Voici quelques impressions sur quatre mangas, avec pour changer des œuvres qui sont sorties en France. Il y a un peu de tout et de n’importe quoi, comme d’habitude. :D
LE PACTE DES YÔKAI / NATSUME YUUJINCHOU
Titre original : 夏目友人帳
Auteur : Yuki Midorikawa
Éditeur japonais : Hakusensha (Lala DX)
Première parution : janvier 2003
Nombre de volumes : 6 (en cours)
Licencié en France : chez Delcourt
C’est bien sûr à cause de l’anime que j’ai voulu lire la version originale de l’histoire. En fait, j’ignorais même avant la diffusion de ce dernier que le manga était publié en France, et encore plus que c’était en fait un shoujo. Dès que je l’ai appris j’ai acheté d’un coup les deux premiers tomes. Et je ne le regrette pas, car c’est vraiment tout aussi poétique, même si la façon qu’a Natsume de rendre leur nom aux yôkai est plus « élégante » dans l’anime ; et puis j’ai tout de même une toute petite préférence pour ce dernier, ne serait-ce que pour le chara-design : je préfère Madara dans l’anime, sa forme apparaît bien plus majestueuse (et le fait plus ressembler à Ôkami, aussi..).
L’autre chose intéressante dans la traduction française du manga, c’est « Nyanko sensei » qui est devenu « Maître Griffou ». J’ai trouvé que ça sonnait un peu bizarre au début, mais ce n’est pas plus mal qu’ils aient essayé de retranscrire son nom, même si j’ai du mal à m’y habituer. Pour le reste, les histoires ne sont pas toutes dans le même ordre que dans l’anime, mais le reste est plutôt fidèle. Un peu trop, même. En tout cas, c’est tout aussi sympathique et reposant malgré une impression de déjà-vu, et le déroulement « un yôkai par chapitre » ne me gène pas vraiment, même si ce n’est pas plus mal que l’histoire bouge enfin dans le tome 2. Il me tarde de lire la suite!
RED GARDEN
Titre original : レッド ガーデン
Auteurs : Kirihito Ayamura
Éditeur japonais : Gentosha Comics (Comic Birz)
Première parution : Août 2006
Nombre de volumes : 4 (terminé)
Licencié en France : chez 12bis
J’avais acheté ce manga dès sa sortie au Japon, mais je ne pensais pas qu’un jour il allait sortir en France, qui plus est publié par un tout nouvel éditeur. Je me demande ce qui leur a poussé à faire ce choix, sachant que l’anime n’est pas non plus spécialement connu, et que je vois plus de gens qui le critiquent qu’autre chose. En tout cas, j’avais beaucoup aimé l’anime, surtout au niveau du choix artistique et du chara-design original, que certains trouvent immonde mais que pour ma part j’adore. C’est d’ailleurs le même chara-designer qui a également travaillé sur le récent Kurenai.
Pour en revenir au manga, il s’agit d’un seinen. Le style graphique est tout aussi étrange que dans la version originale, et j’aime bien, même si dans certaines pages les réactions des héroïnes font un peu « manga d’horreur des années 70 ». Ca reste en tout cas très détaillé (les scènes avec les papillons *_*), et le seul truc que je reproche au manga pour le moment, c’est de donner l’impression que Kate est l’héroïne principale, et donc de trop se focaliser sur elle.
Peut-être qu’au final je vais préférer le manga à l’anime, ne serait-ce que pour l’ambiance un peu plus glauque, même si le nombre de volumes (quatre au total) me font peur pour la fin. Et puis ici, les personnages ne s’amusent pas à pousser la chansonnette, parce que c’était quand même bien ridicule. xD
EVERYDAY / KABOCHA TO MAYONNAISE
Titre original : 南瓜とマヨネーズ
Auteur : Kiriko Nananan
Éditeur japonais : Takarajimasha (Cutie Comic)
Première parution : octobre 1999
Nombre de volumes : 1 (terminé)
Licencié en France : chez Casterman
J’ai emprunté ce manga un peu au hasard à la bibliothèque de mon bled paumé, qui commence enfin à avoir une collection de mangas digne de ce nom. En fait c’est surtout la couverture qui m’a intriguée, ça m’a donné l’impression que ça allait être du « tranche de vie » avec la vie de tous les jours de jeunes japonais. C’était plus ou moins ça, vu que ça parle effectivement de la vie quotidienne de Miho et Seiichi (sans non plus tomber complètement dans l’anecdotique), la jeune femme travaillant comme vendeuse dans un magasin tandis que son petit ami se consacre à la musique… et n’a pas l’air non plus très motivé pour chercher du travail.
L’histoire traite de jeunes japonais d’aujourd’hui, bien qu’ici ce soit assez extrême, l’héroïne allant même jusqu’à se prostituer pour pouvoir assurer la stabilité de son « couple », qui a du mal à joindre les deux bouts. Ça m’a un peu déprimée tout ça, avec l’ex de l’héroïne qui revient dans la vie de cette dernière, le couple qui finit par se séparer…
J’ai en tout cas bien aimé ce manga, ça se lit facilement, seuls les dessins m’ont demandée un petit temps d’adaptation, à cause de leur côté très « vide » et épuré. En tout cas je jetterai très certainement un œil aux autres titres de l’auteur.
THE WEATHERING CONTINENT
Titre original : 風の大陸
Auteurs : Masae Hashimoto (dessins), Sei Takekawa (scénario)
Éditeur japonais : Fujimishobo (Fujimi Fantasia Comics)
Première parution : janvier 1994
Nombre de volumes : 1 (terminé)
Licencié en France : non
Et je termine avec un manga qui n’est pas sorti en France, et ne sortira probablement jamais. Il se base sur la série de romans du même nom, et qui compte 28 volumes qui se sont étalés d’octobre 1990 à avril 2006, sans compter les nombreux hors-séries. Il y avait eu un film en 1992 (qui adapte le second roman), et c’est deux ans plus tard qu’est arrivé ce manga d’un seul volume, qui ne traite lui aussi que d’une infime partie de l’histoire.
Ici, la trame du manga reprend plus ou moins celle des premiers romans, à savoir l’histoire de la jeune princesse Lakshi, du guerrier Bois et du sorcier Tieh alors qu’ils voyagent sur le continent d’Atlantis, avant que ce dernier ne s’écroule. Le problème ici c’est qu’apparemment si on ne connait pas l’histoire originale, on est complètement paumé. J’ai vraiment eu cette impression, car autant les premiers chapitres retracent la même histoire que dans le film, autant la suite fait intervenir de tas de nouveaux personnages, sans parler des allusions à des événements antérieurs. >_>
Côté dessins, ce n’est pas du Mutsumi Inomata (qui s’occupait des illustrations des romans), mais le style reste assez proche. Dommage que l’histoire soit aussi confuse, et qu’il n’y ait qu’un seul volume, car une traduction des romans n’est pas prête d’arriver en occident. Maintenant que ces derniers sont achevés, ça serait vraiment pas mal qu’ils fassent une série TV…
Quelle est cette nouvelle banière ?
Quoi qu’il en soit, j’adore la couv de Red Garden.
Hatsune Miku voyons, l’idole des jeunes (otakus) :)
trop fort la bannière XDDD
Beaucoup beaucoup de mangas sortent en France en ce moment, même ceux dont tu penses que c’est impossible, mais v
(raaaaaaaaaaaa è_é)
mais va savoir combien seront publiés en entier avant que l’éditeur fasse faillite. Surtout les petits nouveaux dont on a jamais entendu parler *super optimiste*
Je ne sais pas du tout de quoi parle Red Garden mais j’en ai souvent entendu du mal alors je n’y étais jamais intéressée. Je vois que j’avais tort ^^;
Hatsune Miku en force dis donc :p
En parlant de bannière, pourrais tu me dire où tu as trouvé celle de l’été 2008 (Suzumiya Haruhi faisant du beach volley) ou si tu pouvais me l’envoyer par mail, ce serait super :)
Kao-chan >> pour Red Garden, j’ai l’impression que soit on déteste, soit on adore; XD
PpS >> il faut bien, c’est l’anniversaire de Hatsune Miku, aujourd’hui. ;p
Pour l’image de Haruhi, cadeau : http://mikuru.haruhi.fr/post/index?tags=beach_volley
Hatsune Miku en bannière ? Si t’aimes pas tu le diras ! ;p
Une review du manga de Kaze no Tairiku dans la blogosphère française, je suis sur le cul là. Bravo ! J’en veux d’autres des comme ça !
grâce à toi, j’ai commencé « natsume yuujinchou » en animé n__u