Angelique - Koei / Ruby Party

Les jeux de drague pour filles : la série des Angelique

Dernière mise à jour : juillet 2018

Cet article sous le signe de la PASSION va traiter d’un genre de jeu qui s’adresse à une cible plus que restreinte : les jeux de drague pour filles

Généralement, lorsque l’on dit « jeu de drague », on pense soit aux eroge et autres titres dédiés à un public essentiellement masculin, soit aux dating sims purs et durs à base de gestion d’emploi du temps et de statistiques, comme les Tokimeki Memorial. Pendant longtemps, on a rarement pensé à ces jeux destinés aux filles ; et pourtant, ils sont nombreux. Très nombreux. Ces jeux destinés à la gent féminine, et majoritairement tout public, sont par ailleurs plus communément appelés otome games ( 乙女ゲーム ).

Angelique - Super NintendoLes otome games sont disponibles sur de nombreux supports (console de salon ou portable, PC, smartphone…). Inutile de préciser que le genre est peu exporté hors du Japon, même si de plus en plus de titres sont officiellement traduits en anglais et français.

Pour en revenir à Angelique (écrit sans accent sur le « e » en japonais), il s’agit en fait de la toute première série de dating sim japonaise pour filles jamais créée et, par extension, du tout premier otome game. Sorti en 1994, on doit ce titre à Koei (Koei Tecmo Games depuis 2011), et plus particulièrement à l’une de ses divisions composée uniquement de femmes : Ruby Party

Spécialisée dans les jeux de ce genre, Ruby Party n’a crée que trois séries (toutes regroupées sous le label « Neo Romance »), qui ont toutes un bon succès au Japon : en plus de la série des Angelique, nous avons donc également celle des Harukanaru Toki no Naka de et des La Corda d’Oro. Si toutes ces séries sont par ailleurs considérées comme des dating sims et non des visual novels, c’est tout simplement parce que le gameplay est très mis en avant : nous avons donc de la gestion pour Angelique et La Corda d’Oro, et des combats à la manière d’un RPG pour les Harukanaru Toki no Naka de.

 

Amour (trop) sucré

J’avoue que Angelique a été la toute première série de jeux de drague pour filles à laquelle j’ai pu jouer, et que je l’ai découverte totalement par hasard en 2002 grâce à un article sur le sujet paru dans un numéro du magazine AnimeLand. Elle a donc une petite place spéciale dans mon cœur, même si je reconnais que c’est loin d’être le meilleur otome game au monde, et que depuis le temps on a vu largement mieux. Mais cette série m’amusera toujours avec ses petits mots en français disséminés par-ci par-là et ses personnages qui s’appellent « Marcel », « Bernard » ou encore « Olivier »…

Malheureusement, l’ambiance des Angelique a toujours été (volontairement ?) niaise, avec une héroïne un peu cruche sur les bords qui aime un peu trop la couleur rose et une ambiance guimauve à souhait. Ambiance à ne pas prendre au premier degré d’ailleurs, d’autant plus que tout ce côté naïf s’estompe un peu avec les derniers volets en date. Mais malgré cela, la série reste vraiment très divertissante.

Le succès du jeu s’est bâti bien évidemment autour des neuf personnages masculins avec lesquels l’héroïne peut finir (leur nombre varie en fonction des différents volets), et il a probablement été largement aidé par le joli chara-design que l’on doit à Kairi Yura, qui a également signé le manga tiré du jeu. Cette même Kairi Yura s’est également occupée des illustrations du manga et du roman de Saiunkoku Monogatari, d’où une légère ressemblance physique au niveau de certains personnages entre ces deux franchises.

Marquise des Anges

Le but de chaque volet d’Angelique reste dans le fond assez similaire : dans les premiers jeux, on dirige une héroïne prénommée Angelique (on ne s’en serait pas douté un instant) qui a été choisie comme candidate pour succéder au trône de la Reine du Cosmos, et ce tout en étant en concurrence directe avec une rivale.

Pour devenir reine, et c’est là que ça se complique, le joueur doit développer un continent (voire même une galaxie entière dans le second volet !) en y faisant construire des bâtiments, tout en veillant au bien-être de ses habitants. Niveau gestion, c’est simplifié à l’extrême, et le résultat ressemble plus à quelque chose dans le style d’un Actraiser que d’un Sim City. Mais pour pouvoir construire des bâtiments, l’héroïne a besoin de l’aide du pouvoir des neufs Gardiens dévoués à l’actuelle Reine du Cosmos : moyennant de l’énergie représentée ici sous forme de cœur, ces gardiens vont contribuer au développement du continent d’Angelique grâce à leur pouvoir spécial appelé « Sacrea », ce dernier étant lié à l’un des éléments comme le Feu, la Terre ou encore les Ténèbres.

Les fins sont assez nombreuses : on peut devenir Reine du Cosmos, renoncer de son plein gré au trône et finir sa vie avec l’un des Gardiens, être battue par sa rivale et rentrer bredouille chez soi, devenir la conseillère de la nouvelle Reine du Cosmos… Sans parler des quelques fins cachées.

 

LES PRINCIPAUX VOLETS ◊

Voici une petite présentation des principaux titres de cette série, classés par ordre chronologique de leur date de sortie :

 

ANGELIQUE / ANGELIQUE SPECIAL / ANGELIQUE DUET

Première apparition : Super Famicom (1994)
Également disponible sur : PC-FX, Sega Saturn, PlayStation, GameBoy Advance, Nintendo DS, PC.

L’histoire : Angelique Limoges, une jeune fille ordinaire qui fréquente l’Académie Royale de Smallney, est choisie malgré elle comme candidate pour succéder à la Reine du Cosmos, les pouvoirs de cette dernière s’affaiblissant de plus en plus. Elle se retrouve en concurrence directe avec une autre étudiante de son âge, la très hautaine Rosalia de Cathargena. Les deux jeunes filles sont envoyées au sanctuaire de la Reine du Cosmos pour leur examen final, qui consiste à gérer un continent entier : celle qui arrivera à le développer le mieux et à atteindre son point central deviendra la nouvelle reine.

Avis : le tout premier volet de la saga s’avère être plutôt prenant, et plus on y joue, plus on découvre de nouvelles possibilités. Il faut tout de même réussir à surmonter l’ambiance très « pure » qui règne dans ce jeu : les « méchants » n’existent pas dans le monde d’Angelique, tout le monde est gentil avec tout le monde, et même la rivale de l’héroïne n’est en fait qu’une tsundere.

Si le tout premier titre de la série est arrivé en 1994 sur Super Famicom, il a connu une deuxième édition appelée Angelique Voice Fantasy vendue avec un CD contenant les dialogues du jeu. Le jeu est ressorti peu après sous le titre Angelique Special sur PC-FX, Sega Saturn, PC, GameBoy Advance et PlayStation : il s’agit en fait d’une sorte de remake avec des cinématiques et enfin un doublage (sauf sur la version GBA). Une autre version plus complète, Angelique Duet, est ensuite sortie plus tard avec des graphismes améliorés sur PlayStation, Saturn et Nintendo DS. Cette version permet également de jouer le rôle de la rivale de l’héroïne et donc d’obtenir de nouvelles fins.

 

ANGELIQUE SPECIAL 2

Première apparition : PC-FX (1996)
Également disponible sur : PlayStation, Saturn, PC.

L’histoire : l’héroïne du précédent jeu étant devenue la nouvelle Reine du Cosmos (assistée par son ancienne rivale Rosalia, qui est devenue sa suivante), on incarne cette fois-ci une jeune fille prénommée Angelique Collet. Élue comme candidate pour devenir la reine d’un nouveau cosmos qui vient de naître, elle sera en concurrence avec la blonde Rachel Hart, réputée pour son intelligence et son génie. Le but du jeu est cette fois-ci plus complexe : il ne faudra non pas gérer un continent, mais une galaxie entière. La candidate qui réussira à créer le plus grand nombre de planètes en une année sera choisie comme reine.

Avis : ceux qui en avaient marre du caractère niais de la première Angelique peuvent dans ce jeu avoir le choix dès le départ entre plusieurs personnalités pour l’héroïne (énergique, déterminée…). En plus des anciens gardiens il y a également six nouveaux personnages, et donc encore plus de fins possibles. J’ai tout de même trouvé ce jeu infiniment plus difficile que le premier, parce que cette fois-ci la rivale du joueur ne fait pas de cadeaux, même si au début de la partie elle propose au joueur d’y aller doucement… Je n’ai d’ailleurs jamais réussi à faire en sorte que mon personnage devienne Reine. Il s’agit en tout cas d’un jeu encore plus complet et complexe que son prédécesseur.

 

ANGELIQUE ~ TENKUU NO REQUIEM

Première apparition : PC-FX (1998)
Également disponible sur :
PlayStation.

L’histoire : Angelique Collet, l’héroïne du précédent jeu, doit faire face à une menace qui se présente sous la forme de l’empereur déchu Leviath. Ce dernier ayant kidnappé la reine Angelique Limoges et ses Gardiens, ce sera à Angelique Collet d’aller les sauver. Elle sera néanmoins aidée dans sa quête par le mystérieux Arios.

Avis : cet épisode un peu à part n’est pas le troisième volet principal de la série étant donné qu’il s’agit d’un spin-off, mais vu son importance j’ai tout de même choisi de l’intégrer dans cette chronologie. Il s’agit avant tout d’un RPG pur et dur, mais la partie « jeu de drague » est toujours de mise, et le joueur peut donc finir avec l’un des nombreux personnages masculins du jeu, pour peu que l’on arrive à développer assez d’affinités grâce à certains événements plus ou moins cachés. Ce jeu est tout de même assez basique et parfois horriblement ennuyeux pour un RPG (c’est très linéaire, monotone et plutôt facile), mais pourtant l’histoire propose pas mal de rebondissements, un rebondissement final intéressant, et une ambiance tellement glauque par rapport à celle des précédents Angelique que ça choque un peu.

Ce Tenkuu no Requiem introduit également un nouveau personnage très intéressant à la personnalité assez sombre et qui va prendre de l’importance dans le reste de la franchise : Arios.

 

ANGELIQUE TROIS

Première apparition : PlayStation 2 (2000)

L’histoire : ce jeu prend place après les événements de Tenkuu no Requiem mais surtout de l’OAV Shiroi Tsubasa no Memoire. L’héroïne est toujours Angelique Collet, devenue reine ; elle doit cette fois-ci s’occuper d’un continent flottant du nom d’Arcadia qui est soudainement apparu de nulle part. Elle ne disposera que de 115 jours pour briser son mystérieux sceau et sauver ses habitants.

Avis : ce troisième volet principal réserve de bonnes et mauvaises surprises. Du côté des bonnes surprises, il y a la qualité des CG (illustrations) et la présence d’un personnage rescapé du RPG d’Angelique dont je viens de parler juste au-dessus : Arios. Ce dernier possède deux routes, une normale et une cachée liée aux événements de Tenkuu no Requiem : pour la déloquer, il faut simplement essayer de nommer l’héroïne « Arios » au tout début du jeu et faire apparaître un message d’erreur ! Ce qui n’est bien entendu indiqué nulle part dans le jeu en lui-même, et je l’avais découvert à l’époque un peu par hasard dans le guide officiel.

Et au niveau des mauvaises surprises ? La série est passée à la 3D et le résultat n’est pas des plus réussis (Angelique court comme une greluche et ses bras semblent complètement désarticulés). On peut également dire adieu au système de rivalité : dommage, c’était amusant de détruire ce qu’avait construit sa rivale. Il y a aussi moins d’événements, moins de scènes sous forme de dessin animé et tout est trop facile. En fait, on s’y ennuie quand même beaucoup.

C’est le premier jeu de la saga à se baser sur une OAV sortie juste avant, du coup ceux qui ne l’ont pas regardée seront un peu perdus au niveau du scénario. Une version améliorée sortie en 2002, Aizouban Angelique Trois, proposera tout de même une difficulté relevée, la correction de quelques bugs, davantage de scènes doublées, un mode Galerie… mais aussi et surtout un résumé de l’OAV Shiroi Tsubasa no Memoire, ce qui manquait cruellement dans la version originale.

 

ANGELIQUE ÉTOILE

Première apparition : PC (2003)
Également disponible sur :
PlayStation 2.

L’histoire : le jeu se focalise sur une toute nouvelle héroïne, Ange, une simple lycéenne qui se révèle être en fait l’Etoile Légendaire, celle désignée pour sauver le cosmos. Pour cela, elle doit réunir le pouvoir des 9 Gardiens du cosmos d’Angelique Limoges au moyen d’un bracelet magique, et l’amener dans le cosmos de la reine Angelique Collet. Son rôle sera également de recruter 9 Gardiens pour le tout nouveau cosmos d’Angelique Collet, qui n’en possède pas encore.

Avis : second volet à sortir sur PlayStation 2, il s’agit d’une sorte de « best of » de la série sorti pour fêter les 10 ans de la franchise, ce qui fait qu’il est extrêmement complet et surtout long. Dommage que le système de rivalité soit toujours absent, mais je crois qu’on peut désormais faire une croix dessus. A noter que ce jeu a été adapté en deux anime, plutôt mauvais, mais qui ont surtout pris de trop grosses libertés au niveau du scénario, ce qui aura choqué plus d’un fan (et moi la première). J’ai passé moins de temps sur ce jeu que sur les autres, mais il est tout de même plusieurs crans bien au-dessus d’Angelique Trois !

 

NEO ANGELIQUE / NEO ANGELIQUE SPECIAL

Première apparition : PlayStation 2 (2006)
Également disponible sur :
PSP.

L’histoire : le jeu se déroule sur le continent d’Arcadia (le même que celui d’Angelique Trois). L’héroïne est Angelique, une jeune fille aux cheveux bleus capable de purifier les monstruosités connues sous le nom de Thanatos. A cause de ce pouvoir, elle sera contrainte de quitter son école et sa petite vie tranquille pour rejoindre le mystérieux Nyx et son association spécialisée dans l’extermination des Thanatos : les Aube Hunters. Angelique apprendra également qu’elle est en réalité l’œuf de l’Ange, une héroïne légendaire qui n’était alors connue que dans les fables et les contes.

Avis : avec cet épisode-là, Koei a voulu dépoussiérer sa saga et changer complètement de direction, d’où le « neo » du titre, même si à l’origine il ne devait être qu’un simple spin-off. Le ménage a un peu été fait avec cet épisode : il n’y a plus de Gardiens, plus d’histoires de Reines du Cosmos (quoique…), seulement quatre personnages masculins principaux bien plus développés, et l’arrivée de combats façon RPG. Cet Angelique est en tout cas vraiment très différent des autres épisodes de la série, avec un côté « aventure » nettement plus présent et une héroïne qui se bouge enfin les fesses en participant à des combats. A noter que ce jeu a les fins les plus « osées » pour une série censée être toute gentillette (rien de bien scabreux, tout est dans la suggestion !).

Une version plus complète, « Neo Angelique Full Voice », est sortie plus tard en 2008 sur PS2. Ce Neo Angelique a également donné naissance à un anime en deux saisons dont on peut oublier l’existence, mais face au succès (?) des personnages inédits qui apparaissaient dedans ainsi que dans le manga, une nouvelle version du jeu qui les inclut est sortie sur PSP en 2008 sous le nom de « Neo Angelique Special ».

ANGELIQUE RETOUR

Première apparition : PlayStation Vita (2015)
Également disponible sur :
PSP (2015).

L’histoire : l’histoire est la même que celle du premier jeu : le joueur dirige Angelique Limoges, une jeune fille qui doit essayer de succéder au trône de la Reine du Cosmos dont le pouvoir s’affaiblit de plus en plus, et ce tout en étant en concurrence directe avec une rivale, Rosalia de Cathargena. La différence ici est que le fond de l’histoire cache en fait quelques secrets bien obscurs…

Avis : sorti quasiment dix ans après Neo Angelique et fêtant avec un peu de retard les 20 ans de la saga, Angelique Retour est un remake du tout premier jeu sorti sur Super Famicom. D’où le « retour », en français dans le texte. Cette version remise au goût du jour atténue malheureusement le côté « dating sim » : adieux les petits personnages pixelisés qui se déplacent sur la carte, maintenant tout se fait via des textes et images fixes comme dans un visual novel.

Le cœur du jeu est cependant toujours là et de nouveaux éléments ont été ajoutés, y compris de nouveaux personnages, mais on a tout de même l’impression dans le fond de jouer à un titre des années 90 avec une skin des années 2010 : Koei n’a sûrement pas voulu froisser les fans de la première heure en apportant trop de changements. Cela reste un très bon Angelique mais un véritable cauchemar pour les chasseurs de trophées étant donné la grande part de hasard pour déclencher certains événements ! Pour terminer, je regrette que les illustrations ne soient pas signées Kairi Yura : on doit désormais le chara-design à Hachiko Hachiroku.

 

◊ Les jeux dérivés 

FUSHIGI NO KUNI NO ANGELIQUE & SWEET ANGE

Ces deux jeux sont un peu à part et font plus office de mini-jeux qu’autre chose. Fushigi no Kuni no Angelique (« Angelique au pays des merveilles) est sorti sur PC-FX, PlayStation, GameBoy Advance, Sega Saturn et PC. Il s’agit en fait d’un jeu de l’oie mettant en scène les personnages du tout premier volet de la série. Le but est de réunir un certain nombre de cristaux et de finir le jeu de l’oie avant qu’une certaine heure ne se soit écoulée.

Le second, Sweet Ange, est sorti uniquement sur Gameboy Color : il s’agit là encore d’un jeu de l’oie, où cette fois-ci le but sera de gagner un concours culinaire. Ces deux jeux ne sont pas mauvais et ils restent bien dans le ton de la série, mais ils ne sont pas non plus indispensables.

 

ANGELIQUE : MAREN NO ROKUKISHI

Angelique : Maren no Rokukishi

Ce spin-off sorti en 2011 sur PSP est lui aussi un peu à part car il s’agit d’une collaboration entre Ruby Party et Idea Factory, ce qui explique pourquoi ce jeu est donc sorti sous le label Otomate plutôt que celui de Neo Romance. Ce n’est pas une dating sim mais un pur visual novel avec du texte uniquement, donc il est très différent des autres volets d’Angelique. L’autre particularité est qu’il se base en fait sur le scénario du jeu de drague/RPG dont j’ai parlé un peu plus haut, Angelique : Tenkuu no Requiem, et reprend plus précisément le scénario du light novel Angelique Tenkū no Requiem ~Kuroki Tsubasa no Moto ni~ paru la même année, qui raconte le passé de Leviath, l’Empereur que devait affronter Angelique Collet dans Tenkuu no Requiem.

 

NEO ANGELIQUE : TENSHI NO NAMIDA

Angelique : Tenshi no Namida - Vita

Ce titre sorti fin 2017 sur Vita appartient lui aussi au label Otomate bien qu’il s’agisse d’une collaboration avec Ruby party. Suite de Neo Angelique, l’histoire se déroule deux ans après les événements de ce dernier, dans un univers où Angelique aurait refusé de devenir reine. Etudiante à l’université, elle vit une vie paisible jusqu’au jour où de mystérieux événements vont mettre de nouveau en danger le continent d’Arcadia. Le jeu est également un visual novel pur et dur, les combats façon RPG de Neo Angelique étant absents ici.

 

Pour finir, à qui s’adresse la série des Angelique ? Aux jeunes femmes principalement, mais plus généralement aux amateurs de shoujo pur et dur et à ceux et celles qui n’ont pas peur de voir une héroïne évoluer dans un univers rose-bonbon. Avec une telle description, il y a de quoi faire peur, mais pourtant jouer à Angelique est une expérience intéressante et le jeu est étrangement très addictif. De plus, cette série a tout de même le mérite d’avoir su évoluer au fil de ses épisodes en prenant quelques risques.

Cela reste une série de niche très divertissante et prenante, pour laquelle il vaut mieux privilégier les derniers volets sortis pour ceux qui veulent la découvrir : ce n’est peut-être pas le meilleur, mais Neo Angelique sur PS2 et PSP est le plus facile d’accès tant pour les néophytes que pour les non-japonisants (même si avoir des connaissances de base dans la langue, c’est toujours mieux). Le remake du premier jeu sur Vita, Angelique Retour, est également un bon point de départ et il a l’avantage d’être sur une console un peu plus récente.

Angelique - fanarts

25 commentaires

  1. Oh ouiiii j’aimerais trop faire un jeux de drague pour nous les filles \o/ Surtout harukanaru toki no naka de < 3

    Mais comment faire quand on parle pas du tout japonais et qu’on comprend rien à l’emulation lol. Faudrait que je me penche là dessus davantage…

    Et pour une fois qu’on parle d’un sujet pour filles et pas de la énième bimbo fan service, hein… ^^

  2. C’est là qu’on se rend compte des dégats qu’a fait la série Angélique Marquises des Anges à l’international…

  3. tompopo >> j’ai vu d’ailleurs que tu avais posté hier sur ton blog un long article dédié aux animes pour filles. ^^
    Pour le japonais, je t’assure que ça ne pose pas vraiment de problème, il faut juste se souvenir à quoi correspond chaque option. Il y a aussi des guides et des traductions sur internet, il me semble.
    Pour Harukanaru Toki no Naka de, en revanche c’est nettement plus compliqué à jouer : vu que ça se déroule dans une sorte de Japon médiéval, il y a des kanji de partout. Mais vraiment partout! (je vais peut-être parler un de ces quatre du quatrième volet :3).

    Tetho >> je me suis toujours demandée si il y avait un réel rapport, d’ailleurs; j’espère quand même bien que non… quoique… >_>

  4. Ah oui Neo Angelique, je connais
    Mais j’ignorais qu’il y avait tout ca O_O
    Merci Exelen, je vais devoir m’y mettre serieusement au reste…
    Enfin d’abord j’ai X Edge et Nogizaka a finir…

  5. OMG!
    L’article que j’attendais depuis longtemps!
    Une vraie page encyclopédique dit donc! :fan:

    J’ai moi-même découvert Angélique dans un fameux article de AnimeLand numéro 80 de avril 2002 dont j’ai conservé les deux pages sous pochettes plastiques! x3
    hum…
    Oui, on est fan ou on l’est pas…

    Depuis je suis un réel fan de cette mythique(?) saga.
    Le seul opus que j’ai réellement finit est Angelique SPECIAL, qui est ainsi devenu mon préféré.
    *Rosalia huhuhu…*
    Les autres, je les ai presque tous ‘essayés’ car barrière de la langue oblige, c’est dur de pouvoir saisir correctement un jeu, même avec une aide qui maîtrise la langue.
    Et puis ces jeux ne m’appartenaient pas… :(

    Le plus marquant dans cette série c’est les personnages vraiment…originaux…
    J’oublierais jamais OSCAR, la classe incarnée, ou encore Olivier, « l’excentricité » (pour pas dire travestissement voyant) incarnée…
    Raaaaaaa…inoubliable…

    Par contre, les adaptations animées n’ont jamais soulevée les cieux…malheureusement…

  6. Ichikyo >> je ne pensais pas non plus que tu t’intéressais à ce genre de jeu, tiens. :-)

    Amana >> Je ne te savais pas aussi fan! ^^; Et c’était donc dans l’Animéland n°80 qu’il y avait eu ce fameux article sur Angelique, merci pour l’info, parce que je n’arrivais plus à retrouver dans quel numéro exactement ils en avaient parlé.
    En tout cas ça fait plaisir de voir d’autres fans d’Angelique, je me sentais un peu seule à aimer cette série. xD Et je suis bien d’accord pour l’excentricité de certains personnages, aussi… à chaque fois que je voyais Olivier, il me rappelait Matthias dans la série Lucile. >_>

  7. Olivier comme Mathias de Lucile…
    Tu parles surement de leur couleur de cheveux…
    Rose et blond. J’avais jamais fais ce rapprochement tient, huhuhu…
    Le pire, c’est que je connais un punk qui a les mêmes cheveux que Mathias dans la série… :3

    Par contre, mis à part le premier épisode de l’animé, j’ai pas suivi Neo Angélique, et tes précédentes review me donnent furieusement envie de m’y mettre…
    Et puis, l’un des personnages rappèle énormément Oscar!
    *connait pas son nom*

  8. oh un sujet pour les filles !!
    des dating sims pour fille, cool !!
    je ne savais pas que ça existait à ce point au Japon !!

  9. Aaaaaaaaaaaah il est génial ton article !!!
    Grande fan de jeux de simulation que je suis, je vois que je peux essayer Neo Angelique (vu mon niveau -lol- de japonais) :contente:
    (surtout qu’on peut me l’installer sur ma PSP hum)
    Par contre, j’ai essayé l’animé mais l’héroïne m’a tapé sur le système dès le début -_-« 

  10. Amana >> en effet si je compare Olivier à Mathias c’est uniquement à cause de ses cheveux. C’est la première chose à laquelle j’avais pensé en jouant au jeu… >_> Pour l’anime de Neo Angelique, c’est vraiment à regarder si tu as du temps à perdre, mais au moins ça permet de comprendre le scénario du jeu. Pour le personnage qui te rappelle Oscar, ça doit peut-être être Rayne?

    Kyn_chan >> les dating sims pour filles, il y en a en fait énormément. C’est juste parce qu’on n’en parle quasiment jamais que l’on a l’impression qu’il n’y en a pas des masses. Il faut que ça change! ;p

    -Otaku- >> vu que dans Neo Angelique tu incarnes l’héroïne et que tu décides de tout ce qu’elle fait, elle te tapera logiquement moins sur le système. Elle m’avait aussi pas mal énervée dans l’anime. ^^;

  11. Au début, je me suis dit « shit… » et puis finalement, « pourquoi pas », après tout, les filles otaques aussi ont droit à du divertissement de qualité. Super article, ça a du te prendre des heures, rédiger tout ça.

  12. Windspirit >> et ça ne sera pas la dernière fois que je parlerai de jeux d’otak pour filles, ici. :nerd:

    …..tiens, tu t’es inscrit sur Gamekult? Un nouveau blog en perspective? :D

  13. J’experimente de tout Exelen. Ca me permet aussi de mieux comprendre également comment les japonais amènent chaque situation que j’en retrouve en regardant des animes, en lisant des mangas ou en jouant.

    Amana >> Disons que niveau animation, on peut pas faire grand chose. On t’amène à suivre une seule et unique histoire. C’est limité, c’est prévisible et tu n’interagis pas. Au contraire avec les jeux, tu as le choix, c’est varié et tu peux avoir des situations plus différente et une expérience beaucoup plus différente de la série (qu’il va falloir donc que je retourne au racine)

  14. Super article.
    Je pense me prendre Neo Angelique sur PSP car j’ai toujours voulu essayer ce jeu rien que pour le prénom de la fille qui est également le mien >.>
    Et que c’est plein de bisho aussi xD
    J’aimerais bien trouver celui sur DS aussi mais il est pas sur play-asia -_- si tu sais ou je peux en trouver je suis preneuse :D

  15. Angelkappa >> c’est vrai que sur Play-asia il n’y a que les jeux récents, les autres sont soient en rupture de stock, soient même pas dans la liste. Et sur yamato-touch.com , je ne crois pas qu’il y soit non plus.
    En tout cas désolée, je ne peux pas t’aider plus vu que j’ai acheté tous mes jeux d’Angelique au Japon, donc j’ignore si où on peut se procurer certains depuis la France. Il reste peut-être aussi les sites d’enchère comme ebay.

  16. Exelen : Sur yamato-touch j’ai été voir il y a la version saturn >.< Sinon ce n’est pas grave j’irais voir sur les sites comme ebay peut-être que je le trouverais xD avoir déjà celui sur PSP me réjouie déjà donc je vais pas me plaindre xD

  17. Argh, je comprend mieux maintenant pourquoi je suis à fond dans Saiunkoku Monogatari (et puis maintenant grâce à toi, je sais ce que c’est un « bishounen » ).
    C’est pas l’envie qui manque d’investir dans celui sur PSP, mais je vais coincer sur le scénario en japonais… Dommage, il serait temps que certains pensent qu’il y a aussi des fleurs bleues ailleurs qu’au Japon. :snif:

  18. Super article, super complet, super bien écrit, super-etc… Un exemple de PASSION mise à contribution de fort belle manière. :)
    Je dis ça mais je n’ai même pas eu le courage de tout lire, désolé…
    En tout cas, comme l’a remarqué Windspirit, ça a dû te prendre énormément de temps pour rédiger tout ça.
    Si seulement les cheat code existaient en vrai… *soupir*

  19. Nataka >> je n’ai pourtant mis que deux heures pour faire cet article, images comprises. Après, comme je connais bien la série, ça aide pas mal. Et avoir la passion aussi. :D

    Ialda >> j’ai joué aussi à Meine Liebe, aux versions GBA et PS2. C’était bien marrant, mais c’est vrai que l’atout principal étaient les dessins de Kaori Yuki. :D
    Pour http://blgames.ukepile.com/, je connais le site, mais ce qui est dommage c’est qu’il n’y a pas grand chose dessus. Mais il m’arrive parfois de faire un tour sur le forum, pour y apprendre l’existence de nouveaux jeux.
    Je préfère tout de même traîner là-bas, car ça fourmille d’infos : http://forum.my-neoromance.com/

  20. Haaaa, excellent article, en plus c’est un sujet dont on parle peu et méconnu !
    Je transmet le lien a une amie qui adore ce genre de jeu ^^

    Vous auriez des noms d’autres références du jeu de drague pour filles ?

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