[PSone] Atelier Marie : The Alchemist of Salburg

La série des Atelier, développée par Gust, est une longue saga qui comporte déjà une dizaine de titres. Sorte de mélange entre une simulation d’alchimiste et un RPG, son tout premier volet fut Atelier Marie, de son nom original complet Marie no Atelier ~ Salburg no Renkinjutsushi, sorti en 1997 ; s’il a tout d’abord vu le jour sur Playstation, il connaîtra quelques mois plus tard une adaptation sur Saturn mais avec des mini-jeux et des bonus en plus. C’est un an après qu’une nouvelle version du jeu, baptisée Atelier Marie Plus, sort de nouveau sur Playstation mais avec cette fois-ci toutes les nouveautés de la version Saturn.

Le succès de Atelier Marie encouragea ses créateurs à sortir Atelier Elie, sur Playstation, et ce dès 1998. Atelier Marie puis Atelier Elie sont adaptés sur Game Boy Color en 2000, et une année plus tard un troisième épisode cette fois-ci sur PS2 voit le jour : Atelier Lilie, dont l’histoire se déroule trente ans avant le premier jeu. Toujours en 2001, une compilation comprenant Atelier Marie et Atelier Elie sort sur Dreamcast (Marie & Elie no Atelier), tandis qu’une histoire parallèle basée sur Atelier Lilie, Hermina & Culus : Mou Hitotsu no Monogatari, sort sur PS2.

En 2002 trois jeux voient le jour, encore et toujours sur PS2 : Atelier Elie Plus, Atelier Judie et Atelier Viorate (ces deux derniers se déroulant cette-fois ci sur le continent de Gramnad). La Gameboy Advance n’est pas en reste car un jeu spécial fut créé pour ce support : Marie, Elie & Anis no Atelier, tandis que la PS2 connut elle aussi une compilation regroupant à la fois Atelier Marie et Atelier Elie. Seuls les volets suivants, c’est-à-dire la trilogie des Atelier Iris et les deux Mana Khemia, sont sortis en occident mais c’est probablement parce qu’ils s’apparentent beaucoup plus à des RPG classiques ; tous les autres épisodes de la série ne sont donc jamais sortis de leur pays d’origine, ce qui est bien dommage.

Atelier Marie

Le scénario de base de Atelier Marie est très simple : Marlone, surnommée Marie par ses amis, est la pire élève de son académie. Ses résultats scolaires sont tellement bas qu’il lui est donc impossible d’obtenir son diplôme d’alchimiste. Elle se voit alors proposer un ultimatum par son professeur, la terrible Ingrid : durant cinq longues années elle devra s’occuper d’une boutique d’alchimie et fabriquer un objet qui l’impressionnera. Si elle y arrive, elle obtiendra son diplôme ; dans le cas contraire, elle devra recommencer ses études à l’académie depuis le tout début…

Le but du jeu étant de fabriquer des objets grâce à l’alchimie, il est primordial de trouver des matières premières. Ces matières premières, on peut les acquérir soit en les achetant à l’académie (mais il n’y en a que très peu), soit en s’aventurant à l’extérieur de la ville. Mais le problème est qu’étant donné que Marie n’est qu’une simple étudiante en alchimie et qu’elle n’a aucune expérience en terme de combat, elle ne peut s’aventurer seule sous peine de se faire massacrer par les monstres qui traînent, du moins au tout début de l’aventure. C’est pour cela que l’on peut enrôler un certain nombre de personnages, moyennant un peu d’argent, afin de faciliter la tâche de notre héroïne : on ne peut cependant en enrôler que deux maximum à la fois, et uniquement en allant leur parler à la taverne du coin ou bien chez le marchand d’armes.

Atelier Marie

Une fois ceci fait, il est possible de choisir sa destination parmi la forêt, le lac, la montagne, une tour, un château abandonné, etc. suivant les matières premières que l’on souhaite acquérir. Chaque destination prend un certain nombre de jours, de 1 à 18 pour l’aller suivant le lieu où l’on désire se rendre, ce qu’il faut multiplier par deux pour un aller-retour. La gestion du temps est en effet importante dans Atelier Marie, ne serait-ce parce que le jeu est limité à cinq années mais aussi parce qu’il est donc possible de rater certains événements spéciaux qui n’ont lieu qu’une seule fois à une date précise comme par exemple le tournoi annuel, le jour des soldes à l’académie ou encore le jour de l’éclipse solaire.

Les combats de Atelier Marie passant après tout le côté gestion et simulation d’alchimiste, ils ne proposent donc rien de très compliqué et se présentent dans le même style que ceux d’un RPG classique avec une vue du dessus (un peu à la manière d’un Ogre Battle). Ils peuvent cependant se révéler parfois difficiles au tout début, étant donné le peu de HP de l’héroïne et sa faible puissance.

Atelier Marie

Au niveau du système d’alchimie, il est possible de combiner les matières premières ainsi trouvées à l’extérieur ou après avoir tué des ennemis pour fabriquer des objets. Les objets que l’on fabrique permettront non seulement de gagner des points d’expérience, de connaissance et d’intelligence, mais aussi de gagner de l’argent : pour ce dernier point il suffit de se rendre à la taverne, où on peut avoir accès à des missions (fabriquer tel ou tel objet) que le joueur est libre ou non d’accepter.

Étant donné que pour la fabrication d’objets via l’alchimie il y a un pourcentage de réussite et qu’il n’est pas rare de rater ce que l’on souhaite créer, l’académie permet heureusement d’acheter des livres d’alchimie et des ustensiles afin d’y remédier. A noter tout de même que les objets les plus difficiles à réaliser sont ceux supérieurs au niveau 6, qui demandent une combinaison de trois ou quatre objets, eux-mêmes ne pouvant être crées qu’en combinant d’autres objets, qui à leur tour sont le résultat de la combinaison d’autres objets, et ainsi de suite…

Atelier Marie

Concernant les graphismes, le travail de Kohime Ohse rend très bien à l’écran et les mimiques de l’héroïne sont plutôt mignonnes et amusantes. Le tout est très agréable à l’œil, même si les sprites des différents personnages auraient pu être un peu plus soignés, et au niveau de la bande-son les musiques sont assez entraînantes et parfaitement dans l’esprit du jeu, ma préférée étant le thème de l’atelier. A noter également que la quasi-totalité des dialogues sont doublés, ce qui est un plus bien appréciable.

Il se dégage en tout cas de cet Atelier Marie une bonne humeur et une certaine fraîcheur qui ne laisseront pas indifférent ceux qui prendront la peine de l’essayer, la possibilité d’obtenir plusieurs fins augmentant considérablement sa durée de vie. Ces fins, au nombre de six au total, sont plutôt variées (Marie peut devenir professeur, héroïne légendaire, avoir réussi à fabriquer la pierre philosophale…) et dépendent de certaines conditions. Le jeu peut en tout cas paraître au tout début assez difficile d’accès, mais une fois lancé dedans on arrive difficilement à lâcher la manette !

Atelier Marie

 

2 commentaires

  1. ça fait un moment que j’ai téléchargé, euh acquéri plus ou moins illégalement Atelier Iris 2: Eternal Mana. Tu y as déjà joué? Pour le peu que j’ai testé (10 minutes? XD), y’a juste un petit détail que j’adore dans ce jeu c’est qu’on peut choisir voix japonaises ou anglaises. A part ça je sais pas du tout de quoi ça parle XD

  2. Atelier Iris, je n’y ai pas joué, mais c’est dans mes futurs projets (avec un peu de chance j’y jouerai dans 10 ans XD). Mais c’est plutôt différent des premiers Atelier car c’est plus un pur RPG.

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