Ah, Akihabara… ses otaku, ses boutiques bizarres, ses japonais fous… c’est un quartier assez spécial. Et c’est aussi certainement le seul coin du Japon qui fait le plus de publicité pour la XBOX 360 !
Petit compte-rendu d’une journée d’une otakette au royaume des geeks…
Tout d’abord, je suis allée au Mandarake du coin, assez bien caché. Il ne fait que deux étages : l’un consacre aux doujinshi (mais uniquement du hentai…), et l’autre aux CD / DVD / figurines / jouets / maquettes / artbooks.
A l’entrée du magasin, un petit carton rempli de CD était posé sur le sol, avec écrit dessus 50 yens le CD (30 centimes d’euro). Ensuite, le rayon DVD possédait des coffrets d’anime à 2000 yens, alors que d’habitude pour ce genre de produit, il faut plutôt compter le triple.
Parmi les jouets, il y avait des choses assez rares et chères, comme la maquette du Nautilus, de l’anime Nadia ou le secret de l’eau bleue : 9000 yens, ouille. Il y avait d’ailleurs dans le rayon des jouets pour filles la pierre bleue de Nadia ! J’ai aussi vu le vaisseau de Albator, et un Goldorak de 20 cm de haut… pour même pas 2000 yens, alors qu’en France ça coûterait une fortune. Dans le rayon des artbooks, il y avait pas mal de choses intéressantes.
Finalement, je suis repartie avec quelques goodies de FMA…
Ensuite, je suis allée à SUPER POTATO, le magasin ultime des jeux rétro. Deux étages, dont l’un est consacré aux vieilles consoles (PC Engine, Nes, Core GraphX, Lynx, mais aussi Saturn…). Et dire que j’aimerais bien m’acheter une Dreamcast et une Saturn quand je vois qu’elles ne coûtent que 4000 yens… et que les jeux ne sont pas chers…
Il y avait dans cette boutique des jeux sous vitrine, et qui sont très certainement les jeux les plus chers que j’ai jamais vu de toute ma vie : Gradius Alpha sur PC Engine à 22 000 yens, Suikoden sur PSOne à 18 000 yens… Mais ça ce n’est rien. Le pire était Akiyamajin no Suugaku Mystery (sur Super CD-Rom, je crois), au prix de… 440 000 yens. O_O Mais le plus cher de tous était sans conteste Kunio-kun no Dodgeball sur Super Famicom (un jeu de ballon prisonnier). La cartouche était spéciale car dorée, et elle coûtait… 640 000 yens. Ce qui fait environ 5000 euros. Mais qui va acheter ça à ce prix-là?
Il y avait aussi des tas de Nes, dont une où on pouvait jouer à Super Mario Bros. Au second étage, consacré aux consoles un peu plus récentes, il y avait des jeux PS2 à 500 yens, des guidebooks, et des tas de goodies bizarres. J’ai donc acheté LE goodies inutile mais qui n’existe qu’au Japon, c’est-à-dire le bâton de bois avec un caca (rose) au bout. Et en plus il ne coûtait que 50 yens.
Voici des photos de ce paradis ultime des rétro-gamers (et encore planquée, parce que c’est interdit… mais j’aurais bien pris en photo la vitrine avec les jeux à plus de 400 000 yens).
En tout cas il y avait aussi des goodies bizarres dans ce magasin, en plus du truc rose ci-dessus… un kart pour enfant de Super Mario Kart, un jeu de société Saint Seiya, des boites métalliques de Mario et Yoshi, un téléphone Pac-Man…
Sur le chemin du retour, je suis tombée sur un magasin étrange dont le nom était écrit sur une pancarte en carton, et avec des prix très bas. C’était à la base un magasin de vêtements, mais ce qui a retenu mon attention c’est la présence de goodies… et surtout d’une caisse entière de poupées/peluches à 30 yens chacune (en plus c’est du Tokimeki Memorial !). Et à côté, il y avait une caisse pleine d’espèces de bandana / serre-tête Pikachu, à 100 yens les trois.
A noter que dans la troisième caisse, il y avait des trucs divers, dont des cartes à collectionner Coca-Cola, des pin’s de Tokimeki Memorial, des trucs de plomberie (?)… et tout au fond, bien caché, il y avait des porte-clés de Twinbee ! J’en ai pris deux… ;-)