Je ne savais pas trop si j’allais écrire quelques impressions sur les anime de ce printemps, mais au final j’ai décidé de me lancer dedans. Vu le nombre faramineux de nouveautés (et de suites), je vais faire la même chose qu’en automne dernier : ne jeter un œil qu’au tout premier épisode de la majorité des titres. Ce qui est très largement suffisamment pour la plupart d’entre eux, mais pour les séries dont j’ai encore un doute ou pour lesquelles je ne vois vraiment pas vers quoi elles veulent se diriger, je suivrai une fois de plus la règle des trois premiers épisodes.
Comme d’habitude, ces impressions sont 100 % subjectives ! Quant à la liste des anime disponibles en simulcast (en France) pour cette saison, c’est par ici.
Shingeki no Bahamut : Virgin Soul
Cela fait plaisir de retrouver Shingeki no Bahamut. La première série, diffusée en 2014, avait été une très bonne surprise sachant qu’il s’agissait d’une adaptation d’un jeu de cartes sur mobile, et elle s’était fait surtout remarquer pour sa très bonne réalisation. J’avais de mon côté beaucoup aimé les personnages et le côté road-trip de la première partie, avant que la seconde moitié ne se prenne malheureusement un peu trop au sérieux avec ces histoires d’anges et de démons. Cela n’en restait pas moins un anime assez sympa à suivre, et c’est d’ailleurs ce titre qui m’avait fait réellement découvrir le studio MAPPA.
Cette seconde saison se déroule dix ans après la fin de la précédente, où le monde avait échappé au pire suite à la résurrection du dragon Bahamut. Même si certains personnages sont de retour, ce Virgin Soul nous fait suivre cette fois-ci les aventures de Nina, une nouvelle héroïne qui est également chasseuse de primes, le tout dans un monde qui a bien changé : les démons sont capturés et réduits en esclavage, tandis que les divinités ont perdu leur pouvoir étant donné que les humains ne les vénèrent plus. Cette suite démarre plutôt très bien, et j’avais un peu peur de cette nouvelle héroïne aux cheveux roses, mais elle est finalement très attachante et amusante.
Ce début prometteur me donne l’impression que l’on aura quelque chose du même niveau que la série précédente en terme de réalisation et d’animation, même si j’espère cette fois-ci que le mélange de comique et de sérieux passera un peu mieux… En tout cas, je regarderai cette suite en entier, d’autant plus que 24 épisodes sont prévus (contre 12 pour la saison précédente).
VERDICT :
Shingeki no Kyojin – Saison 2
Cette suite très attendue de l’Attaque des Titans est enfin arrivée, quatre années après la fin de la précédente série. Entre temps, je dois dire que ma hype est bien retombée depuis, mais ça fait plaisir de retrouver cet anime. La première saison avait ses défauts (d’énormes longueurs, des problèmes de rythme dans la seconde partie, des épisodes aux nombreux plans statiques qui côtoyaient quelques séquences très bien animées, un personnage principal tête à claques…), mais j’avais vraiment beaucoup aimé la suivre. Et comme pas mal de personnes je pense, j’avais découvert la série via son anime avant de lire le manga. J’ai quand même lâché ce dernier entre temps tellement le scénario partait dans des trucs assez bizarres, et à vrai dire j’ai un peu oublié ce qui s’y passait dans les détails, donc cette nouvelle saison va être une sorte de semi-redécouverte.
Seuls douze épisodes sont prévus (Thomas Romain a d’ailleurs très bien expliqué en partie pourquoi), mais si cela permet d’avoir une réalisation correcte et un meilleur rythme, je ne dis pas non. Ces premiers épisodes ne s’embarrassent pas d’un long résumé de la première saison, ce qui est déjà un bon point, et on se retrouve rapidement en terrain connu. Cela fait également plaisir de retrouver les personnages, surtout Sasha, Zoe, Christa et Ymir, n’étant vraiment pas très fan du trio Eren/Mikasa/Armin.
En tout cas, je suivrai en entier cette nouvelle saison : pour l’instant cela reste identique à la première série, et ce sera probablement mon gros divertissement sans prise de tête de ce printemps aux côtés de Shingeki no Bahamut.
VERDICT :
Warau Salesman NEW
Adaptation remise au goût du jour d’un manga de Fujiko Fujio (A), Warau Salesman met en scène Fukuzou Moguro, un vendeur assez spécial dont le commerce touche au cœur et à l’âme des êtres humains. Il apparaît lorsque des gens sont en difficulté : il leur promet d’exaucer leurs désirs les plus profonds en comblant leur cœur, et tout cela gratuitement. Bien entendu, le prix à payer est souvent très cher…
Les aventures épisodiques des différentes « victimes » et de leur rencontre avec le « colporteur hilare », que l’on peut voir comme une sorte de Méphistophélès, sont assez particulières : la série donne un peu l’impression de ne pas avoir de véritable morale, les victimes étant souvent poussées par le vendeur à succomber à la tentation. Ce côté est tout de même assez atténué dans cette version 2017, notamment dans les épisodes originaux par rapport à l’œuvre originale (c’est-à-dire la deuxième partie des épisodes 1 et 2).
Comme j’aime beaucoup comparer certaines adaptations qui ont quelques années, voire décennies d’écart en les regardant en même temps (genre Kanon ou encore Space Battleship Yamato), j’avais décidé de faire la même chose pour ce Warau Salesman avec la version de 1989. Voir comment une même œuvre est adaptée des décennies plus tard par rapport à son support original me fascine beaucoup (chacun son truc :D), notamment la manière dont les épisodes sont mis en scène, les différences au niveau de l’ambiance, le doublage, etc.
Finalement, l’expérience fut assez intéressante, même si je me suis concentrée principalement sur la première histoire du premier épisode. Elle correspond par ailleurs à l’épisode 12 de l’ancienne série, dont les épisodes ne duraient que 10 minutes et avec une seule histoire à chaque fois. J’ai même pu ajouter à cette comparaison la version manga, le premier volume étant pour le moment disponible gratuitement au format numérique sur Amazon Japan (ils font cela à chaque saison pour la plupart des mangas et light novels adaptés récemment en anime).
Petit comparatif maison entre la version de 1989 (à gauche) et celle de 2017 (à droite) de la toute première histoire :
Il y a quelques petites différences étranges comme la différence d’âge du personnage principal, les kanji de son nom légèrement différents et l’addition salée à la fin de l’histoire qui a gagné 100 000 yens de plus. :’) Et c’est encore différent dans le manga. Dans la version de 1989, la personne qui fait connaître le bar à hôtesses au protagoniste est par ailleurs Moguro, au contraire de la version de 2017 où il est poussé par son collègue, ce qui est d’ailleurs similaire à ce qui se passe dans le manga : le premier anime me donne donc l’impression d’être une adaptation nettement plus libre, la version diffusée actuellement étant bien plus proche du manga original. (et au passage, pour un bref comparatif en images avec la première histoire du second épisode, c’est par ici.)
Ce qui m’a surprise avec ces deux versions, c’est la voix de Fukuzou Moguro, beaucoup plus grave et convaincante dans l’adaptation de 1989. Mais c’est également en terme d’ambiance que l’on a quelque chose de radicalement différent : la version 2017 ne possède… aucune âme. Principalement à cause du côté « lisse » de l’image, ce qui lui donne un aspect très froid. La première série possède une atmosphère parfois différente et surtout plus intéressante et travaillée ; notamment dans le bar du premier épisode, où l’intégralité de la scène utilise un filtre un peu flou qui donne un côté irréel, totalement inexistant dans la nouvelle adaptation. Mais en général, c’est surtout au niveau du jeu des ombres et des couleurs qu’il y a de grosses différences.
Au final, Warau Salesman NEW propose des histoires qui peuvent sembler anecdotiques et déjà vues et revues, sans avoir véritablement quelque chose de passionnant à raconter. Mais le problème de cette nouvelle adaptation est qu’elle est également très fade ; en fait, regarder en même temps la version de 1989 et jouer au jeu des différences est un exercice plus intéressant que suivre l’anime en lui-même… Je pense tout de même continuer à regarder cette série, même si en parallèle je vais surtout continuer la première adaptation, qui possède bien plus de personnalité.
VERDICT :
Sakura Quest
Le titre de cet anime aurait pu faire penser à une adaptation d’un RPG, mais il n’en est rien : cette nouveauté que l’on doit au studio P.A.Works nous fait suivre le quotidien de Yoshino Koharu, une jeune femme qui avait quitté sa campagne pour essayer de trouver du boulot à Tokyo, en vain. Sa vie prend un tournant inattendu lorsqu’elle est contactée par une agence pour laquelle elle avait autrefois fait un petit boulot de mannequin : l’agence en question lui propose de devenir la « reine » d’un petit village paumé à la campagne, et ce dans le but de revigorer le tourisme dans le coin.
Cette petite série qui ne paye pas de mine est finalement plutôt plaisante à suivre ; c’est en tout cas ce à quoi je m’étais attendue au vu des images promotionnelles, et on va visiblement suivre le quotidien de plusieurs personnages féminins au sein d’une agence touristique durant une année. L’anime, qui peut rappeler une sorte de mélange entre Hanasaku Iroha et Shirobako, reste plutôt dans le genre tranche de vie et est surtout très terre à terre, avec des personnages et des situations un minimum réalistes, mais aussi des passages mignons et amusants. Ce n’est pas vraiment le genre de série qui plaira à tout le monde, mais de mon côté j’accroche bien pour le moment et j’ai hâte de voir ce que réserve la suite.
VERDICT :
Sakurada Reset / Sagrada Reset
Un anime basé sur une série de light novels et que j’attendais assez car le scénario m’intéressait pas mal. L’histoire se déroule dans la ville de Sakurada, où une partie de la population possède des super-pouvoirs ; les deux personnages principaux, Kei Asai et Misora Haruki, ont chacun un pouvoir qui est finalement utile autant à l’un qu’à l’autre : Misora peut revenir dans le temps dans une limite de trois jours (ou, plus précisément, ramener le monde dans l’état durant lequel il était trois jours auparavant), et Kei peut se rappeler parfaitement de tout ce qu’il a vu et entendu. Y compris lors des « reset » de Misora.
Malheureusement, autant l’idée est intéressante, autant l’exécution n’est pas terrible : c’est surtout très monotone. Je ne sais pas si c’est voulu ou non, mais les personnages de cette série sont incroyablement froids, sans vie et sans émotions : c’est le cas de nos deux personnages principaux, et c’était assez pénible de devoir supporter ça durant un épisode entier. Les personnages parlent également de manière très étrange, et certainement pas comme des lycéens normaux. Les personnages qui parlent de façon pas très naturelle dans les anime, ce n’est pourtant pas inhabituel, mais les dialogues de ce Sakurada Reset donneraient presque envie de se taper la tête contre les murs. J’ose même pas imaginer ce que donne le light novel à ce niveau-là.
C’est dommage car il y a certains côtés intéressants et le scénario peut évoluer en quelque chose de très bien, d’autant plus que c’est assez joli à regarder, mais 24 épisodes à subir ces personnages, ça ne donne pas très envie… Je jetterai dans le doute un œil aux épisodes suivants, mais je ne suis pour le moment pas du tout convaincue par cette série.
VERDICT :
Alice to Zouroku
Cette série est assez trompeuse : je pensais au départ que cela allait être un simple anime tranche de vie au vu des images promotionnelles, alors qu’en fait pas du tout ! L’héroïne, Sana, est une petite fille qui appartient à un groupe d’enfants nommés « Rêves d’Alice ». Confinés dans un laboratoire, ces enfants possèdent un pouvoir étrange qui leur permet de créer et matérialiser absolument tout ce qu’ils désirent. Après s’être parvenue à s’échapper, Sana finit par trouver refuge chez Zouroku, un vieux fleuriste un peu bourru.
Le premier épisode, qui dure tout de même 45 minutes, met tout de suite dans le bain avec de l’action et des courses-poursuites ; je n’avais pas été spécialement convaincue par ce départ, surtout avec cette 3D immonde qui pique les yeux : les meilleurs passages étaient ceux qui étaient les plus paisibles et les plus « tranche de vie », notamment avec Sana et le papy gronchon qu’est Zouroku (doublé en bonus par Akio Ootsuka !). J’ai donc du coup été nettement plus convaincue par le second épisode avec l’arrivée de Sanae, la petite-fille de Zouroku, et qui continuait heureusement dans ce sens-là avec un épisode bien plus paisible. Et avec surtout des explications sur le fond de l’histoire et les raisons de la fuite de Sana. Quant au chara design très simplifié de cet anime, il ne plaira pas à tout le monde, même si de mon côté il me rappelle le trait d’Ume Aoki (Hidamari Sketch, Madoka Magica…), notamment au niveau des visages.
Je ne sais donc vraiment pas trop vers quoi va se diriger la série, sachant que le but de Sana reste tout de même de libérer les autres enfants du laboratoire : de l’action ? Du tranche de vie ? Les deux à la fois ? Pour le moment je compte continuer, les personnages étant tout de même très attachants.
VERDICT :
♦
Les recalés de cette première fournée
C’est-à-dire les séries courtes pour lesquelles il n’y a pas grand-chose à dire et que je ne compte pas continuer (enfin, normalement), ou encore les séries arrêtées en plein milieu du premier épisode. Soit parce que j’ai trouvé ça horriblement mauvais, soit parce que je me suis vite rendu compte que ce n’était pas mon truc.
Love Kome – We Love Rice : les coupes de cheveux m’ont tuée. /o\ Les épisodes de cette série sont très courts et se déroulent à l’académie de l’Épi de Riz, où des étudiants vont défendre le riz, qui est de moins en moins consommé au Japon : de nouveaux étudiants décident de le promouvoir en montant un groupe musical appelé « Love Rice ». Et bien entendu, chaque personnage est en fait la personnification d’une variété de riz. Ça ne vole pas très haut et le premier épisode m’a semble interminable alors qu’il ne dure que quatre minutes.
Clockwork Planet : le principe était intéressant (la Terre a été sauvée et recréée à partir de rouages), mais j’ai tenu dix minutes devant. Visuellement, ce n’est pas trop ça, et les personnages sont assez insupportables, notamment Naoto, un lycée mordu d’horlogerie qui répare dans ce premier épisode une automate qui est littéralement tombée du ciel et s’est écrasée chez lui. Je n’ai donc pas eu envie d’aller plus loin que la première moitié du premier épisode, ce qui fait que je n’ai pas eu la « chance » de voir la fameuse scène avec le doigt.
Re:Creators : c’est clairement la meilleure série du lot, mais… ça ne m’a pas du tout intéressée. C’est pourtant joli et la bande-son signée Hiroyuki Sawano s’annonce très chouette, d’autant plus que ça rappelle un peu Hataraku Maou-sama!, mais cette histoire de personnages d’anime et de light novels qui arrivent dans le monde réel, ça a l’air d’être sorti tout droit des pires fantasmes d’un otaku. Je n’ai même pas tenu dix minutes devant, le personnage principal masculin n’ayant vraiment pas aidé non plus… Et j’ai quand même failli éclater de rire en voyant Celestia, qui vient d’un light novel, parce qu’elle me fait un peu penser à l’héroïne du light novel tout moisi parodié dans Gi(a)rlish Number. Mais ce qui me donne encore moins envie c’est de savoir qu’il y a 22 épisodes, avec en prime l’équipe d’Aldnoah.Zero derrière… Je préfère donc éviter de perdre mon temps et peut-être donner une seconde chance à cette série quand elle sera terminée, si jamais elle s’avère être une très bonne surprise.
Gin no Guardian : pour une série du studio Haoliners Animation League, ce n’était pas si mauvais que ça au niveau de la réalisation (quoi que To Be Hero s’en sortait encore pas trop mal). Mais ce n’était pas non plus très intéressant et surtout ultra générique, avec cette histoire de lycéen qui sauve le monde… en combattant dans un autre monde. M’ouais.
Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni… : un anime qui est une rareté, puisqu’il s’agit d’une adaptation d’un manga pour femmes appartenant plutôt à la catégorie smut. Cela va donc droit au but (il vaut mieux d’ailleurs étant donné que les épisodes font moins de 4 minutes), et le scénario qui tient sur un bout de papier ne sert que de prétexte : notre héroïne retrouve son amour de lycée, qui est devenu prêtre. A noter qu’il existe trois versions : une tout public, une pour les plus de 15 ans et une sans aucune censure pour les plus de 18 ans. Il n’y a toutefois pas grand-chose à tirer de cet anime, que je retiens surtout pour la rareté de la chose.
Sekai no Yami Zukan / The World Yamizukan : c’est comme Yamishibai mais en largement moins bien (c’est la même équipe derrière). En revanche c’est involontairement hilarant, à un point tel que je me demande comment le narrateur fait pour garder son sérieux. Le second épisode est d’ailleurs plus intéressant que le premier, et c’est son côté complètement absurde et inattendu qui fait que j’hésite même à suivre cette série maintenant, d’autant plus que les épisodes sont très courts. Je me déciderai avec le troisième épisode…
La suite des impressions arrivera la semaine prochaine~
Je profite de l’article pour donner mon avis et je suis tout disposé d’en débattre avec toi Exelen ;)
+++++++++++++++++++++++
Shingeki no Kyojin – Saison 2
+++++++++++++++++++++++
Déjà l’opening a voulu rester sur le même ton que la précédente saison, mais il ne fait preuve d’aucune inspiration. Mais bon, l’opening c’est pas le plus important, puis ils peuvent se rattraper sur le prochain… Ah ! Au temps pour moi, il n’y aura que 12 épisodes, car la production coûte chère. Ah bon, ça ne se voit pas avec ces cavaliers en 3D qui courent partout… Alors oui, on a une mise en scène toujours aussi sympathique quand les titans se goinfrent, mais bon, on connaît le menu. Et d’autant plus pour ma part ; je sais à l’avance que le plat de résistance est aussi sec qu’une dinde de noël carbonisée.
Verdict – Pas mal pour ceux qui ne connaissent pas la suite…
+++++++++++
Sakura Quest
+++++++++++
Je vais dire un truc triste, mais si ça n’avait pas été du P.A.Works, je l’aurais probablement plus apprécié. Je préfère rester prudent avec ce studio, mais la réalisation est impeccable et l’accroche scénaristique très intéressante. Surtout pour les personnages qui arrivent à capter notre attention rapidement. Bref, ça reste une des meilleures surprises de cette saison pour moi.
Verdict – La bonne surprise du printemps 2017, mais attention, cela reste du P.A.Works…
+++++++++++++
Alice to Zouroku
+++++++++++++
En revanche Exelen, je n’ai pas la même vision que toi sur cet anime. Dès le début c’est plein de clichés dans la mise en scène « ahah tu ne vas pas pouvoir t’en sortir Alice, car tu vas avoir faim »… Et elle ne ressemble à rien en plus cette Alice ; on dirait que le chara designer a voulu copier Madoka, mais il s’est complètement raté.
On a ensuite droit à une poursuite en voiture « Full 3D » dégueulasse et après… Je me suis endormi (trop long pour un truc aussi mauvais).
Verdict – Assez indigeste.
++++++++++++++
Clockwork Planet
++++++++++++++
Rouage = 3D…
Donc un univers avec plein de mécanismes qui ont plein de rouages, ça donne des horreurs mécaniques en 3D !
Alors comme je ne suis pas un sauvage complètement réfractaire à la moindre 3D, j’ai poursuivi ; grosse erreur… Ils ne savent pas dessiner ! Pas fichus de tenir un visage un minimum correct plus d’une minute ! Puis vient l’histoire… Dont je ne me souviens plus tellement ça avait l’air bien.
Verdict – Indigestion de mauvais goût garantie.
++++++++++
Re:Creators
++++++++++
Il y a un mecha et des épées en 3D, bon… Dire que c’est scandaleux, c’est excessif ; mais ça reste assez moche. En revanche le chara design est drôlement bien soigné et l’animation aguicheuse. De plus, on a un effet Hataraku Mahou sama assez réussi. Cependant, je reste sceptique face à l’originalité de cette production. Le héros semble aussi fade qu’une cup noodle. On dirait un placement de produit de mauvais goût, un peu à la Tabata, il est là, mais il serait mieux ailleurs… Prudence donc.
Verdict – Si on n’est pas difficile ça passe, sinon…
+++++++++++++
Gin no Guardian
+++++++++++++
Alors là… Cela commence direct sur un « kikoo » lycéen qui défonce une armée de morts vivants au sommet d’une pyramide Maya, le tout en 3D bien moche. On t’explique quasi rien, genre il est là, il combat et t’es censé être heureux de voir cette mascarade. Beh moi non… J’ai même perdu mon temps.
Verdict – Il faut l’éviter comme une voiture qui grille le feu rouge, car sinon c’est la mort.
(Petite remarque = j’ai peut être fait quelques fautes, car je n’ai pas eu le temps de bien me relire, désolé.)
Bizarrement, Re:Creators a l’air d’avoir beaucoup de succès vu les retours très enthousiastes sur le premier épisode, et sa popularité me passe un peu au-dessus de la tête. XD Peut-être parce que c’est un projet du créateur de Black Lagoon ?
Il aurait été d’ailleurs plus intéressant que les personnages qui viennent dans notre monde soient de véritables persos tirés d’anime/light novels/jeux vidéo qui existent réellement, parce que là ça limite quand même pas mal l’intérêt.
Concernant Alice to Zouroku, j’attends vraiment la suite pour me prononcer (je ne suis toujours pas sûre de le suivre en entier), car comme je l’ai écrit ce sont principalement les personnages qui me donnent envie de continuer. J’espère aussi que les épisodes suivants seront plus proches de l’épisode 2 que de l’épisode 1, malgré son côté un peu « Flip Flappers » du pauvre.
J’ai vu le second épisode de Re:Creators, je me suis bien emmerdé devant…
De toute façon, M. HIROE est un fumiste, son Black Lagoon est la plus grosse entourloupe de la précédente décennie. J’ai aucun respect pour ce type qui a ouvertement craché à la gueule de ses fans.
Pour le mélange avec des productions connues, je pense qu’ils allaient avoir un gros problème de licences.
Sinon j’attends avec impatience ton retour sur Sin – Nanatsu no Taizai héhé xD