[FILM] Kokuriko-zaka kara, du manga au film

Dernier film en date du Studio Ghibli sorti au Japon ce week-end, Kokuriko-zaka kara (littéralement « Depuis la pente des coquelicots ») nous plonge directement dans le Japon des années 60, à la veille des Jeux Olympiques d’été de Tokyo. Second film signé Goro Miyazaki après son controversé Gedo Senki / Les Contes de Terremer, ce dernier nous livre ici un film empreint de nostalgie sous fond d’histoire d’amour entre deux adolescents.

Et un nouveau Ghibli est toujours un nouvel événement, bien que ces dernières années les récentes productions du studio auront un peu divisé le public et donné lieu à bien des débats, sachant que le studio n’a toujours pas déterminé qui sera le véritable successeur de Hayao Miyazaki. Et bien que son fils Goro soit le réalisateur de ce film, il a toutefois été supervisé par Hayao, qui s’est également occupé de la réécriture du scénario original.

Kokuriko-zaka kara est avant tout un film ancré dans la réalité, sans une seule pointe d’élément surnaturel, qui peut par certains côtés rappeler un peu Mimi wo Sumaseba / Si tu tends l’oreille. A l’instar de ce dernier, Kokuriko-zaka kara est inspiré d’un shoujo manga peu connu sans en être non plus l’adaptation fidèle. Le manga original de Chizuru Takahashi et Tetsurō Sayama, en deux tomes, date en effet du début des années 80 et a été réédité en 2010 en un seul gros volume de 310 pages, et serait visiblement apprécié de Hayao Miyazaki.

Le manga original

Ayant lu le manga avant d’aller voir le film, je me demandais donc comment un titre aussi shoujo dans l’âme allait être adapté en film, sans parler du chara-design radicalement différent, Ghibli oblige. Mais si le film adapte le manga, il ne l’adapte que très librement, ne gardant que les personnages et quelques thèmes communs pour donner au final un produit assez différent. Le plus gros changement étant probablement celui de l’époque à laquelle se déroule l’histoire : si le manga se déroulait au début des années 80, le film se passe quant à lui en 1963, soit un an avant les Jeux Olympiques d’été de Tokyo. Il s’en dégage donc un petit quelque chose en plus qui n’existe pas dans l’œuvre d’origine, à savoir un sentiment de nostalgie ; le moindre détail de la vie quotidienne rappellera aux plus vieux leur propre adolescence, à une époque où le Japon, à l’aube de son boom économique, se tournait vers le futur et le renouveau en délaissant malheureusement certains aspects de son passé.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que le réalisateur Goro Miyazaki n’était pas né à l’époque à laquelle se déroule ce film, et que retranscrire tout ce côté nostalgique a été probablement bien plus influencé par Hayao Miyazaki lui-même, alors âgé d’une vingtaine d’années à cette époque-là. On apprend également sur le site officiel que la vision de l’héroïne est légèrement différente entre les Miyazaki père et fils, et que la version de cette dernière habillée d’un tablier bleu et blanc plutôt occidental que l’on peut voir sur les affiches promotionnelles (vêtement qu’elle ne portera à aucun moment dans le film) a été signé Hayao Miyazaki, la vision de l’héroïne suivant Goro étant quant à elle bien plus réaliste et fidèle à ce que l’on pourrait s’attendre d’un Japon traditionnel des années 60.

Le film nous emmène à Yokohama, dans la vie quotidienne de la jeune lycéenne Umi Matsuzaki, surnommée Mel par ses amis et sa famille (en référence au mot français « mer », traduction de « umi »), qui s’occupe d’une pension occidentale située au sommet d’une colline. Sa mère étant absente à cause de son travail la conduisant souvent aux États-Unis et son père ayant été porté disparu en mer il y a une dizaine d’années, c’est dorénavant Umi qui s’occupe de la pension et de ses locataires aux côtés de sa sœur, son petit frère et sa grand-mère. Si l’histoire se focalise beaucoup sur ce côté tranche de vie, les deux thèmes qui seront mis en avant et serviront de fil directeur au film sont l’histoire de la romance entre Umi et Shun Kazama, membre du journal du lycée, mais aussi le problème de la destruction imminente d’un vieux bâtiment de type occidental hébergeant les différents clubs du lycée, le « Quartier Latin ».

Ce dernier aspect, inédit par rapport au manga, retranscrit symboliquement les vieux souvenirs et le passé qui finissent par être effacés à cause d’un Japon tourné vers le futur et le renouveau ; ici les lycéens lutteront pour conserver ce bâtiment, précieux à leurs yeux, et chercheront un moyen de convaincre les adultes de le garder. Cette lutte pour conserver les souvenirs, ce côté « mémoire » est un thème très mis en avant en parallèle avec le thème des relations humaines mais aussi et surtout de l’amour, ce dernier point étant lui aussi entouré de cette recherche du passé ; en effet nos deux héros orphelins de père seront menés à un moment à se poser des questions sur leurs origines, notamment lorsqu’ils apprennent avec stupéfaction qu’il est possible qu’ils soient frère et sœur.

Le film possède donc un fort sentiment de nostalgie et des thèmes plutôt adultes qui pourraient le rendre difficile d’accès au jeune public. Le Japon semble en effet touché cette année par une petit vague de nostalgie, à l’instar d’autres projets anime de 2011 comme Showa Monogatari, qui se déroule lui aussi durant la même période.

Le thème des relations humaines et de l’expérience de la vie ressortent cependant également beaucoup, et il est intéressant de noter que Goro Miyazaki était au départ peu enthousiaste à l’idée de créer un film sur une génération antérieure à la sienne en lisant le résumé du projet de son père, ne voulant clairement pas réaliser un film qui sous-entendrait que « c’était mieux avant » ; il a cependant changé d’avis lorsqu’il a commencé à s’atteler à ce projet, comprenant que la nostalgie n’était pas le thème principal du film en lui-même.

Au niveau de la réalisation on pourrait peut-être critiquer le manque d’audace de l’ensemble et le côté plutôt statique de l’animation, sûrement dû au fait que l’on tient là une histoire qui tient bien plus de la sympathique tranche de vie. Malgré son réalisme, le film contient toutefois des décors qui font bien plus « fantaisie », ne serait-ce qu’avec le bâtiment du Quartier Latin, certainement le décor le plus détaillé de tout le film. Côté musical, Satoshi Takebe signe ici la bande-son, assez jolie et plutôt discrète dans l’ensemble. Quant à la chanson thème du film Sayonara no Natsu, interprétée par Aoi Tejima, il s’agit d’une reprise d’une chanson de 1976 originellement chantée par Ryouko Moriyama.

Concernant le film en lui-même, il semble déjà diviser les foules au Japon : de mon côté à la sortie de la salle de cinéma (à Shibuya) j’ai entendu autant d’avis positifs que négatifs. Il en est de même sur internet d’après ce que j’ai pu lire sur des blogs et sur Twitter, mais je retiendrai tout de même que beaucoup de spectateurs se sont plaint que l’époque à laquelle se déroule le film n’est pas vraiment explicite : ceux qui effectivement se sont rendus au cinéma le voir sans forcément s’être renseigné dessus n’ont pas vraiment compris dès le départ que cela se déroulait dans les années 60. J’ai donc lu et entendu un certain nombre de personnes critiquant le fait que le contexte du film était difficile à saisir, sans parler de certains détails qui ne sont pas non plus expliqués dans le film, comme le fait que tout le monde appelle l’héroïne « Mel » au lieu de « Umi », sauf la mère de cette dernière.

Personnellement j’ai apprécié le film sans non plus avoir été spécialement enthousiasmée, et j’ai été plutôt agréablement surprise par le résultat étant donné qu’au départ on pouvait craindre le pire au vu de la direction prise par les derniers films du studio, mais aussi et surtout à cause de la présence du fils de Miyazaki aux commandes, dont le précédent film n’aura pas vraiment soulevé les foules. On tient pourtant-là un film mignon et sympathique pour peu que l’on apprécie un minimum tout ce qui peut être qualifié de « tranche de vie » sous fond de romance, le tout baigné dans un sentiment de nostalgie. Il ne s’y passe pas non plus grand chose à proprement parler, néanmoins on ne s’y ennuie pas une seule seconde, et c’est déjà ça. J’ai cependant quand même eu l’impression que ce film n’existe que pour permettre au studio de financer leur prochain gros projet, et c’est un peu dommage.

Au final, ce Kokuriko-zaka kara très différent du manga est une œuvre plutôt intéressante en soi, effaçant au passage les gros défauts de l’histoire originale, qui versait bien plus dans le drama et la romance exacerbée. Un film qui reste dans le fond assez « simple », plaisant à suivre et plutôt honnête en tant que deuxième réalisation de Goro Miyazaki, mais qui reste cependant à mille lieues des gros succès du studio.

 

18 commentaires

  1. Je te sens un peu « divisée » sur ce film. J’ai l’impression en tout cas que s’il ne t’a pas déplu, il ne t’a pas non plus enthousiasmée… Pour ma part je n’ai que moyennement accroché à Arietty j’espère que celui-ci me plaira plus.

  2. Au fait, vu que le film se déroule à la même période que Shouwa Monogatari, ça a parlé aux gens qui ont vécu durant cette période ? (enfin pour ceux qui savaient que ça se déroulait dans les 60’s)

    Bon, avis plutôt positif dans l’ensemble. J’attends quand même une AVP sur Paris, comme pour Karigurashi no Arietty.

  3. J’attends de voir ce film avec une certaine impatience car j’aime toujours les films de Ghibli. Même si c’est vrai que les derniers films ne sont pas tous des chef d’oeuvre, ils sont quand même beau à voir.
    En tout cas une chose est sûre, j’adore déjà la chanson thème. La chanteuse a une voix magnifique. d (# ̄▽ ̄#)

  4. Ca faisait longtemps que j’avais pas posté de commentaire !
    Ce film a vraiment l’air interessant. Certes, ca n’a pas l’air d’être une perle mais je suis curieux d’aller le voir s’il sort en France, histoire d’être curieux !
    Trés bonne critique comme toujours ! La chanson est SUBLIME !

  5. Pour ma part, je pense que je vais passer mon tour pour ce film…
    Sans chercher à troller, la bande-annonce du film ne m’a fait ni chaud ni froid et ta critique confirme ce que je craignais : Un film qui sans être raté ne laisse au final qu’un sentiment partagé…

  6. Par curiosité, j’ai consulté la liste des précédents travaux de Goro Miyazaki ; il apparait qu’il n’a jamais été animateur, directeur de l’animation, etc… Dans une industrie où n’atteignent le statut de réalisateur que peu d’artistes et souvent après une longue carrière sur des postes ingrats, il ne fait décidément aucun doute que lui a pu en arriver là car son papa lui a donné les clés de son studio…

    Paradoxalement, il doit être conscient de sa quasi incompétence, puisqu’il le supervise encore plus que dans son précédent long-métrage ?

    Alors quoi ? Hayao Miyazaki persuadé que bon sang ne saurait mentir, bien plus que l’expérience, mais que son fils n’a tout de même pas le niveau ? J’ai du mal à le comprendre, là…

    Les Contes de Terremer, c’était juste mauvais. Le projet était déjà casse-gueule puisqu’adaptant un volume au milieu d’un cycle, mais Goro Miyazaki y alterne scènes plates et sans intérêt avec des moments de grandiloquence plus ridicules que véritablement pertinents.

    Je pensais qu’après cette catastrophe, le paternel aurait eu le bon sens de ranger son fils au placard, mais sans forcément le faire savoir parce que hé, c’est quand même un peu la honte de faire du favoritisme envers un incapable. Mais là, avec ce second long-métrage, je ne sais quoi penser, d’autant plus que :
    1) tu sembles dire que ce travail a été imposé à Goro, ce qui pose la question de savoir s’il est vraiment motivé par un boulot de réalisateur et si tout cela ne vient pas uniquement de la volonté de Miyazaki père
    2) les reproches que tu fais sur le côté statique et le manque de recherche dans la réalisation tendent à indiquer que de ce point de vue, il n’a pas franchement progressé et est resté un médiocre.

    Franchement, je serai réalisateur chez Ghibli, j’irai voir si Madhouse n’a pas du travail à me proposer. Dans ce studio, ils n’ont aucune chance de monter en grade si le grand manitou s’obstine à promouvoir un incapable juste parce que c’est son fils.

  7. Je ne serai pas aussi dur que Gemini vis à vis de Goro. J’en veux bien davantage à Miyazaki, qui semble avoir complètement renié son propre cinéma.

    Suit-il l’air du temps ? Se repose-t-il sur ses lauriers ? Dans tous les cas, plus aucune histoire vraiment digne d’être racontée, n’est sortie de ce studio depuis 10 ans, et Le voyage de Chihiro.

    Une bonne histoire, c’est avant tout une bonne dramaturgie. Et le maître semble désormais croire que se contenter d’animer des détails du quotidien suffit à faire un bon film. Non, même s’il n’a pas son pareil pour donner vie à un univers, il en oublie à chaque fois de développer une intrigue, de donner corps à des enjeux, de créer une tension narrative.

    On passe à chaque fois un bon moment, mais au final, on n’est jamais marqué par ces oeuvres anodines.

    La tranche de vie est un cancer quand elle n’est qu’un gimmick envahissant, et pas un mode de narration à part entière, comme c’était le cas pour Totoro.

    Gedo Senki avait été une bonne surprise pour moi, car j’y ai vu la tentative d’un réalisateur, de sortir de l’ornière de la tranche de vie. Mais avec ce nouveau film, il semble que ça n’ait été qu’un coup d’épée dans l’eau.

    Ghibli a clairement besoin de se débarrasser de Miyazaki, devenu un poids considérable qui empêche toute créativité.

  8. « Suit-il l’air du temps ? Se repose-t-il sur ses lauriers ? » J’ai le sentiment inverse. Avec Ponyo, on sent une volonté de rupture, comme s’il se refusait à répondre aux attentes du public. Et ce n’est pas si mal. J’ai été surprise lors de sa sortie: l’un de meilleurs Ghibli qui selon moi tente de s’imposer là où d’autres se contentent de suivre la mode actuelle.

  9. @Bunny Je suis entièrement d’accord pour Ponyo ! J’ai trouvé ce film plein de fraicheur et justement audacieux par rapport à ce qu’on aurait pu attendre d’un Ghibli traditionnel.

  10. Neokenji > « ça a parlé aux gens qui ont vécu durant cette période ? »
    Aucune idée, la majorité des critiques que j’ai lues étaient écrites par des « jeunes ». J’aimerais bien aussi savoir ce qu’en ont pensé les plus âgés. :)

    Gemini > tu soulèves un point intéressant, mais à ma connaissance Goro ne voulait originellement n’avoir rien à faire avec le travail de son père, et qu’il s’est retrouvé là par la force des choses. Tu as un peu plus d’explications ici : http://therealscratchpad.wordpress.com/2011/04/09/tales-from-earthsea-review-and-the-trials-of-a-younger-miyazaki/

    Quant aux Contes de Terremer je ne l’ai pas regardé à cause justement des nombreuses critiques négatives, mais en aucun cas je n’ai trouvé Kokuriko-zaka kara mauvais, loin de là, et toutes les critiques que j’ai pu lire qui comparaient les deux films affirmaient toutes que Kokuriko était de très loin supérieur au premier film de Goro.
    Après, je suis d’avis que le studio devrait quand même faire quelque chose et se bouger pour ses prochaines œuvres.

    brotch > « On passe à chaque fois un bon moment, mais au final, on n’est jamais marqué par ces œuvres anodines. »
    C’est un peu ça justement avec ce film, je ne pense pas qu’il laissera un souvenir très marquant. Je suis d’ailleurs très curieuse de voir quel accueil il aura en France.
    Et au passage j’ai franchement eu du mal à écrire cette critique de Kokuriko, tant le film m’aura partagée. Après, le fait que je ne sois pas vraiment fan de tranche de vie à la base ne m’aura pas aidée à l’apprécier plus que ça (et je n’arrivais pas à comprendre où voulait en venir le film avant un bon moment). Je pense aussi que quelqu’un qui aime ce type de récit aurait sûrement été un peu plus enthousiaste que moi. Pour ma part ce sera donc un « correct, sans plus ».

  11. Exelen >> J’étais allé voir Gendo Senki en avant-première avec un ami, et nous avions été déçu. Disons qu’il y a deux défauts dans ce film :

    1) Le scénario : Après un début relativement confus dans lequel le héros tue son père sans raison apparente, nous comprenons vite que le film s’inscrit dans une histoire beaucoup plus vaste, touchant tout le continent de Terremer où se situe l’action. Le héros croise la route d’un personnage nommé l’Epervier qui semble avoir un rôle majeur à jouer dans cette crise, mais ce que nous suivons par la suite n’est jamais qu’une « quête annexe » par rapport à une histoire dont nous ne saisirons jamais les tenants et aboutissants, puisque le film n’a finalement qu’un lien ténu avec l’histoire en question et ne l’a fait strictement pas progresser. C’est un petit comme si l’adaptation animée des Chevaliers du Zodiaque s’était limité au chapitre des Blue Warriors…

    2) La réalisation n’est de toute façon pas inspiré. A aucun moment Goro Miyazaki ne semble essayer de combler les failles du scénario en mettant en avant des éléments pour mieux comprendre cet univers, l’ensemble est relativement plat, les seules scènes travaillées donnent plus une impression de ridicule qu’autre chose, et nous avons droit à un dialogue d’une minute chrono sur l’écologie, probablement parce que papa l’aura obligé mais le spectateur sent bien qu’il élude la question vite-fait. Le pire reste le passage où l’héroïne chante : à chaque couplet tu espères qu’elle s’arrête – même si la chanson n’est pas mal du tout, cela devient vite lassant – et chaque fois, elle recommence ; l’ensemble dure 4 minutes, et au bout de 2 minutes, j’entendais le public rire (d’exaspération) tant à chaque fois l’héroïne semblait dire « et c’est reparti pour un tour » pour ensuite recommencer à chanter…

    Gendo Senki, tu as bien fait de ne pas essayer.

  12. Neokenji > « ça a parlé aux gens qui ont vécu durant cette période ? »
    Totoro est situé dans les années 50 et en pleine cambrousse mais ça n’empêche absolument la magie d’opérer, au contraire même : on se détache encore plus de la réalité en plongeant dans une époque qu’on n’aura jamais connu (un peu comme Grease ou Saturday Night Fever)…

  13. Gendo Senki ne sera jamais considéré comme une pièce maîtresse du studio Ghibli, c’est certain, mais de là à dire que c’est une bouse, c’est peut-être aller un peu loin (ou alors c’est le signe d’une immense déception). Pourtant, je comprends tout à fait les deux principaux reproches formulés par Gemini. Scénaristiquement, ça reste très léger voire superficiel et la réalisation n’est pas d’une audace folle. Pourtant le savoir-faire du studio est bel et bien au rendez-vous.
    Gros Kinder sans surprise à l’intérieur ? Pas si sûr, il faut juste accepter qu’il s’agit d’un film de type « C’est l’histoire d’un gars… », le récit d’un destin dans un univers vaste, un fil dans une tapisserie (ou toute autre métaphore à la con). Je ne savais pas que Terremer s’inscrivait dans un cycle, c’est sûrement pour ça que je n’espérais pas une grande fresque détaillée. De ce point de vue, on peut clairement taxer le film de manque d’ambition.

    Quant au présent film, je n’en attends guère plus. Juste de quoi passer un bon moment (et c’est déjà pas mal xD), mais pas de révolution en vue.

    D’où la question subsidiaire : il sort quand le nouveau film du meilleur réalisateur du studio, Le conte du coupeur de bambou ? :D

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