé pour garçons.

IMPRESSIONS : cet anime aux épisodes de trois minutes nous vient de loin. De 2010 plus exactement, date de sortie du visual novel amateur original, absolument génial au passage : il s’agit d’une parodie des visual novels du genre « boy’s love » se moquant ouvertement des clichés du genre (on peut le voir aussi comme une parodie de Gakuen Heaven). Les personnages se caractérisent par un design (volontairement) moche aux mentons pointus que ne renierait pas Kaiji, avec en prime un scénario loufoque et des passages complètement tordus. Le visual novel va d’ailleurs assez loin dans la parodie avec un doublage volontairement mauvais et un style graphique inconsistant, les CG étant dessinées par des personnes différentes et de qualité très variable.

S’il y a déjà eu une OAV en 2015, cette version TV est quant à elle arrivée via un site de financement participatif japonais, Makuake, où le projet a réuni pas loin de 7 millions de yens (!) sur les 2 millions demandés. Le premier épisode reprend fidèlement l’histoire principale du jeu, ainsi que ses graphismes bizarroïdes, mais le résultat est vraiment très spécial : ce n’est certainement pas un titre que je recommanderai à tout le monde. De mon côté j’ai beaucoup aimé, et je suivrai toute la série avec plaisir !

VERDICT :  Smiley_wtf  / DISPONIBLE SUR :  Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)


Source des screenshots : Anicobin

10 commentaires

    • Je préfère finalement m’en tenir au premier, voire deux premiers épisodes, c’est largement suffisant pour la plupart des séries. J’ai tellement l’impression d’avoir perdu mon temps avec certaines en essayant de regarder les 3 premiers (voire plus).

      39 épisodes pour Tiger Mask W ? J’espère que niveau réalisation ça partira pas trop en sucette :p

  1. Pour Izetta, même avis. Du potentiel mais je crains que ça ne tienne pas sur la longueur. J’espère me tromper car les deux héroïnes sont attachantes.

    Natsume égal à lui-même. J’attends toujours une série sur Reiko par contre ^^.

    Le gros problème de WWW. Working c’est Working justement. Impossible de rivaliser avec Poplar et la famille Takanashi pour commencer XD. Comme tu le soulignes tout est donc moins bon à part peut-être la réalisation. Le seul perso un brin intéressant c’est la blonde.

    • Un spin-off sur Reiko ça pourrait être sympa, en effet (et déprimant vu que sa famille avait l’air de la traiter comme si elle était folle…)

      Working sans Poplar ou Yamada, c’est moins drôle. :p

  2. Ah oui !
    On a déjà les impressions d’automne 2016.
    J’en ai vu pas mal de mon côté aussi, mais visiblement, on n’a pas vraiment commencé par les mêmes (lol). Du coup je vais me limiter à ce que j’ai vu dans cette première partie.

    Shuumatsu no Izetta
    Cet anime m’a vraiment tapé dans l’oeil. Déjà rien que les trailers, j’étais subjugué par l’ambiance. Heureusement ce premier épisode est à la hauteur de mes espérances. On a une réalisation soigné avec une mise en scène autour de sorcière qui est réussie à la fin de l’épisode. Cependant je note deux fausses notes; certains personnages font un peu trop cliché (gros sentiment de déjà vu); et on a pas mal de 3D à cause les véhicules (tank, avion… beurk).
    Globalement, j’ai envie de voir la suite.

    Chi’s Sweet Home (3D…)
    Beaucoup de nausée, d’hallucinations, de vertiges puis de cauchemars…
    J’ai moi aussi envie d’oublier… Et pour le « 2D>3D », j’ai envie d’écrire un gros « +1 ».

    Mahou Shoujo Ikusei Keikaku
    En un mot je dirai « bof »…
    Et oui, cela manque cruellement de finesse dans l’annonce du style: « plagiat de Madoka ». Tout le problème est là; l’inspiration est trop visible dès les premières secondes, du coup on n’a aucun effet de surprise pour la suite des événements. Après en soit, tout n’est pas à jeté; la réalisation est honorable avec un stylé soigné. Mais d’un point de vue général, je reste très méfiant… Si l’ersatz est confirmé, je vais me contenter de l’original.

    Voilà c’est tout ce que j’ai vu dans cette première partie.

    Sinon Exelen, j’attends VRAIMENT avec impatience ton avis sur « Keijo !!!!! »
    Même si tu vas (probablement) détester cet anime, j’espère sincèrement que tu vas donner un avis détaillé dessus. Ce truc est tellement « what the fuck », qu’il te faut absolument le présenter.

    Même si c’est pour balancer ou montrer ton indignation, franchement; lâche-toi !
    (lol)

    • Je connais juste de réputation le manga de Keijo !!!!!, j’ai peur pour l’anime… Mais peut-être que je vais aimer si ça se trouve, j’aime bien les concepts WTF :D

      • Sans rire, je n’y crois pas.
        Même si on ne se connaît pas, en lisant certains de tes articles; je pense qu’il y a vraiment peu de chance que tu aimes Keijo…

        Cependant, si tu te découvres une passion pour le Keijo, je t’encourage à monter un club. Et je suis même ouvert à l’idée d’étendre la discipline pour les hommes (par principe d’égalité des sexes et si ça peut te motiver) xD lol

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