Bilan Jeux Vidéo 2019 - RPG

Bilan 2019 des Jeux Vidéo (4) – RPG en vrac, 1ère partie

Voici avec un peu de retard la quatrième partie de mon (interminable) bilan des jeux vidéo, avec cette fois-ci des impressions sur les RPG que j’ai pu faire en 2019, et plus particulièrement les RPG japonais ! Il y aura du vieux et du moins vieux, et des titres qui ne sont pas forcément sortis en 2019. Les seuls qui manqueront à l’appel sont ceux qui ont déjà été mentionnés dans mes billets précédents.

Note : ce billet étant finalement plus long que prévu (presque 9000 mots, contre à peu près 4000 pour les précédents…), j’ai préféré partager le tout en deux articles, la deuxième partie étant disponible ici.


Comme chaque année, il y a beaucoup de RPG qui m’intéressent un minimum, et du côté des titres de 2019 que je compte faire plus tard, je retiens :

  • Star Ocean First Departure R, qui est en fait sorti en fin d’année, et donc du coup je n’ai pas vraiment eu le temps de me pencher dessus. Il m’intéresse surtout parce que je n’ai joué qu’à la version originale sur Super Famicom et qu’il s’agit ici d’une version vaguement améliorée du portage PSP. Mais ma principale motivation, ce sont les nouvelles illustrations signées Katsumi Enami.
  • Nelke & the Legendary Alchemists ~Ateliers of the New World : trop d’Atelier tue Atelier, et en 2019 j’en avais déjà fait trois. Ce sera donc pour plus tard, même si ce Nelke est différent vu qu’il s’agit avant tout d’un jeu de gestion qui rassemble les autres alchimistes de la franchise.
  • Destiny Connect – Tick-Tock Travelers : il m’intéresse beaucoup pour son esthétisme aussi rétro que son scénario, ce dernier se déroulant au moment du passage à l’an 2000. C’est apparemment très court pour un RPG (une quinzaine d’heures), mais j’aimerais beaucoup y jouer.
  • Final Fantasy VIII Remastered : je l’avais en fait déjà vaguement commencé (contrairement à pas mal de personnes, j’aime bien FF8…), mais je n’ai pas eu le temps de vraiment m’y mettre là non plus, donc ce sera pour cette année.

Au niveau des autres sorties, je prendrai peut-être un jour Code Vein et The Caligula Effect: Overdose, du moins quand ils seront soldés. Et puis ce n’est pas comme si j’avais déjà trois tonnes de jeux à faire. :'(


Super Robot Wars T (PS4)

J’aime beaucoup les Super Robot Wars, cette longue série de tactical-RPG qui est enfin régulièrement disponible en anglais depuis quelques épisodes. Je lui reproche tout de même d’avoir tendance à ne pas vraiment évoluer au fil des années, même si son casting reste son principal intérêt. Et dans ce Super Robot Wars T, c’est la présence de Cowboy Bebop et Magic Knight Rayearth qui m’ont motivée (oui, je suis faible). En tout cas, avoir des séries que l’on apprécie vraiment dans un SRW, et bien ça aide quand même énormément à apprécier davantage le jeu.

Les Super Robot Wars ont tendance à spoiler le scénario de la plupart des séries présentes dans chaque jeu, donc pour certaines il vaut mieux faire très attention si on compte un jour regarder la série en question (je m’étais déjà fait avoir avec RahXephon dans Super Robot Wars MX). D’un autre côté, ça permet également de découvrir de nouvelles séries et de donner envie de jeter un œil à certaines d’entre elles, mais l’inverse est vrai : ce jeu m’a définitivement convaincue de ne jamais regarder Gun X Sword et Expelled from Paradise. En tout cas, j’apprécie toujours autant les interactions entre les personnages issus de différentes séries : c’est du pur fan service qui fait grandement plaisir et qui donne parfois lieu à des situations amusantes.

Je reproche aussi aux Super Robot Wars de devenir beaucoup plus simples au fil des années, même s’ils continuent de proposer quelques nouveautés qui améliorent le confort du jeu. Dans cet épisode, il est par exemple désormais possible de savoir à l’avance si une attaque portée (ou reçue) va être fatale : ça évite de passer son temps à charger/sauvegarder sa partie. Dommage tout de même que l’on ait droit une fois de plus à du recyclage au niveau des attaques et des sprites, certains étant tout droit tirés des jeux précédents.

J’ai quand même l’impression qu’utiliser des robots de licences connues freine un peu la créativité des développeurs, notamment au niveau des attaques. C’est en partie pour cela que je préfère les « Original Generations » (les Super Robot Wars avec uniquement des robots et personnages originaux crées par Banpresto), qui se permettent bien plus de libertés et qui sont aussi, très étrangement, bien plus difficiles. De son côté, Super Robot Wars T n’en reste pas moins un tactical-RPG très sympa au gameplay addictif qui, sans forcément révolutionner le genre, se laisse dévorer sans problème.


Magic Knight Rayearth (Sega Saturn)

Magic Knight Rayearth - Saturn
(oui je recycle mes images postées sur Twitter :D)

C’est après avoir terminé Super Robot Wars T, qui permettait entre autre de revivre l’intégralité du scénario des deux saisons de l’anime de Magic Knight Rayearth, que je me suis souvenue que j’avais l’adaptation en RPG de ce dernier. Et qu’il était en train de prendre la poussière, comme une grosse majorité de mes jeux Saturn. Cela faisait quand même des années que je voulais y jouer, et je me suis dit que cette fois-ci, c’était le bon moment.

J’avais peur de me retrouver face à un jeu qui aurait très mal vieilli (il date tout de même de 1995), mais en fait, pas du tout. Il retrace l’histoire de la série en reprenant à la fois des éléments de l’anime et du manga, avec toutefois de nouveaux personnages et des lieux inédits. Globalement, le scénario est ici bien plus développé, avec quelques petits événements amusants comme celui où le trio d’héroïnes doit apprendre à nager. En tout cas, il y a suffisamment de différences par rapport à l’œuvre originale pour éviter de donner une grosse impression de déjà-vu.

C’est très coloré et agréable à l’œil, c’est entièrement doublé, et on retrouve même quelques musiques tirées de l’anime. J’ai beaucoup aimé l’idée des journaux intimes, au nombre de trois, chacun étant écrit par l’une des héroïnes : cela permet de retracer de façon amusante les événements du jeu. Au niveau du gameplay, j’ai un peu été perdue au départ car je n’ai plus vraiment l’habitude de la manette de la Saturn avec ses boutons A, B, C, et j’ai passé la majorité du temps à essayer de ne pas me mélanger les pinceaux. Heureusement, le jeu est plutôt simple à prendre en main : c’est assez similaire à certains titres comme Secret of Mana, avec toutefois la présence de quelques rares phases de shoot’em up qui m’ont un peu surprise.

Magic Knight Rayearth est en tout cas un RPG très charmant sur lequel je me suis bien amusée, même s’il reste dans le fond plutôt simpliste et linéaire. Dommage qu’il soit aussi court : il peut se terminer en une quinzaine d’heures.


Crystar (PS4)

Crystar - PS4

Crystar est un action-RPG de FuRyu (The Alliance Alive, The Caligula Effect…) qui m’a vraiment surprise. Et en bien. Il me tentait déjà depuis qu’il avait été annoncé au Japon car son ambiance s’annonçait particulière, et son nom ne pouvait que me faire penser au défunt Cry On (les deux jeux n’ont absolument rien à voir).

Pas de monde à sauver ici, il s’agit avant tout d’une histoire très personnelle : l’héroïne, Rei, se retrouve mystérieusement dans le purgatoire avec sa sœur Mirai, qu’elle tue par accident. Pour la sauver, elle signe un contrat avec les démons Mephis et Pheles : ces dernières ramèneront Mirai à la vie si Rei devient une Exécutrice chargée de détruire les âmes perdues, tout en récupérant un certain nombre de larmes cristallisées appelées « Idea ». Au niveau des inspirations citées par le producer du jeu Fuyuki Hayashi, on retrouve le larmoyant Kanon (le scénario de Crystar a par ailleurs été écrit par Naoki Hisaya, l’un des scénaristes de ce visual novel), mais aussi… Drakengard.

Il s’agit d’un petit titre sans prétention qui, s’il ne brille pas spécialement par la qualité de ses graphismes, compense largement par sa direction artistique. Les quelques illustrations qui parsèment l’histoire sont signées Hajime Ueda, qui utilise ici le même style que celui qu’il a utilisé pour le générique de fin de Bakemonogatari. Le chara design est quant à lui signé Ryuichi et ntny, ce qui lui donne un cachet assez particulier. C’est plutôt joli, avec une ambiance fantastiquement glauque en parfait accord avec les thèmes abordés : suicide, dépression, harcèlement, infanticide… Oui, c’est loin d’être très joyeux.

Crystar est un jeu qui met en avant les sentiments (positifs et négatifs), les larmes de Rei étant sa force. Quand elle se bat, elle peut récupérer des pensées négatives auprès de certains ennemis, qui pourront ensuite être purifiées pour devenir des sentiments qui peuvent être équipés. Trois autres personnages féminins vont rejoindre Rei au cours de l’aventure, et il sera possible d’alterner à volonté entre elles. Il y a aussi un petit quelque chose qui rappelle un peu le jeu Blue Reflection, je trouve, et pas forcément pour le côté « magical girl ».

C’est un jeu que j’ai vraiment apprécié mais qui possède tout de même bien des défauts, dont un de taille : sa répétitivité. On affronte en boucle les mêmes ennemis (qui doivent être une dizaine, à tout casser) avec des couleurs différentes, et le jeu est dans le fond une sorte de dungeon crawler lui aussi bien répétitif. Mais ce qui risque de mal passer auprès de certaines personnes, c’est qu’il faudra parcourir trois fois les derniers chapitres du jeu pour des raisons liées au scénario. Un peu comme dans Bravely Default, même si ça rappelle plutôt le premier NieR, qui demandait de recommencer le jeu à partir d’un certain point mais avec en échange des scènes et des dialogues en plus. Le principe est similaire, et c’est ici obligatoire pour accéder à la véritable fin. Une fin qui est d’ailleurs un véritable bouquet final d’émotions qui ne m’a absolument pas fait regretter d’avoir parcouru en boucle les mêmes donjons.

Crystar n’est pas spécialement long (j’ai mis un peu moins de 25 heures pour le terminer entièrement) et au niveau du gameplay, ça reste très moyen, mais il fait partie de ces jeux qui se rattrapent avec leur scénario, leurs personnages et leur ambiance, avec en bonus ici quelques plot twists assez sympas. Et de ce côté-là, j’ai trouvé que c’était plutôt réussi.


Digimon Story: Cyber Sleuth – Hacker’s Memory (PS Vita)

Digimon Story: Cyber Sleuth - Hacker's Memory

J’ai beaucoup d’affection pour le tout premier Cyber Sleuth, qui avait été à l’époque une sorte de révélation : c’était mon tout premier jeu Digimon, et j’avais absolument adoré. Cette « suite » n’en est pas vraiment une car elle se déroule en fait parallèlement au premier jeu ; c’est une sorte d’envers du décor, en gros, qui permet de voir certains événements sous un autre angle. Cela permet également d’approfondir le scénario original, le tout avec bien entendu de nouveaux personnages et quelques digimons supplémentaires.

L’intrigue de base est tout de même différente : on incarne ici Keisuke Amakawa, dont le compte EDEN (l’univers virtuel du jeu) a été piraté et volé. À la recherche de la vérité, il finit par intégrer un groupe de hackers. L’histoire va vite évoluer vers quelque chose de plus complexe, et inutile de préciser qu’il est obligatoire d’avoir joué au premier Cyber Sleuth pour espérer pouvoir comprendre ce qu’il se passe. En tout cas, le côté « derrière les coulisses » était parfois amusant, notamment dans la manière dont les deux jeux sont liés. On voit ainsi le pourquoi du comment de certains événements : par exemple, dans le premier Cyber Sleuth on a droit à une scène où Yuuko essaye tant bien que mal de parler de façon amicale au protagoniste. On découvre ici à travers une quête que son comportement amusant est lié à ce qu’elle a lu dans un livre qui a en fait été donné par le héros de ce jeu, Keisuke.

J’ai toutefois nettement moins aimé ce Hacker’s Memory : autant les nouveaux personnages sont bien plus intéressants car plus développés, autant le scénario m’a un peu endormie… Ce n’est pas toujours intéressant, et surtout, ça décolle enfin au bout de 20 heures. Et c’est bien trop long. Il n’y a pas non plus de réelles nouveautés, le gameplay restant inchangé par rapport au précédent jeu, à part quelques rares combats spéciaux appelés « Dominion Battles » qui se déroulent contre plusieurs hackers à la fois sur une sorte de damier, et qui ne sont pas des plus passionnants.

Ce n’est pas un mauvais jeu, mais j’ai eu l’impression de jouer à une sorte de gros DLC du précédent Cyber Sleuth, surtout vu la tonne de recyclage (on revisite d’ailleurs la majorité du temps les mêmes endroits), avec tout de même une histoire un peu plus personnelle et une fin assez marquante.


Tales of Vesperia – Definitive Edition (PS4)

 Tales of Vesperia Definitive Edition - PS4

Début 2019 on a eu droit au grand retour de Tales of Vesperia, et plus spécialement sa version PS3, qui arrive pour la première fois officiellement en anglais. Accessoirement, c’est aussi la première fois que j’y joue en HD, vu que j’avais fait à l’époque la première version de Tales of Vesperia sur Xbox 360 sur une bonne vieille télé cathodique. :’) Tous les DLC sont également présents, ce qui est étrangement assez généreux de la part de Bandai Namco. Je ne sais pas, ça ne m’aurait même pas choquée qu’ils demandent de passer de nouveau à la caisse.

Cette version propose donc le tout nouveau personnage de Patty, que j’ai beaucoup aimé utiliser en combat étant donné qu’elle est différente des autres personnages, avec un système à base de formes. On a droit aussi à un nouveau donjon bonus assez moyen et à l’arrivée définitive de Flynn dans l’équipe, mais à part ça je n’ai pas senti de grosses différences avec la version Xbox 360. Si ce n’est la présence de quelques passages supplémentaires comme celui dans la ville de Dahngrest avec des explications sur l’histoire des guildes, ou encore la scène où Rita et Estelle trouvent un bébé et décident de s’en occuper. Et autre bonus appréciable, on peut enfin utiliser le doublage japonais, même si le doublage américain se débrouille plutôt bien.

Je craignais un peu d’y rejouer parce que c’est quand même l’un de mes Tales préféré, mais finalement c’est plutôt bien passé. Et même si au départ c’est très mou du genou au niveau des combats, ces derniers gagnent en profondeur au fil du jeu pour devenir de plus en plus intéressants. En tout cas, la prise en main a été nettement moins brutale qu’avec Tales of Symphonia lorsque j’avais voulu rejouer à ce dernier sur PS3. J’avais aussi oublié qu’il fallait synthétiser un objet pour marcher plus vite ou encore pour changer de personnage en plein combat, mais ce n’est plus tellement un problème ici grâce aux DLC gratuits fournis dès le départ.

Il y a quand même quelque chose qui m’attriste un peu : je me suis plus amusée sur ce Tales of Vesperia que sur les Tales plus récents (tous ceux à partir de Tales of Xillia, en fait). Et puis ça fait bizarre de jouer à un Tales avec autant de contenu et d’événements secondaires (que l’on peut d’ailleurs très facilement rater), et où de nombreux costumes optionnels peuvent être débloqués en jouant normalement. Graphiquement, ça n’a pas trop mal vieilli et c’est toujours aussi joli à regarder, à part cet effet de flou permanent, et la présence d’une carte du monde sur laquelle on se balade m’avait manquée. Là où ça fait tout de même mal, c’est au niveau des animations : c’est très rigide. Les cinématiques ont assez mal vieillies, avec des personnages souvent statiques. Et puis surtout, qu’est-ce que c’est mou !

Je me souvenais aussi d’un scénario assez décevant sur la fin, et mon avis là-dessus n’a pas tellement changé : le dernier acte est nettement moins intéressant que le reste, avec un boss de fin qui est juste là parce qu’il en fallait un. Mais même en y rejouant bien des années plus tard, Tales of Vesperia fait toujours partie de mon trio de tête de mes Tales préférés : dans l’ensemble, il est très équilibré, sans passage outrageusement mauvais, à mon avis (mais sans passage super génial non plus), et J’ai vraiment beaucoup aimé le parcourir à nouveau.


Star Ocean – Second Evolution (PS4)

Star Ocean: Second Evolution - PS4

Ce second volet de la saga est le dernier Star Ocean qu’il me restait à faire. Beaucoup affirment qu’il s’agit du meilleur épisode de la série, et en effet, c’était très sympa !

J’ai joué à la version PS4, disponible également sur PS3 et PS Vita, qui n’est sortie qu’au Japon ; elle se base sur le remake PSP, mais avec quelques différences. Outre l’ajout de trophées, nous avons donc droit à une nouvelle chanson pour le générique de début, à des musiques de meilleure qualité, mais aussi à des… DLC. Des tonnes de DLC qui servent uniquement à faciliter grandement l’aventure : points d’expérience et argent gagnés après les combats multipliés par trois, obtention de tous les Secret Talents, MP qui ne se vident jamais, absence d’altération d’état… La moindre option est payante, alors que d’autres jeux comme les portages de FF7/FF8/FF9 proposent des cheats intégrés. Enfin bref.

J’avais peur que le jeu n’accuse son âge comme bon nombre de titres en 3D de l’époque (la version d’origine date de 1998), mais finalement il n’en est rien. Le scénario est intéressant et surtout sans temps mort, les personnages ont un minimum de personnalité, et les musiques sont très chouettes (je ne me lasserai jamais du thème des combats). Ça se suit plutôt bien, avec en prime toujours ce système de recrutement propre à la série qui permet de faire plusieurs fois le jeu avec des personnages différents. De mon côté, j’ai fait ce Star Ocean une seule fois en choisissant Rena comme personnage principal, et mon équipe finale était composée de Claude, Celine, Opera, Welch, Ernest, Dias et Chisato ; j’y suis allée un peu au pif, mais je suis contente d’avoir pu faire tout le jeu sans un seul gamin dans mon équipe. Dommage que les personnages perdent toute leur personnalité une fois qu’ils sont recrutés…

En revanche, je ne suis pas fan du tout des nouvelles illustrations. C’est vraiment sans personnalité et ça donne l’impression d’avoir des personnages bien plus jeunes qu’ils ne le sont (Rena a l’air d’avoir 12 ans). Un autre problème qui touche principalement la version PS4, c’est que ça pique un peu les yeux. Notamment au niveau des cinématiques, qui pixelisent à mort : ce sont les mêmes que celles sur PSP, donc les voir en grand sur une télévision, ça passe assez mal.

Le jeu est intégralement doublé, y compris les dialogues les plus insignifiants, avec en bonus un casting de luxe (Nana Mizuki, Akira Ishida, Rie Kugimiya…), et l’aventure a le bon goût de ne pas s’éterniser inutilement : j’ai mis une trentaine d’heures pour le terminer. Ce Star Ocean est également assez bien équilibré en terme de difficulté, même si on a droit ici à quelques boss qui s’amusent à pétrifier les personnages, et qui font perdre plusieurs heures de jeu quand on a oublié de sauvegarder avant le combat (bon, là c’est entièrement de ma faute). Quant aux fins que j’ai obtenues, j’ai été surprise d’avoir eu Claude x Dias, Celine x Chris, Opera x Welch, tandis que Rena, Chisato et Ernest sont restés seuls.

Bref, Star Ocean 2, même en 2019, c’était très bien, et je me suis même plus amusée dessus que sur certains jeux plus récents !


Star Ocean – Till The End Of Time (PS4)

Star Ocean: Till the End of Time - PS4

Encore un jeu pour lequel j’avais beaucoup d’appréhension : je l’avais bien aimé à l’époque, mais je me demandais si y rejouer en 2019 n’allait pas être trop douloureux. Je n’avais également joué qu’à la version originale japonaise sur PS2, qui avait nettement moins de bonus que la version sortie en Occident. Petit rappel : quand le jeu était sorti en 2003 au Japon, il y avait quelques bugs plus ou moins violents, et surtout, il ne fonctionnait pas sur les anciens modèles de PS2. Comme évidemment il n’y avait pas la possibilité de patcher ça à l’époque, une nouvelle version « Director’s Cut » est ressortie plus tard au Japon (vendue plein tarif :D), et c’est cette version-là qui était arrivée directement en Occident.

Après toutes ces années, j’ai donc enfin découvert tous les ajouts et nouveautés de cette version « Director’s Cut » à travers ce portage HD : deux nouveaux personnages jouables (Mirage et Adray, ce dernier étant un personnage inédit), des costumes alternatifs, un mode Versus, de nouveaux donjons, des nouvelles musiques, des changements au niveau des ennemis… Du coup, ça m’a fait redécouvrir le jeu. Et ça m’a aussi fait découvrir le fabuleux doublage anglais (heureusement qu’on peut mettre les voix sur OFF) ainsi que les changements de noms (Fate qui devient Fayt, Souffle qui devient Peppita…) auxquels j’ai eu quand même du mal à m’habituer. Malheureusement, je constate que les attaques de certains personnages ont été « nerfées » et causent moins de dégâts (surtout du côté de Nel et Albel) tandis que celles de Maria ont été améliorées, ce qui fait que je l’ai enfin utilisée plus souvent.

Je suis toujours aussi fan du gameplay et des combats, mais le reste a un peu mal vieilli. Il y a des tonnes d’allers-retours bien lourds, le pire étant les donjons : si par malheur on est à court d’items, il faut se retaper tout le chemin à l’envers. Le donjon Firewall était d’ailleurs moins pire que dans mes souvenirs, par contre Shrine of Kaddan est toujours aussi cauchemardesque à parcourir. J’ai trouvé la difficulté très inégale (le boss de fin était par exemple plus simple que les ennemis aléatoires que l’on rencontre juste avant), et l’Item Creation est toujours aussi craqué, surtout si on utilise un certain site internet pour se faciliter la vie.

J’ai quand même eu l’impression qu’il manquait des bouts de scénario dans ce Star Ocean 3, ce qui ne m’avait pas trop sauté aux yeux à l’époque. J’avais cru lire quelque part que le jeu devait à l’origine compter trois DVD, ce qui expliquerait notamment l’absence de Sophia pendant une bonne partie de l’aventure alors que c’est tout de même un personnage important.

Au final, je me suis beaucoup amusée sur ce jeu, même s’il a pris un sacré coup de vieux. Et puis c’était beaucoup plus court que dans mes souvenirs : j’ai mis 32 heures pour terminer l’aventure principale, ce qui m’a un peu surprise. Et le fameux plot twist, dans tout ça ? Eh bien c’était encore pire que dans mes souvenirs.

Star Ocean: Till the End of Time - Romero
Et après toutes ces années, je n’ai toujours pas compris qui était ce Romero qui apparaît dans la fin d’Albel :D

La deuxième partie de ce billet est disponible ici ~

6 commentaires

  1. Alors Vesperia reste tjs un plaisir coupable. En effet le dernier acte aurait pu être davantage travaillé surtout que le boss final aurait tout autant pu être recruter. Les personnages restent super attachants (minus Raven qui est assez lourd sur la longueur) même si je garde une préférence pour l’équipe de Symphonia. Dernier grand Tales of avec le trio Higuchi – Fujishima – Sakuraba. Le seul que j’ai vraiment aimé de bout en bout depuis reste Berseria. Ma capture d’écran lors du platine (Rita a toujours le bon mot XD) >> https://zupimages.net/viewer.php?id=20/03/4brp.jpg

    Ah Star Ocean Second Evolution. J’ai adoré ce jeu à l’époque et espère encore un remake un jour. Son gros point fort c’est sa galerie de personnages avec notamment Dias, Celine et Opera en tête pour moi. Precis était bien marrante aussi XD. la difficulté était assez affolante aussi ^^’. Dommage que la saga soit morte. On la rangera sur l’étagère à côté des Suikoden et autres Wild Arms.

    • Ahah ta capture d’écran pour le trophée platine est parfaite. :D De mon côté je n’ai pas essayé de l’obtenir, j’avais déjà obtenu tous les succès dans la version Xbox 360 et je me souviens que c’était assez galère parce qu’il y avait de nombreux trucs que l’on peut facilement rater.

      Pour Star Ocean Second Evolution, je ne serais pas contre une nouvelle version comme celle du récent portage du premier Star Ocean, avec un nouveau chara design signé Katsumi Enami.
      Je ne sais pas si la saga est vraiment morte, il y a quand même le jeu mobile qui marche bien, il me semble (on se console comme on peut XD).

      • Oui je l’avais aussi fini sur 360. C’est long mais en connaissant déjà le jeu et la soluce sous la main ça a été. Juste le compendium, le dernier donjon et avoir tous les titres qui sont les plus rébarbatifs.

        Pas fait le premier, tjs la faute au sempiternel manque de temps. Peut-être sur PS4 du coup.

  2. Aille ! refaire trois fois le jeu pour des raisons scénaristiques c’est le mal. Plus jamais ça ! cela avait vraiment tué l’intérêt que j’avais pour Bravely Default, j’ai finit le jeu évidemment, mais cette partie là m’a laissé un goût amer.

  3. Tu m’avais rendu curieux sur Crystar, et cette critique m’a définitivement convaincu de lui laisser sa chance un jour !
    Par contre, en tant que grand fan de Digimon, et adorateur de Digimon World 1 sur PS1, j’ai détesté aussi bien Digimon World Next Order qui s’en réclamait mais qui a un des pires équilibrages de RPG que je connaisse, que Cyber Sleuth qui n’a pas grand chose à voir mais qui est pour moi un triste ersatz de SMT (tout en étant bien trop facile)…

    Mais ce n’est pas la première fois que je lis du bien de Cyber Sleuth, mais j’avoue que je ne comprends pas du tout ce qu’on lui trouve.

    Merci pour cet article !!

    • Pour Cyber Sleuth, j’avais bien aimé ce côté qui rappelle un peu SMT, mais personnellement c’est au niveau du gameplay que j’avais adoré, notamment tout ce qui touchait à la digivolution. Je ne sais pas, j’avais trouvé ça vraiment addictif.
      Après, oui, le jeu était effectivement un peu trop facile.

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