[PS2] Lucky Star ~ Ryouou Gakuen Outousai

Cela va faire presque un an que ce jeu basé sur Lucky Star est sorti (le 24 janvier 2008), et à la base j’avais surtout acheté la version collector en mai dernier parce qu’elle n’était pas chère. Je n’y ai joué que maintenant car je pensais que ça allait être une sorte de jeu de plateau ou encore un party game, alors qu’en fait il s’agit d’un visual novel très sympa bourré de surprises et de références pour otaku : pas étonnant d’ailleurs que dans les crédits on voit apparaître entre autre les noms de la Gainax et de Type-Moon !

Le jeu en lui-même n’est pas très long, surtout si on le termine en ligne droite, ce qui prend moins d’une dizaine d’heures. Tout débloquer peut demander jusqu’au double, mais bien sûr cela dépend également si on utilise une soluce ou non. Sachant que terminer ce jeu à 100 % sans aide est quasiment impossible, à cause de tous les embranchements et les nombreux secrets bien planqués.

Même si ce jeu est basé sur Lucky Star, il y a tout de même un scénario et quelques côtés un peu sérieux qui risquent de surprendre. Le joueur incarne un nouvel élève qui intègre le lycée où se trouve Konata et ses amies et atterrit dans leur classe. Le jour du festival culturel de l’école, tout se passe plus au moins comme prévu : mais le lendemain, à son réveil, le héros a une impression de déjà-vu. A force de répéter éternellement la même période, il finira par se rendre compte qu’il est effectivement enfermé dans une sorte de boucle temporelle. Ce sera donc au joueur de trouver d’où vient ce problème, et qui (ou quel événement) en est la cause.

Le jeu est en tout cas assimilable à un visual novel (sans oublier une bonne grosse part non négligeable de jeu de drague), avec de nombreux dialogues et des choix à faire qui peuvent dériver sur plusieurs embranchements, et ainsi aboutir à de bonnes ou mauvaises fins. Ce qui complique la chose, c’est que les embranchements sont tellement nombreux que le déroulement de l’histoire n’est absolument pas linéaire.

Il est même assez difficile d’expliquer la façon dont se déroule jeu, si ce n’est qu’il est divisé en sept parties différentes, que j’appellerai simplement « chapitre ». Pour passer d’un chapitre à l’autre, il faut absolument obtenir une étoile : une blanche (si on obtient une bonne fin) ou une jaune (si on obtient la meilleure fin). Si le joueur n’arrive pas à obtenir d’étoile il aura la mauvaise fin, ne pourra pas passer au chapitre suivant, et devra alors le recommencer. Si on arrive à obtenir une étoile il faudra quand même recommencer le chapitre, mais ce dernier sera légèrement différent et permettra de débloquer un nouvel embranchement qui fera à son tour avancer le scénario du jeu…

Ça peut paraître compliqué, et au départ ça l’est réellement. D’autant plus qu’il est possible de revenir dans les chapitres précédents : ceci dépend de la façon à laquelle on répond aux personnages. Et c’est pour cela que jouer avec une FAQ est indispensable pour avancer, surtout dans les derniers chapitres, pour éviter de bien nombreux arrachages de cheveux (et j’en sais quelque chose !).

Pour faire plus simple, voici une petite présentation de ces sept chapitres (ainsi que le mode bonus à débloquer une fois le jeu entièrement fini). Avec beaucoup de screenshots tant qu’à faire, vu qu’on n’en trouve pas tellement sur le net, et que ce jeu est rempli de références qui méritent le coup d’œil même si certaines sont malheureusement parfois obscures pour le simple fan d’anime :

Chapitre 1 – Lucky Lucky Memorial

Le titre est une référence à la célèbre série de dating sim des Tokimeki Memorial. Tout commence avec une histoire de promesse, et on plonge directement dans une ambiance très « jeu de drague », car dans ce chapitre on peut obtenir une fin avec soit Konata, soit Tsukasa, soit Miyuki (et avec les autres personnages une fois que les chapitres suivants seront débloqués).

Durant le festival culturel, les filles choisissent de faire une pièce de théâtre basée sur Fate/stay night où Konata interprète Saber tandis que Kagami se retrouve avec le rôle de Rin. Quant au joueur, il incarne Shirō. On notera également les très nombreuses références à Evangelion

Chapitre 2 – Comic Festival

Le titre est bien entendu une référence au Comiket. Ce second chapitre reste assez court et est surtout consacré à Hiyori et Patty, et il est également possible de se rendre à Animate et d’y rencontrer le fameux Anime Tenchou.

Chapitre 3 – Lucky Star Universe

Un chapitre où les personnages décident de jouer au jeu vidéo Lucky Star Universe, un MMORPG basé sur Phantasy Star Universe.

Le plus amusant est qu’à un moment on se retrouve dans une sorte de donjon en vue subjective, rappelant une version encore plus archaïque du premier Phantasy Star sur Master System. Dans ce donjon on peut même tomber sur Minoru Shiraishi (mais que fait-il là-dedans ?).

Chapitre 4 – Toki wo Kakeru Danjou

Le titre est une référence à Toki wo Kakeru Shoujo, alias la Traversée du Temps.

Cette fois-ci, les personnages ont atterri dans une faille temporelle, et le scénario principal avance un peu. C’est à partir de là aussi que l’on sent que le personnage de Yamato, une jeune fille récemment transférée dans le lycée, semble cacher bien des mystères.

Chapitre 5 – Otometeki Nikutai Kaizou Lucky Revo !!

Le titre est une référence au jeu de drague pour filles Otometeki Koi Kakumei Love Revo!!.

Ce chapitre est consacré au régime, et est bien plus orienté fan service que le reste du jeu. Le scénario n’avance pas d’un poil ici et c’est totalement à but humoristique, mais c’est sûrement pour faire contraste avec les chapitres suivants…

Chapitre 6 – Sakuraki no Saku Koro ni

Le titre est une référence assez explicite à Higurashi no Naku Koro ni. C’est à partir de là que l’on commence à aborder les choses sérieuses, mais surtout que l’on apprend qui est réellement Yamato et quelle est la cause de cette boucle temporelle dans laquelle les personnages sont enfermés.

Chapitre 7 – Ryouou Gakuen Outousai

Le titre du chapitre est ici tout simplement le nom du jeu. Il s’agit de la conclusion de l’histoire, où l’on doit répondre correctement à toutes les questions posées : cette fois-ci, le héros a gardé la mémoire de tout ce qui s’est passé durant les autres versions de la même période (et qu’il a répétée sans cesse). Briser ou non la boucle temporelle dépendra donc entièrement du joueur, mais ce n’est heureusement pas trop difficile.

Bonus ~ Narisumashi Mode

Une fois le jeu terminé, il est possible de débloquer ce mode qui ajoute quelques événements secrets, dont une jolie scène avec la mère de Konata. Il est ensuite possible d’entrer certains noms lorsque l’on recommence le jeu depuis le tout début, pour débloquer d’autres bonus. Par exemple, choisir d’appeler son personnage « Wawawa wasuremono » donnera une petite scène amusante avec Shiraishi…

Pour terminer, ce jeu inclut également un petit segment appelé « Unlucky Sisters », et qui remplace le Lucky Channel. Mais en mille fois plus lourd car ils ont eu la mauvaise idée d’y recourir un peu trop fréquemment, même si ce segment permet parfois d’aider le joueur.

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En tout cas, ce jeu vidéo de Lucky Star est une bonne petite surprise : assez déconcertant au début (voir les crédits de fin au bout de 40 minutes de jeu, ça fait bizarre), mais bourré de secrets. Et bien plus long qu’il n’y paraît grâce à sa durée de vie plutôt conséquente, surtout si on veut tout compléter à 100 %. J’ai personnellement beaucoup aimé ce jeu, bien plus que la série, et c’était amusant de voir que certaines scènes ont été reprises sous forme de clin d’œil dans l’OAV sortie en septembre dernier !

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12 commentaires

  1. J’adore la première screenshot ; les vendeurs des années 70 plein de PASSION me font délirer, je leur dois mes plus gros fou-rires devant Lucky Star.

  2. Une boucle temporelle pendant un festival culturel ?? Mais c’est le scénario de Beautiful Dreamer ça ! XD

    Sympa la tronche de Patty dans le chapitre 2. La figurine ou le manga qu’elle voulait était en rupture de stock ?

  3. J’en parlais dans le commentaire de l’article d’en dessous, encore un jeu que j’ai envie de faire, mais pas possible …
    Au boulot les team anglaises !!

  4. Gemini >> ils ont la PASSION et en plus ils sont GAR! :D

    X4713R >> je ne sais même plus pourquoi Patty faisait cette tête, mais je suis sûre que ce n’était pas pour cette raison. ^^;
    …c’est le scénario de Beautiful Dreamer? xD Dommage que je n’ai pas encore regardé le film (encore un classique à voir, ça s’accumule). En tout cas le thème de la boucle temporelle revient souvent dans les visual novels, mais en faire un pendant un festival culturel… le scénariste du jeu devait être fan de Urusei Yatsura.

    mega69 >> parfois ce jeu de Lucky Star est tellement bordélique que je me demande comment une team anglaise pourrait le traduite. o_O;
    Allez, moi je veux une localisation en occident! *y croit à fond*

  5. Ce jeu à l’air d’être un sacré concentré de plaisir pour es fan de LuckyStar…
    Encore une fois les références vont à foison!

    C’est sacrément amusant de voir qu’elles ont pu être les inspirations pour l’OAV…

    Les chapitres 1 – Lucky Lucky Memorial et 4 – Toki wo Kakeru Danjou m’ont l’air des plus appétissants…

    Hein?
    OMG!
    Minami IWASAKI en copslay de Rei! *bave*
    C’est quand même un beau pléonasme non?
    Une coodere qui fait le cosplay d’une autre…
    interessant…huhuhu… ||3

  6. J’aime lorsque ce genre de titre est bourré de références, et encore une fois ça me chagrine de ne pas pouvoir toucher à un tas de VN PS2 à cause de la barrière de langue T_T
    En tout cas je te remercie pour la review, car sinon on en aurait jamais entendu parler :/

  7. C’est exactement le type de jeu qui fait qu’un jour j’apprendrais la langue japonaise…

    Ou pas :p

    (PS : tu compte parler du nouveaux SRT sur NDS ? =)

  8. Wah Miyuki qui montre un signe d’énervement dans le chapitre 5. En tout cas, ça l’air sympa et le style graphique est agréable à l’oeil.

  9. Amana >> et oui, Minami en Rei, c’était sympa à voir. :) Mais comme tu l’as dit, on sent bien les inspirations pour l’OAV, dans ce jeu (surtout avec le passage où Kagami est en Rin).

    Supremekuja >> la barrière de la langue peut être un problème dans ce genre de jeu, c’est vrai, et c’est bien dommage car il y en a pas mal qui valent le coup. Mais le jour où ce type de VN sera localisé en occident n’est sûrement pas pour demain. >_>

    Lax >> le nouveau SRT sur DS? C’est-à-dire SRT K? Je ne pense pas en parler car je n’ai pas vraiment l’intention d’y jouer, les séries présentes ne m’intéressant pas (et encore se farcir du Gundam Seed Destiny, arg, non merci). Et puis je n’aime pas trop jouer à un SRT sur portable à cause de l’écran minuscule, je préfère y jouer sur console de salon : on ressent mieux le côté GAR. :D

    kyouray >> en fait il y a plusieurs scènes dans le jeu où Miyuki m’a fait sérieusement me demander si elle n’était pas une yandere. :p

  10. Encore un super article sur un autre visual novel qui nous fera baver longtemps même si il n’arrivera jamais en France…
    Presque 6 ans de PS2 et pas le moindre signe de VN ou d’eroge en France, ce qui ne vas pas s’arranger avec les Next-Gen, monde de merde.

  11. akira no master > oui, il y a un jeu qui s’appelle « Lucky Star Moe Drill », sur DS. c’est un jeu ludo-educatif avec des quizz.

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