Gundam Front Tokyo

Le Gundam Front Tokyo

Le Gundam Front Tokyo, situé sur l’île artificielle d’Odaiba, est à la fois un parc à thème, un musée et une exposition : il propose d’ailleurs une expérience très similaire à celle de l’Evangelion World du parc d’attractions Fuji-Q Highland.

Situé au septième étage d’un complexe de boutiques et de restaurants, le DiverCity Tokyo, il a ouvert officiellement ses portes ce jeudi 19 avril 2012. Histoire de ne pas être perdu, quelques membres du staff tenaient des pancartes à la sortie de la station de train avoisinante (celle de Tokyo Teleport sur la ligne Rinkai) pour indiquer le chemin. Même si cela n’était pas nécessaire car il suffisait de repérer le Gundam géant au loin après avoir fait quelques mètres !

Il s’agit également un peu d’un retour à la maison : le précédent Gundam géant grandeur nature était resté quelques mois au même endroit en 2009, mais il avait par la suite été démonté puis reconstruit à Shizuoka en 2010 (avec un sabre laser en plus).

Cette réplique du Gundam RX-78-2 reste vraiment impressionnante à voir, d’autant plus que cette « version » possède un cockpit qui peut s’ouvrir même si bien évidemment personne ne peut y entrer. Ce qui est dommage car se retrouver quelques secondes aux commandes d’un Gundam doit être le rêve de beaucoup de fans ! Et plusieurs fois par jour pendant quelques minutes, la tête du Gundam bouge et de la fumée en sort.

Non loin du Gundam géant on peut également trouver un Gundam Café, mais contrairement à celui d’Akihabara il ne propose qu’un service de vente à emporter. 

Direction ensuite le Gundam Front Tokyo en lui-même, qui se trouve donc au 7ème étage du DiverCity. Que l’on arrive par les escalators ou l’ascenseur, impossible de rater l’entrée, assez imposante !

Il n’est pas nécessaire d’acheter un ticket pour y entrer car le Gundam Front possède quelques zones gratuites : l’exposition de Gunplas et la boutique (forcément). La partie payante, elle, coûte 1 000 yens pour un ticket acheté à l’avance (1 200 yens sur place). Le ticket acheté à l’avance fonctionne par tranche horaire et il faut donc choisir l’heure à laquelle on souhaite arriver entre 10 heures et 22 heures (à partir de 9 heures le week-end et les jours fériés), sachant que si on souhaite acheter son billet sur place il se peut qu’ils soient déjà tous en rupture de stock.

Comme j’y suis allée en pleine semaine, ce n’était pas vraiment le cas et je n’ai eu aucun problème pour acheter mon billet la veille afin de m’y rendre le lendemain, mais je n’imagine même pas ce que cela doit donner lors de la Golden Week

Gundam Front Tokyo

Après avoir montré son ticket on en reçoit un autre, à l’effigie de Char Aznable, et la visite peut enfin commencer. Avec pour obligation de se rendre en premier au Dome-G, en empruntant au passage un couloir aux couleurs des différents gundams, et où on peut suivre sur quelques écrans les instructions et interdictions énoncés par des personnages de la série comme Gihren Zabi ou encore Lacus Clyne !

Le Dome-G est, comme son nom l’indique, un dôme qui est en fait une salle avec une projection vidéo à 360 degrés. Le staff y fait entrer les visiteurs par petit groupe, sachant que la projection dure à peu près une quinzaine de minutes. Au programme : une rétrospective de la saga à travers les années et quelques extraits (avec quand même une forte prédominance de Gundam 00 et Gundam Age), des scènes célèbres de toutes les séries existantes, et pour finir un combat entre Amuro et Char animé en CG assez impressionnant car la façon dont il était projeté sur le dôme donnait l’illusion que la salle tournait et bougeait.

Au final on en ressort surtout avec un mal à la nuque à force de regarder en l’air, mais c’était bien sympa. Et pas de photos de l’intérieur du Dome-G car il était formellement interdit d’en prendre, et encore moins de filmer.

En sortant du Dome-G on arrive à un espace nomme Experience Field, qui contient plusieurs petites « attractions » :

  • un coin photo où l’on peut poser à côté de l’un des personnages de la saga (au choix parmi une longue liste couvrant toutes les séries) ;
  • Un buste grandeur nature du Strike Freedom Gundam ;
  • Une réplique taille réelle d’un Core Fighter ;
  • Un diorama très détaillé et à l’échelle 1/7500 de la bataille d’A Baoa Qu (la dernière bataille à la fin de la première série, si je ne dis pas de bêtises).

Il y avait également quelques petits détails planqués un peu partout comme des cartes postales et photos cachées à certains endroits ou encore derrière le Strike Freedom, des portes pour le staff avec des personnages de la saga dessus, des messages cachés sur certains murs…

La partie la plus intéressante et la plus grande du Gundam Front Tokyo était quand même son musée avec bon nombre d’illustrations originales, croquis préparatoires, storyboards, planches détaillées du design des différents méchas…

Malheureusement, c’était également la seule section avec le Dome-G où il était interdit de prendre des photos. Il y avait également une sorte de fresque avec les différentes séries, un écran géant tactile permettant de faire défiler différents protagonistes et leurs unités, des schémas détaillés concernant la fabrication du Gundam taille réelle…

Pour les curieux, des blogs japonais comme celui de Amiblo possèdent toutefois quelques photos de cet espace (je me permets de poster une image tirée du blog en question vu qu’il a visiblement été effacé depuis) :

Gundam Front Tokyo

Et pour finir ce petit tour du Gundam Front Tokyo, qui n’est vraiment pas bien grand, on peut trouver à la sortie une boutique qui vend des goodies et autres souvenirs inédits. Il en existe également une seconde, Strict-G, et qui est en fait une boutique de vêtements pour hommes avec toute une ligne inspirée de Gundam. La toute dernière partie que j’ai visitée est l’exposition de Gunplas, où on peut aussi bien trouver les tout premiers modèles crées que les plus récents.


Au final, ce Gundam Front Tokyo est tout de même relativement petit et cher pour ce que c’est, même si cela vaut le coup de payer 1 000 yens rien que pour le musée et les archives, à condition d’être intéressé par tout ce qui est croquis préparatoires, storyboards et illustrations originales !

Ce n’était pas une déception non plus, et après tout cela permet également de pouvoir dans la foulée visiter DiverCity (où un Maid Café a également ouvert !). C’est donc une curiosité loin d’être incontournable, à moins d’être très fan de la saga ; les autres pourront se contenter du Gundam grandeur nature à l’extérieur et de son Gundam Café.

Et sinon, petite déception : les toilettes du Gundam Front Tokyo étaient normales. Je m’attendais à quelque chose de similaire à celles du Gundam Café de Akihabara. :’D

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7 commentaires

  1. Sympa tout ça. Au passage, les organisateurs n’ont pas même pas voulu placer un espace (me tout petit ) à Gundam AGE ? On sait que la série ne cartonne pas en terme d’audience au Japon mais bon…

    Amusant les deux n qui se suivent sur la photo de Victory Gundam.

  2. Neokenji > Il n’y avait rien sur Gundam Age.
    (mais sinon la série vaut quoi ? J’ai lâché l’affaire vers l’épisode 13 :x)

  3. Merci pour ce bel article ! Les quelques aperçus qu’en donnait le Gundam Ace ce dernier mois faisait envie, ton article confirme tout cela. Je ne manquerai pas d’aller y jeter un oeil lors de mon prochain voyage à Tôkyô :-) Je suis content de voir qu’apparemment, il y a le même sens du détail que dans le Gundam Café de Akihabara, même si cela ne va pas jusqu’aux toilettes. Finalement, ce qui apparaît le plus dommage, c’est que le Gundam Café soit uniquement avec des produits à emporter. Est-ce qu’il y a des plats ou des boissons spécifiques au Gundam Front, ou bien est-ce plus ou moins la même carte qu’à Akihabara ?

  4. Morgan > Concernant le Gundam Café il y avait bien des plats/boissons spécifiques vendus sur place et qui n’existent pas dans celui de Akihabara, mais j’ignore si c’était uniquement pour fêter l’ouverture du Gundam Front ou bien si ils continueront à les vendre à long terme.

  5. Exelen > Ce que vaut Gundam AGE ? Bah je trouve que ça s’est amélioré depuis la première partie de la série et en fin de compte, ça reste un bon divertissement (rien à voir avec un Gundam 00 S2 par exemple). Ça doit beaucoup à la relation Asemu Zearth qui rappelle un peu la relation Kira Athrun dans Gundam. Cela dit, certains reprochent au personnage d’Asemu le côté « fils de » + personnage parachuté en plein du milieu du conflit mais bon…

    Bref, ça se laisse suivre, surtout que certains combats restent assez prenants. Les mecs de la Brigade Mechaphile te diraient sans doute de reprendre la série :p

  6. J’espérais y passer prochainement mais apparemment, cela ne vaut pas tant le coup que cela selon tes écrits… J’hésite tout de même, d’autant qu’un hôtel s’est mis aux couleurs Gundam juste à côté. Cela peut être sympa à tester. :D

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