Impressions sur les séries de l’automne 2016 (3ème Partie – fin)

Voici enfin la troisième et dernière partie de mon tour d’horizon très subjectif des nouveaux anime de cet automne, suivi d’un petit récapitulatif. Un automne que je trouve finalement plus intéressant que cet été : il y a davantage de séries qui m’ont donné envie de les suivre, avec en prime des thèmes et sujets abordés extrêmement variés. Il y a toujours énormément de suites et pas mal de séries plus que moyennes, voire mauvaises, mais dans l’ensemble je trouve que cette saison ne s’en sort pas trop mal. Il y a eu mieux, mais il y a eu bien pire, et je pense que tout le monde devrait pouvoir y trouver son compte !


 

Hibike! Euphonium 2

Sound! Euphonium

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : le club de fanfare du lycée Kitauji, qui a réussi à obtenir la première place lors du concours départemental, a été choisi pour représenter Kyoto au concours régional du Kansai.

IMPRESSIONS : avant toute chose, je dois avouer que la première saison de Hibike! Euphonium est un peu la série qui m’a réconciliée avec Kyoto Animation. Je n’ai pas été très fan des productions du studio de ces dernières années ; en fait, je me suis rendu compte que leur dernière série TV que j’ai regardée en entier était… la seconde saison de Suzumiya Haruhi, en 2009. Donc en effet, ça date. Leurs séries sont toujours aussi jolies à regarder, mais je ne sais pas pourquoi, je me suis terriblement ennuyée devant les premiers épisodes de beaucoup d’entre elles (Chuunibyou demo koi ga shitai! et Hyouka en tête, même si cette dernière a l’air d’être très appréciée).

Il y a pourtant un petit truc qui m’a fait de suite accrocher à Hibike! Euphonium ; ce n’est pas forcément lié à sa qualité visuelle et au soin apporté au moindre détail, mais c’est peut-être aussi parce que la série est plus terre-à-terre et ancrée dans le quotidien, avec des personnages que j’ai beaucoup aimés, et ce malgré quelques soucis de cohérence au niveau de la narration. C’est aussi un peu le genre d’anime que j’attendais à la base en regardant K-On! pour la première fois, c’est-à-dire une série avec des filles qui jouent de la musique et qui s’entraînent.

Après une première saison riche en émotions, cette suite semble donc continuer sur la même voie. Ce que j’avais d’ailleurs particulièrement aimé avec la première série est le fait que l’on suit simplement l’évolution d’un club de musique à travers les yeux de Kumiko, une fille normale avec ses problèmes et ses défauts. La série se focalisait finalement plutôt sur l’harmonie du groupe et les nombreuses tensions et épreuves auxquelles devait faire face le club de fanfare : si la musique reste très présente, le côté relationnel et humain l’est également. Cette seconde saison met donc en avant durant ses premiers épisodes le problème de la cohésion du groupe, avec une élève de deuxième année autrefois membre du club et qui souhaite le rejoindre à nouveau, ce qui complique les choses auprès de certains personnages. C’est toutefois plus ou moins réglé au bout de quatre épisodes, donc je me demande vers quoi va se focaliser le reste de la série : l’entraînement en lui-même pour le concours régional ou de nouveaux problèmes liés aux personnages ?

En tout cas j’aime toujours autant l’héroïne, Kumiko, très directe dans sa manière de penser. Même si je préfère les personnages secondaires, notamment la vice-présidente du club, Asuka, qui semble être assez complexe. Avec cette série j’ai toujours autant l’impression de regarder un feuilleton plutôt qu’un anime, et bien entendu je vais la suivre en entier !

VERDICT :  Smiley_like3 / DISPONIBLE SUR : Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 

Fune wo Amu

Fune wo Amu

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Mitsuya Majime, un employé d’une maison d’édition passionné par les mots, se retrouve à travailler sur un nouveau dictionnaire.

IMPRESSIONS : le truc bien avec cette saison est que beaucoup d’anime abordent des thèmes très divers et variés, mais avoir une série qui parle de dictionnaires, c’est quand même assez original ! Cet anime diffusé dans la fameuse case horaire Noitamina est une adaptation du roman du même nom, qui a lui-même été décliné en film. Et malgré le sujet a priori rébarbatif, j’ai vraiment été happée par ces premiers épisodes, que j’ai beaucoup aimés et avec lesquels je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Le rythme est pourtant lent, mais je suis assez intéressée par les définitions et interprétations des mots que donne le héros à certains moments, d’autant plus que certaines tournures linguistiques se perdent forcément d’une langue à l’autre. On peut également facilement imaginer que l’aisance de Majime à manier les mots fait écho à ses difficultés à s’exprimer verbalement dans la vie courante, et l’arrivée d’un début de romance dans tout cela me fait un peu peur : l’anime peut vite sombrer dans le cliché. Je me demande tout de même où tout cela va aboutir, d’autant plus que l’éventuelle rumeur de l’abandon du nouveau dictionnaire sur lequel travaille le héros rajoute un peu de suspense à tout cela. En tout cas, j’aime beaucoup la passion qu’ont les personnages pour leur projet, malgré le fait que ce dictionnaire (et leur section au sein de la maison d’édition) soit considéré comme une perte de temps et d’argent.

L’anime est plutôt bien réalisé, j’aime bien la bande son, et certains plans et décors sont vraiment superbes. Pour l’instant j’aime beaucoup, mais j’ai un peu peur pour la suite : tout dépendra de la façon dont la romance sera utilisée et si elle prendra le pas sur le monde des dictionnaires, ce qui serait dommage. En tout cas, je vais tout regarder !

VERDICT :  Smiley_like3 / DISPONIBLE SUR : Amazon Video (VOSTA), Amazon Video (VO)

 

Drifters

Drifters

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : un samouraï mourant se retrouve transporté dans un autre monde où s’affrontent des guerriers renommés, tous issus de différentes époques.

IMPRESSIONS : cet anime basé sur le manga de Kōta Hirano, publié en France chez Tonkam, a tout d’abord été adapté sous forme d’OAV. Ne les ayant pas regardés, et n’ayant pas lu le manga non plus, je m’attendais donc au vu du scénario et à son auteur à une sorte de mélange entre Hellsing et Fate/stay night. Et… c’était un peu ça.

Ce n’est pas une série que je vais suivre pour son scénario, et si techniquement l’anime est correct malgré la présence de CG un peu moche, c’est surtout au niveau visuel qu’il se démarque : on y retrouve bien le trait très spécial de Hirano, mais aussi son humour. Personnellement, je n’en suis pas très fan, et j’avais même déjà eu un peu du mal avec les touches humoristiques dans Hellsing, qui passaient plus ou moins bien.

Le premier épisode de ce Drifters m’a quand même un peu endormie, mais j’ai largement préféré les suivants. Bon, j’avoue aussi que c’est plus intéressant quand ça se tape dessus, et les autres figures historiques ont l’air d’être toutes plus tordues les unes que les autres. Notamment ceux qui ont rejoint le clan adverse. Du pur divertissement donc, et même si ça ne vaut pas Hellsing, pour l’instant je continue la série.

A noter au passage que le très chouette générique de début a été animé par un Français, Cédric Hérole.

VERDICT :  Smiley_like1 / DISPONIBLE SUR : Wakanim (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), AbemaTV (VO)

 

3-gatsu no Lion ~ March comes in like a lion

March Comes in Like a Lion

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : l’histoire de Rei Kiriyama, un joueur professionnel de shōgi de 17 ans peu sociable qui a perdu sa famille lorsqu’il était enfant, et de ses problèmes qui continuent encore de le hanter.

IMPRESSIONS : cette adaptation du manga de Chica Umino, inédit en France, était très attendue au tournant. Personnellement, je ne l’ai pas lu, même si l’intrigue de base m’intéressait assez. Et si la série a été confiée au studio Shaft avec en prime Akiyuki Shinbō derrière le projet, c’est en fait suite à une demande directe de Chica Umino. J’avais des craintes à ce sujet, car autant j’aime bien le style de certaines productions de Shaft, autant le côté « je mets des filtres Photoshop partout » est parfois un peu trop exagéré, au point de distraire du reste. Pour ce 3-gatsu no Lion, cela n’a pas l’air d’être trop le cas : visuellement, on reconnaît la patte de Shaft, mais ça ne m’a pas tant dérangée que ça.

Le premier épisode de l’anime était peut-être aussi celui que j’ai trouvé le plus marquant, avec ses deux parties bien distinctes : une première partie dédiée à Rei et sa solitude, le tout développé de manière silencieuse et sans narration avec une coloration plutôt sobre, représentant probablement son état émotionnel actuel. La deuxième partie, avec les trois sœurs Kawamoto, fait basculer l’épisode dans quelque chose de nettement plus enjoué, coloré et bruyant, et j’ai vraiment apprécié ce contraste. En tout cas Rei a tout l’air du personnage dépressif à souhait, mais les personnages en général dans cette série ont tous l’air d’avoir une vie pas très joyeuse, que ce soit les sœurs Kawamoto qui ont perdu leur mère et vivent par elles-mêmes, ou encore le rival auto-proclamé du héros qui a l’air d’avoir de sérieux problèmes de santé.

En revanche, je ne m’attendais pas à une série aussi lente et contemplative, et encore moins à une chanson en français comme musique de fond ! Et malgré le côté un peu dépressif et déprimant de la série, il y a tout de même des tas de petits passages comiques, notamment avec les chats de la famille Kawamoto dont on peut entendre les pensées. :’D

Visuellement, je trouve la série très jolie. J’aime beaucoup les différents décors et paysages que l’on peut voir, et ces derniers donnent un peu l’impression de faire du tourisme.

Je suis donc pour le moment vraiment très fan de la série, et l’anime me donne en fait l’impression de lire un manga, à un point tel que je me demande d’ailleurs si ce n’est pas une adaptation à la case près de l’œuvre originale. Il s’agit donc de l’une de mes séries favorites de cet automne, et je la suivrai en entier avec plaisir !

VERDICT :  Smiley_like3 / DISPONIBLE SUR : Wakanim (VOSTF), Crunchyroll (VOSTA), Hulu (VO)

 

Long Riders!

Long Riders

L’HISTOIRE EN UNE PHRASE : Ami Kurata, une étudiante en première année absolument pas sportive, décide de se lancer dans le cyclisme après être tombée sous le charme… d’un vélo pliant.

IMPRESSIONS : encore une adaptation d’un manga, lui aussi inédit dans nos contrées, avec un thème de base qui pourrait rappeler Bakuon!! du printemps dernier, les vélos remplaçant les motos. J’ai quand même surtout eu du mal ici avec le chara-design assez particulier, mais on finit par s’y faire.

En revanche, je n’ai regardé que le premier épisode : ce n’est pas mauvais en soi, mais je n’ai pas trouvé tout cela très intéressant, et personnellement je m’attendais en fait à quelque chose de plus sérieux alors qu’il s’agit une fois de plus d’une série avec des filles mignonnes qui font des trucs mignons. Le problème est que j’ai également trouvé les personnages vraiment peu inspirés, l’héroïne en particulier, dont la personnalité n’est pas vraiment très marquée. Finalement, cet anime me rappelle beaucoup K-On sur bien des points, et le fait que la meilleure amie d’Ami ressemble beaucoup à Mio n’aide pas à ce niveau-là.

Long Riders! est une série assez calme et reposante qui se laisse regarder, mais malheureusement elle ne propose rien de nouveau : elle pourra plaire aux fans du genre, mais de mon coté je vais m’arrêter là.

VERDICT :  Smiley_meh / DISPONIBLE SUR : Daisuki (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

 


Les autres nouveautés…

…que je mentionnerai brièvement parce que j’ai eu du mal à terminer le premier épisode.

Pour la plupart je n’ai même pas pu dépasser les dix premières minutes, soit parce que le sujet ne m’a pas du tout intéressée, soit parce que j’ai trouvé ça carrément mauvais. Quelques impressions rapides sur tout cela :

Dream Festival - Time Bokan 24

Dream Festival – c’est un peu la version masculine de Aikatsu!, avec des idols et un système de cartes qui permet aux personnages de changer de costumes. Ce n’était pas terrible, en tout cas je n’ai pas tenu très longtemps devant et le concert en CG m’a fait très peur. D: Disponible chez Crunchyroll.

Time Bokan 24 – Nouvelle itération de Time Bokan, le studio Tatsunoko Production essayant visiblement lui aussi de remettre au goût du jour ses anciennes séries. Et le peu que j’ai vu n’était pas terrible non plus.

Nanbaka - Shakunetsu no Takkyū Musume

Nanbaka – Une comédie mettant en scène des détenus qui cherchent à s’évader de la prison la plus sécurisée au monde. Ce n’était pas mauvais du tout, mais ce n’est pas trop mon style de série, et j’ai l’impression que l’humour va vite tourner en rond. Disponible chez Crunchyroll.

Shakunetsu no Takkyū Musume – Le ping-pong m’intéresse, mais le reste n’était ni très drôle ni très agréable à regarder. Disponible chez Crunchyroll.

Soushin Shoujo Matoi - Touken Ranbu Hanamaru

Soushin Shoujo Matoi – des magical girls et des miko. Je n’ai pas du tout accroché.

Touken Ranbu : Hanamaru – un anime avec des sabres japonais qui prennent forme humaine. C’est adapté d’un browser game apparemment très inspiré de Kantai Collection, mais les dix premières minutes du premier épisode m’ont tellement ennuyée que je ne suis pas allée plus loin. La franchise devrait toutefois connaître une autre adaptation en 2017, sauf que cette fois-ci ce sera réalisé par le studio Ufotable. Mais est-ce que ça sera forcément plus intéressant ? Je l’espère. Disponible chez Daisuki.

Idol Memories - TRICKSTER

Idol Memories – C’était mauvaaaaais. :’D Je n’ai même pas pu finir le premier épisode alors qu’il ne dure que 12 minutes (enfin, 12 minutes d’animation et 12 minutes avec les seiyuu).

TRICKSTER : Edogawa Ranpo « Shounen Tanteidan » yori – Avoir « Edogawa Ranpo » dans son titre n’est pas forcément synonyme de qualité, et un anime qui débute tout de suite par le monologue d’un ado en mode dark emo angsty, eh bien ça ne me donne pas vraiment envie. Mais au vu des retours, je ne rate visiblement pas grand-chose.

2016-divers-6

Heybot! – une série bizarre avec des tas de blagues pipi-caca et des sous-entendus louches. Et de la parodie qui passera probablement au-dessus de la tête des gamins, auxquels se destine cet anime diffusé tôt le dimanche matin (oui, c’est censé être une représentation assez particulière de Bright de Gundam sur le screenshot ci-dessus…). J’ai eu du mal à regarder le premier épisode jusqu’au bout à cause de son côté bordélique, mais je reconnais que c’était trèèès spécial.

Digimon Universe Appli Monsters – la toute nouvelle série de Digimon, sauf que les Digimon sont maintenant des applications smartphones et sont appelés « appmon ». Ni très bien réalisé ni très original, on sent surtout que l’anime est là pour faire de la pub au prochain jeu sur 3DS.

Soul Buster - Bloodivores

Soul Buster – Un mélange entre les Trois Royaumes et… Fate/stay night. Surtout Fate/stay night, en fait. Et j’ai vraiment eu du mal avec l’espèce de filtre utilisé. Disponible chez Crunchyroll.

Bloodivores – Une étrange vague d’insomnie a touché la population 60 ans plus tôt, empêchant les personnes touchées de dormir pendant une semaine. Un remède a été mis au point, sauf que ce dernier transforme les gens en vampires. Okay. J’ai rien contre un scénario de ce genre, mais avec en plus une réalisation aussi médiocre, je ne peux vraiment pas. Disponible chez Crunchyroll.

 


En vrac

Pour finir, le petit tour d’horizon habituelles des nombreuses séries de cette saison que je n’ai pas du tout regardées, pour diverses raisons !

2016 - Anime en Vrac 3

Haikyuu!! – Karasuno Koukou VS Shiratorizawa Gakuen Koukou : troisième saison de la série sportive Haikyuu. Je n’ai pas encore vu les précédentes, et mon blu-ray de la première saison est en train de prendre la poussière dans un coin. Un jour, je m’y mettrai. Un jour.

Ajin Saison 2 : j’avais quand même bien aimé la première saison donc je regarderai cette suite directe, mais pas tout de suite.

Lostorage Incited WIXOSS : je n’ai pas vu les autres séries de WIXOSS, mais je ne sais pas si c’est nécessaire pour regarder celle-ci. Et à vrai dire, la franchise ne m’attire que moyennement.

Watashi ga Motete Dousunda : j’avais lu le premier volume du manga et je n’avais pas du tout aimé à causes de certains points très discutables, donc je ne regarderai pas l’anime.

Bungou Stray Dogs Saison 2 : je n’avais pas aimé les premiers épisodes de la saison précédente, notamment à cause de l’humour, donc je ne regarderai pas cette suite.

2016-en-vrac-1

ViVid Strike ! : une série visiblement liée à la franchise Magical Girl Lyrical Nanoha, qui ne m’a jamais vraiment intéressée.

Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans Saison 2 : j’avais mis la première saison de côté, il faudrait que je la reprenne car les retours ont finalement l’air d’être très positifs (depuis G no Reconguista je me méfie beaucoup des nouvelles séries TV de Gundam).

Bubuki Buranki: Hoshi no Kyojin : la suite d’une série entièrement en CG avec le character designer de Fire Emblem Awakening/Fates derrière, et que j’avais trouvée assez bof.

Nobunaga no Shinobi : un court anime de quelques minutes, ça a l’air mignon mais je n’ai pas vraiment eu envie de le regarder.

Nyanbo ! : une autre série qui a l’air mignonne comme tout, mais qui ne m’intéresse pas non plus.

2016 - Anime en Vrac 2

Ame-iro Cocoa in Hawaii : je ne garde pas spécialement un très bon souvenir de la première série…

Okusama ga Seitokaichou!+! : seconde saison d’une série qui ne m’intéresse pas du tout.

Show By Rock!! # : encore une suite d’une série que j’avais abandonnée en cours de route car je n’avais pas accroché.

Monster Hunter Stories: Ride On : Monster Hunter ne m’intéressant pas à la base, je n’ai donc pas vraiment eu envie de voir cette série, qui a l’air de s’adresser avant tout aux enfants.

Uta no☆Prince-sama♪ Maji Love Legend Star : trop de UtaPri tue UtaPri. Il n’y a que la toute première série que j’avais beaucoup aimée pour son côté WTF assez surprenant à l’époque, mais au bout de quatre saisons ça commence un peu à lasser. Je n’ai donc même pas eu envie d’y jeter un œil.

2016 - Anime en Vrac 4

Brave Witches : un anime basé sur la licence Strike Witches. Et Strike Witches et moi, ça fait deux. :p

Teekyuu 8 : une nouvelle saison de la comédie Teekyuu. De mon côté, je n’ai jamais réussi à accrocher même si les épisodes sont très courts.

Anitore! XX : suite de Anitore! EX, où le but est de faire des étirement et autres exercices chez soi en même temps que les personnages. M’ouais…

Nazotokine : une office lady se transforme en magical girl et doit résoudre des puzzles et autres énigmes pour sortir des pièces où elle est enfermée. Pas intéressée non plus.

Mahou Shoujo Nante Mou Ii Desukara. – Saison 2 : la suite des aventures d’une magical girl dont le costume est une sorte de maillot de bain. Nope.

2016 - Anime en Vrac 5

Kaitou Joker – Saison 4 : quatrième saison d’une série qui ne m’a jamais intéressée, n’ayant pas accroché au peu que j’ai vu. Ce n’est pourtant pas mauvais, mais ce n’est pas mon truc.

12-sai.: Chicchana Mune no Tokimeki Saison 2 : la suite d’un anime sur le thème de la puberté. C’est mignon, mais bon, je ne fais pas partie du public visé. :’D

3-Nen D-Gumi Glass no Kamen : Glass no Kamen, c’est comme Berserk. Les fans de Berserk se plaignent parce que les chapitres du manga sortent au compte-goutte et que les adaptations en anime récentes ne sont pas terribles. Les fans de Glass no Kamen ne sont pourtant pas mieux lotis : le manga a commencé en 1976, un nouveau volume qui débarque est un événement tellement c’est rare (le dernier est sorti en 2012), et les récentes adaptations sont des mini-séries toutes moches sans aucun intérêt.

Ao Oni The Animation : un court anime de trois minutes, et le visuel ne me fait vraiment pas envie. Apparemment, ce sera même adapté en film en 2017.

Bishoujo Yuugi Unit Crane Game Girls Galaxy : la suite d’une première saison au concept qui ne m’avait pas du tout intéressée.

Voilà donc pour le tour d’horizon des anime de cette saison ! Ça commence à faire beaucoup trop de séries, tout ça…

 

2016 - Heybot

Petit résumé de cet automne :

  • Coups de cœur de la saison : à ma grande surprise, il y en a trois, et ces séries sont Yuri!!! On Ice, March Comes in Like a Lion et Fune wo Amu. C’est-à-dire un anime sur le patinage artistique, un sur le shōgi et un sur les dictionnaires (en gros). :’D
  • Les autres séries que j’aime beaucoup et que je suivrai en entier : la seconde saison de Hibike! Euphonium et la cinquième de Natsume Yuujinchou.
  • Les séries assez chouettes que je regarde également : le très surréaliste Flip Flappers et le très mignon Udon no Kuni no Kin’iro Kemari. Mais aussi Shuumatsu no Izetta, qui reste assez agréable à suivre malgré quelques passages purement fan service qui ne sont pas du meilleur goût pour une série de ce genre. J’ai peur que le tout ne finisse en grosse déception, d’ailleurs.
  • Les autres séries que je continue de regarder mais que je trouve sympas, sans plus : il y a la comédie déjantée de Nabeshin To Be Hero, l’anime de rugby All Out !! et le sanglant mais pas toujours passionnant Drifters.
  • Je continue de regarder, mais mon avis reste assez mitigé : le seul titre dans ce cas est Occultic;Nine, qui bizarrement se bonifie avec le temps, la plupart des séries empruntant souvent le chemin inverse. J’en suis même à un point où je trouve enfin la série intéressante alors que je n’avais pas du tout aimé le premier épisode, mais je suis encore loin d’être convaincue.
  • Meilleure surprise de la saison : c’est sans conteste Gi(a)rlish Number, une série cynique à souhait que je n’attendais absolument pas au tournant et à laquelle j’accroche pourtant énormément. Son héroïne pourrie jusqu’à la moelle est tellement géniale. En tout cas, je ne me lasse pas de cette vision très particulière de l’industrie de l’animation japonaise, et plus particulièrement du cas des adaptations de light novel en anime. Ça sent le vécu.
  • Plaisirs coupables de la saison : la parodie d’œuvres yaoi Gakuen Handsome, mais aussi le très rétro Tiger Mask W, qui propose des épisodes plus ou moins réussis (le second était moche, mais le quatrième est un régal au niveau visuel) et que j’apprécie de plus en plus, même si ça ne vole pas bien haut.
  • Déceptions de la saison : la nouvelle série en 3D sans âme de Chi’s Sweet Home, mais aussi le spin-off WWW.WORKING!! qui n’aura pas réussi à m’intéresser. Ainsi que ClassicaLoid, parce que je m’attendais vraiment à autre chose.

Un automne finalement plus intéressant que prévu, espérons que la saison hivernale proposera à son tour quelques séries intéressantes dans le lot !

2016 - 3gatsu no Lion

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14 commentaires

  1. Hibike je continue de suivre pour Reina, la vice-présidente (dommage qu’elle soit pas plus présente) et la réalisation. Ca reste du classique Kyoani pour le reste. D’un autre côté à part Amagi, ils n’ont rien fait d’extraordinaire depuis un moment.
    Hyouka c’est totalement dispensable j’ai trouvé (à part encore une fois la superbe réalisation). Sérieusement Chitanda est un des persos les plus énervants que j’ai vu.

    3-gatsu no Lion fidèle au manga. C’est vrai que la différence d’atmosphère entre les moments où le héros est seul et ceux avec les soeurs est impressionnante. Et puis les chats ne m’avait pas autant marqué dans le manga XD.

    Pour Lostorage pas besoin d’avoir vu les autres saisons. Mais bon elles sont meilleures donc si tu dois te lancer un jour.

    Gi(a)rlish Number sur ma liste pour plus tard alors ^^.

    Cette saison est quand même très moyenne. Je suis 12 séries contre 15-16 d’habitude. Si ça se trouve je commence à me lasser…

    • J’ai l’impression que Hyouka, c’est soit on aime, soit on déteste. Il faudrait que j’essaye un jour de donner une seconde chance à l’anime, mais si toi aussi tu dis que c’est dispensable, ça ne me rassure pas.

      12 séries, c’est quand même pas mal ! :D

  2. Je n’ai pas encore vu « 3-gatsu no Lion ~ March comes in like a lion » mais tu m’as bien donné envie d’y jeter un oeil. Cela fait un moment que je n’ai pas regardé un anime dramatique.

    En revanche pour Fune wo Amu, tu ne m’as pas convaincu… Je ne suis pas atteint de dicophobie, mais globalement l’intrigue ne me vend pas du rêve. Alors peut être que l’anime reste de qualité mais je pense qu’il ne me convient pas.

    Pour Drifters, moi j’ai réussi à dormir devant ! lol
    Plus sérieusement, je n’arrive pas à trouvé un intérêt à l’intrigue; des personnalités historiques dans un monde alternatifs et après ?! Non franchement, je n’arrive pas à détecter une seule touche de charisme dans les personnages principaux et comme pour Hellsing; je n’adhère pas au style de dessin…

    Je confirme aussi que Bloodivore est hideux comme pas deux ! L’animation est bâclée avec deux ou trois images toutes les dix secondes. De plus le chara design n’est pas soigné, on se fade des tronches de travers avec un bon nombre de personnages souffrants de strabisme.

    Nanbaka est assez drôle. Je l’ai laissé de côté, mais j’ai bien envie de m’y remettre. A tout moment, il peut être plus surprenant qu’au premier abord.

    Wixoss Lostorage, j’aime beaucoup l’ambiance glauque qui s’en dégage et j’ai de toute façon aimé les deux premiers animés. Tellement que je me suis mis au jeu de carte; un vrai gouffre financier mais tant pis !

    Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans est un bon mécha. Certes il n’a rien de bien fou à proposer, mais il arrive à capter avec quelques personnages bien trouvés; genre Mika le héros sans scrupule programmer pour tuer quoi qu’il arrive.

    Sur cette saison automne 2016, Flip Flappers est en haut du panier pour moi. Un univers intriguant avec un style original et une animation qui pète; j’adore. Je regrette un peu le côté légèrement « ecchi » de l’anime qui n’a rien à foutre là, mais globalement c’est l’excellente surprise de cette saison et je me régale à chaque épisode pour l’instant. J’espère vraiment que la fin sera bien pensée.
    Dans les plaisirs coupables, sans hésitation, Keijo!!!!!!!! Ce n’est pas très classe, mais au moins l’expression « plaisir coupable » prend tout son sens (lol). Même si le principe d’un sport se basant sur des combats de fesses et de seins peut prêter à débat; c’est une parodie qui arrive à vous coller une banane jusqu’aux oreilles tout le long de l’épisode. Un délire qui va loin dans sa bêtise, mais qui le fait excessivement bien.

    • C’est clair que l’intrigue de Fune wo Amu ne vend pas du rêve, mais c’est heureusement plus intéressant que ça n’en a l’air. Par contre la série n’est effectivement pas pour tout le monde, un peu comme Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu/Rakugo ou la vie, de l’hiver dernier.

      Drifters je regarde uniquement pour l’action, mais il n’y en a pas tant que ça pour le moment. XD

      Ah ça, c’est sûr que Keijo!!!!!!!! mérite tout à fait la place de plaisir coupable. :)

  3. Merci pour tous ces avis, je testerai peut-être l’anime sur le dictionnaire. Saison très riche, en effet ; comme je ne suis qu’un nombre réduit de séries, j’en ai même laissé de côté certaines – comme All Out – qui sur une saison plus ordinaire auraient pu m’accrocher. Je vais donc rester sur Keijo, Drifters, Izetta (avec le risque d’arrêter à chaque épisode), et mes gros coups de cœur : Sangatsu no Lion et Watashi ga Motete Dôsunda. J’ai attendu jusqu’au bout ton avis sur cette-dernière, je suis forcément un peu sur ma faim XD

    • Désolée pour Watashi ga Motete Dôsunda si tu attendais mon avis dessus. XD
      J’ai vraiment eu mal avec certains aspects du manga, même si je sais bien que ce n’est qu’une comédie à ne pas prendre au sérieux : tout le côté « tu as des lunettes et tu es grosse, donc tu es forcément moche et impopulaire », le fait que l’héroïne devienne soudainement une jolie jeune fille en arrêtant de se nourrir pendant quelque temps, les personnages masculins qui tombent soudainement tous amoureux d’elle alors qu’au fond sa personnalité n’a pas changé… Tout ça me gêne beaucoup, d’un point de vue moral et vis-à-vis du message (involontaire) que pourrait laisser sous-entendre le manga.

      • Je ne sais pas si tu as lu Telle que tu es, un shôjo publié par Kana, mais cette série m’a mis bien plus mal à l’aise. Elle raconte l’histoire d’une fille ronde qui se trouve un petit copain en la personne du beau gosse de l’école. Sauf que même si l’éditeur la vend comme une série sur la différence, la beauté intérieure tout ça, c’est absolument faux : le petit copain fantasme sur les grosses, en aucun cas il ne tombe amoureux d’elle pour sa beauté intérieure ; nous en revenons toujours au physique. Si nous rajoutons une morale parfois rétrograde, une apologie du viol conjugale – le mec prévenant sa copine que, consentante ou pas, il va finir par laisser libre cours à ses pulsions – et un traitement qui se veut vraisemblable malgré son aspect comédie romantique, ce titre m’a posé un sacré problème.

        Dans Watashi ga Motete Dôsunda, les personnages masculins sont des connards (hormis le sempai) puisqu’ils ne s’intéressent à Kae que du moment où elle maigrit, mais cela ne sert jamais que de prétexte à ce harem inversé et à les confronter à son environnement de fujoshi. A aucun moment je n’ai pris ce principe au sérieux, et le poids de l’héroïne est aussi variable que celui de Isami Aldini dans Shokugeki no Soma. Donc même si le comportement des beaux gosses empêchent d’éprouver une réelle empathie pour eux (hormis le sempai), cela ne me gène pas car cela reste une comédie loufoque. A l’inverse de Telle que tu es. Après, je peux tout-à-fait comprendre que cela té dérange.

        • Je ne connaissais pas « Telle que tu es », du coup je viens de lire l’extrait du premier chapitre que propose le site de Kana. Le fait que le garçon tombe amoureux de l’héroïne dès le départ uniquement parce qu’il est obsédé par les filles grosses (il en a effectivement rien à faire de sa personnalité, de ce que je peux voir sur ces premières pages), ce n’est ni très glamour ni romantique… Et ce que tu dis sur la suite ne me rassure pas, surtout si le manga se prend au sérieux.

          Quant à Watashi ga Motete Dôsunda, le manga m’avait toutefois plus énervée que réellement dérangée, pourtant je trouvais le concept autour de l’héroïne fujoshi vraiment sympa. Mais le reste, je ne peux vraiment pas, même si le prétexte de base est uniquement là pour proposer une simple comédie assez déjantée. ^^’

  4. T’as bien du courage (et du temps!) de te taper un nombre toujours plus considérable de bousins. Je retiens, pour l’instant, Fune no Awu (je bosse dans l’édition, donc ça m’intéresse), Gatsu no Lion, Natsume…, soit aucune série dont on se souviendra probablement dans dix ans. Je suis conscient d’être totalement hors de la cible des lignes éditoriales actuelles, ceci dit.

    • Et encore, c’était exceptionnel. J’ai fait l’effort de regarder les premiers épisodes de presque chaque série en 2016 (et une partie de 2015 également), mais pour 2017 je ne le referai pas, ou alors sous une autre forme : il y a plus de séries moyennes voire mauvaises que de séries réellement intéressantes. De quoi finir dégoûté de l’animation japonaise. :’)
      L’âge aussi joue pas mal, je pense. J’ai de plus en plus de mal à supporter certains types de séries.

      • Pour être franc, je ne pense pas qu’il y ait tellement plus de mauvaises séries qu’avant, je dirais plutôt qu’il y en a de moins en moins de bonnes. Même les années pourries, on avait tout de même toujours une ou deux séries devenues des classiques. J’aurais du mal à dire si Psycho Pass, Terror in Resonance, Kill la Kill, Knights of Sydonia, L’attaque des Titans sont des classiques. Le temps jugera sans doute.

        Comme tu le dis, il y a des tonnes de gimmick que je ne peux absolument plus supporter, et que l’on retrouve malheureusement même dans de bonnes séries. Il y a un mélange a priori incompatible d’immaturité et de noirceur, qui ne laisse pas de m’étonner. Ils sont capables de passer une minute à regarder sous les jupes des filles, et te citer Descartes au plan suivant. D’où la difficulté de réellement trancher sur certaines séries (par exemple Vanadis pour ma part, à laquelle je trouve des qualités, mais bon sang, quelle vulgarité…).

        Je ne veux pas non plus noircir le tableau. Je me refais tous les anime « importants » de 1970 à 2010 (une dizaine par an en gros), et entre 1990 et 1997, il y a un nombre absolument incroyable de films, OAV, etc d’une médiocrité affligeante (et je ne parle pas de technique, juste de contenu). On était soit trop jeune pour vraiment le réaliser, soit tellement heureux d’y avoir enfin accès qu’on absorbait tout sans avoir de regard critique.

        • Je suis bien d’accord sur le fait que les années 90 (et 80, aussi) n’étaient pas mieux loties, il y avait pas mal de séries médiocres dans le lot, que ce soit celles diffusées à la TV ou certaines OAV obscures. Heureusement, un bon nombre ne sont pas arrivées jusqu’à nous. Quant à celles qui ont été diffusées à la TV en France, il est vrai qu’on absorbait un peu tout sans regard critique. J’ai de mon côté parfois peur de revoir certaines séries que j’avais beaucoup aimées durant mon enfance ou adolescence et de finir par être déçue.

          L’autre problème est que depuis les années 2000, il y a beaucoup trop de séries diffusées chaque année à la TV, donc forcément il faudra faire un tri. Après, tout n’est pas à jeter heureusement, je suis bien contente de trouver chaque année au moins une bonne dizaine de séries intéressantes, mais difficile à dire si certaines d’entre elles seront encore présentes dans les esprits dans 10 ans.

          Pour ton exemple de mélange des genres dans les séries qui sont capables de passer du coq à l’âne d’une scène à l’autre, j’ai eu ce problème avec le récent Izetta: The Last Witch. On aurait pu avoir une série assez sympa sous fond de guerre, de politique et avec un brin de magie, et il y a même des côtés assez sérieux et intéressants, mais c’est plombé par le fan service : du pelotage de seins entre deux discussions politiques, ça ne le fait pas trop.

          Heureusement (ou pas ?) ce début 2017 ne s’annonce pas fameux au niveau des nouveautés, à part 2~3 anime qui m’intéressent, ça me donnera l’occasion de (re)voir certains classiques des années, voire décennies précédentes. (j’espère que je ne suis pas en train de devenir une vieille aigrie !)

  5. Beaucoup trop de séries, certes, mais encore qu’au premier coup d’oeil j’en élimine déjà 90 %. D’où le souci : il y a beaucoup de trop de séries qui se ressemblent, ayant les mêmes cibles, avec les mêmes problèmes, et une raréfaction dramatique de séries… j’allais dire adultes, mais c’est encore une excuse qu’on donne aux plus jeunes… Avec les copains, quand on avait 15 balais, on regardait Patlabor, GITS et cie, on ne s’emmerdait déjà plus avec les shonen, et on imaginait d’ailleurs assez naïvement que le public allait devenir plus exigeant et demander de plus en plus d’oeuvres noires, politiques, philosophiques, etc. On est parti dans cette voie, mais visiblement pas l’industrie japonaise. Quant au public, je serais curieux de lire une étude sur ce que regarde les japonais de mon âge, pour savoir s’ils ont déserté, comme le public adulte des consoles de salon, ou s’ils kiffent vraiment toutes ces séries débiles et mal foutues.

    Tu deviens pas aigrie, c’est normal d’être plus exigeant(e) le temps passant, et la connaissance également. Quand on a lu du Shakespeare, on va pas s’emmerder avec du Musso.

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