Tales of Vesperia - Xbox 360

[XBOX 360] Tales of Vesperia

J’aime bien les Tales of. C’est une série de RPG pas du tout prise de tête, divertissante et avec généralement un système de combat intéressant différent à chaque épisode. Il y a souvent un côté un peu niais, mais ça fait partie du charme. Ce Tales of Vesperia ne cherche pas à remettre en question la série, et est même plutôt classique, mais ce qu’il fait, il le fait bien. Et il se vend bien aussi, car il a même causé il y a quelques temps une rupture de stock de la Xbox 360 au Japon. Non pas que les stocks étaient très élevés non plus, mais c’est tout de même une première.

Dans le monde de Tales of Vesperia, il existe une technologie appelée Blastia issue d’une ancienne civilisation qui permet de dresser des barrières magiques autour des villes pour les protéger des monstres. Par conséquent, les personnes qui connaissent réellement le monde extérieur sont peu nombreuses ; c’est aussi le cas du joueur, qui ignore à quoi vraiment s’attendre : au tout début du jeu, la carte du monde est quasiment vierge, et elle va se dessiner au fur et à mesure que l’on se promène dessus.

Nous incarnons Yuri, un ancien Chevalier Impérial, qui part au début du jeu à la recherche d’un voleur de Blastia. Il va être accompagné d’Estellise (vite surnommée en Estelle), une jeune fille aux cheveux roses vivant au palais impérial et désirant partir à la recherche de Flynn, ce dernier étant un ami de Yuri.

J’aime beaucoup le héros : il change un peu des protagonistes habituels. Nous avons là un jeune adulte (21 ans d’après le manuel) qui a déjà une certaine expérience des combats et de la vie ; de plus, il est parfois assez sarcastique et ironique, et se moque gentiment des autres personnages du jeu. C’est d’ailleurs ce pauvre Karol qui en fait souvent les frais ! Yuri ne se conduit pas comme le héros typique que l’on voit si souvent dans les RPG japonais, quitte à rendre le jeu un peu amoral. Tuer un ennemi en secret sans éprouver la moindre pitié ni le moindre regret, ou bien assister un personnage dans son suicide ? Aucun problème pour lui. En fait, ce qui m’a un peu surprise, c’est la forte présence du thème de la vengeance : Yuri fait souvent justice lui-même.

Tales of Vesperia

Cela explique en partie pourquoi j’aime beaucoup le personnage de Yuri : il n’hésite pas à se salir les mains pour arriver à ses fins, c’est-à-dire changer ce monde et ses injustices, par opposition à son ami Flynn qui a choisi de rejoindre les Chevaliers Impériaux pour changer tout cela depuis l’intérieur de l’Empire. Flynn correspond d’ailleurs bien plus à un héros de RPG traditionnel dans ce sens-là, ce qui explique aussi pourquoi je l’ai nettement moins apprécié.

Un autre personnage que j’aime beaucoup est Rita, qui a un sacré tempérament et a l’air de se moquer complètement de tout. Estelle est un peu trop naïve sur les bords mais est supportable, quant à Karol, c’est le gamin de l’histoire qu’il faut subir à chaque fois, même si j’ai fini par m’attacher à ce dernier. Le fait que tout le monde passe son temps à lui lancer des petites piques le rend également bien plus supportable, et le passage optionnel où on peut le faire se déguiser en fille pour faire diversion est vraiment amusant.

Le système de combat est très similaire à celui de Tales of the Abyss, avec la possibilité de se déplacer où l’on veut sur le terrain. Sauf qu’à la différence de ce dernier, les skills ne s’obtiennent pas en gagnant des niveaux mais en s’équipant de certaines armes et autre équipement qui renferment ces skills (un peu comme dans Final Fantasy IX). En faisant un certain nombre de combats, les skills sont définitivement acquis, mais il faut ensuite s’en équiper. Le problème ? On est malheureusement limité en nombre.

Les combats s’étoffent également de plus en plus au fil du jeu, et cela devient très bourrin à partir du moment où l’on a accès aux Fatal Strike : à force de taper sur un ennemi, une flèche de couleur apparaît. A partir de là, en appuyant au bon moment sur le bon bouton, on déclenche une attaque spéciale. Sans oublier non plus les Fatal Strike Chains (FS Chains), car achever un ennemi avec ces FS Chains augmente la probabilité d’obtenir un objet rare, de gagner plus de points d’expérience ou encore plus de Galds (pièces d’or) et de points de grade.

Tales of Vesperia

Bien entendu, il n’y a pas que ça. On a également la possibilité d’utiliser des attaques bien bourrins appelées Burst Artes, que l’on peut activer en mettant son personnage en mode Overlimit, puis en lui faisant utiliser une Arcane Arte. Il y a également les Altered Artes : il s’agit de coups secrets que l’on peut obtenir en combinant un skill spécial et une attaque de base. Ceci débloquera un Altered Artes, qui sera définitivement acquis par le personnage une fois qu’il l’aura suffisamment utilisé lors d’un combat. Cela semble compliqué avec tous ces termes, mais c’est bien plus simple que ça n’en a l’air !

Il existe également un système de « missions secrètes », ces dernières se débloquant lorsque l’on remplit une condition spéciale durant un combat contre un boss. J’ai eu par exemple une mission secrète lors de mon combat contre Zagi, apparemment parce que durant le combat j’ai passé mon temps à protéger Estelle. Ceci permet par ailleurs d’obtenir des objets très intéressants au terme du combat !

Les traditionnels grades nécessaires pour le New Game + sont toujours là, mais je trouve qu’on en reçoit trop dans ce jeu. C’est bien la première fois dans un Tales que j’ai autant de grades à la fin d’un combat, même en mode Hard (plus de 40 grades en général après un combat contre un boss) : c’est en partie dû aux Artes, car finir un combat avec comme coup final un Burst Arte ou un Fatal Strike, et bien apparemment ça augmente énormément le nombre de grade obtenus.

Au niveau des DLC, ces derniers ont fait couler beaucoup d’encre : proposer des packs permettant de faire grimper de dix niveaux ses personnages ou encore permettant d’obtenir 300 000 Galds, c’est très discutable, mais chacun fait ce qu’il veut de son argent. Les derniers DLC en date permettent d’ailleurs d’obtenir des recettes de cuisine, des costumes et autres accessoires pour les personnages, alors qu’ils sont tous disponibles dans les nombreuses sous-quêtes du jeu. Il y a également des sets gratuits, notamment des sets de gumi, pour faciliter le début de l’aventure.

Tales of Vesperia

En dehors de tout cela, on peut retrouver une fonction synopsis avec un résumé de l’histoire qui permet de s’y retrouver, un système de recettes de cuisine, l’habituel anneau du sorcier pour lancer des boules de feu… Il y a aussi quelques nouveautés par-ci par-là, comme la possibilité de se faire dorénavant attaquer par deux groupes d’ennemis ou plus en même temps. Une option « Synthesis » dans les boutiques permet également d’obtenir de nouveaux objets en synthétisant certains entre eux, la plupart du temps avec des objets obtenus à la fin d’un combat.

Au niveau des musiques, c’est du Sakuraba pas vraiment inspiré, comme dans la grosse majorité des épisodes de cette série, malheureusement. En tout cas, je n’ai pas tellement aimé les musiques que l’on entend dans les villes et villages, elles sont assez prises de tête et lourdes. Il y a tout de même quelques musiques bien sympas comme celle de Shrine of Zaude, et le second thème des combats m’a assez marquée même s’il donne une impression de « déjà entendu ». Il y a également le thème de Dhangrest, la ville des guildes, qui est bien chouette car en fait on ne dirait pas du tout un thème de ville. Je me demande même pourquoi cette musique n’a pas été utilisée pour un donjon. Ça aurait mieux collé, je trouve…

Pour résumer ce long pavé et pour compléter un peu ce que j’ai déjà dit plus haut, voici un j’aime/j’aime pas sur quelques points du jeu.

× JE N’AI PAS AIMÉ :

  • Le jeu n’est absolument pas pensé pour une télévision SD. Je sais bien qu’il faudrait se mettre à la HD, mais bon. Heureusement que dans les menus on a le choix entre trois polices de caractère, dont une qui permet de grossir légèrement le texte.
  • Les retournements de situation et autres événements liés au scénario que l’on sent venir à trois kilomètres : on ne peut pas dire que ce jeu joue la carte de l’originalité et de la subtilité, à ce niveau-là. Si ce n’est que la seule chose qui m’aura un tant soit peu surprise, et dans le bon sens, ce sont les motivations du boss de fin : je ne m’y attendais vraiment pas. Et il est dommage que le dernier tiers du jeu soit relativement classique, en comparaison avec le reste.
  • Le doublage anglais : on doit le subir même avec la version asiatique du jeu, sans avoir la possibilité de choisir la langue, et si j’avais su j’aurais pris la version japonaise à la place. J’ai fini par m’y habituer, mais ça me gène toujours un peu un RPG typiquement japonais avec des voix en anglais. Cela dépend des personnages, mais je trouve les voix de Yuri et de Duke bien trop graves, celle de Judith trop gamine par rapport à son personnage et celle d’Estelle totalement insupportable.
  • Pour rester dans le même thème : le manque de doublage. Ça m’a paru assez étrange, mais ce Tales of possède nettement moins de passages doublés par rapport à ses prédécesseurs, que ce soit dans la version américaine ou japonaise. Ont-ils voulu faire des économies là-dessus ? Le plus intrigant est que certaines scènes importantes ne sont pas doublées, alors que des sous-quêtes sans réelle conséquence sur l’histoire le sont.
  • La plupart des musiques. Bon, je n’ai pas non plus détesté, et il y a quelques thèmes que j’ai beaucoup aimés, comme celui de Ghasfarost ou encore du donjon final ; mais dans l’ensemble, c’est assez inégal. Sans parler des thèmes de la plupart des villages, complètement niais.
  • Les magies surpuissantes qui font ramer la console : là je pense surtout au sort Meteor Swarm, lorsqu’il est utilisé indéfiniment en mode Overlimit : ça faisait tellement ralentir le jeu (surtout lorsque les ennemis sont une bonne dizaine), que je ne l’ai pas trop utilisé. Et c’est encore pire lorsque Estelle balance un Holy Rain en même temps.

À noter aussi qu’il y a un charmant bug qui fait planter la console : utiliser une loupe magique pour voir les statistiques d’un ennemi juste au moment où il meurt, ça bloque tout, y compris le menu pour se rendre dans l’interface de la console… Heureusement que ça ne m’est arrivé qu’une fois, parce que dans ce cas-là il faut tout recommencer depuis sa dernière sauvegarde.

Tales of Vesperia
Du yuri sans Yuri

♥ J’AI AIMÉ :

  • Les temps de chargement très courts, voire parfois inexistants. Ça fait plaisir.
  • Les combats, absolument jouissifs. C’est d’ailleurs le gros point fort du jeu, et de ce côté-là il s’agit d’une version améliorée du système de combat de Tales of the Abyss (qui était déjà très bon). Au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu, on débloque de nouvelles possibilités et surtout de nouveaux skills, qui permettent de faire des combos de malade. D’ailleurs, habituellement je suis une brêle à ce niveau-là car les RPG un tant soit peu techniques ce n’est pas mon fort. Mais là, je dois bien dire que la prise en main est tellement facile et les possibilités tellement énormes que pour une fois, je trouve que parfaitement contrôler les personnages, les Burst Artes et les Fatal Strike est à la portée de tous ; sans parler des combos qui facilitent bien les choses, parce qu’on peut en user et en abuser jusqu’à l’infini. Et ça, ça fait tellement plaisir que chaque combat contre un boss est un véritable régal (et encore plus en mode Hard ou Unknown).
  • La possibilité de continuer le jeu une fois le boss de fin battu : à part recommencer le jeu avec le New Game +, j’ai trouvé ça vraiment bien de pouvoir continuer le jeu à partir de sa dernière sauvegarde avant le boss de fin, tout en prenant en compte le fait que ce dernier a tout de même déjà été battu. Ceci permet de retourner continuer les sous-quêtes déjà commencées, mais aussi de débloquer le pouvoir des Fell Arms, les armes maudites du jeu, et de rallonger la durée de vie de ce dernier en accédant au donjon bonus : le Labyrinth of Memories, qui permet de se battre contre une version « boostée » des divers boss et ennemis du jeu. Donjon qui permet également de débloquer le dernier mode de combat dans l’arène et de pouvoir se battre contre des boss bonus issus de quatre autres Tales of.
  • Les graphismes en cel-shading, qui font très « dessin animé ». J’ai trouvé le jeu joli, mais pas non plus spécialement exceptionnel de ce point de vue-là, même si lors de certains passages j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver face à un anime. Dommage que les décors soient parfois un peu vides, mais dans l’ensemble ça ne m’a pas gênée. Mention spéciale tout de même aux jolies cinématiques sous forme de dessin animé, et que l’on doit au studio Production I.G.
  • Le personnage principal, Yuri. J’ai bien aimé les personnages, mais si il y a bien une chose sur laquelle je ne dirai jamais assez de bien, c’est sur le héros. Car Yuri est un héros qui pour une fois n’est ni un boulet, ni un crétin, ni un personnage qui découvre le monde et la vie, ni un gentil benêt, ni un péquenot qui sort de son village pour la première fois. Et malgré son look, ce n’est ni un personnage taciturne et asocial, ni un adolescent en mode angsty ou emo. Ça fait vraiment un bien fou, et j’aimerais bien voir des héros un peu plus comme lui dans les RPG, parce que c’est plutôt rafraîchissant. J’aime bien aussi son côté ironique (plus présent au début du jeu qu’à la fin), et surtout le fait que pour une fois j’ai eu réellement l’impression de voir un héros qui avait enfin quelque chose dans la cervelle.

Tales of Vesperia est un RPG vraiment très agréable à jouer, avec en prime des personnages attachants. Plutôt complet, il possède un nombre impressionnant de sous-quêtes, dont un donjon bonus qui permet même d’affronter de nouveau tous les boss du jeu. Les combats deviennent extrêmement jouissifs et bourrins sur la fin, et si l’histoire n’est vraiment pas exceptionnelle, elle reste relativement intéressante avec une intrigue bien rythmée et moins lourde que dans certains autres Tales of. Les amateurs de RPG japonais purs et durs et dans le fond assez classiques devraient apprécier.

32 commentaires

  1. Merci bien pour ces impressions de jeu. Possédant qu’une console PAL, j’attends impatiemment la version européenne (enfin, j’espère qu’elle arrivera…). Détrôner Lost Odyssey dans mon coeur sera difficile, mais… pourquoi pas. :)

  2. vidok >> merci ;-)
    J’espère surtout qu’ils n’annuleront pas la sortie du jeu en Europe, à cause de ses faibles ventes aux USA. On est toujours la dernière roue du carrosse, en matière de RPG…

    AloneSeeker >> je doute qu’ils proposent la VO dans la version européenne vu que l’on ne peut choisir la langue dans aucune des versions disponibles déjà sorties (US, Asia et japonaise). On sait jamais, mais je n’y crois pas trop.

  3. Merci pour ses impressions. Ca me donne encore plus envie de l’avoir en main.

    Pour la télé j’ai le même souci. Faut dire que la mienne a plus de 12 ans je crois mais ça passe quand même très bien. Mais un bon LCD c’est clairement préférable.

    Ah les sous quêtes c’est vraiment un des points forts de chaque épisode avec le systéme de combat ^^. Là je crains toujours de louper un truc dans ToA pour les attaques ou les costumes.

  4. Ça fait un moment que j’ai abandonner le jeu vidéo à cause des figurines, mais j’avoue que la 360 me fait de plus en plus de l’oeil avec de tels jeux (la sortie de fable 2 y est aussi pour quelque chose) et des futurs comme MGS4 qui finira bien par arriver sur la boite.
    Résister, résister …
    Note à moi même : ne plus lire d’article de jeux sur la 360.

  5. Alors laisses moi te prévenir du fait que contrairement à certaines croyances les jeux ne rendent pas bien mieux sur un écran de PC que sur un écran de télé SD, et je sais de quoi je parle, vu que ma PS2 et ma PS3 sont toutes les deux branchées sur mon Belinea 21″ LCD (qui plus est avec un câble S-VIDEO, la qualité juste au dessus du composite).
    Ca rend à peu près aussi bien, peut-être juste un poil au dessus mais vraiment pas de beaucoup, en revanche si ton écran de télé est plus petit que ton écran de PC c’est sur que tu y gagnerai au final, et c’est pourquoi je l’ai fait de mon côté (en plus de pouvoir enregistrer des vidéos de mes parties vu que je passe par une carte d’acquisition qui plus est de la meilleure marque, à savoir Leadtek).

    Autrement pour les graphismes dans les jeux, à première vue on peut s’en passer et ça ne paraît pas « tellement » important, mais en réalité c’est d’une grande nécessité comme dans tout jeux, du moins si l’on se place du point de vue des évolutions de gameplay etc…car avec de bons graphismes ce sont de nouvelles perspectives de gameplay qui peuvent s’ouvrir aux développeurs, regardes Dead Space par exemple, une interface pareille n’aurait certainement pas été possible sans de pareils graphismes, mais après il est vrai qu’à moins de vouloir réellement se servir correctement de cet aspect, on peut le mettre de côté (bien que ça reste un crime quelque part).

    Autrement en parlant d’Eternal Sonata, je me suis pris la version PS3, on verra ce que ça donnera ^^

  6. Zechs Marquise >> je pense que tu aimeras le jeu, si tu as aimé les autres Tales. Le problème c’est un peu le manque d’innovation, tellement c’est similaire sur bien des points à ToA (alors que ToS et ToA comptent de sacrées différences).
    Pour ToA, bon courage pour ne rien rater, si tu joues sans soluce (de toutes façons, pas mal de petits trucs se débloquent lors du New Game + uniquement).

    mega69 >> un jour, tu basculeras toi aussi du côté obscur et tu achèteras la console à Billou. :D

    Supremekuja >> merci pour les infos. Je pensais effectivement qu’avec l’écran LCD d’un PC ça rendrait mieux, il faudrait donc que je teste ça avant (mais je pensais surtout à un câble VGA, ne me dis pas que ça sort aussi pourri que sur une télé? ;_;). Parce que sinon, comme ma télé est plus grande que l’écran de mon PC, du coup ça ne me servirait pas à grand chose. Mais bon, grande ou pas, sur une télé SD c’est vraiment pas terrible du tout, et c’est bien dommage…
    Bon jeu pour Eternal Sonata, je me demande bien ce que tu en penseras une fois que tu l’auras fini. ^_^;

  7. merci pour ta critique :)
    elle est complète et donne vraiment envie d’avoir/jouer à ce jeu !!
    Plus qu’à attendre la version européenne !!

  8. Une question importante pour moi.

    Je sais que tu as joué à la version Asia mais j’aimerais savoir si la version japonaise reste simple à jouer par rapport au vocabulaire utilisé. Par exemple, Eternal Sonata passe bien en japonais pour moi mais Lost Odissey est une horreur, incompréhensible. Tu situerais Tales à quel niveau ?

  9. OrO >> pour avoir regardé beaucoup de vidéos de certains passages du jeu en japonais sur Nicovideo, je dois te dire que ce n’est pas bien compliqué; c’est plus du niveau d’un Eternal Sonata que d’un Lost Odyssey niveau vocabulaire, mais ce qui ne va pas aider c’est que la quantité de dialogue parlé étant moindre, ça risque d’être peut-être un poil plus dur lors de certains passages. Après, le jeu est TRES bavard, et il y a quand même du vocabulaire à coucher dehors, que ce soit en japonais ou en anglais d’ailleurs, car propre au jeu (Aer Krene, Blastia, Entelexia, et je ne sais plus quelle autre joyeuseté…), mais retranscrits quand même dans la version japonaise par des kanji (avec les furigana au-dessus, mais un peu illisibles si jamais tu as une télé SD…>_>).
    Après, je ne sais pas si tu as joué à la version japonaise de la démo sur le marketplace, mais ça devrait aussi pouvoir te donner une idée.
    Là où ça demandera aussi un petit temps d’adaptation, c’est sûrement au niveau des menus (les skills, le battle book avec toutes ses explications sur les subtilités des combats, les Artes, et tout le reste qui est lié au combat~).
    Sinon, sache aussi que les sauvegardes sont compatibles entre les versions japonaises et les versions Asia en anglais (au cas où tu aimerais jouer au jeu japonais puis plus tard faire la version anglaise).

  10. Merci pour la réponse.
    Je n’ai pas de disque dur pour télécharger la démo, je pense que je vais quand même tenter, il doit surement se trouver à 3000 yens en occaz. Pour la TV, ça devrait aller, je devrais pouvoir lire les furiganas.

  11. Branche ta xbox en VGA sur ton écran d’ordi et tu redécouvriras tes jeux.De plus je ne sais pas quelle est la taille de ton écran, mais avec la prochaine mise à jour du Dashboard du 19 novembre, les résolutions acceptées iront jusqu’à 1650×1500 en VGA.

  12. Merci pour ta critique, je n’ai plus qu’à attendre la version euro pour m’éclater dessus. ^_^
    (-_- ouai ça existe les gens qui ne parlent ni ne lisent le japonais et qui sont feignants sur l’anglais).

  13. « (mais je pensais surtout à un câble VGA, ne me dis pas que ça sort aussi pourri que sur une télé? ;_;) »

    Avec un câble VGA ça devrait être légèrement meilleur sans franchement transcender ton écran SD (mais bon je pense que tu aurais au moins évité les problèmes de petites polices que tu cites). Par contre je ne te cache pas une chose, c’est que jouer sur son écran de PC avec une carte d’acquisition, et donc pouvoir fenêtrer sa partie pour retourner sur le PC tout en jouant, c’est un pur bonheur que j’aurai du mal à lâcher aujourd’hui, et puis personnellement j’aime bien regrouper tous ce dont je me sert fréquemment au même endroit, c’est un pur truc de geek que d’avoir 2-3 consoles ou plus sur son bureau en plus du PC xD
    Si tu as plusieurs consoles aussi il faudrait que tu vois pour investir éventuellement dans un switch, pour ma part je n’en utilise pas car les consoles sont juste à côté et que je ne switch pas fréquemment de l’une à l’autre, mais ça peut s’avérer très pratique.

    Et pour ES, je verrai bien, de toute manière je ne pense pas que les quelques bonus/révisions en fassent un Best Game Ever, mais je compte bien prendre mon pied et en prendre plein la vue le temps de quelques heures, la démo ayant déjà été plus que rentabilisée ^^;

  14. byuu >> merci pour la précision :-)

    Supremekuja >> merci aussi pour ces infos! Quel geek. ;-) C’est ce que je faisais avant, je jouais parfois à ma PS2 et à ma Xbox360 en les branchant sur mon PC portable. Pas terrible niveau image car assez petit, mais c’était le pied pour faire des captures vidéos et des tas de screenshots, et surfer sur internet en même temps. Le problème est que j’ai paumé mon câble spécial pour brancher tout cela lorsque j’ai quitté le Japon, et pour le moment je galère pour trouver l’équivalent en France. :-(
    Peut-être que je retenterai en faisant l’achat d’une carte d’acquisition, mais ce n’est pas pour tout de suite. Je pense que je vais surtout investir dans le câble VGA pour le moment. Un switch, pourquoi pas, mais tout comme toi je ne switche pas fréquemement d’une console à l’autre, donc pour le moment ça ne me serait pas trop utile.

  15. Il y a qu’en même des bétises de dites quand au fait de jouer avec une 360 ou un ps3 sur un écran pc.

    J’ai les deux et depuis que je vis au Japon je joue sur mon écran d’ordi n’ayant ni la place ni l’argent de racheter une télé hd, et par rapport à mon ancien écran hd ready 32″ readu ça rend aussi bien sinon mieux.

    Ayant un ancien modèle de 360, elle est branché en vga,(la ps3 en hdmi) , et ayant un 24″, elles sont réglées en 1920×1080 ( et espérons qu’ils rajoutent le 1920×1200 avec la mise à jour de Novembre histoire de plus avoir des bandes noires en haut et en bas) soit en full hd….

    Et même avec un 17″/19″ l’image sera en 1280×1024 soit plus qu’un hd ready….

    Après c’est sur que si certains branchent leur console en s-video sur un écran lcd…

    Bref tu peux foncer sur un cable vga ça rendra très bien et tu profiteras de la hd, chose que l’on a pas en s-video.

  16. armitage >> merci bien, ça me rassure tout ça. :-) C’est vrai aussi que j’aimerais bien avoir une image digne de ce nom. Ma télé au Japon était en HD, mais quand je suis retournée en SD en France ça m’a fait très mal de voir à quel point la différence était énorme.

  17. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, mais ton article m’a profondément énervé ! Il est pourtant très bien écrit ! Il met parfaitement en valeur Tales of Vesperia ! Et on ressent la passion qui t’habites quand on te lit.

    Alors pourquoi ? Je n’en sais vraiment rien ! La seul explication que je vois c’est que je n’ai pas encore pu jouer au jeu alors que j’aimerais énormément. ça doit être de la pure jalousie et de la frustration en tant que fan otaku ni plus ni moins. Tain ça m’énerve ! Je sais pas pourquoi je suis comme ça, pourquoi je suis autant énervée et fâché !

    C’est un mystère ! Il me faut cet console et ce jeu le plus vite possible !

    Sinan très bon article. Je viens pas souvent te lire mais tu écris toujours des trucs intéressants.

    Ja ne !

  18. Merci beaucoup pour tout ton blog que je viens de découvrir et qui est très complet et très détaillé.

    Merci aussi d’avoir tester Lost Odyssey et Tales Of Vesperia .

    Bonne année

  19. reste que sur une console pal j’ai du bidouiller un compte Us pour pouvoir juste DL la démo , en plus le jeu est zoné … :'(
    ça fait un an que le jeu est traduit , ç’est assez gonflant

  20. Merci pour tes impressions qui sont toujours aussi complètes et claires, possédant également le jeu mais n’étant qu’à 20h de jeu je dois dire que je suis d’accord avec certaines de tes remarques et aussi que Yuri est mon personnage préféré et change des héros de RPG traditionnels.
    Sinon je voudrais savoir, comme je viens d’avoir ce problème, est-ce qu’à un moment dans le jeu le personnage que tu contrôlais ne pouvait plus utiliser ses artes après avoir eut le changement d’état qui bloquait ces artes et que même en utilisant des remèdes ou en allant à l’auberge pour te reposer tu ne pouvais toujours pas utiliser tes artes ? D’après moi, c’est mon jeu qui bug apparemment -_-« 

  21. Merci pour tes impressions qui m’ont bien données envie d’acheter le jeu et tant que j’y pense, j’avais entendu dire qu’un film sur Tales of Vesperia sortirait au Japon d’ici octobre, je me demandais si tu en savais quelque chose.

  22. J’ai fini ^^. 60 h pour la quête principale sans vraiment faire d’à-côtés. Bon les grades c’est la cata par contre (590 pour plus de 900 combats O_O) donc là je fais du farming avec Tidel Wave.

    Mon avis rejoindra le tien. Et j’ai trouvé le doublage anglais très bon. Pour une fois que les voix collent bien aux persos.

    Niveau bug le seul que j’ai noté c’est que Judith n’a pas appris son arte au niv. 42. Jamais trouvé la raison.

  23. Merci pour la précison ^^, au fait je me demandais où tu trouvais ces fanarts pour illustrer tes impressions, je les toruves trop beau *0*

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *