Jeux Vidéo - Bilan 2019

Bilan 2019 des Jeux Vidéo (5)

Voici la cinquième partie de mon bilan des jeux vidéo, avec cette fois-ci des impressions en vrac sur plusieurs jeux de deux séries qui n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est que ce sont des RPG japonais : celle des Atelier et celle des Kingdom Hearts. Bonne lecture !


Atelier Lydie & Suelle ~ The Alchemists and the Mysterious Paintings

Atelier Lydie & Suelle

N’ayant pas spécialement accroché à Atelier Sophie et Atelier Firis, c’est sans grande conviction que je me suis lancée dans ce dernier volet de la trilogie « Mysterious », qui était tout de même sorti depuis un certain temps en Europe. Finalement, c’est celui que j’ai préféré, et de loin !

Cette fois-ci, le jeu se déroule à Merveille, la capitale d’un royaume où vivent Lydie et Suelle, deux sœurs qui tentent tant bien que mal de faire vivre l’atelier familial. Entre leurs gros soucis d’argent et un père bon à rien et dépensier, elles ont bien du mal, mais leur destin va basculer le jour où elles découvrent un mystérieux tableau dans le sous-sol de leur maison : elles peuvent non seulement entrer dans ce dernier, mais il est également possible d’y trouver des matériaux et autres ingrédients alchimiques.

C’est un épisode qui tourne beaucoup autour du thème de la famille : les jumelles Lydie et Suelle ont perdu leur mère, mais elles vont tenter de réaliser le dernier vœu de cette dernière en faisant en sorte que leur atelier devienne le meilleur de la capitale. J’ai en tout cas été bien contente de voir enfin un Atelier avec un scénario un minimum intéressant qui donne envie de découvrir la suite, et aux personnages bien plus sympathiques et attachants que ceux des précédents volets. Il propose peut-être une formule plus classique que celle de l’ambitieux Atelier Firis avec son monde ouvert, mais au moins ça fonctionne plutôt bien.

La bande-son est également assez sympa, avec des musiques parfois différentes suivant l’héroïne que l’on contrôle. Au niveau du gameplay, on a une fois de plus un système d’alchimie très addictif, mais je ne comprendrai jamais pourquoi limiter le stockage à 5000 objets/ingrédients, surtout dans un Atelier où la limite de temps est inexistante. Je l’avais déjà rempli à fond au chapitre 10 (il y en a 12), et sur la fin c’était assez pénible de passer son temps à trier ; d’un autre côté, c’est un peu ma faute vu que j’aime passer mon temps à récolter des ingrédients pas forcément utiles, mais je n’avais jamais atteint cette limite aussi rapidement dans les autres volets. Quant aux événements secondaires, j’ai étrangement eu du mal à en déclencher certains ; je n’ai d’ailleurs jamais réussi à obtenir la « True Ending » et encore moins obtenu les événements de Sophie après avoir aidé Plachta. Y compris en suivant un guide. Tant pis.

Ce jeu a tout de même d’autres problèmes plus importants : il y a peu de personnages jouables (seulement six), un bestiaire peu varié avec souvent les mêmes boss, ainsi que quelques soucis techniques (chutes de framerate, bugs, crashs…). Et puis niveau graphismes, ça pique parfois un peu les yeux, avec en prime un level design très moyen. Il faudrait aussi que Gust arrête de prendre ses fans pour des vaches à lait en proposant autant de DLC et un Season Pass plus cher que le jeu….

Malgré ça, Atelier Lydie & Suelle reste pour ma part une conclusion très satisfaisante à la trilogie « Mysterious », en grande partie grâce à ses personnages et sa bonne humeur, mais aussi ses quelques moments touchants. Même si j’avoue que cette trilogie ne va pas me manquer : c’est clairement celle que j’ai la moins aimée de la franchise, tant au niveau du gameplay que de son chara design et son univers.

Joué sur : PlayStation 4


Atelier Lulua ~ The Scion of Arland

Atelier Lulua

Deuxième dose d’Atelier en 2019 avec l’arrivée inattendue d’un nouvel épisode dans la trilogie d’Arland, qui devient du coup une quadrilogie : Atelier Lulua, qui met cette fois-ci en avant la fille adoptive de Rorona. Et c’était pas trop mal.

Je ne sais pas si c’est le fait d’y avoir joué peu de temps après Atelier Lydie & Suelle, mais j’ai trouvé ce jeu vraiment très joli. Il y a eu une nette amélioration au niveau des graphismes, avec un côté qui rappelle fortement Blue Reflection, y compris au niveau des menus épurés. J’ai beaucoup aimé Lulua, une jeune fille pleine de vie et amusante qui adore tellement le curry qu’elle aurait eu tout à fait sa place dans le dernier Pokémon. Le système de combat est quant à lui plutôt réussi par rapport à ceux de la trilogie « Mysterious » car un peu plus dynamique, et du côté de l’alchimie nous avons droit à un nouveau système basé davantage sur les éléments. Avec en bonus un bouquin à compléter, l’Alchemyriddle, qui permet de débloquer de nouvelles recettes plus ou moins de la même manière que dans les derniers volets.

Atelier Lulua, c’est aussi un épisode « fan service » avec des tas de clins d’œil puisque l’on revoit les personnages des précédents jeux de la série Arland, et qui ont bien grandi depuis (ou pas) : ça fait plaisir, d’autant plus qu’ils ne volent pas trop la vedette aux nouveaux personnages, ce que je reprochais d’ailleurs à Atelier Meruru. Par contre je n’avais aucun souvenir de Piana, qui est un personnage important ici puisqu’elle enseigne l’alchimie à Lulua, et qui avait été introduite dans Atelier Totori. Et pourtant, j’ai fini Atelier Totori de nombreuses fois. :’D

C’est également le grand retour de Mel Kishida au chara design, même si les différentes CG et autres illustrations sont de qualité très inégales : c’est très en deçà de ce à quoi on avait eu droit dans Atelier Rorona/Totori/Meruru. Je soupçonne même certaines d’entre elles de ne pas avoir été dessinées par lui, mais par un artiste imitant son style, comme c’est le cas dans certains visual novels. Mais s’il est bien l’auteur de l’intégralité des CG/illustrations, et bien… on dirait qu’il n’en avait vraiment rien à faire.

Ça aurait donc pu être un Atelier assez plaisant à parcourir et un retour réussi à Arland s’il n’y avait pas plusieurs choses qui fâchent, à commencer par le scénario : c’était très nul. Et surtout, ça part dans tous les sens. L’intrigue est assez étrange, sans réel but si ce n’est qu’il faut au départ renouveler la licence de l’atelier de Rorona. Par la suite, le scénario prend une tourne plus sérieuse en mettant en avant un tout nouveau personnage : Stia, une jeune fille que Lulua vient de rencontrer et qui va soudainement devenir l’élément central du scénario. Lulua va vouloir à tout prix la sauver, sauf que ça sonne très faux car elle ne connait Stia que depuis peu : il n’y a aucun développement, rien qui expliquerait ce soudain attachement de l’héroïne envers une inconnue qu’elle vient tout juste de rencontrer. Les autres personnages passent même soudainement au second plan, y compris Eva, qui est tout de même l’amie d’enfance de Lulua.

En dehors du scénario, j’ai vraiment apprécié le reste, même si j’ai trouvé que c’était l’Atelier qui proposait le moins de challenge, le tout n’étant pas aidé par certains personnages assez abusés comme Ficus. En tout cas, je me suis bien plus amusée dessus que sur la trilogie « Mysterious », et je regrette une fois de plus l’abondance de DLC : devoir passer à la caisse pour pouvoir utiliser Meruru ou encore Totori, c’est quand même bien moche.

Joué sur : PlayStation 4


Atelier Ryza ~ Ever Darkness & the Secret Hideout

Atelier Ryza

Ma troisième et dernière dose d’Atelier de l’année 2019, avec cette fois-ci le premier épisode d’une nouvelle série (trilogie ?) qui met en avant une toute nouvelle héroïne, Ryza. Changement de série signifie aussi changement d’artiste, avec cette fois-ci Toridamono aux illustrations, un artiste qui possède un style que je préfère largement à celui du duo NOCO et Yuugen sur la trilogie « Mysterious », notamment au niveau des couleurs. Même si je préfère de loin Hidari et son travail sur la trilogie « Dusk » (Atelier Ayesha/Escha & Logy/Shallie).

Les efforts de Gust pour essayer de renouveler sa formule à chaque volet sont louables, tout comme les améliorations au niveau des graphismes. De ce côté-là, c’est réussi : j’avais déjà trouvé Atelier Lulua plutôt joli, mais Atelier Ryza est un véritable bond en avant très appréciable. Le jeu a fait le meilleur démarrage de la franchise au Japon (probablement aidé par les nombreux fanarts de l’héroïne, qui ont dû attirer de nouveaux venus) et les retours sont globalement positifs ; j’étais donc plutôt bien motivée et je me suis jetée dessus à sa sortie, ce qui ne m’était pas arrivée depuis Atelier Shallie.

L’histoire débute sur une petite île où vivent Ryza et ses amis d’enfance, qui rêvent de quitter leur quotidien un peu trop tranquille. En se rendant en cachette sur le continent pour vivre enfin leur première grande aventure, ils vont faire une rencontre qui changera leur vie, notamment celle de Ryza, qui se découvre alors un talent (et une passion !) pour l’alchimie. Ça commençait donc plutôt bien, et pourtant… Qu’est-ce que je me suis ennuyée sur ce jeu, son interminable prologue de plusieurs heures n’ayant certainement pas aidé. C’est mou du genou et ce n’est pas follement passionnant, avec en prime un scénario poussif et des personnages au charisme d’huître. J’y vais un peu fort, mais j’ai malheureusement trouvé les personnages inintéressants à part Ryza et, à la limite, Empel et Lila ; certains comme Tao auraient pu ne pas être là tellement ce dernier ne sert à rien, tandis que d’autres comme Lent sont un gros gâchis, car sa relation complexe avec son père n’aboutit finalement à rien.

Les personnages ne sont pas aussi développés que dans les épisodes précédents et c’est bien dommage, parce que leur développement et leur interaction font partie de ce que j’apprécie dans un Atelier. De ce côté-là, on peut dire que cet épisode est plutôt léger, ce qui expliquerait d’ailleurs pourquoi il n’y a qu’une seule et unique fin. Même les illustrations/CG sont peu nombreuses : il n’y en a qu’une dizaine, contre un peu plus d’une vingtaine en moyenne dans les autres Atelier.

C’est aussi un jeu avec un côté narratif très présent. Et même si je n’ai pas accroché à son histoire, je reconnais que c’était au moins plus cohérent que le scénario d’Atelier Lulua, qui touchait quand même le fond. Quant aux conséquences de l’alchimie et à sa mauvaise utilisation, c’est un thème qui était déjà présent dans la trilogie « Dusk », notamment Atelier Ayesha, où c’était à mon avis bien plus intéressant.

Le tout nouveau sytème d’alchimie est quant à lui assez déroutant au départ, mais vraiment addictif. J’ai beaucoup aimé le système de « Recipe Morph » qui permet de débloquer de nouvelles recettes : Ryza découvre de nouvelles recettes en utilisant directement le système d’alchimie, ce qui est bien plus logique et naturel que dans les précédents Atelier, avec le chemin exact à suivre et les ingrédients qu’il faut utiliser. C’est assez chouette mais ça simplifie grandement l’alchimie, tout comme le « item rebuild », un système qui permet de reforger un objet déjà créé et de le rendre plus puissant.

Cette simplification du gameplay est un problème que j’ai eu avec ce jeu, car ça touche aussi les combats. Assez bordéliques au départ, c’est du semi-temps réel et je sais qu’il y en a qui ont beaucoup aimé, mais ça n’a pas été mon cas tellement j’ai eu l’impression d’être en pilotage automatique la plupart du temps. J’ai trouvé que ces combats ne laissaient pas vraiment place à l’expérimentation, et finalement j’ai passé la majorité du temps à toujours utiliser la même stratégie. Je n’ai jamais eu de « mur » non plus, ce moment où je bloque contre un boss et où je dois passer des heures dans l’atelier pour créer des accessoires/bombes ou un équipement plus puissants. Rien de tout cela ici, vu que l’on peut créer bien plus facilement de l’équipement puissant en s’investissant un peu moins.

Au final, j’ai trouvé que c’était un Atelier plus terre à terre avec une fin douce-amère et une nouvelle héroïne attachante. Globalement, c’est un titre plus solide que ce que proposait la dernière trilogie, notamment d’un point de vue technique, même si personnellement je n’ai pas du tout accroché. Et avec du recul, je suis un peu triste de constater que je me suis beaucoup plus amusée sur Atelier Lulua, surtout au niveau des combats. Difficile également d’oublier ce manque flagrant de contenu : le jeu m’a paru un peu petit, au final, et avec très peu d’événements secondaires. J’ai tout de même hâte de voir ce que proposera Gust par la suite, en espérant qu’ils fassent un peu plus d’effort au niveau du scénario et des personnages. Et surtout, qu’ils prennent un peu plus de temps pour peaufiner leur prochain Atelier.

Joué sur : PlayStation 4


Kingdom Hearts Birth by Sleep Final Mix

Kingdom Hearts Birth by Sleep Final Mix (PS3)

Je m’attaque maintenant à un gros morceau : Kingdom Hearts. J’ai voulu rattraper mon retard sur la série pour pouvoir jouer au troisième volet, même si j’avais en fait commencé Birth by Sleep bien avant 2019. Ce qui explique aussi pourquoi j’ai fait la version PS3 : au moment où j’avais acheté la compilation Kingdom Hearts HD 2.5 Remix, la version PS4 n’existait pas encore. En tout cas, j’étais SUPER MOTIVÉE pour essayer de comprendre le scénario, et surtout je n’avais pas tellement envie d’être complètement larguée en jouant à Kingdom Hearts III.

Birth by Sleep est quand même un jeu que je tenais à faire absolument, puisqu’il s’agit d’un épisode zéro. J’avais pourtant acheté la version PSP il y a déjà quelques années, mais le temps que je me décide d’y jouer (et pendant très longtemps j’ai cru que ce n’était qu’un simple spin-off…), ce portage HD a fini par voir le jour. La particularité de ce Birth by Sleep est que l’on doit faire trois fois le jeux avec trois personnages différents pour avoir droit à la totalité du scénario : on visite les mêmes mondes dans un ordre différent, avec heureusement des événements et des boss différents. Du coup, ça passe plutôt bien.

J’avais commencé le jeu par Ventus, qui propose finalement une aventure (et un gameplay) un peu similaire à celle des deux premiers Kingdom Hearts, avec une ambiance souvent légère et un personnage qui passe son temps à essayer de se faire des amis : ce n’était pas trop palpitant, et le scénario décolle seulement sur la fin. En fait, j’ai surtout été marquée par cet horrible passage en plein milieu de l’aventure : un jeu de rythme avec des glaces sous fond de « It’s a Small World ». Et qui est obligatoire pour pouvoir progresser. Seulement, le réussir ne suffit pas : il faut obtenir un certain score, donc en cas d’échec il faut tout recommencer depuis le début, avec la même horrible musique en boucle. Je hais profondément la personne responsable de ce mini-jeu.

Pour ma deuxième partie, j’ai choisi naturellement Terra. Et là, je regrette de ne pas avoir choisi ce personnage en premier : certes, il frappe plus fort, mais qu’est-ce qu’il est leeeeent. J’ai quand même préféré son histoire, car le personnage en question est un peu différent de ce à quoi je m’étais attendue : en fait, c’est un grand dadais. Je n’imaginais pas qu’il était aussi naïf alors que c’est le personnage le plus âgé des trois, donc suivre son scénario était assez amusant vu le nombre de bêtises qu’il fait à longueur de temps en croyant bien faire. « Trop bon, trop con » pourrait un peu résumer le personnage.

J’ai donc terminé par Aqua, qui est bien plus agréable à manier : elle est plus rapide et aérienne, mais en revanche, elle ne tape pas très fort. Heureusement ça se compense par la magie, et à la fin du jeu c’était un véritable monstre. Son chapitre était toutefois assez similaire à celui de Terra, ce qui m’a définitivement convaincue que j’aurais dû faire le jeu dans cet ordre : Terra > Ventus > Aqua, même si le scénario de Terra spoile un certain passage de la route de Ventus. En tout cas, j’ai beaucoup aimé son chapitre, et Aqua est une héroïne à la fois attachante et intéressante.

Pour finir, j’ai souvent lu que c’est à partir de Birth by Sleep que le scénario des Kingdom Hearts a commencé à partir dans tous les sens ; et ça, je veux bien le croire, parce que c’était quand même parfois bien tordu. Dans l’ensemble, c’est un jeu que j’ai beaucoup aimé, et c’est même devenu l’un de mes volets préférés de toute la série.

Joué sur : PlayStation 3


Kingdom Hearts Dream Drop Distance HD

Kingdom Hearts Dream Drop Distance HD (PS4)

Après Birth by Sleep, j’ai enchaîné directement avec la compilation au titre à rallonge Kingdom Hearts HD 2.8 Final Chapter Prologue, cette fois-ci sur PS4. En commençant par la version HD de Dream Drop Distance, sorti à l’origine sur 3DS. J’ai cru comprendre que c’était un titre assez controversé : mes attentes n’étaient donc pas très élevées et j’étais partie pour essayer un peu le jeu et, si je n’accrochais pas, regarder un résumé de l’histoire en vidéo. Et au final, j’ai bien aimé !

Cette fois-ci, on incarne à la fois Sora et Riku, qui doivent visiter et réveiller des mondes endormis (c’est-à-dire des mondes autrefois détruits qui n’ont pas été entièrement restaurés, et qui ont été plongés dans un sommeil profond) dans le but d’éveiller un nouveau pouvoir, ce qui leur permettrait de réussir l’examen pour devenir Maîtres de la Keyblade. Ils visiteront chacun séparément ces mondes endormis, qui sont peuplés de créatures nommées Avale-Rêves que l’on pourra même recruter sous forme d’Esprits.

Dream Drop Distance, c’est aussi un jeu avec un scénario qui part complètement en roue libre, pour la simple et bonne raison qu’il introduit dans la série les voyages dans le temps. Et pour ne rien arranger, le jeu se déroule dans un rêve, les personnages étant endormis pour les besoins de leur examen. Les aventures de Riku se déroulent dans le rêve de Sora, tandis que Sora va finir par être malgré lui plongé dans un rêve qui est dans le rêve de son rêve. Et là, je me dis que Tetsuya Nomura a probablement dû regarder Inception pendant le développement du jeu. Je ne suis en tout cas pas du tout étonnée de voir que de nombreuses théories ont vu le jour comme quoi tout l’univers de Kingdom Hearts ne serait qu’un rêve (…le rêve de Nomura ? :’D). Ce n’est que durant les dernières heures que le scénario bouge enfin, et j’étais contente de voir qu’Axel/Lea et Kairi allaient partir s’entraîner pour apprendre à manier leur keyblade. Sur le moment, je me suis même dit que Kairi allait enfin peut-être servir à quelque chose dans Kingdom Hearts III (si j’avais su…).

Du côté de la bande-son, certaines musiques sont des remix assez chouettes du premier Kingdom Hearts. Et puis surtout, vu que l’on croise les personnages de The World Ends With You, on a droit à des remix de quelques thèmes de ce dernier comme Calling et Twister, qui tranchent un peu avec le reste de la bande-son. En tout cas, ça m’a bien fait plaisir de les entendre.

Et rien que pour ce remix de Someday, je ne pourrai jamais détester ce jeu. <3

Un aspect important de ce Dream Drop Distance est tout le côté Pokémon, avec des Avale-Rêves/Esprits qui peuvent nous accompagner dans notre équipe : ils peuvent attaquer, soigner, voire même fusionner avec les personnages. Le truc qui peut rebuter est qu’il faut utiliser ces bestioles en permanence pour pouvoir déverrouiller de nouvelles compétences… Ça peut devenir bien lourd si on ne se prend pas au jeu, et personnellement je n’ai pas trop insisté là-dessus (il y a même l’équivalent du Pokémon Amie de Pokémon X & Y pour s’occuper d’elles), mais j’ai quand même eu l’impression d’avoir fini le jeu avec des compétences complètement moisies.

L’autre aspect qui peut gêner est le système de Drop, qui demande d’alterner entre Sora et Riku, qui parcourent les mondes chacun leur tour. Chaque personnage possède une jauge, et quand cette jauge est vide, on passe automatiquement à l’autre personnage, sans avoir vraiment de choix. Y compris durant un combat. Personnellement, ça ne m’a pas tellement gênée vu que je passais régulièrement d’un personnage à l’autre de manière manuelle avant que la jauge ne se vide.

Bref, Dream Drop Distance est un jeu que j’ai trouvé plutôt sympa malgré son scénario qui part assez loin dans certains délires. J’ai également beaucoup aimé le gameplay avec son système de fluidité, qui permet de glisser et rebondir partout (sur les objets, les ennemis, les murs…). En tout cas, j’ai surtout eu l’impression de jouer à un long prologue de Kingdom Hearts 3 (bon, pas si long que ça vu que j’ai fini le jeu en une petite vingtaine d’heures) !

Joué sur : PlayStation 4


Kingdom Hearts 0.2: Birth by Sleep – A Fragmentary Passage & Kingdom Hearts χ Back Cover

Kingdom Hearts HD 2.8 Final Chapter Prologue

J’ai enchaîné avec les deux autres titres de la compilation Kingdom Hearts HD 2.8 Final Chapter Prologue, le premier étant Dream Drop Distance HD dont j’ai parlé plus haut. A Fragmentary Passage est en fait un épisode court du point de vue d’Aqua, qui erre dans le monde des ténèbres. Ça se termine en deux heures et ça fait un peu office de démo technique de Kingdom Hearts III. C’était assez moyen même si j’ai apprécié les puzzles des miroirs, mais j’ai trouvé ça quand même bien moche que l’on puisse jouer à la poupée Barbie en débloquant des costumes et accessoires (comme des oreilles de chat…). Cette pauvre Aqua ne mérite pas ça. :( Et puis le remix de « Simple and Clean » n’est pas terrible. Sinon j’ai trouvé ça super joli, surtout au niveau de la magie et des effets de lumière.

Quant à Kingdom Hearts χ Back Cover, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. C’est en fait une longue cinématique basée sur Kingdom Hearts χ, un browser game devenu entre temps un jeu mobile, et qui a changé de nom en cours de route : Kingdom Hearts Union χ. Je n’en attendais absolument rien mais j’ai plutôt bien aimé (au moins c’était plus intéressant que le film de Final Fantasy XV), et en plus ce n’est pas très long puisque ça ne dure qu’une heure. C’est une sorte de genèse de toute la saga se déroulant avant la guerre des Keyblades, qui apporte finalement bien plus de questions que de réponses, et au final j’étais quand même bien frustrée car j’aurais aimé en apprendre plus. Mais la suite sera certainement dans le jeu mobile… En tout cas, c’était une petite curiosité intéressante qui risque de rendre le scénario de Kingdom Hearts encore plus biscornu qu’il ne l’est déjà.

Terminé sur : PlayStation 4


Kingdom Hearts III

Kingdom Hearts 3 - PS4

J’ai terminé mon bref marathon des jeux Kingdom Hearts avec ce troisième volet, et j’ai quand même réussi à en ressortir avec un avis très mitigé alors que je n’en attendais pas grand-chose. En terme de plaisir de jeu, ce n’était pas trop ça : c’est encore plus bordélique qu’avant, et j’ai l’impression que l’accent a été mis sur tout le côté « spectacle visuel ». Quant au scénario, tout a malheureusement été condensé dans les dernières heures.

C’est un jeu avec un système de combat assez fourni qui reprend d’ailleurs tous les éléments de gameplay introduits dans les Kingdom Hearts précédents (le Tir visé qui vient tout droit de Birth by Sleep, le mode fluidité de Dream Drop Distance…), avec des tas de possibilités comme changer de keyblade à la volée. Sauf que c’était un peu TROP fourni, et il y a même certaines options que je n’ai jamais utilisées, comme les Liens (invocations) qui vident la barre de magie et qui, de toutes façons, ne sont pas très utiles vu que le jeu est très facile. Même chose pour les attractions : c’est bordélique, ça casse le rythme des combats et surtout, ça rend ces derniers encore plus simples, donc du coup j’ai fini par ne plus les utiliser du tout.

L’autre problème est que ce Kingdom Hearts III m’a paru interminable. Je n’ai mis que 35 heures pour le terminer, mais j’ai l’impression d’avoir passé 60 heures dessus tellement certains mondes Disney étaient beaucoup trop longs et pas forcément passionnants. Au niveau du contenu de ces mondes, j’ai été assez déçue : celui de Raiponce était assez sympa à parcourir mais il reprenait tel quel l’histoire du film, et celui de Winnie l’Ourson avec la Forêt des Rêves Bleus était à la fois minuscule et inutile. À part pour obtenir une keyblade plutôt chouette qui m’a servie pendant tout le jeu.

D’autres mondes comme celui de la Reine des Neiges m’ont laissée dubitative, avec une fichue montagne qu’il faudra grimper plusieurs fois et une histoire qui reste collée à celle du film. Et on a même droit à « Let It Go », malheureusement (j’ai sauté la cinématique en question, je n’en peux plus de cette chanson). J’imagine que Square Enix avait des règles assez strictes par rapport à l’univers du film et que Disney ne leur a pas donné beaucoup de liberté, ce qui expliquerait pourquoi aucun des personnages du film ne peut être recruté (à part… le golem), alors qu’un personnage comme Elsa qui utilise la magie de glace aurait pu facilement intégrer l’équipe. Enfin bref.

Kingdom Hearts  3 (PS4)
Les selfies, cette plaie qui envahit même les jeux vidéo (mais j’aime bien !)

Les deux mondes Disney que je n’ai pas du tout aimés sont ceux de Monstre et Cie et Les Nouveaux Héros (je n’avais jamais entendu parler de ce dernier, d’ailleurs… /o\ ), quant à celui de Toy Story il était assez sympa et racontait une histoire originale, même si ça s’étalait un peu trop en longueur. Le seul monde que j’ai vraiment beaucoup aimé, c’est celui de Pirate des Caraïbes : j’ai a-do-ré. C’est un véritable jeu dans le jeu et j’ai même passé une bonne dizaine d’heures dedans, en visitant toutes les îles et en explorant la totalité de l’océan sur mon bateau. Si un jour Square Enix vend un jeu à part basé sur le même principe, j’achète direct sans réfléchir.

Au niveau des personnages, j’étais quand même triste de voir qu’une fois de plus, Kairi n’a servi à rien malgré sa keyblade, alors qu’elle s’était entraînée dans un endroit qui était l’équivalent de la salle du temps de Dragon Ball Z. Et ça me désole de voir qu’Aqua avait finalement un rôle assez en retrait et était moins intéressante que dans Birth by Sleep. Quant au scénario, ce Kingdom Hearts III a conclu de nombreux arcs narratifs et fermé de nombreuses portes pour en ouvrir d’autres, avec par exemple toute cette histoire tournant autour de la fameuse boîte noire : ça n’a finalement servi à pas grand-chose à part poser davantage de questions. Et les nombreux liens avec le jeu mobile m’ont un peu perdue.

Au final, mon avis est assez mitigé ; il y a du bon et du moins bon, mais on a surtout une aventure mal rythmée avec une mise en scène d’une grande platitude. Plus généralement, je reproche au jeu d’avoir des cinématiques bien trop longues et pas forcément intéressantes, avec un scénario concentré uniquement dans ses dernières heures. Certains problèmes liés au scénario seront d’ailleurs probablement réglés dans le futur DLC qui va bientôt débarquer, et qui devrait par la même occasion améliorer tout le contenu annexe, que j’ai trouvé un peu décevant : ça manquait de boss optionnels, je trouve, et la disparition du colisée n’a probablement pas aidé.

Pour terminer, un petit mot sur la fin secrète, où Nomura fait du Nomura.

Quelques impressions sur cette fin

Cette fin pose beaucoup de questions, comme toutes les fins secrètes de Kingdom Hearts, mais si j’ai fini par apprécier cette série c’est quand même pour son côté fumeux et tordu (confession du jour : je n’aime pas vraiment Disney). Et là, ça l’est encore plus avec l’arrivée de Sora et Riku dans le Tokyo moderne (respectivement dans les quartiers de Shibuya et Shinjuku), et le retour inattendu de Yozora de « Verum Rex », cette parodie de Final Fantasy Versus XIII qui n’en était finalement peut-être pas une. Je pensais au départ que la présence de Sora à Shibuya était une référence à la promesse faite à Neku dans Dream Drop Distance, mais il a été confirmé que ce n’est pas le cas. D’un autre côté, je me demande si Nomura ne se venge pas de Square Enix en ressortant ce bon vieux Final Fantasy Versus XIII, vu qu’on entend même un bout de Somnus, ou du moins une musique qui lui ressemble beaucoup. Bref, je sens que l’on va avoir droit à des tonnes de théories farfelues de la part des fans, en attendant le prochain volet de Kingdom Hearts (et un Kingdom Hearts IV dans dix ans ?).

Joué sur : PlayStation 4


11 commentaires

  1. Update sur ma vidéo de Lulua plus bas avec un mini-spoiler. Pour ceux qui n’ont pas joué, je vous assure que vous n’allez pas perdre l’envie d’y jouer pareille.

    L’histoire d’atelier Lulua aurait pu être meilleur certe, puis Stia qui venait un peu de nulle part. Ils auraient peut-être dû mieux ramener les personnages. Les anciens jeux avaient tous presque une décennie alors c’était probablement un peu dur. Ça me fais penser que dans Yakuza 6 très peu des anciens perso étaient là(pas longtemps), mais que dans Yakuza: Like a Dragon/7, ironiquement il va en avoir plein qui vont être de retour. Pour revenir sur Atelier par contre un des plus de Sophie c’était d’être en 60 images par secondes(avec une rapidité de combos des skills qui était frénétique en X2), 60 FPS aussi pour Firis(seulement sur Pro) et Lydie et Suelle seulement 30 FPS(même sur la PS4 pro).

    Puis le 5000 n’est pas si pire, si on le compare à Totori(que j’ai fais en 2019). On avait seulement 999 pour le conteneur! Puis ouais je me suis manqué le true ending car il y a 1-2 events avec Gino que je n’avais pas fait à un moment précis de l’histoire. J’aime le système d’interruption dans Lulua(je pense qu’il y est aussi dans Ryza différemment). Je m’étais amusé à faire une cloche/healing Bell(un item qui se recharge vite) vraiment pratique. De plus on peu le donner à 3 personnages d’un coup.

    HP Recovery M = Restores HP
    Cleanse Impurity L = Recovers 3 status(not Stun)/changes to resistance or reductions of Max HP.
    Twilight Nectar = healing power +20%/recover from Knockout
    Spirit of Isolation = Restores MP(presque au complet avec une qualité assez haute)
    Pulse of Life = Recovers from Stun/healing power +20%

    Aussi, proche de chaque fin d’année il y avait une fête à Arland et le premier prix c’était des bottes assez utile(God Speed Boots). J’ai donc avancé 2 années pour pouvoir en donner 2 autre aux combattants du front. Aussi le bras de fer avec Sterk c’était vraiment drôle. L’event avec lui peux changer jusqu’à notre 3ième victoire.
    Pour le système de combat de Ryza que t’aime moins c’est peut-être relié au fait que dans les anciens jeux la caméra tourne autour et mets plus d’importance au personnages quand il faut choisir des skills et les faires. Puis, pour ton impression d’être en pilotage automatique la plupart du temps, FF12 est où lui dans tout ça!(Je joke). Ce qui est amusant c’est que Ryza se prends de passion pour l’alchimie au début du jeu, mais elle avait déjà des éprouvettes/bocal d’alchimies sur elle bien avant.

    Aussi ta chanson twister à quand même des air de Persona 3 je trouve.

    De plus, pour l’animation 2D dans un jeu en 3D peut-être qu’un studio pourrais utiliser la même technologie(méthode de travail) que le film Klaus. Ils disent que l’animation 2D n’a pas évolué, mais je pense que l’anime japonais a plutôt amené quelques nouveautés.

    https://www.youtube.com/watch?v=47opK56DUow&feature=emb_logo
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    Bon ma vidéo est fini mais, j’ai un problème avec la Lulua bleu. Il faudrait que je re-edit des trucs sur elle et la positions de ses bones sur son squelette à été changé pour toute la video. Même si je revient aux positions/angles de la Lulua originale, il commence à apparaître des glitchs hasardeux. J’ai trop travaillé dessus, alors je ne peux pas vraiment revenir en arrière. De plus quand je fais un pré-rendu, je ne peux pas utiliser mon ordi pendant plus de 10 heures(sans compter le upload sur Youtube). La video fait 4 minutes 35. En ce moment j’ai la video en 4K 60fps d’uploadé en privé comme essai. Je n’ai qu’un moniteur 1080p, mais je voulais la meilleur qualité possible pour le streaming. Puis, on peux toujours utiliser un logiciel pour télécharger en 60fps come le 4K video downloader que j’ai. Tu connais évidemment les MMD(MikuMikuDance). Le motion data/camera/model ne viennent pas de moi, mais j’ai été chercher plusieurs plug-in, rendu la lumière, rassembler le tout d’une manière cohérente. Le plus dur était de retoucher l’animation. En plus d’avoir beaucoup d’interactions entre les 2, les personnages étaient trop grand(les bras et les jambes aussi) pour le motion data original de cette chorégraphie qui utilisait 2 plus jeunes héroïnes. Aussi la caméra était trop restreinte à cause de l’atelier de Rorona qui était assez petit, mais en changeant de perspective j’ai pu régler ce problème.

    Je ne voulais pas être sans nouvelle, alors voilà où j’en suis rendu. Je m’attendais pas à écrire encore autant. Si je n’arrive pas à améliorer le résultat, bah je posterais lui qui est déjà prêt dans ce bilan(4) partie 2.

    • Oui, dans Totori le conteneur était limité à 999 objets, mais vu qu’il y a une limite de temps j’avais jamais réussi à le remplir à fond. XD

      Pour les combats dans Atelier Ryza, le temps que je comprenne ce qu’il se passe à l’écran, le combat était souvent déjà fini, surtout que j’avais souvent tendance à me tromper avec les boutons (j’ai trouvé les commandes pas du tout ergonomiques). J’espère quand même que l’on retrouvera des combats au tour par tour dans les prochains Atelier. :(

      • Si je me souvient bien il y avait une vidéo explicative sur Atelier Ryza que j’avais vu un peu après la sortie du jeu et c’était vraiment bien fait. Ça pourrais faire presque penser à du Xenoblade Chronicles 2. Le genre visual Novel/adventure game n’est pas le genre que je joue le plus(il se retrouve par contre un peu dans tout les RPG japonais), mais The House in Fata Morgana aussi me donnait envie. J’avais beaucoup hésité à prendre la version physique sur PS4, mais finalement j’ai laissé faire.
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        Bon bien, Tada mon projet est prêt!

        Mon upload vient tout juste de finir, alors je vais poster ce message, finir de lire ton post sur les VN, voir si il y a des commentaires et après me coucher. Je te conseille de regarder la vidéo avant de lire le reste écrit après le lien(les autres aussi). Vous êtes tous libre de vos choix. Aussi, si ton internet te le permet, je te conseille de la regarder au moins en 2K si tu as ton écran en 1080p. Atelier dancing in the Dusk: all evening(OK c’est plutôt at the sunset).

        https://www.youtube.com/watch?v=CBE3MAxxWHo
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        Je n’ai pas réglé tout les problèmes, mais les plus importants sont faits. Je ne sais pas si les paroles fits, la chanson parle de choses un peu différentes, mais c’est pas grave. Visuellement au moins sa en jette(je pense). J’ai édité un peu la caméra au début de la chorégraphie pour faire un peu différent.

        Pour être franc le souci avec le deuxième personnage, je pense que je l’avais déjà depuis un certain temps. Même la vidéo officiel changeait la caméra d’endroit au moment que le deuxième perso pouvait clipper(ou c’est un heureux hasard). J’avais l’option en plus. Tout mes problème avec la Lulua du futur, j’aurais pu les éviter si je l’aurait laissé en culotte, mais bon j’ai tout fais pour pas devoir en arriver là. Frame by frame, j’ai dû ré-éditer la physique de sa jupe souvent pour pas avoir de surprise au pré-rendu. La seule différence avec la vidéo originale c’est qu’elles se croisent les bras au lieu de se donner les mains à la fin. Aussi quand elle se prennent les mains pour tourner, elles se passent un peu au travers. Il y a un petit glitch rapide sur le pied que j’ai oublié et je n’ai pas pu garder les bords dorés sur la veste bleu. Je n’ai pas mis autant d’effets que d’autre personnes(comme du flou/reflection/eau avec physique/transition de stage/etc), mais le résultat est pas mal. Dommage qu’elle n’a pas comme costume existant son pyjamas 2 pièces qu’elle a quand elle dort dans le jeu, sa chemise(robe) de nuit du artbook, sa sundress ou une camisole pour l’été.

        Mise en situation: Après une longue journée à synthétiser dans leur atelier(plutôt celui de Rorona) pour leur prochaine aventure, le soleil se couche tranquillement et elles décident de prendre alors le temps de relaxer et de se dégourdir un peu le corps en dansant pour pouvoir mieux dormir dans quelques heures!

        C’est un peut bizarre, mais je vois cela d’une certaine manière dans la chanson. Au début c’est comme si elle nageaient/avancent chacune sur leurs timeline, mais qu’en même temps il se croisaient périodiquement. Quand la Lulua du présent passe en dessous des jambes de la Lulua bleu(elle du futur), elle se fait aider par cet autre elle avec un peu plus d’expérience pour la motiver à avancer, continuer et évidemment ne pas faire les même erreurs. Après de l’avoir fait 2 fois, la Lulua du présent est plus sûr d’elle et prend sa contrepartie habillé en bleu et la soutien à son tour pour pouvoir finir avec elle se qu’elle avait échoué. Même avant cela quand la Lulua en bleu avait une certaine peur de ce qui pouvais arriver, la Lulua habillé en rose lui enlève les main de devant son visage, probablement un signe d’accepter la lumière/vérité et que tout va bien aller. Un truc du genre ouais. Cela aurait été bien si j’aurais pu rajouter Lulua qui regarde au début dans son chaudron, réfléchi rapidement et après un O.K de la tête en souriant, elle s’en va danser.

        C’était un 1 time pour l’instant, mais un jour je pourrais peut-être en faire une complètement de moi même avec une petite histoire et plus d’émotions cette fois-ci. Sérieusement, j’aurai aimé pouvoir bouger les sourcils et surtout les yeux en plus pour rendre les 2 encore plus réaliste(ou plutôt s’y attacher plus facilement en tant qu’humain) dans cette vidéo. J’ai déjà essayé des motions data qui rendait Lulua avec un air super triste/mélancolique et plus tard fâché en criant ses émotions haut et fort. Même si ce n’est pas nécessairement son genre, c’est quelque chose d’assez particulier à voir.

        De plus, LoveCelebi(une chaîne Youtube) en a fait un avec Lydie and Suelle(Sue) avec la même musique/caméra que je viens tout juste de découvrir hier. Cette chaîne en a plusieurs sur Atelier et autres. Celui de Totori est vraiment bien, je reviens à regarder plusieurs fois cette vidéo. Il en a même avec Altina et Tio de la série des Kiseki. On peut en trouver de même sur les personnages de Sword and Shield qui sont intéressantes ailleurs sur internet.

        https://www.youtube.com/channel/UCU8bnXmh2r0CF5pbRhiorfA/videos
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        PS: J’avais oublié de dire que dans Atelier Lulua on pouvait aussi rajouter 2 traits supplémentaires spécial relié à deux matériaux de la recette d’alchimie. Encore avec la healing Bell j’avais réussi à mettre dessus Temp DEF Up Lvl 5(Increases DEF by 25% for 3 turns) et Temp Evasion Up Lvl 3(Increases Evasion rate by 8% for 3 turns). Puis, dans les assez nouveaux jeux le trait « Resonance All: Universe » reste un de vos meilleur atouts. Hors-sujet, juste dire que j’écoute souvent mes podcast pendant que je prends ma marche de 1 heure environ par jour. J’en profite donc pour recommander à tous le podcast « Fin du game ».

        J’espère que tu aura aimé la vidéo et que d’autre l’auront apprécié aussi. Pour finir, prenez le temps de lire de temps en temps dans les jeux ateliers, les interactions des personnages à côté des objets du glossaire/liste imagés dans votre menu qui sont toujours aussi drôle à lire. Elles/Ils en parlent souvent de manière un peu délirante.

        • Très réussie ta vidéo, mais ça a dû te demander un boulot de malade non ? o_O D’un autre côté je n’y connais rien en création de clip/MMD, donc j’ignore si cela demande énormément de temps ou non, notamment au niveau de la chorégraphie.
          En tout cas, ça aurait clairement eu sa place dans un Project Diva. :) (bon, j’ai juste vu en 1080p, sinon c’est un peu trop pour ma connexion internet !)

          • O.K, merci pour le compliment. Mais je t’assure que si tu le télécharge en 2K, il va être beaucoup plus beau et plus ressembler à du 1080p, mais c’est correct. J’ai des liens dans ma vidéo pour une comparaison avec la Chorégraphie originale aussi. C’était une bonne expérience, mais après presque 3 semaines ça va faire du bien de faire autre choses et un peu de jouer à des jeux vidéos :D.

  2. J’ai joué à Atelier Rorona à l’époque mais vraiment pas accroché. Le design est somptueux en tout cas. J’essaierai peut-être Ryza un jour qd même.

    J’ai déjà peur pour Kingdom Hearts The Story so far qui va bouffer mon temps de jeu cette année lol. Envie de le faire avant le 3 histoire de se rappeler les éléments de l’histoire.

    • Tu peux donner une seconde chance aux derniers Atelier, la formule a quand même un peu évolué, depuis. Et il n’y a plus de limite de temps, si jamais c’était cela qui te gênait.

      Bon courage avec Kingdom Hearts The Story So Far, en rejouant aux Kingdom Hearts que j’avais déjà terminés je me suis rendu compte qu’il y avait quand même pas mal de trucs que j’avais oublié. :’D

      • C’était un sentiment vraiment global, rien ne m’a donné envie de continuer ce qui n’arrive jamais pour ainsi dire.

        Je ne compte pas tout faire de fond en comble mais à 30 h le jeu x 8 ça fait long c’est sûr lol.

        • C’est dommage, mais je peux te comprendre un peu. Au début, même si j’aimais beaucoup la direction artistique des jeux, ça ma pris un peu de temps à m’habituer à comment le jeu était construit. Les limites de temps, les events qui pop-up des fois presque 10 fois de suite et le joueur lui voulant seulement faire sa recette d’alchimie et ses commissions, les endings dur à avoir sans guide(ça dépends des jeux), etc. De plus, j’étais moins bon en anglais. Un rythme quand même assez lent, mais avec un certain management qui peut être difficile des fois pour quelqu’un qui est fatigué après une grosse journée de travail, qui veux juste se promener, faire se qu’il veux faire, combattre et relaxer(sa reste relax et charmant dans son ambiance et ses personnages).

          Maintenant, cette série je l’adore(je mets environ 100h par jeu et c’est peut-être trop des fois). J’avais tellement optimisé mon temps dans Totori, qu’il me restait encore un paquet de mois et plus avant la limite(mais ouais cela peu être stressant). Comme le dit Exelen les nouveaux sont moins demandant. Puis si finalement tu joue à Ryza, j’espère que cela va t’aider à apprécier un peu cette série. Je me souvient il y a plusieurs années, je pouvais être des jours sur atelier Ayesha PS3, mais au lieu d’avancer dans l’histoire, j’allais dans le menu de musique pour en écouter une tonne en faisant autre chose dans mon appartement.

          Sérieusement, un truc que j’aimerais faire ça serais de me mettre aux Tales(au moins en finir un). Au final, si la série n’est vraiment pas pour toi, c’est correct. On a tous des goûts différents. Puis je me trompe peut-être, mais tu doit probablement aimer mieux les jeux d’action.

  3. J’ai vraiment l’impression en lisant ton commentaire sur Nomura qu’à la base Final Fantasy 15 enfin VS 13 devait être un chef-d’œuvre, mais que Square Enix a tout foutu en l’air contre l’avis de Nomura, on sent qu’il y a vraiment de l’eau dans le gaze entre eux. Ça risque de se finir comme Kojima avec Konami avec Nomura claquant la porte de Square Enix, pour aller faire le Final Fantasy dont il a toujours rêvé en solitaire. Je me demande si ses dissensions par rapport à la direction de l’œuvre n’auraient pas commencés dès Final Fantasy 13, le jeu était très prometteur sur le papier alors que s’est-il passé ?

    • Je ne sais pas trop ce qu’il se passe chez Square Enix, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ont de gros problèmes de gestion, entre les projets qui s’étalent sur plusieurs années, les retards, les annulations…
      Et je ne sais pas si Versus XIII devait être un chef-d’œuvre, mais personnellement le peu qu’on avait vu à l’époque m’intéressait plus que ce qu’on a eu avec FFXV.

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