La trilogie Dark Souls venant tout juste de s’achever avec la sortie du dernier DLC, j’avais envie de revenir sur quelques passages marquants de cette saga : ça va donc parler de Dark Souls, Dark Souls 2 et Dark Souls 3, mais aussi de Demon’s Souls. Pas de Bloodborne en revanche, qui aurait mérité un top rien qu’à lui.
L’expérience varie énormément suivant les joueurs, mais les Souls restent tout de même des jeux qui proposent un véritable voyage vers l’inconnu, avec bien entendu des tas de surprises et autres petits moments plus ou moins mémorables : des passages qui surprennent, émerveillent ou font rager, qu’ils soient liés à un combat contre un boss, un certain endroit ou encore un événement particulier.
Demon’s Souls et les trois Dark Souls étant des jeux qui m’ont donc marquée chacun à leur manière, j’ai décidé de rédiger un petit classement personnel de mes passages favoris, même s’il a été très difficile de faire un choix… À noter que je vais principalement utiliser les termes de la version anglaise pour les noms des lieux et des personnages, n’étant pas très familière avec ceux de la version française, même si j’ai essayé d’inclure les deux. Je précise également que le classement qui suit contient des spoilers sur les différents jeux (et certains DLC) !
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15 # L’introduction du Dragon béant / Gaping Dragon (Dark Souls)
C’est un passage qui tranche avec le reste de ce classement, mais l’introduction du Dragon béant m’avait vraiment marquée la première fois que je l’avais vue. Petite piqûre de rappel : ce boss est celui que l’on affronte tout à la fin des Profondeurs (les égouts), et lors de sa première apparition, on voit juste sa tête. C’est ce moment où on voit petit à petit le reste de son corps qui m’avait vraiment amusée : ce que je croyais être un petit alligator était en fait un gigantesque dragon. Si son entrée en scène assez particulière est l’exemple-même du boss qui crée la surprise, il est en revanche dommage que le combat en lui-même ne soit pas très mémorable.
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14 # Majula (Dark Souls 2)
Si Dark Souls 2 est l’épisode que j’ai trouvé le moins marquant, Majula est en revanche son lieu de repos emblématique et l’endroit auquel j’associe automatiquement ce jeu. Petit village qui se peuple au fur et à mesure de l’aventure, Majula est un véritable havre de paix que je retiens surtout pour son coucher de soleil et sa musique douce, sereine et apaisante, et qui font de cet endroit probablement mon « hub » préféré de la série (malgré son frame rate désastreux dans la version de base du jeu sur PS3), aux côtés du Nexus de Demon’s Souls.
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13 # Le combat contre le Roi Tempête / Storm King (Demon’s Souls)
La première fois que j’ai mis les pieds dans le Sanctuaire des Tempêtes, je n’avais pas trop aimé le fait que mon personnage soit constamment attaqué par les espèces de raies qui volent au-dessus de sa tête, notamment parce qu’elles empêchaient d’explorer tranquillement la zone. Le boss de ce monde était malheureusement une variante de l’une de ces bestioles, mais d’un autre côté le combat était assez mémorable. On se retrouve donc face à une gigantesque raie volante, qu’il est tout à fait possible de descendre à coup de flèches en se planquant derrière un rocher ; mais si le joueur prend le temps d’explorer l’arène, il pourra mettre la main sur la Storm Ruler, une épée amusante à manier qui permet de créer de grosses bourrasques afin de terrasser le boss en question. Le plus dur, c’était de le viser (le véritable ennemi étant finalement la caméra), mais c’est vraiment avec ce genre d’affrontement assez unique que l’on se sent tout petit et insignifiant. Il est tout de même dommage que le pouvoir de la Storm Ruler ne se manifeste que dans ce niveau.
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12 # Les Sépultures Oubliées / Untended Graves (Dark Souls 3)
Les Sépultures Oubliées et son second sanctuaire de Lige-Feu sont l’une des zones optionnelles de Dark Souls 3, et c’est l’un des rares endroits où je me suis dit « WTF ? » en y arrivant pour la première fois. Relativement bien planqué dans une salle accessible après le combat contre Oceiros derrière un mur invisible (merci les messages des joueurs au sol), ce cimetière et son second sanctuaire remettent beaucoup de choses en question : pourquoi cet endroit est-il le seul à être plongé dans les ténèbres ? Pourquoi était-il caché derrière un mur invisible après un boss, à la base du château de Lothric ? Pourquoi est-il similaire à la zone de départ du jeu ? Et surtout, lequel des deux endroits est réel ? C’est à ce moment-là que je me suis demandée si le Sanctuaire de Lige-Feu que l’on connaît est un peu l’équivalent du « rêve du chasseur » de Bloodborne… Même s’il est probable qu’il s’agisse du passé, la série aimant visiblement bien les paradoxes temporels : la vieille marchande reconnaît d’ailleurs le joueur si on lui a adressé la parole pour la première fois dans ce sanctuaire sombre avant de lui parler dans le sanctuaire de Lige-Feu « normal ». Un endroit finalement très énigmatique, où on peut même trouver un cadavre dans la tombe dans laquelle on se réveille au tout début du jeu (celui du joueur ?)…
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11 # Le destin du roi Vendrick (Dark Souls 2)
Mentionné tout au long du jeu, le roi Vendrick était présenté comme un puissant monarque qui a un jour mystérieusement quitté son royaume. Le joueur, qui a notamment pour mission de partir à sa recherche, trouvera finalement le roi au fin fond de la Crypte des mort-vivants et dans un état plutôt lamentable. À la place du roi imposant que je m’attendais à affronter, j’ai donc été assez surprise de me retrouver face à une carcasse dénuée d’émotions et de volonté qui tourne en rond dans une crypte en traînant sa lourde épée, Vendrick n’étant plus que l’ombre de lui-même. Une triste fin pour un roi qui avait autrefois combattu les Géants.
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10 # Le combat contre le Moine sénile / Old Monk (Demon’s Souls)
C’est l’un de mes combats de boss préférés de toute la saga, parce que son principe fut une grosse surprise. Je trouvais au départ cet adversaire assez difficile, jusqu’à ce que je finisse par comprendre que les autres joueurs qui envahissaient mon monde étaient en fait devenus le Moine Sénile, et donc le boss. En fait, je trouvais ce concept génial à l’époque, parce que cela permettait de se mettre justement dans la peau d’un boss : on se retrouve invoqué dans une arène tandis que le joueur qui devra nous affronter est encore à mi-chemin. On voit sa barre de PV descendre, on l’entend se battre puis se rapprocher de plus en plus, et on le voit enfin traverser le mur de brouillard derrière lequel on se trouve… Peut-être que certains n’ont pas aimé cette attente entre le moment où on est invoqué et celui où l’autre joueur atteint enfin la salle du boss, mais c’est ce que j’ai étrangement le plus apprécié. Et puis cela répond un peu à la question « que font donc les boss dans les RPG en attendant que le héros arrive ? ». Le concept a été repris dans Dark Souls 2 avec le Chevalier-Miroir, sauf que l’on est simplement invoqué par ce dernier. Dark Souls 3 propose également quelque chose de similaire dans son dernier DLC, où le joueur incarne de nouveau le boss… tout en étant accompagné de deux PNJ. Ce qui n’était pas forcément la meilleure des idées.
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9 # La vue sur Irithyll de la Vallée Boréale (Dark Souls 3)
Un choix pas très original parce qu’il s’agit tout simplement du superbe paysage que l’on peut admirer depuis la falaise surplombant la ville enneigée d’Irithyll. Et pourtant, ce paysage est un peu un choc, car c’est quasiment la première chose que l’on voit en sortant des catacombes de Carthus et ses couloirs obscurs remplis de squelettes : je suis bien restée plusieurs minutes devant cette vue à prendre des tas de screenshots. Ça ne vaut quand même pas le spectacle visuel qu’est l’arrivée du joueur à Anor Londo dans le premier Dark Souls, et le dernier DLC de Dark Souls 3 propose lui aussi quelque chose de similaire avec une superbe vue sur la Cité Enclavée dès qu’on y débarque.
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8 # La rencontre avec Gwenevere / Gwynevere (Dark Souls)
Un choix qui peut paraître étrange, mais la rencontre avec Gwynevere aura été l’un de mes passages favoris de la série. C’est plutôt la manière dont est introduit ce personnage qui m’a marquée, car on la rencontre après un combat assez éprouvant contre Pikachu et Ronflex Ornstein et Smough : je ne m’y attendais pas du tout, et je l’ai un peu vue comme une mère chaleureuse qui accueille un enfant perdu, même si cette Gwynevere n’est finalement qu’une illusion et qu’on ne rencontrera jamais l’originale. La musique qui accompagne cette princesse géante m’a également assez marquée : c’est même l’un des rares morceaux qui m’aura rappelé que c’est Motoi Sakuraba à la bande-son, car le thème de Gwynevere ressemble assez à certains de ses travaux antérieurs (notamment Baten Kaitos).
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7 # Sif et Artorias (Dark Souls)
Le combat contre le loup Sif dans le jeu de base était déjà un moment assez marquant, notamment lorsque ce dernier commence à s’affaiblir, à boiter et à ne plus pouvoir tenir debout au fur et à mesure que sa barre de vie diminue, au point de ne plus vraiment pouvoir attaquer le joueur. Le développement de Sif et Artorias dans le DLC rend le tout encore plus poignant : le joueur se rend dans le passé et y affronte un Artorias désormais corrompu, qui avait toutefois eu le temps de sauver Sif en le protégeant derrière une barrière grâce à son bouclier. Le joueur peut délivrer le loup et l’invoquer durant son combat contre Manus, mais le plus troublant est tout de même ce qui arrive si on fait ce DLC avant d’affronter Sif dans le jeu de base : la cinématique est alors différente et Sif reconnaît notre personnage, bien qu’il se résigne tout de même à l’affronter. Le combat en devient encore plus tragique, le joueur devant le tuer afin de progresser. Et la musique assez mélancolique n’aide vraiment pas à remonter le moral…
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6 # La Forteresse de Sen (Dark Souls)
L’une de mes zones préférées de toute la série des Souls. C’est en fait mon terrain de jeu favori, celui où je me suis énormément amusée à envahir les mondes des autres joueurs. Je garde vraiment un très bon souvenir de cette forteresse bourrée de pièges, que je considère un peu comme un parc d’attractions, et je regrette qu’aucun autre jeu ne possède de niveau similaire. Certains s’en rapprochent, comme les catacombes de Carthus de Dark Souls 3 ou encore les donjons calices de Bloodborne, mais ce n’est pas vraiment pareil. Et si cette forteresse m’a marquée, c’est également pour une toute autre raison : c’est là où je suis tombée sur mon premier coffre mimic. Il me semble même que le mimic de cette forteresse est le tout premier que l’on rencontre dans le jeu… Je n’oublie pas non plus les géants et surtout le Golem de Fer, contre lequel j’invoquais assez souvent le fantôme de Tarkas (qui faisait du meilleur boulot que moi !).
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5 # La fin tragique de Solarius / Solaire (Dark Souls)
Cet événement, heureusement optionnel, est peut-être l’un des plus déprimants. Solaire d’Astora est un chevalier un peu trop obsédé par le soleil dont le chemin croise celui du joueur tout au long de l’aventure, et qui peut l’aider à plusieurs reprises grâce à son signe d’invocation. Le problème, en progressant normalement et en suivant la quête de Solaire, est que le joueur peut retrouver ce dernier au fin fond des ruines démoniaques, complètement fou, avec un parasite lumineux sur sa tête. Ce triste moment où il dit avoir enfin trouvé son soleil et où le joueur n’a pas d’autre choix que de le tuer pour abréger ses souffrances m’a tellement marquée que j’ai tout fait pour éviter que cela ne se reproduise dans mes autres parties : soit en évitant de faire progresser trop vite sa quête, soit en débloquant le raccourci qui permet de tuer le parasite avant qu’il ne s’en prenne à lui. Parce que Solaire, c’est quand même un véritable pote dans ce jeu. Et le voir ainsi échouer alors qu’il avait une mission personnelle à laquelle il tenait à cœur (et pour laquelle il finissait par avoir des doutes) me faisait vraiment de la peine.
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4 # La tour de Latria, sa prison et ses gardiens (Demon’s Souls)
La tour de Latria est peut-être l’un des meilleurs niveaux de tous les Souls, ne serait-ce que pour son ambiance assez particulière, mais aussi la plus oppressante de toute la série. Sans oublier ses fameux gardiens à tête de poulpe aux attaques mortelles, et dont la présence est signalée par le son de leur cloche. Le donjon d’Irithyll de Dark Souls 3 est un hommage à Latria, mais je trouve qu’il n’arrive vraiment pas à la cheville de l’original, qui reste pour le moment inégalé. Cette tour offre une expérience unique avec ses nombreux pièges qui font parfois sursauter (les vierges de fer qui renferment des ennemis qui empoisonnent le joueur, c’est sympa), sa machine géante qui lance en boucle des rafales de flèches, ses prisonniers qui crient et tapent sur les barreaux de leur cellule, sa marchande qui chante… Avec comme cerise sur le gâteau un esprit sombre invisible qui attend le joueur sur les dernières marches menant au boss. Latria, son sentiment de solitude et son atmosphère unique sont l’une des raisons qui font que Demon’s Souls reste à ce jour mon Souls préféré.
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3 # La découverte du Lac Cendré / Ash Lake (Dark Souls)
Zone optionnelle très secrète à l’entrée bien cachée, c’est totalement par hasard et surtout grâce à un énorme coup de bol que j’avais pu découvrir le chemin menant vers le Lac Cendré : un étrange mur de brouillard était apparu contre l’un des arbres géants lorsqu’un joueur avait envahi mon monde, alors que j’étais paumée au fin fond du Hameau du Crépuscule (Blighttown). Et un mur de brouillard, cela signale soit la présence d’un boss, soit une zone différente. Je suis donc tombée sur le fameux premier mur invisible avec un coffre qui renfermait un objet inutile (un bouclier en bois, il me semble), et grâce à un message d’un autre joueur j’ai finalement pu accéder à une nouvelle zone assez casse-gueule, la Grande Carcasse, qui menait enfin au fameux Lac Cendré. Ce dernier est une zone complètement isolée à laquelle je ne m’attendais pas du tout, et qui tranche énormément avec le reste du jeu avec sa plage de cendres, ses hydres et son ancien dragon. Et puis cette musique, quoi. Probablement l’un des paysages les plus surréalistes des Dark Souls, et assurément l’un de mes préférés, même si se rendre à cet endroit avant d’avoir débloqué la possibilité de se téléporter est une TRÈS mauvaise idée (il faut refaire tout le chemin à l’envers…).
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2 # Le combat contre Astrée / Maiden Astraea (Demon’s Souls)
Ce combat reste pour moi l’un des passages emblématiques de Demon’s Souls étant donné qu’il est assez unique en son genre. Le joueur, après en avoir bavé à travers le Val Fangeux et ses fichus marécages empoisonnés, se retrouve face au dernier boss. Une sainte qui essaye de sauver les malheureux habitants de ces lieux maudits, mais qui a perdu la foi en son dieu. Entourée de nouveau-nés abandonnés et autres enfants avortés dans une mare de sang, Astrée est un archidémon qui a la particularité de ne pas attaquer le joueur si ce dernier ne se montre pas agressif ou reste à distance, d’autant plus qu’elle est protégée par son garde du corps, Garl Vinland. La musique s’accorde parfaitement avec la scène, et je me souviens être restée plusieurs minutes à l’entrée de la zone la première fois que j’ai rencontré ce boss, me demandant s’il y avait un moyen de partir et de la laisser en vie : le joueur semble vraiment faire figure d’intrus ici et de la gêner. Finalement, j’ai été encore plus démoralisée en découvrant qu’Astrée se suicide si on décide de lui parler après avoir vaincu Garl Vinland. Voilà pourquoi ce combat à l’issue tragique me marque encore même des années après avoir fini le jeu…
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1 # L’arrivée à Anor Londo (Dark Souls)
Ce n’est peut-être pas très original, mais le passage où le joueur découvre Anor Londo est LE moment que je retiens de toute la série des Souls. Cette cité offre un véritable contraste : jusque-là, le joueur arpentait des lieux et autres couloirs délabrés et relativement sombres, peuplés d’ennemis en état de décomposition plus ou moins avancée. Après la Forteresse de Sen et ses nombreux pièges, le joueur se retrouve donc transporté dans une cité majestueuse baignant sous le soleil, ancienne résidence de divinités qui ont fini par la déserter, et qui est en quelque sorte le point culminant du jeu. Certains passages dans cette cité m’auront eux aussi marquée, que ce soit en mal (les fameux archers) ou en bien (le combat contre Smough et Ornstein). Anor Londo reste pour ma part le moment le plus emblématique de la saga, et revoir la cité dans un bien triste état dans Dark Souls 3 m’aura quand même fait de la peine.
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Ce sera tout pour le petit top personnel de mes passages et moments favoris, même s’il y en a bien d’autres (la découverte des papas champignons et leurs coups de poing dévastateurs, le combat contre le Roi sans nom, celui contre le Seigneur des Cendres, le mystérieux monde Peint d’Ariamis, Gough et la séquence où il dégomme le dragon noir Kalameet avec son arc, le combat final de Demon’s Souls au fin fond du Nexus, certains passages du dernier DLC de Dark Souls 3…).
Je me suis rendu compte en faisant ce classement que finalement, ce sont surtout Demon’s Souls et Dark Souls qui m’ont le plus marquée, ce qui d’un côté n’est pas très surprenant étant donné que ce sont mes volets préférés. Dark Souls 3 a lui aussi des passages intéressants, même si l’effet de surprise est moins présent vu qu’il rend un peu trop hommage aux autres Souls en proposant certains lieux et concepts similaires. Quant à Dark Souls 2, j’avoue l’avoir trouvé assez « fade » par rapport aux autres jeux : du coup, j’ai vraiment retenu peu de passages de ce dernier.
La trilogie des Dark Souls étant (normalement) désormais achevée, j’espère que From Software sortira un jour autre RPG au principe similaire ! Et pour terminer, si je devais faire un classement de mes « Soulsborne » préférés, cela donnerait d’ailleurs : Demon’s Souls > Dark Souls = Bloodborne > Dark Souls 3 >>> Dark Souls 2.
Note : l’image d’en-tête provient du Dark Souls III Design Works.
Excellent top ! Je suis particulièrement d’accord pour Sif, Astraea et le mystérieux Ash Lake (l’avoir découvert par hasard doit encore renforcer l’expérience – je l’ai trouvé grâce à un guide). Tu m’apprends quelque chose pour la fin de Solaire (j’ai toujours apprécié ce gars, je n’ai jamais assisté sa triste fin ; cela me rappelle par contre Big Hat Logan, qui perd la raison dans les archives du Duc). Je trouve le Gaping Dragon un peu trop.. hum, comment dire cela poliment… « biologiquement évocateur »… En matière de dragons, je préfère Kalameet ou Sinh – certes moins originaux.
Personnellement, l’un de mes moments préférés dans Dark Souls est le combat optionnel contre le Moonlight Butterfly ; son design, l’endroit, la musique (qui est aussi le thème du combat contre Gwyndolin, et me rappelle Soul Poetry de Baten Kaitos), ses attaques m’ont véritablement marqué. Je sais que les papillons sont monnaie courante dans la grotte de cristal, mais…
J’ai aussi adoré le combat final de Demon’s Souls, contre ce qui reste du véritable Roi Allant ; j’ai plus apprécié ce moment que la découverte de Vendrick (dans le même genre). Tu l’évoques d’ailleurs en fin de billet.
En revanche, je vous trouve tous (les testeurs et bloggeurs) très durs avec Dark Souls 2 ! Je l’ai trouvé de grande qualité, avec ses trois DLCs bien remplis. Je pense le mettre au même niveau voire au-dessus de Demon’s Souls (qui est un peu la base, ok, mais qui, en matière de gameplay, a quelques défauts « gamebreakers » (notamment le sort Warding qui rend presque invulnérable). J’ai trouvé aussi Dark Souls 2 (SofFS) plus difficile que les autres, notamment en NG+.
Il me reste encore à faire Dark Souls 3 et Bloodborne – et j’avoue que je suis bien impatient…!
Le combat optionnel contre le Moonlight Butterfly était effectivement chouette, je l’avais également bien aimé. Mais c’est vrai qu’il y a vraiment beaucoup de passages du premier Dark Souls qui sont marquants, et je me rends compte que j’ai également oublié de mentionner les Archives du Duc, notamment le passage où on se retrouve prisonnier.
Je n’avais pas du tout fait le rapprochement entre le véritable Roi Allant et le Roi Vendrick, mais maintenant que tu le dis il est vrai que ces deux moments proposent quelque chose d’assez similaires dans leur principe. Mais tout le final de Demon’s Souls était mémorable, de la descente dans le fin fond du Nexus en compagnie de la Maiden in Black jusqu’au « combat » contre les restes du roi Allant.
Quant à Ash Lake, je reconnais que cette zone ne m’aurait pas autant marquée si effectivement j’avais utilisé un guide pour la découvrir. C’est peut-être pour cela d’ailleurs que le monde de la peinture d’Ariamis m’a moins marquée, car je ne l’avais pas découvert par moi-même.
Je suis un peu dure avec Dark Souls 2, mais je te rassure, je trouve que c’est un très bon jeu. J’ai juste eu du mal avec le level design ainsi que certains changements au niveau du gameplay (qui est assez « lent » par rapport au premier Dark Souls, ce dernier étant déjà assez lent par rapport à Demon’s Souls). Je n’avais pas trop aimé non plus les changements apportés par SofFS, notamment au niveau du nouvel emplacement des ennemis, à quelques exceptions près (comme le fait d’avoir le Pursuer qui poursuit enfin le joueur, ça c’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié). Et puis les DLC de Dark Souls 2 sont vraiment très bons dans l’ensemble.
Après, de mon côté j’ai effectivement tendance à placer Demon’s Souls au-dessus du reste de la saga tout simplement parce que c’était mon premier Souls. Et forcément, ça marque.
Bon jeu avec Dark Souls 3 et Bloodborne, j’envie vraiment ceux qui les découvrent pour la première fois. Surtout Bloodborne. :)
Demon’s Souls était également mon premier ! (En fait, j’attendais le jeu depuis son annonce ; après tout, la PS3 n’avait pas beaucoup de jeux de rôles ; je ne savais pas à quel point c’était un action-rpg, mais j’ai tout de suite accroché au gameplay assez novateur du jeu.)
T’inquiète pour Dark Souls 3 et Bloodborne, je vais bien les apprécier !
Comme je suis suis souvent à la bourre et que je ne fais pas les choses à moitié, je réponds à cet article 4 ans après. Personnellement, l’appréciation d’un Souls dépend de ta position par rapport à la série. Les gens qui commencent depuis le début sature une fois arrivés aux derniers, d’autres ont commencé à partir de DS3 ou BB, d’autres n’ont fait qu’un opus et s’en sont contentés, etc…
Je suis de ceux qui ont eu comme premier Souls DS3 (et ensuite BB dans mon cas) et malgré tout le respect que j’ai pour les épisodes fondateurs, j’ai beaucoup de mal à les recommander (comme j’ai eu bcp de mal à les apprécier à 100%).
Dans mon expérience, BB est celui que j’ai malgré tout le moins apprécié même s’il reste grandiose, cette saga étant magique. Il fait partie de ces jeux qui ont ce détail qui chagrine et nivelle le plaisir par le bas… pour moi, ça a été les patterns que je trouve globalement illisibles et quasi identiques d’un mob à un autre, mais aussi le manque de re-jouabilité (et de contenu). C’est un jeu que je n’aurais jamais terminé s’il n’y avait pas Yharnam et sa fantastique ambiance.
Quant à DS3, ce qui lui est souvent reproché (le côté fan-service), c’est un aspect qui m’est passé au-dessus de la tête étant donné qu’il est mon second Souls après Bloodborne… d’où mon premier paragraphe. C’est même celui que je recommande, car même avec mes lunettes teintées de rose, je trouve que DS1 et DeS ont globalement mal vieilli (hormis le level design de DS1 qui reste LA référence).
Désolé de répondre seulement maintenant. Ton article était dans mes favoris depuis tout ce temps et j’ai jamais pris le temps d’intervenir. On va dire qu’il fait partie de mon nettoyage de printemps 2021.
Prends soin de toi.
Rectification : C’est BB et ensuite DS3, contrairement à ce que je dis au deuxième paragraphe.