Et c’est avec beaucoup de retard que débarquent mes dernières impressions sur les anime de l’automne, même s’il ne me restait qu’une petite poignée de séries (trois, en fait) à présenter, sans compter l’habituel tour d’horizon des titres que je n’ai pas regardés. Ce dernier billet fera également office de petit bilan étant donné que la plupart des séries vont bientôt s’achever, l’une d’entre elle ayant même déjà terminé sa diffusion. Si j’ai le courage (et le temps) je ferai peut-être l’an prochain un bilan des anime de l’année 2017, même si avant cela il faudrait que je rattrape mon retard par rapport à certains titres. Et ce n’est pas gagné. /o\
Pour la liste des anime disponibles en simulcast en France, c’est par ici. Pour un guide complet des séries diffusées au Japon cet automne, c’est par là !
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3-gatsu no Lion – March comes in like a lion (saison 2)
Épisodes vus : 09/22
Seconde saison de 3-gatsu no Lion, une série qui tourne autour de la vie de Rei Kiriyama, un joueur professionnel de shōgi plutôt solitaire qui a perdu sa famille lorsqu’il était enfant. (Disponible sur Wakanim)
Cette adaptation du manga de Chica Umino, qui est enfin arrivé en France cette année chez Kana, est la suite directe de la saison précédente. Si cette dernière tournait surtout autour de la vie de Rei et de ses nombreux problèmes liés à son passé et sa famille adoptive, cette suite semble s’attarder cette fois-ci sur les problèmes des gens qui l’entourent, notamment les sœurs Kawamoto ainsi que son rival auto-proclamé Nikaido. Le côté humain et relationnel est une fois de plus très mis en avant en avant ici : même les quelques matchs de shōgi se concentrent davantage sur le côté émotionnel et psychologique du joueur et de son adversaire plutôt que sur tout le côté tactique.
J’apprécie toujours autant les personnages, qui sont tous plus ou moins attachants, et cela me fait d’ailleurs vraiment de la peine de voir que certains s’en prennent déjà plein la tronche dans cette nouvelle saison. J’espère toutefois que la série se finira sur une note positive, et que la conclusion ne sera pas trop décevante étant donné que le manga est toujours en cours de publication. Du côté de la réalisation, cette suite reste dans la lignée de la première saison, donc pas de grosses surprises à ce niveau-là. On retrouve également la petite touche du studio Shaft et de son réalisateur Akiyuki Shinbō : c’est un style visuel qui ne plaît pas forcément à tout le monde, mais de mon côté j’aime beaucoup.
Il s’agit en tout cas de l’une des mes séries préférées de la saison, voire même de l’année (en prenant en compte la saison précédente), et c’est toujours un plaisir de la suivre malgré quelques passages assez déprimants. Elle va clairement me manquer une fois sa diffusion terminée…
VERDICT :
Net-juu no susume – Recovery of an MMO Junkie
Épisodes vus : 10/10
Moriko Morioka, une employée de bureau de 30 ans, quitte son travail pour devenir une NEET et mener sa vie comme elle l’entend. Elle se lance dans un MMORPG où elle se crée un avatar masculin et y fait la rencontre d’une certaine Lily. (Disponible sur Crunchyroll)
Je n’avais pas encore parlé de cet anime sur ce blog, or il se trouve qu’il vient tout juste de se terminer, au bout de 10 épisodes seulement. C’est également une série que je ne comptais pas suivre au départ : je pensais que ça allait ressembler à Netoge no Yome wa Onnanoko ja Nai to Omotta?, diffusé l’an dernier, que je n’avais pas du tout aimé. En regardant le premier épisode j’ai donc été surprise d’avoir de suite accroché, mais c’est à partir des épisodes suivants que j’ai vraiment commencé à beaucoup aimer cette série.
C’est un peu difficile d’expliquer ce que j’ai vraiment apprécié ici, car vu de loin ça n’a pas l’air super génial : une réalisation moyenne, un scénario pas très original qui va jouer sur la double identité des différents personnages (leur vie dans le jeu en ligne et celle dans le monde réel), le tout avec une bonne dose d’humour et de quiproquo… Et pourtant, il y a quelque chose ici qui fait que j’ai vraiment accroché, au contraire des nombreuses autres séries romantiques de 2017. Peut-être parce que la série met en avant des personnages trentenaires, ce qui change un peu, mais aussi parce que les personnages en question sont tous très attachants et plutôt terre à terre. J’ai tout de même été surprise de voir dans un anime une héroïne quitter son travail et s’autoproclamer elle-même NEET sans que ce ne soit dépeint de manière très négative, tout en abordant légèrement certains problèmes du monde du travail au Japon, ce qui est finalement assez rare. Le scénario aurait pu basculer dans quelque chose d’un peu sombre à la Welcome to the NHK (on voit bien que l’héroïne se laisse aller depuis qu’elle a quitté son boulot), mais finalement la série restera assez légère en proposant avant tout une romance des plus mignonnes et des plus simples. Et au final, ça fonctionne très bien.
Recovery of an MMO Junkie propose également tout à fait le genre de scénario qui s’adapterait très bien au format drama, j’ai d’ailleurs souvent eu l’impression d’en suivre un plutôt que de regarder un anime. Au final, j’ai trouvé que le résultat était plus que satisfaisant pour une série aussi courte, et ce malgré le manque d’originalité de l’ensemble : c’était charmant comme tout et j’en garderai un bon souvenir.
VERDICT :
The iDOLM@STER SideM
Épisodes vus : 09/13
De jeunes artistes de tous horizons rejoignent 315 Production dans le but de devenir des idols. (Disponible sur Crunchyroll)
De toutes les séries d’idols de cette saison mettant en avant des personnages masculins, The iDOLM@STER SideM est la seule que j’ai voulu regarder : il y avait des chances que ce ne soit pas un ratage complet étant donné que les précédentes séries de la franchise The Idolmaster sont plutôt réussies (bon, on va oublier l’OAV de Live For You! ainsi que Xenoglossia). Et je suis bien contente de voir que c’est effectivement le cas, parce qu’on a enfin une série d’idols ciblant un public féminin qui se focalise sur l’ascension et l’entraînement, mais aussi sur les motivations de chacun de ses personnages : c’est quasiment l’équivalent de la série The Idolmaster de 2011, mais avec des personnages masculins au lieu de personnages féminins. Ça verse donc un peu dans le cute boys doing cute things, mais ça fait vraiment plaisir de voir ENFIN une série de ce genre qui ne cherche pas à se prostituer auprès de son public cible en mettant en avant le fan service et le côté harem sous fond d’horribles danses en CG. Il n’y a donc rien de tout cela ici, et je dirais même que c’est pour le moment la seule série d’idols de ce genre que je trouve enfin regardable.
Pour en revenir à ce SideM, cet anime fait suite aux événements de la série The Idolmaster de 2011, qui adaptait le scénario du jeu vidéo The Idolmaster 2 ; ce dernier avait par ailleurs pour la première fois introduit le groupe rival masculin Jupiter, dont il est en partie question ici. Dans la série de 2011, les trois membres de ce groupe avaient quitté 961 Production pour tout reprendre à zéro, et ce nouvel anime se base donc là-dessus (en intégrant en bonus un passage du film de The Idolmaster de 2014, où une scène vue du côté des héroïnes est cette fois vue du côté du trio de garçons). Outre Jupiter, cette série ajoute également un certain nombre de personnages du mobage The Idolmaster SideM, qui se remarquent surtout pour avoir exercé auparavant une occupation qui n’avait rien à voir avec la chanson (on a donc droit à un avocat, un médecin, un pilote de ligne…) : ils rejoindront tous 315 Production, où il formeront différents groupes d’idols. Et le tout est bien chouette à regarder, je retrouve franchement le même ton que le précédent The Idolmaster, et je préfère même nettement cette série à celle de Cinderella Girls.
C’est donc plutôt sympa et pas trop mal réalisé, même si mon seul regret est que la série ne compte que 13 épisodes. Un petit message pour Bandai Namco, au passage : donnez-moi un The Idolmaster SideM sur PS4 avec le moteur graphique des derniers Idolmaster et j’achète tout de suite !
VERDICT :
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Les recalés de cette dernière fournée
Konohana Kitan : une série avec des yōkai et mettant en avant Yuzu, une jeune apprentie qui va travailler dans une auberge réputée pour ses sources chaudes. C’est mignon, mais bon, c’est clairement pas pour moi, du coup je n’ai pas pu finir le premier épisode.
King’s Game : j’ai été un peu perdue avec le premier épisode, qui m’a semblé être une seconde saison plutôt qu’un véritable début, jusqu’à ce que j’apprenne que cette série adapte visiblement la seconde partie du manga (???). En tout cas, je n’ai pas du tout aimé le peu que j’ai vu.
Pingu in the City : une nouvelle série de Pingu ! Et réalisée au Japon, en plus. Il n’y a pas à dire, mais la version pâte à modeler avait quand même beaucoup plus de charme.
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Les autres séries
Et pour terminer, voici le petit tour habituel des séries de cette saison que je n’ai pas regardées, pour diverses raisons qui vont être comme d’habitude explicitées trèèès brièvement ci-dessous :
- Kekkai Sensen & Beyond : j’avais mis en pause la première série, très sympa mais un poil bordélique, et j’aimerais bien m’y remettre. Mais le problème est qu’il faudrait que je la revoie depuis le début étant donné que j’ai un peu oublié le scénario. Du coup, cette seconde saison ne sera pas pour tout de suite.
- Wake Up, Girls! Shin Shou : nouvelle itération de Wake Up, Girls! , une série d’idols qui se veut un peu plus réaliste que les autres titres du même genre (du moins la première saison). Pas trop intéressée par cette nouvelle série, et les retours me font un peu peur.
- Himouto! Umaru-chan R : la suite des mésaventures de la petite sœur la plus chiante au monde. :D La première série était quand même bien sympa, mais il faut vraiment arriver à supporter l’héroïne.
- Osomatsu-san 2 : j’avais bien aimé la première saison, mais bizarrement je ne suis pas pressée de voir cette suite. Un jour, peut-être…
- Imouto sae Ireba Ii. : quand je vois « imouto » dans le titre d’une série, j’ai toujours un peu peur, même si apparemment cet anime ne serait pas si mauvais que ça.
- Taishou Mebiusline Chicchai-san : une adaptation d’un visual novel boy’s love sorti sur PC, PSP et Vita. Pas intéressée, d’autant plus que les épisodes ne durent que trois minutes.
- Dynamic Chord : un anime d’idols. Apparemment celui-ci est très mauvais, donc je ne rate rien, même si ça a l’air d’être involontairement très drôle à suivre à cause de son animation de qualité digne de la récente série de Berserk.
- Sengoku Night Blood : une adaptation d’un otome game sur smartphone où une jeune fille se retrouve transportée dans un Japon médiéval inspiré de l’ère Sengoku. Avec en bonus des vampires et des loups-garous. Je passe mon tour…
- Omiai Aite wa Oshiego, Tsuyoki na, Mondaiji. : l’anime tendancieux de la saison, qui suit le même chemin que ses prédécesseurs (Skirt no Naka wa Kedamono Deshita et Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni), à savoir une courte série de quelques minutes qui vire carrément au hentai.
- IDOLiSH7 : l’une des nombreuses séries d’idols de cette saison. Pas intéressée.
- Shokugeki no Souma: San no Sara : troisième saison de Food Wars. Ça a beau parler de nourriture, je n’ai toujours pas fini la première série.
- Gintama.: Porori-hen : la sixième saison de Gintama, déjà. Et je n’ai pas encore regardé les précédentes car le nombre d’épisodes me fait peur.
- Yuuki Yuuna wa Yuusha de Aru: Washio Sumi no Shou : il s’agit apparemment d’une adaptation en six épisodes des trois films qui sont sortis cette année, même s’il y a visiblement une autre série de Yuuki Yuuna également diffusée cet automne (je suis un peu perdue). En tout cas, je n’ai jamais accroché à la série de base.
- ClassicaLoid 2 : suite directe de ClassicaLoid, un anime loufoque mettant en avant des compositeurs comme Mozart ou encore Beethoven. J’avais été assez déçue par les premiers épisodes de la saison précédente, donc cette suite sera sans moi.
- Love Live! Sunshine!! 2 : seconde saison d’une série que je n’ai jamais regardée, ne connaissant quasiment rien à la franchise Love Live!, qui d’ailleurs ne m’intéresse pas trop à la base (j’ai déjà The Idolmaster et Aikatsu pour ma dose d’idols).
- Love Kome: We Love Rice 2 : seconde saison d’une série dont les différents personnages sont en fait la personnification d’une variété de riz. Je n’avais même pas pu finir le premier épisode de la première saison. :’D
- Garo: Vanishing Line : une nouvelle série de Garo (la troisième ?) du studio Mappa. Bizarrement, aucune d’entre elle ne m’a donné envie d’y jeter un œil, d’autant plus que peu de monde en parle.
- Ame-iro Cocoa Series: Ame-con!! : je ne garde pas spécialement un bon souvenir de la première saison, que je n’ai d’ailleurs jamais terminée, et cette quatrième série m’intéresse encore moins.
- Time Bokan: Gyakushuu no San Akunin : seconde saison de Time Bokan 24, une coproduction entre Tatsunoko et le studio Level-5. Le peu que j’avais vu de cette dernière n’était pas terrible.
- Boku no Kanojo ga Majimesugiru Sho-bitch na Ken : rien que l’image promotionnelle m’a tout de suite fait comprendre que je ne faisais pas partie du public visé. :’)
- Two Car : un anime sur le side-car ! Je n’ai vraiment pas eu envie d’y jeter un œil, même par pure curiosité.
- Dies Irae : une adaptation du visual novel du même nom, disponible officiellement en anglais depuis cette année. Du coup ce dernier me tente plus que l’anime malgré son scénario qui a l’air très fumeux.
- Tsukipro The Animation : l’une des nombreuses séries d’idols de cette saison et que je n’ai même pas eu envie de la regarder.
- UQ Holder!: Mahou Sensei Negima! 2 : une suite qui se déroule apparemment plusieurs années après Mahou Sensei Negima!. Je n’ai jamais été intéressée par ce dernier, et cette suite ne me fait pas plus envie.
Et une petite pensée au passage pour l’adaptation de Code: Realize, un otome game que je tiens en haute estime, mais que je préfère visionner une fois la série terminée. En espérant que ça ne massacre pas trop le scénario et les personnages du visual novel original.
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Petit bilan de cet automne
Mon coup de cœur de la saison reste de très loin Houseki no Kuni (L’Ère des Cristaux), qui aura un peu réussi à me réconcilier avec la 3D dans les anime : ça passe plutôt bien, ici. Ma meilleure surprise est quant à elle Recovery of an MMO Junkie, pour tout un tas de raisons déjà énoncées plus haut. Au niveau des déceptions, la plus grande reste la nouvelle série de Kino no Tabi : je préfère largement la série de 2003, à l’ambiance assez différente et que l’on doit au réalisateur de Serial Experiments Lain.
Les autres séries que j’apprécie et que je continue sont March comes in like a lion 2, The Ancient Magus Bride, The Idolmaster SideM et Hoozuki no Reitetsu 2, mais aussi Girls’ Last Tour (qui propose paradoxalement ce que j’attendais à la base dans Kino no Tabi), Inuyashiki (même si l’adaptation n’apporte pas grand-chose de nouveau par rapport au manga) et enfin Juuni Taisen, qui aura été également une bien bonne surprise jusqu’au bout : il ne reste plus qu’un seul épisode et je suis curieuse de voir ce qu’il proposera. Je continue également Fireball Humorous et Love is like a cocktail ; quant à Infini-T Force, j’ai mis la série en pause pour le moment : le scénario n’est pas génial (voire un peu… nul), mais j’aime vraiment toujours autant ce côté cinématique de jeu vidéo. Concernant mon générique préféré de l’automne, j’ai eu un petit faible pour Flag wo tatero, le générique d’ouverture de la seconde saison de March comes in like a lion.
Ce sera tout pour le petit tour d’horizon des anime de cette saison ; l’année 2018 s’annonce quant à elle intéressante, avec pas mal de titres que j’attends au tournant. Pour cet hiver j’attends surtout la nouvelle série de Card Captor Sakura, le fameux Violet Evergarden du studio Kyoto Animation, Fate/Extra : Last Encore (j’avais bien aimé le jeu sur PSP, j’espère donc que la série ne sera pas trop mauvaise), Koi wa Ameagari no You ni parce que j’ai entendu beaucoup de bien du manga, Hakumei to Mikochi (idem, et ces deux derniers sont d’ailleurs disponibles en France), Itou Junji Collection même si je sens la grosse déception venir, ainsi que la nouvelle série de Basilisk. Mais le titre que j’attends le plus est Devilman Crybaby, qui je l’espère sera à la hauteur des attentes, surtout avec Masaaki Yuasa derrière. Pour le reste, on verra bien, en espérant qu’il y ait quelques bonne surprises !