Je vais commencer ce billet de manière directe : Demon’s Souls fut pour moi une expérience mémorable. J’ai même tellement adoré ce jeu que je le considère comme l’une de mes meilleures expériences en matière de RPG de ces dix dernières années. Très différent des autres productions japonaises en matière de jeu de rôle, c’est un titre qui m’a également bien plus rappelé certains RPG occidentaux.
Comme on peut le lire un peu partout sur la toile, Demon’s Souls n’est clairement pas pour tout le monde. Non pas à cause de sa difficulté, mais plutôt au niveau de l’énorme investissement et du degré de patience qu’il demande.
Demon’s Souls, c’est aussi un jeu qui ne pardonne pas la moindre erreur :
- Vous perdez la vie juste avant un boss après en avoir bavé pour y arriver ? Pas de chance, il faudra recommencer le niveau depuis le tout début.
- Vous avez bêtement attaqué les divers PNJ que vous rencontrez ? Dommage pour vous, mais au bout d’un moment ils deviendront hostiles et se retourneront contre vous jusqu’à la fin du jeu. C’est d’autant plus ballot si les PNJ en question sont des marchands.
- Vous venez de libérer un type en armure dans une cage qui vous a dit qu’il vous aidera en échange ? Pas de chance non plus, si vous le laissez en liberté trop longtemps il s’amusera à tuer tous vos marchands et PNJ et vous ne pourrez donc plus faire grand-chose jusqu’à la fin du jeu.
- Vous décidez de goûter aux joies du mode en ligne en vous amusant à envahir le mondes autres joueurs pour les tuer ? Si jamais vous perdez stupidement la vie en chutant dans le vide, pas de chance, vous perdez automatiquement un niveau.
- Vous vous battez contre un boss ou un joueur qui possède la magie “Soul Suck” ? Pas de bol là non plus car s’il s’approche trop près de vous et l’utilise, vous perdrez aussi un niveau. Ou plusieurs si vous n’avez vraiment pas de chance.
Et pourtant, qu’est-ce que j’adore ce jeu. Je dois être masochiste.
Sorti début février 2009 au Japon sur PS3 uniquement, on doit ce Demon’s Souls à From Software, une société que l’on retrouve derrière plusieurs titres qui sont pour ainsi dire les ancêtres de ce Demon’s Souls : la série des King’s Field mais aussi et surtout les deux Shadow Tower, déjà bien sadiques pour le pauvre joueur. Demon’s Souls est par la suite arrivé en octobre dernier aux États-Unis grâce à Atlus, et une sortie en Europe serait également prévue.
Le scénario de base n’est pas très original : un lointain royaume plongé dans un étrange brouillard qui menace de s’étendre jusqu’aux contrées voisines, des héros qui ont pénétré ce brouillard mais n’en sont jamais revenus, des démons qui se nourrissent d’âmes, un roi corrompu responsable de tout ce malheur…
Le joueur n’est qu’un héros parmi tant d’autres qui ira s’aventurer dans ce brouillard mais qui y perdra la vie à l’issu de ce qui n’est que le tutoriel du jeu. C’est à partir de là que l’on rejoint le Nexus, point central où tous les personnages importants sont regroupés et qui donne accès aux cinq mondes du jeu, sous-divisés en plusieurs parties, que l’on peut faire dans n’importe quel ordre.
Mais ici, la mort n’est pas une fin en soi . Être un esprit errant, ressusciter, mourir de nouveau, regagner son corps, mourir encore… Voilà le lot quotidien du joueur, qui devra parfois en baver et faire des dizaines de fois un niveau avant de rejoindre le boss, sachant que si on meurt on recommence depuis le début.
Car dans Demon’s Souls, on meurt beaucoup. Mourir sous sa forme physique permet de devenir un esprit, avec la moitié de ses points de vie en moins, mais en contrepartie les dégâts physiques et magiques du joueur augmentent un peu plus. Pour ressusciter, il suffit de tuer l’un des boss de fin de niveau, ou encore d’utiliser une pierre magique spéciale.
Mourir sous sa forme d’esprit ou physique fait également perdre toutes ses âmes. Âmes que l’on gagne durement en tuant les ennemis, et qui sont en fait la seule et unique monnaie du jeu. Il suffit de retourner au lieu de sa mort pour les récupérer, mais le problème est que si le joueur meurt de nouveau avant d’avoir pu récupérer ses âmes, il peut leur dire adieu… Ce qui peut s’avérer être très frustrant vers la fin du jeu lorsque l’on se promène avec plus de 100 000 âmes sur soi, sachant qu’il est bien évidemment impossible de les stocker quelque part.
Heureusement, tous les objets et armes trouvés en chemin ne sont pas perdus, et il est toujours possible de trouver quelques raccourcis qui permettent d’éviter de refaire tout un niveau en entier.
Ce qui rend ce jeu difficile, ce sont aussi ses nombreux pièges. Le tout début d’une première partie est d’autant plus laborieux que l’on ne connait pas encore bien les commandes, que l’on ne connait pas non plus l’environnement, et que l’on avance finalement bien plus à tâtons, de peur de mourir… Car perdre la vie signifie qu’il faut recommencer depuis le tout début du donjon en cours : les check-points, on peut les oublier, et les points de sauvegardes aussi : le jeu sauvegarde tout automatiquement dès qu’il se passe la moindre chose (tuer un ennemi, ramasser un item, la mort du joueur…). La moindre erreur peut donc être très gênante, notamment pour ce qui est de récupérer certains objets qui n’apparaissent qu’une seule fois au cours d’une partie.
Les ennemis font également très mal. Alors que la plupart des RPG donnent l’impression que ce sont les héros qui ont l’avantage sur les ennemis les plus basiques, dans Demon’s Souls n’importe quel ennemi peut tuer le joueur s’il ne fait pas attention, y compris ceux du tout début. Même en étant à un niveau très avancé et vers la fin du jeu, la possibilité de se faire tuer facilement et en un seul coup est toujours présente. Il faut donc être constamment sur ses gardes…
L’autre chose qui surprend en jouant à ce jeu, c’est son ambiance très particulière, parfois bien plus terrifiante que n’importe quel survival horror, l’absence de musique renforçant encore plus cette impression de solitude permanente. Les PNJ à qui parler sont peu nombreux et l’ambiance oppressante fait très bien ressortir la vulnérabilité extrême du joueur, qui est loin d’être ici un héros invincible.
C’est aussi pour cela que ce jeu est clairement déconseillé à ceux qui jouent aux RPG pour se détendre : on ressent ici bien plus le stress et la peur, d’autant plus qu’il n’y a pas de bouton Pause pour pouvoir souffler un peu. Le producer du jeu, Hidetaka Miyazaki, avait même dit dans une interview qu’il trouvait que les RPG récents ressemblaient trop à des voyages touristiques et qu’il voulait que Demon’s Souls propose autre chose : de ce côté-là, on peut dire que c’est réussi ! En revanche, le jeu est extrêmement gratifiant, et on est vraiment récompensé pour ses efforts. Le sentiment que l’on a après avoir vaincu un boss reste un moment inoubliable : un immense sentiment de satisfaction que l’on ne ressent dans aucun autre RPG, ou alors rarement, surtout après un combat bien intense.
L’une des fonctionnalités intéressantes de Demon’s Souls est son mode en ligne. Cela n’en fait pas pour autant un MMO : le jeu est fait pour être joué en solo. Mais il est possible de voir les autres joueurs progresser en même temps, ces derniers apparaissant à travers les niveaux sous forme de fantômes blancs éphémères avec lesquels il est impossible d’interagir.
Il est toutefois possible d’écrire des messages n’importe où sur le sol grâce à un système de phrases pré-programmées, et de lire les messages des autres joueurs : c’est très pratique pour éviter certains pièges ou être prévenu d’un danger, d’autant plus que recommander un message redonne tous ses HP au joueur qui l’a écrit, qu’il soit connecté ou pas. Il est même possible de voir la mort des autres joueurs grâce aux innombrables taches de sang qui parsèment le sol, permettant là aussi de voir à quoi s’attendre pour éviter de subir le même sort…
C’est une fois le premier niveau du premier monde terminé que le joueur reçoit une pierre bleue, permettant de proposer son aide à un autre joueur en devenant un Blue Phantom, à condition d’être sous sa forme d’esprit. Seul un joueur qui se trouve sous sa forme physique et à condition qu’il n’ait pas fini le niveau peut voir la pierre bleue, qui apparaît dans son jeu comme un message lui aussi bleu où l’on peut voir le nom du joueur (celui qui apparaît est le nom d’utilisateur de sa PS3, et non celui donné au personnage), avec son nombre de parties jouées en ligne et ses notes données par les autres joueurs, allant de S à D.
L’autre aspect non négligeable du mode en ligne, c’est le PvP : à l’aide d’une pierre noire, un joueur sous sa forme d’esprit peut envahir le monde d’un autre joueur et devenir un Black Phantom. Seulement, il ne peut envahir le monde d’un joueur uniquement si ce dernier est sous sa forme physique. C’est donc pour cela que les joueurs qui souhaitent jouer tranquillement sans être constamment sous la crainte de se voir “envahir” vont soit jouer en mode hors ligne, soit se suicider volontairement pour jouer sous forme d’esprit. Mais jouer en ayant sans cesse la crainte d’être envahi à tout moment par un autre joueur fourni tout de même une petite poussée d’adrénaline en plus.
Être Black Phantom ou Blue Phantom peut avoir d’autres avantages : envahir un monde peut s’avérer intéressant, surtout dans un niveau que l’on a jamais fait, car il permet de le visiter tranquillement : lorsqu’il est sous forme de Black Phantom, les ennemis n’attaquent pas le joueur. Attention tout de même à ne pas mourir bêtement en tombant dans le vide sous peine de perdre un niveau…
Il est de plus possible d’aider un autre joueur en devenant un Blue Phantom uniquement pour voir à quoi ressemble le boss du niveau. Mais dans les deux cas, réussir son but (tuer le joueur pour le Black Phantom et réussir à aider son hôte en tuant le boss du niveau pour le Blue Phantom) permet au joueur de ressusciter instantanément.
Il est cependant impossible de communiquer avec les autres joueurs, ou alors de manière limitée : appuyer longtemps sur le bouton O permet de faire apparaître un panel d’actions, mais dans le pire des cas il reste la possibilité d’envoyer un message en allant dans la liste des derniers joueurs rencontrés dans le menu de sa PS3. Et ça fait toujours plaisir de recevoir un petit message de remerciement après avoir aidé quelqu’un à vaincre un boss !
Le jeu en lui-même n’est pas bien long : cinq mondes composés de trois niveaux chacun, sauf le premier qui en compte quatre. Seulement, il y a énormément de choses à faire, et il est impossible de tout compléter en une seule partie. Ceci est principalement dû au système du World Tendency, et qui dépend des actions du joueur : passer son temps à tuer d’autres joueurs basculera l’un de ses mondes vers les ténèbres, mais à contrario aider un joueur fera basculer un monde vers la lumière.
Certains événements ne se débloquent d’ailleurs que lorsque certains mondes ont atteint un certain niveau de noirceur ou de blancheur, et le World Tendency joue également sur la difficulté : si en pure white le jeu devient plus facile, en mode pure dark les ennemis sont un poil plus forts (mais laissent plus d’âmes une fois tués) et des démons inédits apparaissent… A noter que pour la semaine de Noël les serveurs du jeu étaient passés en pure white, tandis que pour Halloween ils étaient en pure black. Je plains les joueurs qui ont acheté le jeu durant cette période.
Au final, et malgré sa difficulté, j’ai absolument adoré ce jeu, qui est l’une de mes meilleures expériences vidéoludiques de ces dernières années. Il fourmille de bonnes idées, et rien que le principe du troisième boss du troisième monde est génial, surtout lorsque l’on s’en rend compte tout seul. Il y a vraiment dans ce jeu un petit quelque chose qui donne envie de persévérer et de continuer, et j’ai du coup enchaîné avec l’équivalent du New Game +, où la difficulté augmente de 40 %, puis de 8 % à chaque fois pour les New Game + suivants.
Les mondes restent dans l’ensemble assez inégaux, tout comme les boss ; celui de fin n’étant qu’une vaste blague, ce qui est paradoxal pour un jeu aussi difficile. J’ai en tout cas rarement ressenti d’émotions aussi fortes en jouant à un RPG, et je le conseille à tous ceux qui n’ont pas peur de passer leur temps à mourir, qui en ont marre de la facilité et de la linéarité des RPG récents, et surtout qui veulent une expérience différente.
Les seuls points négatifs que je retiendrai sont la gestion de la caméra ainsi que le verrouillage automatique, mais à part ça je n’ai pas vraiment grand chose à lui reprocher. Je noterai quand même que ce jeu m’aura étrangement fait penser aux Livres dont Vous Êtes le Héros, ce qui est également un gros plus très appréciable pour les fans.
J’ai donc eu un immense coup de cœur pour ce RPG, et j’espère qu’un jour From Software décidera de sortir une suite ou un projet similaire…
Beaucoup de personnes ont aimé le jeu vu toutes les mentions de jeu de l’année qu’il a raflé. Perso je n’y ai pas joué et ça m’étonnerait que je le fasse jamais, mourir fréquemment est beaucoup trop frustrant pour moi. Tu donnes pourtant envie d’y jouer comme toujours.
Dans tous les cas c’est sympa de voir que malgré toutes les critiques qu’on peut leur faire, les studios japonais sortent pourtant toujours des jeux marquants qui éclipsent même les plus grosse productions dans leur genre.
Tu donnes envie !
Mais j’ai pas la console pour ^^
Je crois que ce jeu n’est vraiment pas fait pour moi. Je risquerais de m’énerver et d’envoyer ma manette dans la télé. xD Déjà que j’ai envie d’envoyer ma PSP contre le mur quand je joue à Dissidia. xP
“Et pourtant, qu’est-ce que j’adore ce jeu. Je dois être masochiste.”
Pour moi c’est une certitude, tu l’es xD
Asmodal > paradoxalement, le jeu a beau etre frustrant, il y a toujours un petit quelque chose qui donne envie de continuer. C’est assez particulier. :)
Kao-chan > je suis sure que tu adorerais ce jeu, mwahaha. xD
Certains de tes commentaires me font penser à un Baroque-like. Marrant.
Ce qui est chouette avec la PS3, c’est qu’elle est dézonné et vue qu’il existe en US, je pense bien me laisser tenter (je suis sur tales of vesperia en ce moment, et même si j’adore, un RPG sortant des sentier battu ne me ferais pas de mal !)
“qui en ont marre de la facilité et de la linéarité des RPG récents” > Tu parles de FF XIII ? xD
Sinon, moi aussi je me le ferais un jour, quand j’aurais 3 semaines de libre, même si je trouve que la principe de progression par l’échec est poussé un peu trop loin. Même avec une faq ou un guide, je ne suis même pas sûr de pouvoir finir ce jeu mais on verra bien.
Mon copain m’a beaucoup parlé de ce jeu, et en lisant ton article, je comprends mieux pourquoi. J’avoue que cela fait un moment que je n’ai pas fait un bon RPG des familles, mais la routine commence peut être à m’user ? En tout cas, celui-ci a l’air vraiment de sortir du lot, grâce à tous ces aspects. Peut être aurais-je l’occasion de le faire ? En tout cas, je suis intéressée. :)
Au fait, bonne année miss ! :)
Article le plus parlant que j’ai pu lire sur ce jeu. Ca donne envie effectivement. Suffisamment bon pour renouer avec mes passions masochistes refoulées ?
Tu donnes toujours envie avec tes articles.
Je parie que si tu faisais une entrée sur les intestins d’un phoque, j’en mangerais… tout compte fait!
Bonne année exelen. :)
C’est… intéressant. Dur à dire si ça me donne vraiment envie ou non d’y jouer, mais je me laisserai sûrement tenter si le jeu sort en europe.
Je guettais le jeu depuis pas mal de temps également, à vrai dire, vu que j’ai acquis la PS3 récemment, il fait parti des prochains titres que je compte faire une fois que j’aurais bouclé Folklore et Valkyria Chronicles.
Par contre le système de PK, hardcore.
Je me suis procuré le jeu il n’y a pas longtemps, et je l’ai commencé, effectivement, le jeu est très difficile. J’ai du mourir une bonne 15aine de fois pour arriver a un certains boss gigantesque pour mourir de manière pathétique face a lui.
Mais il n’en demeure pas excellent, je n’ai encore rien vu du jeu, mais sa difficulté et son ambiance global en font un jeu vraiment bon !
Je suis tombé sur ton blog par hasard et j’y traîne depuis quelques temps, il est très agréable. :)
Je me retrouve pas mal dans la description du “joueur touriste”… les moments que j’ai passés à simplement contempler les décors et écouter la musique dans Final Fantasy XII et XIII par exemple doivent sûrement se compter en heures, haha.
Et je ne suis pas contre quelque chose de différent et un peu plus de challenge. Ta description de Demon’s Souls m’a vraiment fait envie, j’aimerais vraiment tenter l’aventure. Ce sera sûrement mon prochain achat en jeux vidéo du coup! Je me rappelle qu’à l’époque où j’avais une Wii, je m’amusais bien sur Phantasy Star II malgré sa difficulté de masochiste.
Merci beaucoup pour les mini BD traduites aussi, qui sont vraiment hilarantes :D!
ces petites bulles sont géniales – j’ai moi aussi pris ce foutu trou pour une fontaine magique! et, finalement ça fait drôle d’avoir le retour d’un autre joueur parce qu’on se rend mieux compte comment le jeu arrive à unir des individus à travers leur isolement – à ce propos, le truc derrière the old monk est effectivement surprenant ;
sinon, d’où vient cette image qui est en bannière ? je la trouve fabuleuse – y aurait-il un moyen de la télécharger quelque part ?
merci de l’article ! Personnellement j’ai livré ma propre opinion sur ce jeu sur mon blog à cette adresse http://bit.ly/9CdZ0z. En deux mots, ce jeu rappelle de bons souvenirs à ceux qui ont connu les anciens jeux privilégiant le gameplay et la difficulté aux pixels en 3D (Ghouls and Ghosts, R-Type :D ) : Une ambiance lugubre au possible et une peur ressentie lorsque vous faîtes face aux ennemis
T’as déjà joué à Vagrant Story, Exelen ?
Aer > non, mais j’ai le jeu depuis quelques temps (années…) déjà. Et je devrais vraiment m’y mettre. :(
J’dis ça parce que vu ton article sur Demon’s Souls, tu pourrais vachement apprécier :).
Terminé en 25 h et niveau d’âme de 80 ^^. Je te rejoins sur tous les points pour ainsi dire. C’est vraiment un jeu frustrant au départ mais plus on avance plus ça s’équilibre. Globalement c’est difficile mais pas non plus insurmontable si on s’applique un minimum donc. Je le situerai au niveau de Resonance of Fate en fait. J’ai même trouvé les boss assez faciles dans l’ensemble à part celui du 1-4.
Allez reparti pour un New Game + vu que j’ai raté pas mal de choses :).
PS : T’avais pas posté une image de ton perso à la fin des fois? Je suis sûr de l’avoir vu quelque part.
Inuki > contente que tu ais apprécié le jeu :) De mon côté j’avais finalemetn passé beaucoup d’heures à jouer au mode online et à aider les Blue Phantoms.
Sinon pour l’image de mon perso à la fin je l’ai remise, j’avais pas vu qu’elle ne s’affichait plus (lien mort) lorsque j’ai remis à jour ce billet (j’ai fait le grand ménage dans mon blog la semaine dernière, du moins dans tous mes articles de jeux vidéo ^^; )
Dark souls étant sorti il y a peu, demon’s souls n’est plus très cher, je voudrais savoir s’il vaut encore le coup d’être acheté aujourd’hui ?
C-B > oui, il vaut vraiment le coup :)
[…] bien par rapport à celui de Demon’s Souls – mode online qui fonctionne grosso modo sur le même principe que ce dernier. Il est vraiment dommage que From Software n’ait pas mis au point un système […]
Enorme! j’suis complétement d’accord avec toi, demon’s souls c’est trop biieen moi aussi j’ai découvert ce jeu “tôt” en tout cas avant que les souls deviennent hyper connus (ça me fait toujours bizarre de voir que les souls sont devenus si connus, il le méritent bien en tout cas!), j’ai commencé en 2010-2011! A l’époque où j’ai commencé les souls j’était encore qu’au début du collège, et depuis j’ai grandi avec les souls, je suis toujours aussi fan! Au fait, qu’est ce que tu en penses des autres souls?
Ah j’ai oublié, et ton souls préféré, c’est lequel??
Mon Souls préféré ? Ça reste finalement Demon’s Souls. XD (hâte de toucher un jour au remake/remaster !) Et aussi Bloodborne, si ça compte.
Mon classement personnel serait : Demon’s Souls > Bloodborne > Dark Souls 3 > Dark Souls >>>>> Dark Souls 2. J’ai quand même du mal à départager Demon’s/Bloodborne/Dark Souls 1 et 3, mais je mets largement DS2 tout à la fin vu qu’il m’a bien déçue.