ANIME – Impressions en vrac #40

Et voici quelques impressions sur diverses séries, récentes ou pas. Je profite toujours de cette période creuse en matière d’anime pour rattraper mon retard et voir quelques titres qui me tentaient depuis longtemps.

Et comme d’habitude, toutes ces impressions n’engagent que moi et sont purement subjectives.

 

THE FIVE STAR STORIES

IMPRESSION GÉNÉRALE :

Depuis le temps que je voulais voir ce film mais que je n’osais pas par peur d’être déçue, j’ai enfin eu le courage de m’y mettre pour de bon. J’avais tout de même fini par prendre l’édition américaine, parce que je pense que ce n’est même pas la peine d’attendre une éventuelle sortie en DVD en France (encore que le seul éditeur chez qui on aurait une chance de le voir serait Black Bones).

C’est surtout après avoir parlé du manga que je voulais vraiment m’y mettre, mais j’avais peur d’avoir la même déception qu’avec The Weathering Continent…

En tout cas je n’avais tellement pas de grandes attentes dans ce film que je l’ai au final quand même bien aimé. En fait si je n’avais pas lu le manga de Mamoru Nagano avant, j’aurais quand même été sacrément frustrée, vu qu’il n’en reprend qu’une petite partie (le premier volume, en sautant au passage le prologue, ainsi que les toutes premières pages du second tome). Car ce film sert surtout d’introduction à l’univers très vaste et complexe du manga, et seul le strict minimum est introduit. Et comme je suis très mauvaise pour résumer des choses compliquées, je préfère renvoyer ici pour l’histoire du film, plutôt que de m’embourber dans des explications à rallonge ou de faire un simple copier/coller.

L’adaptation est assez fidèle, mais cela vaut surtout pour le début, car finalement pas mal de choses ont été coupées par rapport au manga, sans parler de nombreuses scènes complètement modifiées et celles qui ont rajoutées dans la version animée. Énumérer toutes les différences serait même beaucoup trop long… Au niveau de la réalisation j’ai trouvé ça superbe, surtout pour un film qui a tout juste vingt ans. J’ai également beaucoup aimé le trait de Nobuteru Yuki, ainsi que le design des divers mechas.

Ce qui m’a assez surprise c’est le doublage, et je n’ai pas du tout aimé la voix de Ladios Sopp. C’est pourtant le même doubleur que Reinhard dans Legend of Galactic Heroes (et Shun dans Saint Seiya xD), mais là j’ai vraiment eu du mal. De plus j’ai trouvé la voix robotique de l’espèce de Terminator des Mirage Knights (j’ai déjà oublié son nom) involontairement comique. Mais la seule chose qui m’aura réellement un peu gênée avec ce film, c’est qu’il est un peu lent. Pour le reste, je trouve que l’adaptation du premier volume du manga en animation n’est pas SI mauvaise que ça, mais c’est quand même dommage que le reste du manga n’ait pas été adapté. Ça aurait pu donner une bonne série de films/OAV de science-fiction…

 

SWEAT PUNCH ~ DEEP IMAGINATION

Courts métrages – IMPRESSION GÉNÉRALE :

J’ai enfin pu me mettre à ces courts métrages du Studio 4°C, avec cette série d’OAV issus de la série Sweat Punch et appelés « Deep Imagination ». Heureusement que les blogs de Valmy et Johann ont parlé de certains de ces courts-métrages, et m’ont rappelé leur existence. En tout cas je vais parler de tous ces OAV en les regroupant ensemble, comme je l’avais fait pour Genius Party.

– Garakuta no Machi / Junk Town (Nobutaka Ito) : un petit segment de treize minutes de long, où Nobutaka Ito fait ici ses débuts en tant que réalisateur. Il s’était entre autre occupé du chara-design de Kemonozume (puis du futur Kaiba), et ça se sent. J’ai vraiment adoré cette histoire d’un petit garçon qui découvre un minuscule robot et devient ami avec lui. Le petit robot passe son temps à être affamé et à dévorer les autres machines, même dix fois plus grandes que lui, ce qui le fait grandir (ou plutôt s’allonger) de plus en plus. Il y a beaucoup d’humour, mais aussi quelques côtés bien plus sombres, notamment lorsque l’on voit ce que le petit robot est en réalité capable de faire, y compris s’attaquer aux gens. J’ai beaucoup aimé.

– Dan Petory Kyouju no Yuuutsu / Professor Dan Petory’s Blues (Hidekazu Ohara) : dix minutes très étranges, qui virent assez vite au n’importe quoi. On assiste surtout aux explications scientifiques de Junior, une marionnette contrôlée par le professeur Dan Petory, qui est ici visiblement bien bourré. Je retiendrai surtout l’explication du mystère des OVNI qui volent en zig-zag, c’est la seule chose qui m’aura marquée avec le très étrange mélange de différents styles d’animation. Assez (trop?) mindfuck dans l’ensemble.

– End of the World (Osamu Kobayashi) : un autre court segment de dix minutes durant lesquelles on suit les aventures de de Yuko, jeune fille extra-terrestre qui rencontre Kazumi, et qui lui dit qu’elle va mettre fin au monde. On reconnait bien-là le style très particulier de Osamu Kobayashi, que je retiendrai surtout pour avoir oeuvré sur le fameux épisode 4 de Gurren Lagann ainsi que la récente série de Mahou Tsukai ni Taisetsu na Koto, sans oublier non plus Beck. Son style m’a plutôt fait penser à celui des dessins animés américains, et j’ai bien cru que j’étais plutôt en train de regarder un épisode de Daria. Le contenu en lui-même était tout aussi étrange que ses dessins, et finalement j’ai assez bien aimé.

– Higan / Beyond (Yasushi Muraki) : probablement le segment que j’ai le moins aimé. On suit ici pendant huit minutes des soldats engagés dans un combat dont on ne distingue finalement pas grand chose. Tout ceci n’est en fait que les souvenirs d’un soldat sur le point de mourir, souvenirs d’un combat qui le hante encore. C’est très sombre, mais je n’ai vraiment pas été convaincue par le style assez « plat » de l’ensemble.

J’ai volontairement mis de côté le segment Comedy/Kigeki, car j’en avais déjà parlé l’an dernier. En tout cas pour cette série de courts métrages, mon ordre de préférence serait : Kigeki > Junk Town >>>> End of the World > Dan Petory’s Blues >>> Higan.

 

MARIA-SAMA GA MITERU

épisodes 1 à 13 (fin) IMPRESSION GÉNÉRALE :

En voilà une série qui fait un peu figure d’intrus parmi toutes ces impressions, mais que je voulais voir ne serait-ce que pour ma culture otak’. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette première saison, mais au final j’ai bien aimé, même si j’ai du mal à voir ce qu’il y a de réellement yuri là-dedans. Ça m’a surtout donné l’impression de regarder une version « gentillette » de Oniisama e.

En tout cas c’est calme, c’est lent, et ça donne surtout envie de boire du thé. C’est juste un anime un peu tranche de vie avec des jeunes filles élégantes qui marchent lentement et disent « gokigenyou » à longueur de journée. Les personnages sont vraiment le point fort de la série : j’ai adoré Sei, j’ai bien aimé Shimako et Yoshino, et j’ai fini par apprécier Sachiko que je n’aimais trop au départ. En revanche, pour Yumi, c’est le genre d’héroïne pleine de bonne volonté et toute gentille qui m’énerve un peu.

Côté réalisation, les premiers épisodes et le tout dernier étaient corrects, mais le reste variait malheureusement entre le moyen et le mauvais… certains étaient quand même horriblement mal dessinés, c’était triste à voir. En tout cas, maintenant je n’ai plus qu’à regarder les saisons suivantes, parce que j’ai quand même bien accroché. J’espère juste que l’héroïne s’améliorera. :3

 

G-9

OAV – IMPRESSION GÉNÉRALE :

En voilà un OAV très étrange. En fait ça ne pourrait même pas s’appeler « OAV » vu qu’il n’y a pas d’animation à proprement parler, mais seulement des images fixes. En tout cas j’ai beaucoup aimé le style, on aurait dit que ça a été entièrement fait à l’encre de Chine.

C’est sorti en 2006, ça ne dure que 17 minutes, et ça a été entièrement réalisé par une seule personne : Keita Amemiya. Après renseignements (merci ANN), ce dernier s’est également occupé du chara-design du jeu vidéo Onimusha, mais aussi du RPG Rudra no Hihou (OMG!). On y voit évoluer le personnage d’Agarta, une Dévoreuse de Dragons, qui doit trouver puis sceller ces derniers en entrant dans la conscience des gens, car ces dragons la pollue. C’est assez intéressant, il y a pas mal de petits mystères (qui sont réellement les G-9 ?), et le fait que l’héroïne se fasse payer non pas en argent mais en fragments de mémoires oubliés donne une dimension encore plus intéressante.

J’ai assez bien aimé; dommage que ce ne soit pas animé (j’aurais tant voulu voir ces combats bouger, surtout avec un tel dessin), et dommage que ce soit aussi court. Une curiosité à voir.

 

EIEN NO FILENA

OAV 1 à 6 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Si je voulais regarder ces OAV depuis déjà un bon moment, c’était à cause du RPG du même nom sur Super Famicom, sorti en 1995. Et aussi parce que Akemi Takada était à l’origine des illustrations principales.

Ces OAV reprennent l’histoire du jeu et du roman original, écrit par Takeshi Shudou. On y suit les aventures de la jeune Filena, la dernière princesse survivante de son royaume, qui a été détruit et envahi par l’Empire. L’Empire divisa les gens en trois castes, la plus basse étant celle des « Clechia », considérés comme des esclaves.

N’ayant aucun souvenir de son enfance étant donné que son royaume a été détruit alors qu’elle était bébé, et ignorant tout de sa véritable identité, Filena fut élevée comme un garçon par Zena. Il lui enseigna l’art du combat, et désormais Filena est devenue un « Battler », une sorte de gladiateur. Ce n’est qu’une fois au courant du secret qui entoure sa naissance qu’elle décida de se venger de l’Empire.

Les OAV sont sortis entre 1992 et 1993, et cela se sent. En tout cas le design général a été repris pour créer plus tard le RPG du même nom. J’ai globalement assez bien aimé : il y a tout ce qu’il faut comme intrigues politiques, et les personnages sont intéressants (à part cette cruche de Lira). Mais ces OAV ne reprennent que le tout début de l’histoire originale, et font plutôt office d’introduction…

La version RPG
 

13 commentaires

  1. Genji Monogatari, pour l’instant ma déception de la saison… Déception car je ne peux pas obliger les teams de fansub à faire ce qu’elles ne veulent pas (allez Live-Evil, tu t’actives et tu poursuis Dirty Pair !), et que je ne parle pas japonais. Donc après un excellent premier épisode, plus rien…
    Super déçu :(

  2. je continue mon avancée sur Rideback grâce à toi et j’aime bien.
    ensuite M&H, j’ai pas encore regardé mais je me fis à ton jugement ;)

  3. Ah la la, à chaque fois que je vois tes Impressions, ma Wishlist d’Anime à mater s’allonge … Rideback à l’air sympa !
    Par contre, j’avais regardé le premier épisode de MARIA-SAMA GA MITERU et j’ai vraiment pas accroché o_O’ (j’m’suis ennuyée devant l’écran)
    Je regarderai bien MICHIKO & HATCHIN par curiosité aussi ^^

    J’admire toujours autant ta capacité à regarder autant d’Anime en même temps !

  4. Gemini >> c’est déjà miraculeux que le premier épisode de Genji ait été fansubbé. J’espère que la série ne sera pas abandonnée…

    Kyn_chan >> pour M&H, je pense que tu devrais aimer. :)

    -Otaku- >> tu n’es pas la première personne à dire qu’il ne se passe rien dans Marimite. ^^;
    Pour les anime, en fait je préfère en suivre plusieurs en même temps, je n’aime pas tellement regarder une seule série à la fois.

  5. Oh, content d’apprendre pour le futur billet FSS.

    J’avoue que d’apprendre que des nouveaux fans avaient envie de découvrir cet univers m’a donné envie d’écrire à son sujet, cette fois j’espère de meilleure manière que les fois précédentes. Ça prendra probablement la forme d’un article sur Review-channel, quelque part dans l’année… ;)

  6. (appel aux éditeurs surtout : 12 pauvres tout petits et malheureux tankoubons, quant on compare avec une série d’OAV de 150+ épisodes en partie lookée Second Empire, c’est quand même pas tant que ça la mort, non, si ?)

  7. Et encore je suis sûre que si un jour ça sort un jour en France, ça rejoindra la liste des mangas qui ne se vendent pas et sont arrêtés prématurément. :(

  8. Il n’y a que Casshern et michiko que je suis parmi toutes ces série, j’ai bien l’intention de voir Rideback et peut être Genji vu que le synopsis me plait beaucoup.

    En ce qui concerne Five Stars Stories, j’entends tellement de bien de ce manga que je meurs d’envie de le lire mais ça m’a l’air impossible de trouver des scans anglais.

    Pour Marimite, j’ai trouvé que la saison 1 était la plus faible de toutes, selon moi la 3eme est la meilleure car elle joue pas mal sur l’auto dérision (à moins que ça soit involontaire, en tout cas j’ai trouvé ça assez drôle).

  9. t’as un manga sympa qui peut être lisensed c’est Nemuri Kyoushiro, 5 petits tomes, et de la belle violence graphique.
    dommage que yait autant de kanji :/

  10. j’avais pas reconnu les punch des studios 4°C. Faut dire que le derier, celui de 2007, je l’avais pas encore vu. Personnellement, c’était Higan que j’avais préféré, même à Kigeki. Ce dernier était certes magnifique en tout mais j’en avais au final moins d’impressions, l’ambiance se faisait moins sentir. Donc même si Higan avait moins de qualité, dans l’ensemble, c’est lui que je retiens. Après, regarder ces anime sur grand écran fait une sacrée différence, particulièrement pour Higan (alors que pour Dan Petory, on n’y perd absolument rien à le regarder sur son petit moniteur de PC).

  11. Michiko est sympa… Pas mon anime préféré, mais ça se regarde bien comme ca une fois de temps en temps, un peu à la façon d’un mushishin.

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