ANIME – Impressions en vrac #36

Voici quelques impressions sur des anime vus ces dernières semaines. Cette fois-ci, je parlerai uniquement d’OAV, qu’ils soient récents ou non, et que pour certains je voulais regarder depuis un bon moment . Il y aura donc vraiment de tout et de n’importe quoi, mais surtout du n’importe quoi, et pas mal de vieilleries.

Et comme d’habitude, mes impressions sont purement subjectives, il ne faut donc pas trop m’en vouloir si je suis un peu méchante avec certains titres !

 

COBRA THE ANIMATION : THE PSYCHOGUN

OAV 1 – MPRESSION GÉNÉRALE :

Cobra est de retour, et ça fait plaisir. Cette première fournée de quatre OAV de trente minutes chacune est là pour fêter les trente ans du manga. Déjà. Pour la suite, on aura encore une autre série d’OAV, puis une nouvelle série télé. En ce qui concerne cette première OAV, je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Mais c’est surtout par pure nostalgie, parce que pour quelqu’un qui n’aurait pas vu la série originale, je pense que ça serait difficile de l’apprécier pleinement à cause du côté volontairement rétro et un peu kitsch. Il n’y a qu’à voir les réactions sur le blog de Seiha, c’est assez parlant…

En tout cas, on ne peut pas dire que l’animation soit non plus exemplaire pour une OAV, il y a largement mieux. D’un autre côté, c’est très fidèle à la série originale; le plus choquant étant quand même la voix de Cobra, car je ne l’avais jamais entendue en japonais. Et bien je préfère la VF, question d’habitude, sûrement! D’ailleurs, les doubleurs des personnages principaux sont les mêmes que ceux de la série d’origine. Niveau scénario, la trame suit assez fidèlement celle du manga, à quelques variantes près; d’ailleurs, on a là un Cobra un peu plus sérieux que dans l’anime, et donc plus fidèle à celui du manga. Dommage.

Dans l’ensemble, je ne pense pas que ces OAV feront l’unanimité, en tout cas. Pour ma part j’ai beaucoup aimé, parce que ça fait plaisir de retrouver les personnages, mais en tant que tel on ne peut pas dire non plus que ce soit génial. On verra ce que donneront les OAV suivantes… Et pour l’avis éclairé d’un fan, je ne saurais que recommander cet article complet issu du site Cobraworld. Maintenant, j’espère que ces OAV arriveront en France (je rêve d’un doublage en français avec les doubleurs de l’époque~).

 

SWITCH

OAV 1 – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Ce premier OAV est sorti le 24 octobre dernier, le suivant (et dernier) étant normalement pour février. L’histoire est adaptée du manga du même nom, mais avec quelques légères différences : Kai (doublé par Jun Fukuyama) et Hal (Takahiro Sakurai) sont deux policiers débutants, qui doivent enquêter sur une toute nouvelle drogue.

En tout cas, cet épisode m’a assez déçue : ce n’est pas très inspiré ni très original, et l’un des héros me rappelait tellement Light Yagami que ça m’a plus déconcertée qu’autre chose. Le reste est moyen : histoire banale, chara-design commun… le tout n’est pas vraiment inoubliable. Ce n’est pourtant pas si mauvais que ça, c’est tout simplement qu’il n’y a rien qui ne fera vraiment sortir cet OAV du lot.

Je retiendrai aussi le nombre de sous-entendus yaoiesque, on sent tout de suite à quelle cible cette série est essentiellement destinée. Mais même ça, ça ne m’aura même pas plus intéressée que ça, tellement je me suis profondément ennuyée. La fin de l’OAV a tout de même éveillé ma curiosité, ne serait-ce parce que l’un des personnages principaux, Kai, qui parait tout gentil, a l’air de ne pas être du tout celui que l’on croit (un yandere au masculin ?)…

 

AMURI IN STAR OCEAN

OAV 1 à 3 (FIN) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Alors là, je ne sais pas trop ce que j’ai regardé.

Cet anime très récent, tout en 3D, se déroule dans un futur proche où la Terre est constamment touchée par de puissantes rafales de vent solaire, augmentant le nombre de cancers, et causant bien des victimes; c’est parallèlement à cela que l’humanité commence à évoluer en une nouvelle espèce d’êtres humains appelés les « Adapters », qui ne sont plus affectés par ces vents solaires et ont des pouvoirs. Mais ils sont encore peu nombreux et mal acceptés par leurs semblables; c’est le cas de l’héroïne, Amuri, qui possède le pouvoir de répulsion : lorsqu’elle touche quelque chose ou encore qu’un objet ou une personne la percute, ça rebondit contre elle. Si jamais Amuri trébuche, elle se mettra à rebondir un peu partout, comme une bille de flipper : elle n’a jamais eu d’amis à cause de ses pouvoirs, et même sa mère n’a jamais pu la toucher. L’OAV débute lorsque la navette spatiale transportant Amuri explose, laissant cette dernière flottant indemne dans le vide spatial, grâce à ses pouvoirs. Là, elle rencontrera deux autres filles de nationalités différentes : la française Perrier, qui possède le pouvoir d’infiltration (et qui semble sortir tout droit d’un épisode de Rozen Maiden) ; et la chinoise Suzu, qui a le pouvoir d’évasion.

Ce qui rend cet anime étrange, c’est qu’il a des moments très sérieux, d’autres complètement loufoques et parodiques. Tout est en 3D, et habituellement je n’aime pas trop les séries qui n’utilisent que ça, mais là je trouve que c’était vraiment assez bien fichu, y compris les combats dans l’espace, plutôt bons; lorsqu’à la fin de cette première OAV Amuri finit par se transformer, elle m’a fait penser à un boss de fin de RPG. xD La partie géante de « flipper » était aussi bien mise en scène je trouve, sans compter les pouvoirs cachés impressionnants de l’héroïne, qui est d’ailleurs quasiment invincible à cause de son pouvoir de répulsion qui lui permet d’être constamment protégée par une barrière invisible.

J’ai quand même trouve la seconde OAV bien plus remplie d’action que la première, avec cette fois-ci la transformation de Suzuki. J’ai été assez surprise de voir Amuri se faire absorber ses pouvoirs, en revanche je n’ai pas trop aimé le coup de la double personnalité de Perrier, qui n’a pas eu une enfance des plus joyeuses. Quant à la fin, ça s’annonce quand même très mal pour l’avenir de la Terre, je me demande comment nos trois héroïnes vont résoudre ça. A part ça, ça reste bien joli, et assez amusant, mais tout aussi étrange (avec quand même l’impression que c’est parfois du gros n’importe quoi) : les passages censés faire sourire et ceux censés être sérieux se mêlent d’une façon plutôt inhabituelle. C’est d’ailleurs pour ça que je n’arrive pas à voir si il faut prendre l’histoire de ces OAV au premier degré, ou si ce n’est qu’une immense parodie du genre. Voire même les deux à la fois.

La dernière OAV des mésaventures magico-loli-spatiales de la japonaise Amuri, la chinoise Suzu et la française Perrier est également l’épisode que j’ai le moins aimé, car plus prévisible et moins original que les deux autres : Amuri et Suzu doivent ici faire face au côté obscur de leur amie Perrier, qui s’est rappelée tout ce qu’elle a dû subir dans son enfance. Mais heureusement, tout est bien qui finit bien et tout rentre dans l’ordre. En tout cas, ça reste impressionnant le nombre de personnages féminins dans cette courte série qui ont été traumatisées dans leur enfance.

Généralement, j’ai beaucoup aimé tout le côté graphique de ces OAV ; j’ai beau ne pas être fan de CG, là j’ai tout de même trouvé que c’était bien joli et très coloré. Pour le reste, ça se laisse tout de même regarder, mais ce n’est vraiment pas un titre indispensable.

 

ICHIGEKI SACHUU! HOI HOI SAN

OAV – IMPRESSION GÉNÉRALE :

A la base, je voulais juste voir ce court OAV d’une dizaine de minutes parce que Inuki en avait parlé dans son blog il y a déjà un bon moment (presque un an, déjà), et que ça m’avait semblé très WTF : l’histoire se déroule dans un futur où les cafards sont devenus immunisés contre les insecticides; pour les exterminer, une société a créé des mini-robots semblables à des poupées, appelés Hoi Hoi-san. Par la suite, une société concurrente a crée sa propre version de robots, Combat-san.

Il ne faut vraiment pas chercher à comprendre ce qui se passe ici, c’est du gros n’importe quoi, pas trop mal réalisé, et dont les voix de Hoi Hoi-san et Combat-san sont respectivement doublées par Rie Kugimiya et Rie Tanaka.

Ça m’a assez amusée et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, mais je me demande vraiment ce que vaut le jeu vidéo du même nom sur PS2. Le manga, qui apparemment était vendu avec cet OAV (à moins que ce ne soit l’inverse) a l’air également dans la même veine. Bref, c’est amusant, pas du tout prise de tête, bien réalisé, mais là non plus pas vraiment indispensable.

 

LE PORTRAIT DE PETITE COSETTE

0AV 1 à 3 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Je voulais d’abord voir ces OAV parce que ça avait l’air joli et complètement barré. Certes, le résultat est complètement WTF, mais… qu’est-ce que c’était soporifique. Pourtant, habituellement j’aime beaucoup les trucs complètement fumeux et expérimentaux. Mais là, je n’ai vraiment pas accroché plus que ça. Pourtant c’est absolument magnifique au niveau visuel, et les musiques de Kajiura sont très bonnes, mais au final je ne retiendrai que ça.

L’histoire, très simple, tient sur trois lignes, mais là encore ce n’est pas le problème. Ce que je n’ai pas aimé, en plus de la platitude extrême des personnages (y compris du héros… un comble), c’est que c’est parfois lourd. Et j’ai surtout eu l’impression que tous ces effets artistiques, ce n’était au final que du tape-à-l’oeil sans aucun symbolisme et uniquement pour faire joli, rien de plus.

Et encore, j’ai assez bien aimé le premier OAV, mais le second était d’une lourdeur et d’une redondance abominables, avec des séquences répétées et encore répétées, et une Cosette qui sert parfois de narratrice pour expliquer ce qui se passe alors que ce n’est pas vraiment utile. Le second OAV m’a parue également un peu niais (et puis Cosette à poil enchaînée dans des rubans? What?). Le 3ème OAV, ça allait mieux, il faut dire que c’était toujours aussi superbe, mais malheureusement toujours aussi ennuyeux (et pourtant, j’avais adoré l’Oeuf de l’Ange, le film tout aussi WTF et tout mou avec trois phrases à tout casser) .

Bref, une série d’OAV que je retiendrai surtout pour son incroyable esthétisme, mais c’est tout, et je n’en garderai pas un souvenir impérissable (j’ai même trouvé le making of plus intéressant que les OAV…). En tout cas j’aurais préféré qu’il n’y ait qu’un seul OAV et que tout ça soit un peu plus condensé : était-ce vraiment utile d’en faire trois ?

 

MIYUKI-CHAN IN WONDERLAND

OAV 1 & 2 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Et un OAV que je voulais regarder depuis très longtemps, parce que j’avais assez bien aimé le manga du même nom. Même si seuls les dessins étaient le véritable intérêt, vu que ce ne sont que des histoires courtes assez anecdotiques mais tout de même bien sympathiques. Et puis bon, c’est du Clamp.

Je ne m’attendais en tout cas à pas grand chose avec ces deux OAV de 15 minutes chacun, et j’ai eu… pas grand chose. C’est joli, ça parodie exclusivement Alice au Pays des Merveilles avec quelques touches de yuri par-ci par-là, mais sinon il ne se passe absolument rien. Rien qui ne vaille vraiment le coup d’être regardé non plus, en fait je ne vois pas trop l’intérêt d’avoir crée ces OAV; le premier ça allait, mais le deuxième je me suis à moitié endormie devant, et jamais je n’ai trouvé que quinze minute c’était aussi long. Sans parler de l’horrible musique de fond que l’on doit subir tout le long (oui, il n’y en a qu’une… et c’est la même dans les deux OAV).

A moins d’être fan absolu de Clamp et d’avoir trente minutes à perdre, je ne trouve pas que ces OAV valent vraiment pas le coup, mis à part pour les jolis dessins. Mieux vaut lire le manga…

 

ANGEL DENSETSU

OAV 1 & 2 (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Et voici encore d’autres OAV que je voulais regarder, étant donné que j’avais vraiment beaucoup aimé le manga original. L’histoire est la même, sauf qu’en deux OAV d’une vingtaine de minutes chacun ils n’ont eu le temps d’adapter que les tout premiers chapitres : on suit ici les mésaventures de Kitano Seiichirou, un gentil garçon au coeur d’or, mais qui a comme handicap de posséder un visage effrayant, le faisant passer pour un véritable démon auprès de la grande majorité des gens (et même des animaux).

Le manga s’étalant sur quinze volumes, il est vraiment dommage que seuls deux OAV en aient été adaptés. Surtout que ces OAV ne sont vraiment pas mauvais malgré un rythme parfois un peu mou du genou, et on retrouve bien l’ambiance du manga. Mention spéciale au doubleur de Kitano, Tobita Nobuo (plus connu pour son rôle de Kamille dans Z Gundam), et qui a vraiment réussi à donner une voix qui colle bien au héros, tout en imitant parfaitement ses « kieeee ». Vraiment, mon seul regret est que ces OAV ne soient pas plus longs… et qu’il n’aient pas plutôt décidé de faire une série télé.

 

MUNTO & MUNTO 2

OAV (fin) – IMPRESSION GÉNÉRALE :

Parce que Kyoto Animation a annoncé qu’ils allaient faire un remake sous forme de série télévisée de leurs deux OAV (sortis en 2003 et 2005), je voulais donc voir par curiosité à quoi ça ressemblait.

L’histoire est assez simple et parle d’un monde parallèle, le Royaume Magique, et de son roi Munto qui cherche une fille possédant le pouvoir de sauver son monde. Le premier OAV, je le résumerai tout de même à presque 50 minutes de vide : c’est pourtant superbe et doté d’une qualité d’animation irréprochable, mais l’univers de Munto n’est tellement pas développé (et surtout rien n’est expliqué) qu’il est difficile de s’attacher à tout ce beau petit monde, y compris à ses protagonistes. Et encore plus à l’héroïne, la très irritante Yumemi. L’ensemble est même assez… space. On dirait que KyoAni a eu les yeux plus gros que le ventre et qu’ils ont voulu condenser le plus de choses possibles en très peu de temps, ce qui est assez dommage.

J’ai tout de même largement préféré le second OAV, qui développe enfin certains points intéressants. Seulement, la fin est tellement ouverte que c’est assez frustrant; j’ai tout de même trouvé qu’il y avait un bon potentiel derrière ces OAV, mais que malheureusement cela a été gâché par un projet qui avait l’air d’être un peu trop ambitieux.

Au bout du compte, j’ai trouvé ces deux OAV de Munto assez anecdotiques mais pourtant très bien réalisées : dommage que le scénario soit aussi plat et peu original, et les personnages pas très intéressants. Heureusement que la réalisation compense donc le tout, et je suis tout de même curieuse de voir ce que donnera la série télévisée.

 

13 commentaires

  1. Exactement daccors pour petite Cossette, belle realisation globale mais soporifique a mort meme pendant les scenes sous LSD

  2. Tiens je me souviens avoir maté le premier OVA de Munto et qu’il ne m’avait vraiment pas laissé une impression durable (trop ambitieux pour lui-même ? Dommage j’avais bien apprécié le chara-design), à force de lire que le second est mieux et l’annonce d’un nouveau chapitre je pense que je vais finir par insérer le 2nd quelque part dans mon emploi du temps.

  3. Il faut que je regarde Cosette moi. Toujours entendu de bonnes critiques sur cette série.

    C’est normal que j’ai cru voir Light sur la 1ére image de Switch ^^’ ?

  4. Faut absolument que je regarde un jour Le Portrait de la Petite Cosette, rien que pour la bande son *__*. Dommage que les OAV semblent moins réussis qu’elle. :/

  5. Ben, petite Cossette, c’est Akiyuki Shinbô, normal que ce soit comme ça esthétiquement parlant. :D
    Par contre, pour Hoihoi, j’avais pas vu qu’Inuki en avait parlé. J’ai dl ça parce que c’était court et je l’ai regardé parce que j’avais 10 minutes à perdre. C’était plutôt moyen, le manga se prêtant plus à se genre de conneries, vu son format. :p

  6. Gilga >> en revanche je ne pense pas que les OAV de Angel Densetsu aient été fansubbées. Mais si tu as lu le manga, ça ne posera pas de problèmes de compréhension. :)

    Zechs Marquise >> pour le personnage de Switch qui ressemble à Light, à mon avis ils ont un peu trop fait exprès, du moins dans l’OAV. Dans le manga, il ne lui ressemble pas vraiment…

    Yukimusha >> jmême si Akiyuki Shinbô est le réalisateur, ce n’est pourtant ce n’est pas trop le même genre de fumage de moquette que Zetsubou Sensei.
    Et il faut vraiment que je jette un oeil au manga de Hoi Hoi.

  7. Pour Hoihoi-san en effet le manga va bien plus loin (l’OVA n’adaptant que les 2 ou 3 premiers chapitres), mais reste limité par le fait que c’est un one-shot (fin super ouverte). Mais c’est une lecture super fun, avec des combats de poupées emprunts de Tex-Avery et en parallèle une critique gentille du consumérisme otaku. Ça aurait mérité une série TV d’une douzaine d’épisodes, y avait le potentiel d’un truc digne de fumoffu là dedans.
    Par contre le jeu PS2 à l’air super pauvre lui (mis à part les 500 costumes de Hoihoi-san).

  8. On dirait vraiment une copie de Light sur ce screen o.o Sinon, pour Cosette, moi j’ai bien aimé :) C’est vrai que le gros point fort est l’animation et la qualité des décors, etc. Ainsi que l’OST magnifique.
    Quant à l’histoire, j’ai apprécié, sans plus. Ca part un peu dans tous les sens des fois, alors j’ai souvent été perdu (surtout dans le 2 OAV…)

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