Voici la suite de mon bilan annuel des jeux vidéo, avec cette fois-ci un tour d’horizon des jeux joués sur PS4 en 2016. Et cette quatrième partie sera beaucoup plus longue que les précédentes !
Là encore il y aura eu quelques absents cette année, notamment un certain jeu que j’attendais beaucoup : No Man’s Sky. J’ai préféré attendre les premiers retours, et vu ces derniers, j’ai finalement bien fait d’avoir fait l’impasse ; je le prendrai tout de même d’occasion maintenant que je sais à quoi m’en tenir. J’ai également zappé volontairement quelques nouveautés japonaises, comme Tales of Berseria, à cause de la grosse déception qu’avait été Tales of Zestiria. Du coup, j’attends la version occidentale, mais les avis plutôt enthousiastes sur ce nouvel épisode me rassurent assez.
Au niveau des autres jeux sortis en 2016 que je prendrai également plus tard il y a entre autres Doom (la démo était sympa et je n’ai pas été malade en y jouant, c’est un miracle), le portage sur console de XCOM 2, ainsi que les versions localisées de Atelier Sophie et Nights of Azure.
Comme mentionné dans mes billets précédents, mon expérience avec Persona 3 et 4 en 2016 n’avait pas été des plus enthousiasmantes : du coup, j’avais un peu peur pour ce cinquième volet. Je tenais pourtant à y jouer car sa patte graphique originale et stylée donnait vraiment envie, donc je l’ai quand même acheté le jour de sa sortie… Et là, grosse surprise : j’ai beaucoup aimé !
Le jeu reprend pourtant la structure de Persona 3 et 4, mais tout y est tellement mieux rythmé que cette fois-ci, je ne me suis pas ennuyée devant une seule seconde malgré sa longueur. J’ai également largement préféré les personnages de ce volet, et puis surtout, on a ENFIN droit à de véritables donjons avec un véritable level design. Et ça, ça change tout. C’est aussi le grand retour des négociations avec les démons (en version « allégée », tout de même) et, cerise sur le gâteau, on a droit à un gameplay plutôt fun et des combats très dynamiques.
Ce Persona 5, je le vois un peu comme une tentative de réconcilier les fans de Shin Megami Tensei et les fans de Persona, avec finalement une sorte de retour aux sources. On sent aussi l’influence artistique de Catherine, ce qui lui donne un cachet un peu différent, même si j’ai souvent eu l’étrange impression de jouer à un titre mélangeant à la fois Lupin the 3rd et… Death Note. Mais ce que j’ai vraiment aimé, outre la direction artistique qui respire la classe, c’est le côté tellement contemporain du scénario.
Parce que Persona 5, c’est aussi un jeu très « 2016 ». Un jeu qui met en avant une jeunesse désabusée face au monde des adultes et son inquiétude quant à l’avenir de la société, mais aussi une remise en question de certaines valeurs. Le dernier tiers du jeu est même assez centré sur tout le côté sociopolitique ; c’est un titre très ancré dans la réalité japonaise, qui fera écho ou non aux préoccupations des joueurs occidentaux, mais rares sont les RPG qui abordent vraiment ces thèmes-là. Et rien que pour ça, ce jeu a toute mon estime.
Pour une critique plus complète sur le sujet, c’est par ici !
L’autre gros RPG japonais sorti en 2016 n’est autre que Final Fantasy XV, l’arlésienne de Square Enix. Et il y en aurait des choses à dire dessus. Critiqué par certains, encensé par d’autres, c’est un RPG tellement étrange que je ne sais toujours pas quoi en penser.
D’un côté, j’ai adoré la première partie du jeu, du moins jusqu’au chapitre 8. Tout le côté road-trip était très chouette, les personnages principaux étaient finalement assez attachants (ce que je n’aurais pas cru possible au départ vu leur design 100 % Tetsuya Nomura), il y a des passages visuellement somptueux, j’ai bien aimé le système de combat malgré ses défauts (cette caméra et ce verrouillage, bon sang !), certains donjons sont pas mal du tout… Même le système de photos prises aléatoirement par Prompto était rudement sympa.
Mais à partir du chapitre 9, c’est la dégringolade : le jeu devient une véritable ligne droite. Une chute vertigineuse où on se demande où est passé le reste du scénario, le tout avec des phases de gameplay assez douteuses. Le fameux chapitre 13, très décrié, est finalement bien trop long pour ce qu’il propose, même si au niveau de son contenu je m’attendais à pire vu les critiques. On sent que certains passages ont été coupés par manque de temps, et la différence de traitement entre les deux parties du jeu est tellement énorme que ça fait de la peine à voir. C’est également plutôt triste de parcourir un monde ouvert aussi vide avec des murs invisibles (!), surtout quand il y a Xenoblade à côté. En fait, je crois que j’aurais adoré ce FFXV si ça avait été un simple RPG sans réel scénario où le joueur se balade en voiture et fait du camping avec ses potes, en allant taper des monstres de temps à autre.
Pourtant, il y a des points positifs comme la bande-son, absolument fantastique, mais le jeu est tellement noyé sous tout un tas de défauts qu’il m’est impossible de les ignorer : des personnages secondaires sous-développés (mais qui se souvient de Jared ?), des quêtes navrantes, du placement de produit assez discutable (les cup noodles…), des phases de QTE lors de certains combats importants, un système d’invocation bancal, des indicateurs de quête pas du tout précis… Et tout un tas de petits trucs qui m’ont fait sourciller comme l’impossibilité d’accepter deux chasses de monstre en même temps, le feuillage des arbres et arbustes qui gêne durant les combats (pourquoi ne pas les avoir rendus transparents comme dans la majorité des jeux ?) ou encore le fait que ce soit le même bouton pour exécuter une action et sauter.
Sans parler des bugs qui peuvent obliger le joueur à charger une sauvegarde précédente (personnages coincés dans le décor, disparition des menus, caméra qui freeze… oui, j’ai eu droit à tout ça). Et la voiture volante est tellement peu maniable que j’ai eu mon tout premier game over en m’écrasant alors que j’essayais d’atterrir sur la route. \(^o^)/
…et pourtant, je n’arrive pas à détester ce jeu. J’ai même de la sympathie pour ce FFXV ; je me suis beaucoup amusée dessus, bien plus qu’avec FFXIII. J’ai passé une soixantaine d’heures dessus et je l’ai même platiné. Allez comprendre. (et si Square Enix sort un livre de cuisine basé sur les recettes d’Ignis, J’ACHÈTE TOUT DE SUITE.)
C’est finalement en décembre dernier qu’est sorti Nintendogs The Last Guardian, l’autre arlésienne de 2016. J’avais peur d’être déçue, mais heureusement ce ne fut pas le cas : j’ai adoré du début jusqu’à la fin.
Très poétique et riche en émotions, c’est surtout côté technique que The Last Guardian peut décevoir, à cause notamment du framerate et de la caméra. Surtout si on y joue sur une PS4 standard (ce qui est mon cas). Pourtant, je m’attendais à bien pire, et finalement cela ne rame pas plus qu’un Shadow of the Colossus sur PS2. La caméra peut en revanche être bien plus embêtante : pas forcément à cause des endroits exigus, mais plutôt lors de certains passages où il faut calculer ses sauts pour tomber sur une plateforme sans se rater. Il n’y a toutefois qu’un seul passage de tout le jeu où j’ai dû m’y prendre à plusieurs reprises (un passage où le joueur, suspendu à la queue de Trico, doit tomber sur une petite plateforme, et où se rater le fait chuter dans le vide), mais les points de contrôle étant très fréquents, il n’y a rien qui ne donne vraiment envie de jeter sa manette par la fenêtre. A moins d’être vraiment du genre impatient.
J’avais lu aussi sur certains forums que des joueurs avaient eu des soucis avec l’IA de Trico, et d’autres non. Je n’ai heureusement pas eu de problèmes à ce niveau-là, mais je me demande à quoi cette différence est due et si dans certaines parties, l’IA de Trico est buggée au point de rendre l’expérience aussi différente suivant les joueurs. Les seules fois où Trico ne m’obéissait pas, c’est lorsque j’essayais de lui demander de sauter à certains endroits en pensant que c’était le bon chemin pour avancer, alors que ce n’était pas le cas.
En tout cas, The Last Guardian est une véritable petite merveille, que j’ai préférée à Ico et Shadow of the Colossus. Et puis Trico est tellement adorable ! <3
Il s’agit (normalement) du dernier épisode de la franchise, qui m’aura par ailleurs donné l’impression d’être une sorte de best of : on y retrouve un condensé du meilleur de tous les Souls, y compris Bloodborne, ainsi qu’un level design cohérent, une ambiance toujours aussi unique, mais aussi une bande-son avec des thèmes marquants (surtout le thème de l’écran titre).
J’ai également apprécié le fait que les ennemis soient un poil plus agressifs, ce qui oblige à ne pas se planquer en permanence derrière son bouclier. En revanche, je ne sais pas si c’était une bonne idée de mettre autant de mimics (où est l’effet de surprise ?), et certains raccourcis étaient franchement inutiles… Du côté du PVP, cela fonctionnait pour une fois très bien de mon côté, un peu trop même, et impossible par exemple de garder mon serment de Lame de la Lune noire sans me faire invoquer tous les 10 mètres. En contrepartie, je n’ai jamais réussi à rejoindre la partie d’un joueur spécifique (et l’inverse non plus), en utilisant ou non le système de mot de passe. J’avais d’ailleurs eu le même problème avec Bloodborne…
Ce Dark Souls 3 peut toutefois décevoir par son manque d’originalité et sa réelle absence de prise de risque : le jeu est certes très bon, mais finalement pas aussi marquant que les autres. Quant au premier DLC, Ashes of Ariandel, ce fut une petite déception car non seulement il est assez court, mais en plus l’un des deux boss est assez ridicule. J’ai tout de même beaucoup aimé le level design, tout en verticalité, mais j’espère que le prochain DLC sera un peu plus conséquent…
Je suis un pigeon qui achète des versions « remasterisées » de jeux que je possède déjà, mais les Elders Scrolls, c’est un peu mon péché mignon. J’ai toujours eu un faible pour ces RPG « bac à sable », même s’ils ressemblent finalement davantage à des simulateurs de randonnée.
Pourquoi la version PS4 ? Déjà, je n’aime pas jouer sur PC, et je doute que la nouvelle version du jeu puisse tourner correctement sur mon portable. D’autre part, j’avais déjà joué à la pire version de Skyrim qui soit : celle sortie sur PS3 avec son framerate qui chutait parfois à 10 fps, ses crashs, ses bugs, ses sauvegardes qui plantaient quand elles pesaient plus de 6 MB… Que de souvenirs ! J’avais pourtant passé des centaines d’heures dessus et j’avais même platiné le jeu. Je dois être masochiste.
Donc oui, jouer sur PS4 et découvrir au passage un jeu avec un frame rate enfin stable, et bien ça fait un peu un choc quand on n’a connu que la version du pauvre sur PS3. C’est même la première fois que je trouve les paysages jolis. Les mods sont également un gros plus, même s’ils sont limités sur PS4 : il n’y a pas d’assets externes comme de nouvelles textures ou scripts crées par les joueurs. Je pensais d’ailleurs que ça allait limiter également les choix, mais finalement j’ai quand même fait une partie avec très exactement 71 mods chargés en même temps : c’est tout de même chouette d’avoir droit à des mods sur PS4 qui peuvent quand même modifier la végétation, la météo, la luminosité, voire améliorer le gameplay, ajouter de nouvelles magies complètement stupides ou encore améliorer le comportement des PNJ, et ce malgré les restrictions imposées par Sony. Malheureusement, s’il est également possible d’ajouter de nouveaux donjons ou encore des tas de nouvelles maisons pour son personnage, on peut dire adieu aux quêtes scriptées.
Je suis donc plutôt satisfaite de voir la communauté aussi active, d’autant plus que je pensais au départ qu’on allait surtout avoir droit à des mods pour tricher alors qu’en fait, pas vraiment. Merci les moddeurs de penser aux malheureux possesseurs de PS4 ! ;_;
Ce jeu est un événement en soi car un Super Robot Taisen traduit officiellement en anglais, ça se fête, surtout lorsque la dernière fois remonte aux jeux sur GBA. Même si la traduction anglaise est plutôt en engrish, avec des phrases assez souvent amusantes lorsqu’elles ne sont pas incompréhensibles.
Le jeu en lui-même est un épisode intermédiaire proposant uniquement les personnages originaux de Banpresto (donc pas de personnages ou robots tirés d’anime), et qui malgré son nom est la suite directe du précédent volet sorti sur PS3 : Dai-2-ji Super Robot Taisen Original Generations. Il utilise donc le même moteur et la même interface, avec forcément les mêmes attaques pour les personnages, ce qui peut donner une impression de recyclage. Cet épisode reprend au passage le scénario des Super Robot Taisen J et Super Robot Taisen GC/XO, tout en introduisant déjà un peu celui de Super Robot Taisen Alpha 3, qui sera normalement présent dans le prochain futur épisode original.
Dans l’ensemble, ce jeu est un excellent Tactical-RPG assez similaire dans les bases de son gameplay à un Fire Emblem, avec une difficulté qui a été revue un peu à la hausse en mode Normal. Il y a même eu quelques améliorations au niveau de l’interface et de ses raccourcis par rapport à l’épisode précédent : tout a été fait pour que le joueur évite de perdre trop de temps dans les menus.
Un jeu finalement très addictif, en attendant le prochain Super Robot Taisen avec des robots et personnages tirés d’anime : Super Robot Wars V sur PS4 et Vita, qui connaîtra lui aussi une sortie en Asie avec une traduction en engrish anglais dès le 23 février prochain, en même temps que sa sortie japonaise. J’ai hâte !
Ayant beaucoup aimé la version PS3, cette version « remasterisée » était l’occasion d’y rejouer, en faisant par la même occasion les DLC, qui sont ici inclus d’office.
Finalement, le jeu n’a pas trop mal vieilli, même si quelques images comme les icônes ou encore certains décors pixelisent, et le 60 fps est très appréciable. La bande-son signée Sakimoto est toujours aussi fantastique, et les temps de chargement sont très rapides. Le système de jeu est en revanche toujours aussi cracké : on peut terminer certaines cartes très rapidement avec Alicia uniquement en solo. En revanche, l’ordinateur triche toujours autant, et il est malheureusement impossible de sauter certaines cinématiques. Impossible également d’accélérer l’action pendant que les ennemis se déplacent : il n’y a donc pas eu de gros changements par rapport au jeu original au niveau de son ergonomie, et c’est bien dommage.
Un visual novel qui sort en Occident, et surtout sur console, c’est toujours un événement. On retrouve au chara design Mino Tarō, qui avait déjà signé celui de Love Plus (et de Megami Meguri sur 3DS), mais c’est probablement le seul point positif aux côtés des superbes paysages. J’attendais pourtant ce jeu avec curiosité car l’intrigue de base m’intéressait : le personnage principal retrouve des lettres écrites il y a plusieurs années par une certaine Aya, avec qui il correspondait autrefois, et il décide de mener l’enquête afin de découvrir ce qu’elle est devenue.
Ce visual novel a bien des problèmes, en fait : c’est très mal écrit, et cela ne vient malheureusement pas de la traduction. J’ai trouvé les personnages détestables (surtout le personnage principal), c’est très mal rythmé, il y a beaucoup de passages stupides et ridicules, le joueur se retrouve obligé de questionner les individus liés à Aya en les harcelant… Au final, j’ai vraiment eu l’impression de perdre mon temps avec ce titre. Heureusement, le jeu est assez court, même si c’est un peu TROP court pour un titre vendu au prix fort : j’ai mis 6 heures de mon côté pour finir la première route, et une dizaine d’heures au total pour voir toutes les fins et terminer le jeu à 100 %. C’est donc très peu. En fait, j’ai surtout eu l’impression que ce visual novel n’était qu’une vitrine publicitaire pour la préfecture de Shimane, où se déroule l’histoire…
Root Letter, c’est finalement un peu l’équivalent en jeu vidéo de l’anime Mayoiga ; l’une des fins m’a d’ailleurs fait exploser de rire. Ce n’est pas le pire visual novel que j’ai pu faire, mais ça n’en est pas loin.
World of Final Fantasy est un RPG que je n’attendais pas spécialement au tournant, mais j’ai craqué à cause du côté collection de monstres à la Pokémon. Et finalement, c’était pas mal du tout : le système de pyramide est original et intéressant, un peu déboussolant au départ mais plutôt addictif.
J’ai beaucoup aimé la possibilité d’accélérer les combats et les dialogues, ainsi que la possibilité de changer les thèmes des combats par des remix de thèmes connus de la franchise (comme le thème de Gilgamesh ou encore le thème des boss de FF6) : ce sont des musiques spéciales utilisées pour les invocations, mais on peut également les utiliser telles quelles dans le jeu. Quant à la traduction française, notamment au niveau du bestiaire, elle est assez spéciale. Et il vaut mieux ne pas être allergique aux références à la culture populaire et geek.
Les voix japonaises sont également présentes (en DLC uniquement) et les crédits de fin sont ultra mignons. Dommage toutefois qu’il y ait des trucs incompréhensibles : un seul fichier de sauvegarde, des mini-jeux absolument atroces, un aéronef heureusement optionnel aux contrôles vraiment moisis (c’est du même niveau que la Régalia volante dans FFXV), et des séquences sous forme d’anime de très mauvaise qualité. Dommage aussi que tous les Final Fantasy ne soient pas présents et qu’il y ait autant de doublons dans le bestiaire… Sans parler de quelques donjons bien lourds (le grand pont, le dernier donjon…).
Si le scénario rappelle un peu les délires à la Kingdom Hearts, j’ai tout de même été surprise par les multiples références à Sigma Harmonics, un RPG de Square Enix sur DS qui n’avait pas spécialement fait des ventes époustouflantes (la « jeune fille sans nom » n’est autre que Nene de Sigma Harmonics, et la Grande Horloge de ce dernier est présente dans World of Final Fantasy). Et pour continuer avec les cross-overs improbables, on a même droit à du Xenogears.
World of Final Fantasy est en tout cas un bon petit RPG à l’ancienne qui rappellera bien des souvenirs aux fans, et avec en bonus des remix plutôt sympas.
Ce free to play que l’on doit à Grasshopper et créé sur les cendres de Lily Bergamo aura été une agréable surprise. Violent, stupide, drôle, sanglant : Let It die est un titre très particulier. Un mélange de rogue-like et d’action-RPG dont le but du jeu est de mener son (ou ses) personnages depuis un hub central jusqu’au sommet d’une mystérieuse tour, la Tower of Barbs, apparue au sud de Tokyo.
La prise en main est plutôt simple, avec un schéma de contrôle assez similaire à celui d’un Dark Souls. Le joueur pourra trouver au cours de sa progression des armes (comme un fer à repasser !) ou de l’équipement pour se protéger et, s’il n’a pas de chance, il pourra même se retrouver face à d’autres joueurs contrôlés par l’IA et avoir une mauvaise surprise en s’apercevant que ces derniers ont plusieurs dizaines de niveaux de plus. Mais mourir n’est pas tellement pénalisant : si son personnage se fait tuer, le joueur pourra toujours retourner affronter son cadavre avec un autre avatar afin de le récupérer. Il est également possible d’envoyer l’un de ses combattants dans la partie d’un autre joueur, voire même d’aller piller la base d’un adversaire et kidnapper l’un des personnages de ce dernier : les possibilités sont nombreuses et il y a vraiment de quoi s’occuper.
Ce Let It Die est finalement très addictif et surprenant pour un rogue-like avec un modèle free to play : on est d’ailleurs loin du côté pay to win de certains titres car je n’ai pas déboursé un seul centime en plusieurs heures de jeu. Une très bonne surprise, mais ce n’est absolument pas le genre de titre qui plaira à tout le monde, c’est certain.
Premier Idolm@ster à faire son apparition sur PS4, il s’agit d’un titre un peu différent avec un gameplay maintenant similaire à celui d’un jeu de rythme.
Si globalement la progression reste similaire à celle des épisodes précédents (le joueur doit gérer l’ascension des idols de 765 Production), le jeu est malheureusement devenu bien trop facile. Le côté gestion est par ailleurs encore moins présent, les rivaux ont disparu, la limite de temps est toujours aux abonnés absents et un côté free-to-play avec des micro-transactions a fait son apparition : tout est fait pour pigeonner le joueur, et les tenues et autres accessoires ne s’achètent même plus étant donné que ce sont maintenant des loots aléatoires obtenus après un concert. Le pire dans tout ça ? Le contenu un peu maigre du jeu de base… à moins d’acheter les DLC.
Pourtant, ce Platinum Stars est assez agréable à jouer. Il est de plus très joli, et il y a des tas de petits détails comme la lumière de la manette qui change suivant le personnage que l’on contrôle. Des concerts gratuits avec de nouveaux costumes à la clé sont même ajoutés régulièrement, et tout est fait pour maintenir l’intérêt sur la durée. Malheureusement, je n’ai pas pu m’empêcher d’être déçue à cause de sa simplicité et sa répétitivité : vivement un The Idolm@ster 3 avec un retour en force du côté gestion.
Pour une critique plus complète, c’est par ici !
Future Tone, c’est un peu l’arcade à la maison. Similaire aux Dreamy Theater sur PS3, il s’agit donc d’un port de la version arcade sur console de salon, 60 fps y compris. 224 chansons disponibles, soit la quasi-totalité des musiques des Project Diva (PSP/PS3/Vita), Project Mirai (3DS) et de la borne d’arcade, sans parler de celles qui arrivent régulièrement via des DLC.
Niveau graphismes, là encore c’est comme Dreamy Theater : il vaut mieux ne pas être allergique au côté figurine des personnages, mais c’est surtout au niveau du rendu des vêtements que c’est assez impressionnant. Il y a également des tas de petits trucs très sympas comme la possibilité de s’entraîner uniquement sur un passage spécifique d’une chanson, un mode « Survival » intéressant (mais difficile !), pouvoir utiliser un costume avec la coupe de cheveux d’un autre costume, voire même personnaliser les touches et boutons de la manette.
Pas de mini-jeux, pas de mode histoire : nous avons ici un jeu de rythme pur et dur. Toutes les musiques sont disponibles tout de suite, idem pour les costumes et accessoires ; pour ces derniers, il suffit juste de les acheter avec l’argent du jeu, les Diva Points. Je regrette tout de même l’absence de fanarts lors des temps de chargement, mais à la place on peut utiliser ses propres captures d’écran. Dommage également que les menus soient un poil bordéliques et que certaines chansons soient absentes étant donné qu’elles ne sont pas encore disponibles en version arcade, comme par exemple Kagerou Days.
Il s’agit donc d’une bonne pioche pour les fans des jeux de rythme de Hatsune Miku, qui peuvent se jeter dessus sans problème. Je me demande tout de même comment Sega envisage le futur des Project Diva : garder Future Tone et sortir des packs de chansons en DLC au fur et à mesure pour agrandir la playlist ? Ou bien continuer à sortir en parallèle d’autres jeux Project Diva ?
Double ration de Miku après Future Tone, ayant profité des soldes de fin d’année pour enfin prendre ce Project DIVA X. C’est la première fois que je n’achète pas de Project Diva sur console de salon dès sa sortie au Japon : pour quoi faire quand il y a l’excellent et très complet Future Tone à côté ?
Project Diva X bouscule toutefois les habitudes avec un tout nouveau mode histoire, et change un peu la formule habituelle : au revoir les Diva Points, maintenant les tenues et accessoires s’obtiennent aléatoirement à la fin d’une chanson ou, pour certains, lors d’une requête spéciale de la part d’un Vocaloid. D’autant plus que ces tenues ont maintenant des statistiques et capacités spéciales… comme dans Idolm@ster, tiens.
En fait, le jeu m’a donné l’impression d’avoir pioché certains éléments de gameplay un peu à droite et à gauche : nous avons des costumes et accessoires qui augmentent les statistiques ou bien apportent des bonus comme dans Idolm@ster, les tenues en question ne s’achètent plus et s’obtiennent aléatoirement après une chanson (comme dans le tout dernier Idolm@ster, là aussi), les costumes correspondent à un type de chanson (coucou Idolm@ster), il y a des missions et medleys pour débloquer des costumes comme dans IA/VT Colorful, un système de Voltage similaire à celui de Miracle Girls Festival, mais aussi de nouvelles notes durant les chansons qui grossissent et explosent, comme dans Taiko no Tatsujin…
Mais le plus triste dans tout cela est l’abandon des PV : étant donné que les stages sont maintenant entièrement paramétrables, les clips ont été simplifiés, et le joueur n’a maintenant pas d’autre choix que de regarder Miku se dandiner tristement sur scène. Les autres Vocaloids sont également très en retrait par rapport aux Project Diva précédents, et c’est assez dommage. Mais le coup des costumes qui s’obtiennent de manière aléatoire, je n’arrive pas à m’en remettre. Et parce que le temps, c’est de l’argent, Sega a mis en ligne quelques DLCs permettant de les acheter directement…
J’ai toutefois bien aimé les medleys et le côté « concert live » de ces derniers, mais j’ai vite arrêté d’y jouer pour retourner sur Project Diva Future Tone : ce Project DIVA X est une semi-déception de mon côté, mais je pense que le fait d’y avoir joué après Future Tone, qui à mon avis l’explose littéralement, lui a causé bien du tort. D’autant plus que les chansons de Project DIVA X commencent petit à petit à atterrir dans Future Tone… et avec de véritables PV.
Et je termine avec Game of Thrones, le Telltale de 2015. Tout d’abord, je précise que je ne connais rien à l’univers de Game of Thrones (jamais lu les romans ni regardé la série), et je confirme que ce jeu peut être joué sans AUCUNE connaissance de ce dernier. J’imagine que l’on rate certaines références, mais j’étais loin d’être perdue : il est tout à fait compréhensible et abordable même pour quelqu’un qui n’est pas du tout familier avec la saga.
Bien loin d’un The Wolf Among Us ou encore Tales from the Borderlands (j’attends toujours une seconde saison pour ces deux titres, sans grand espoir), ce Game of Thrones est malheureusement un jeu d’aventure à la qualité assez discutable et avec bien des problèmes : l’illusion du choix ne fonctionne pas très bien ici et se remarque encore plus que dans n’importe quel autre jeu Telltale Games, et la fin laisse un goût amer sachant qu’aucun de ses choix n’a de réelle incidence, avec cette impression que la plupart des événements (et personnages) étaient complètement inutiles.
Une direction artistique très étrange, des animations plutôt raides, un moteur de jeu qui commence vraiment à montrer ses limites, une mise en scène mollassonne… Sans oublier les bugs graphiques (notamment dans le dernier épisode) et, cerise sur le gâteau, une traduction française remplie de fautes et de contre-sens, quand ce ne sont pas des mots anglais qui n’ont même pas été traduits (« sheet » au lieu de « drap », etc.) : je n’en garde pas un très bon souvenir, et c’est de mon côté le moins bon Telltale que j’ai pu faire (je n’ai pas encore touché à celui basé sur Jurassic Park !).
Billets précédents :
- Bilan 2016 des Jeux Vidéo, 1ère partie – 3DS & Steam
- Bilan 2016 des Jeux Vidéo, 2ème partie – PSP / PS3 / divers
- Bilan 2016 des Jeux Vidéo, 3ème partie – PS VITA
Fanart (bannière) : Persona 5 – 怪盗団の日常 par いと.
The Last Guardian c’est une arlésienne depuis 2009 en fait :D.
Me mettre à FFXV incessamment sous peu. J’espère pas être déçu vu que le côté boys band me rebute un peu. Enfin j’aurai le temps de juger sur pièce.
Bon je reviens pas sur Persona 5, je sais déjà que je vais adorer ^^.
et donc, tu twitches quand ? :p
Tu y tiens tant que ça ? xD
des personnes qui lisent jap et qui jouent à des RPG, yen a pas tant que çà.
bon après va falloir parler toute seule comme une dingue, c’est une habitude à prendre.
Super ça ne s’arrête jamais en fait xD
Persona 5; difficile pour moi de donner un avis crédible, car je n’y ai joué que 15 heures (15 heures pour *tousse* 150 euros la collector *tousse*). Je ne sais plus ce que j’espérais pour ce jeu, mais au final je me suis forcé à jouer 15 heures dessus et je regrette mon achat. Le début est laborieux en terme de narration; c’est du « déjà vu » en pagaille… Définitivement, Persona n’est pas pour moi.
Final Fantasy XV, beh j’ai envie de dire; jouez à FF XIV ! (xD) Beaucoup de fans de la saga FF se braquent sur l’aspect MMO et pourtant; je pense que c’est vraiment le jeu qui leur convient le plus. On peut le finir sans trop se prendre la tête sur l’aspect communautaire et y revenir de temps en temps pour suivre l’épopée. Ce jeu est un très bon compromis pour les hardcores gamers et les casuals gamers. Le meilleur FF depuis FF VI ! B)
Star Ocean 5, pas touché, vu la faible durée de vie, mais du coup Exelen; pourquoi autant de haine ?
Super Robot wars OG ne m’intéresse pas trop… En revanche Super robot wars V, c’est day one ! lol Je ne sais plus s’il y a TTGL dedans ? Parce que Cross Ange… Ca ne fait pas trop rêver. J’aurais préféré du Star Driver et de loin.
Root Letter est un inconnu au bataillon pour moi, mais la comparaison avec Mayoiga fait très peur !
World of Final Fantasy, je le garde en tête car le côté old school du gameplay me séduit. On a du sphérier avec plein de compositions possibles; ça file envie.
Let it die me tente bien, enfin, comme il est gratuit, il faudrait que je le teste. Les retours de la presse sont peu élogieux, mais pas mal de joueurs le trouve sympathique. Juste je me demandais, est-ce qu’on doit être tout le temps connecté au PSN pour y jouer ? Est-ce que les fonctionnalités multi nécessitent un abonnement PSN+ ? Et est-ce qu’il y a du vrai multi en ligne dessus ?
Pour finir je suis un grand fan d’Hatsune Miku, j’ai pas mal touché aux jeux Project Diva (la quasi totalité depuis l’opus PSP) et franchement j’ai bien aimé Project Diva X. Il y a tout de même des choses qui m’ont gênées comme l’absence de clips (ceux de Project Diva F sont justes dingues) ou PV comme tu dis. Je n’ai pas non plus aimé les costumes aléatoires, ni les passages « visual novel » (faut qu’ils arrêtent de suite avec ça). Cependant j’ai adoré le système de « Live » avec la possibilité de se faire une playlist et d’enchaîner les musiques sans temps mort. C’est pour la vrai « feature » du jeu qui lui donne tout son intérêt. Je suis tout de même déçu de voir qu’il n’y a pas le système de Persona 4 dancing all night, avec un mode de jeu qui te montre la musique et les inputs à réaliser; ainsi que le replay de ton précédent play (excellent pour voir ses propres erreurs).
Pour FFXIV, l’aspect MMO me bloque ! :p Mais si on peut y jouer sans abonnement mensuel et en solo, pourquoi pas. Je n’aime pas vraiment l’obligation de jouer avec d’autres personnes (je préfère les jeux avec un mode en ligne non intrusif et optionnel comme les Souls), ni l’obligation de devoir y jouer régulièrement, mais je ne sais pas trop ce que FFXIV vaut à ce niveau-là.
Star Ocean 5 = caca. (je suis vache, mais bon, c’est le pire RPG que j’ai pu faire sur cette génération pour le moment, et de loin) Et sa faible durée de vie est très loin d’être son souci.
Super Robot Wars V n’a pas TTGL, contrairement aux jeux précédents. La liste des séries présentes : http://akurasu.net/wiki/Super_Robot_Wars/V/Series_List
C’est pas fameux, on a connu mieux et plus intéressant comme roster, mais tant que le jeu ne ressemble plus à un jeu PSP en HD, ça me va. Et ça fait des années aussi que j’attends un SRW sur console avec Star Driver…
Let it die : tu es obligé d’être en connecté en permanence pour y jouer et il n’y a pas de vrai multi, c’est du multi « passif » on va dire (tu ne peux pas jouer directement avec d’autres joueurs). C’est vraiment très proche d’un jeu mobile à ce niveau-là. Aucune idée si un abonnement PS+ est obligatoire, en revanche.
Joue à Project Diva Future Tone ! C’est mille fois mieux. ;p
Le FFXIV est clairement sous-estimé, c’est vraiment un super jeu, et qui s’améliore sans cesse. Tu peux parfaitement jouer en solo, c’est ce que j’ai apprécié, contrairement à Destiny où au bout d’un moment, tu étais obligé de jouer en groupe pour tuer les boss.
Je vais profiter de cet article pour donner mes impressions sur Tales of Berseria qui est sorti le 18 août 2016 au Japon sur PS3 et PS4. J’ai opté pour la version PS4 que j’ai terminée à la mi-septembre. Avant de rentrer dans les détails, je tiens à préciser quel style de joueur je suis pour que tout le monde arrive à cerner certaines critiques. Déjà je suis un gros joueur de « Tales of », c’est clairement ma came, bien plus que la saga « Final Fantasy » et ceci pour deux raisons: c’est typé « animé » et c’est orienté beat-them-all. Donc du dynamisme dans les combats avec la classe d’un bon animé, c’est clairement la combinaison gagnante que je recherche dans un J-RPG.
Ceci étant, tous les « Tales of » ne m’ont pas séduits. Tales of Legendia, Tales of Vesperia et Tales of Xillia 2 sont des opus que j’ai vraiment détestés. A contrario, les emblématiques Tales of Rebirth, Tales of the Abyss et Tales of Graces f sont des valeurs sûres. Pour celles et ceux qui se demanderaient ce que j’ai pensé de Tales of Zestiria, je dirai que je suis très partagé entre des aspects de très bonne qualité (très bon retour au source dans son univers, très bonne OST, un système d’équipement élaboré) et des éléments très embêtants (caméra à la ramasse, un système de fusion qui génère trop de soucis, des zones vastes chiantes à parcourir, le cas d’Alisha). Pour résumer, tout n’était pas à jeter dans Tales of Zestiria, mais il y avait clairement de très gros défauts qui m’ont empêchés de le conseiller à certains amis.
Maintenant je rentre enfin dans le vif du sujet: que vaut ce Tales of Berseria ?!
Pas la peine de tourner autour du pot, pour moi, c’est le meilleur de la saga.
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Les Qualités du jeu
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L’histoire, les personnages, l’ambiance, le rythme des événements et l’univers dans sa globalité; tout ça mis bout à bout, c’est juste du caviar. Alors bien évidemment, « Tales of » ce n’est pas un style d’univers qui plaira à tout le monde, mais là, ils ont fait un véritable effort pour surprendre les habitués. Rien qu’au niveau du personnage principal, Velvet Crowe, on est pris à contre pied très rapidement dans l’aventure. Et manière de maintenir cet effet de surprise, il y a bon nombre de situations imprévisibles assez glauques qui viennent ponctuer votre avancée. De plus, mettez-vous bien en tête que jusqu’à la fin; vous allez avoir un enchaînement de révélations toujours plus hallucinantes les unes que les autres.
Pour le gameplay en combat, on retrouve un vrai confort de jeu. Tales of Zestiria était une calamité à ce niveau à cause de la caméra… Rassurez-vous plus de problème; la caméra est contrôlable avec le stick droit en plus de bénéficier d’un recentrage automatique avec la garde sur « L1 ». Résultat, on prend son pied et on retrouve toute la nervosité bien calibrée d’un bon action-RPG. De plus et toujours sur le système de combat, les raccourcis sur chacune des touches de la manette (Triangle, Carré, Rond et Croix) sont un régal pour réussir la multitude de combo réalisable. C’est une vrai révolution à ce niveau, car on se rend compte qu’on gagne en ergonomie par rapport aux éternels raccourcis avec direction des précédents opus.
La variété des personnages en combat est un élément positif à retenir. Tous les personnages de Berseria ont une approche différente dans leur système de combo. La différence essentielle réside dans l’effet de la touche « R2 ». Cette action permet de prolonger la chaîne d’artes de tous les personnages en plus de donner des spécificités intéressantes. Velvet pourra ainsi passer en mode berserk la rendant immortelle un certain temps en plus de bénéficier de nouveaux artes en combo. Rokurou gagne un contre qui permet de se téléporter derrière l’adversaire en plus de faire des dégâts. Laphicet met différents buffs sur le groupe. Magilou annule les incantations adverses pour lancer des sorts instantanés. Et enfin Eleanor et Eizen ont droit à une série de combo en 3 coups qui fait bien mal. Ces différences poussent à changer de personnages jouables pour être optimal dans certaines situations (Velvet gère la masse de monstres, Rokurou est excellent contre un gros boss, Magilou est ultime sur les monstres avec des sorts, etc).
La mise en scène est toujours tirée vers le haut. Même si elle fera sourire ceux qui aiment les jeux spectaculaires à gros budget style « God of War », elle gagne toujours en qualité. Les plans choisis sont toujours plus élaborés sans parler de l’action mise en avant durant certains moments. De quoi rappeler que la licence a fait du chemin, même si elle doit en parcourir d’avantage.
L’airboard est un élément très utile quand vous le débloquez vers la moitié du jeu. Il fait office de « monture » et permet de se déplacer plus vite dans TOUTES les zones du jeu. Pour l’utiliser il suffit de laisser appuyer sur R2 hors combat. De plus elle permet de détruire instantanément les monstres trop bas niveau en passant dessus. Seul petit bémol, il vous faudra trouver une marque au sol dans chaque zone pour pouvoir l’utiliser.
Les glacites sont un élément du jeu intéressant qui permet de débloquer au fur et à mesure de votre avancée les différentes options du jeu. On les récupère sur des boss ou sur des monstres particuliers et elles donnent accès à des options de jeu supplémentaires (la chaîne de Mystics Artes, des raccourcis supplémentaires sur L1, l’indication du nombre de coffre restant dans la zone, le niveau d’amélioration des objets +10, etc).
Pour terminer, le jeu est vraiment généreux dans son contenu. Il y a bon nombre de quêtes annexes vers la fin avec pas mal de boss à la clé. De plus vous avez un donjon accessible après le boss de fin, qui vous permets de débloquer des Mystics Artes duo. A ce sujet, il y a en tout 21 Mystics Artes réalisables avec les 6 personnages jouables (3 par perso et 3 duo). Preuve qu’il y a beaucoup de choses à débloquer dans ce jeu. Pour ma part j’ai mis 102h de jeu pour le terminer avec les quêtes annexes. Vu que je ne suis pas à l’aise avec le japonais, il vaut mieux compter 70h de jeu pour le terminer correctement et plus de 100h pour le platiner.
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Les Défauts du jeu
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On ne va pas se le cacher, techniquement, ce Tales of Berseria n’a rien de bien magnifique à montrer. Beaucoup de textures simplistes sur de gros éléments de décors font que ce n’est pas très beau à regarder quand ça zoome. Même si on évite l’outrance d’aliasing, on remarque des baisses de framerate quand l’avalanche d’effets arrive à l’écran.
Les combats restent trop bourrins. C’est un défaut que je ferai à toute la saga, ça manque de boss un peu originaux qui nous poussent à faire autre chose que de l’esquive. On pourrait par exemple imaginer des boss qui obligent à faire certaines actions pour arriver à les battre, comme le fait de ne faire que des artes magiques durant certaines phases puis repasser sur des artes physiques. En gros et malgré la diversité des persos, on reste trop face à un jeu qui peut se finir avec n’importe quel personnage, car il n’y a rien de vraiment particulier à part deux ou trois combats dans Tales of Berseria. Dommage.
L’ost redevient fade. Tales of est une saga que je trouve pauvre en bonne musique, pour la simple et bonne raison qu’en dehors des génériques d’introduction; il n’y a pas ou peu de thème chanté. Tales of Zestiria était surprenant à ce niveau en proposant plus de thèmes avec des paroles. Malheureusement ce bon choix n’a pas survécu chez Berseria et on se retrouve avec des thèmes sympathiques, mais qui ne font pas rêver (vive l’ost d’Ar tonelico).
Les énigmes en donjon sont encore une fois en retrait. C’est une constante depuis Tales of Xillia, les donjons ont perdu en originalité et en difficulté dans leurs énigmes. Je sais que tout le monde n’est pas fan de cet aspect dans les J-RPG, mais pour moi, c’est un élément essentiel. C’est ce qui permet de donner une âme aux lieux. Quand on en chie sur un donjon pour ses énigmes et qu’on fini par y arriver; toute sa vie on s’en souviendra comme un réel accomplissement. Même si cela n’a pas totalement disparu dans Tales of Berseria, ça reste une mécanique trop timide…
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Conclusion
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Voilà j’espère que j’ai été exhaustif dans ma critique et que j’ai donné envie d’y jouer malgré certains soucis. Je pense que ce Tales of mérite d’être joué. Il le méritera d’autant plus chez nous, s’il sort avec les voix originales et les textes en français, car les fans de J-RPG auront vraiment de quoi faire pendant un long moment.
(Remarque: il est important d’avoir fait Tales of Zestiria pour comprendre certains éléments scénaristiques de Tales of Berseria. Difficile de le conseiller si on n’a pas au moins vu l’adaptation animée.)
Merci pour ce retour. Au niveau du calibrage de la difficulté c’est comment ? Parce que je me rappelle de passage super chaud dans certains Tales où l’on ramait pour tuer un boss alors que le jeu était relativement facile 5 minutes avant…
Techniquement, ça a l’air d’un niveau PS3 remasterisé, et encore… On sait que Namco peut faire de très beaux jeux (Dark Souls 3), comment se fait-il, vu la popularité de la série, que le niveau soit aussi médiocre ?
Un bilan très agréable à lire.
Pour les jeux auxquels j’ai pu jouer également:
– J’ai détesté FF15, un jeu complétement ruiné par un scénario incohérent, des quêtes secondaires totalement inintéressantes, un système de combat simpliste, un casting loupé, un chara-design général ignoble, un manque criant de villes à visiter, un monde ouvert vide, une mauvaise gestion de la magie, une partie technique loupée et une caméra souvent capricieuse.
– Je suis mitigé face à TLG: Trico est une créature géniale, adorable, émouvante mais le reste n’est pas terrible avec des énigmes simplistes, un moteur physique étrange et une IA parfois franchement pénible.
– J’ai adoré DKS III même s’il s’agit surtout, comme tu le dis justement, d’un best-of des Souls qui ne fait preuve d’aucune originalité. Son grand mérite est d’utiliser la recette désormais classiques des Souls (haute difficulté, raccourcis/feux de camps à débloquer pour marquer l’avancée du joueur, ambiance prenante, risque de perdre sa « monnaie » d’évolution en cas de deux morts d’affilés, présence de boss) avec beaucoup de maitrise.
– J’ai bien aimé WOFF, un bon petit jeu à l’ancienne qui est, ironiquement, bien meilleur que son « grand frère » FF15
Sinon je suis jaloux de ne pas avoir pu encore faire Persona 5 et je pense que 2017 sera une excellente année pour le JV.
Merci !
Et effectivement, j’ai trouvé moi aussi que World of FF était finalement un bien meilleur FF que FF15. Ce qui est cocasse pour un spin-off. ^^;
Alors FF15. Mon avis se rapprochera du tien.
Le côté road trip et le quatuor de héros fonctionne très bien. On peut vraiment prendre son temps avec les quêtes secondaires ou non durant toute la première partie du jeu. Je l’ai fait sans déplaisir, le bémol étant que le reste du jeu était encore plus une promenade de santé (Ifrit en normal n’a pas fait un pli pour moi, le niveau 66 étant largement trop). Ah oui ça m’a qd même pris un peu plus de 100 heures pour voir la fin.
Il me reste encore quelques bricoles à faire style massacrer de la tortue pour le platine, essayer de récupérer Balmung et atteindre le niveau 99.
La magie est pour ainsi dire inutile. Le matraque à l’arme blanche bien bourrin suffit dans 99.9% des cas. Un peu dommage mais les combats restent jouissifs. Dans le même ordre d’idée l’aspect en retrait des invocations m’a plutôt déçu.
La caméra pose en effet pas mal de soucis lors des combats. Elle aurait dû rester bloquer derrière Noctis tout le temps.
Le challenge le plus gratifiant était sans doute les pêches légendaires. Vraiment satisfait après pécher les bestiaux. Par contre même pas un trophée (ils se doutaient que quasi personne voudrait le faire?).
Sinon le fait qu’on est droit qu’à 8 sauvegardes + 2 auto m’a plus que surpris. C’est quoi ce limitage aberrant?
Au final j’ai trouvé le jeu très bon dans l’ensemble malgré ses défauts ici et là. Sinon Gentiana c’est le bien ^^.
100 heures de jeu, tu as vraiment pris ton temps (toi aussi tu as attendu longtemps avant de prendre le bateau dans le chapitre 8 ? :D ). C’est vrai que le jeu n’est pas très difficile, sinon, surtout vu le paquet d’XP que rapportent les quêtes et chasses de monstres. Ça et la nourriture pour multiplier les points d’expérience obtenus.
Les pêches légendaires c’était sympa aussi, et le jeu de pêche de FFXV est peut-être l’un de mes préférés tout RPG confondus.
Je pense que je referai le jeu en New Game Plus le jour où il sera complet (avec tous les DLC et ajouts/changements).
+1 pour Gentiana ! :p
Comme je savais que c’était une ligne droite après la moitié, j’ai effectivement beaucoup flâné ^^. A part les chasses archi-répétitives mais c’est le principe, les quêtes des persos m’ont dans l’ensemble plu.
Niveau 99 atteint, encore une fois trop facile avec Expcast mais bon.
Vrai que la pêche était un bon passe-temps avec de sacrés challenges sur la fin.
Pareil pour le New Game +. J’attends un vrai mode Difficile et le reformatage du chapitre 13.
Alors ma critique sur Persona 5 maintenant ^^.
On retrouve la patte graphique et sonore des deux volets précédents ce qui est déjà un excellent point.
Les divers personnages qu’ils soient parmi les coéquipiers et les confidants sont globalement très réussis. Bon j’ai quand même du mal avec Ryuji qui est plus que boulet dans son attitude générale. J’ai trouvé l’humour assez peu présent surtout quand on compare avec le 4.
Pas facile de choisir une waifu en tout cas vu à quel point les demoiselles sont attachantes. Pour ma 1ère partie ça aura été Makoto qui est totalement badass faut dire.
Pour la difficulté, j’ai trouvé qu’elle était mal dosée surtout au début. Je sais qu’on est supposé prendre des pauses dans les palaces vu que la magie coûte vraiment cher en SP mais ça casse le rythme lors des 2/3 premiers. J’ai d’ailleurs trouvé qu’ils étaient bien trop longs en général. Ca ne retire rien à la qualité de leur level-design cela-dit.
Un autre petit reproche, trop de moments où on ne peut rien faire sans raisons valables j’ai trouvé. Ca peut se payer sur la fin quand on essaye de maximiser certains liens en première partie.
Du côté musical, j’ai trouvé la bo moins réussie que celle du 4. Les thèmes que tu as cité dans un autre post sont aussi ceux qui m’ont le plus marqué.
Pour conclure, 130h pour voir la vraie fin (level 86 et 58% du compendium je crois). Essayerai de viser le platine pour mon second run mais le trophée de Futaba me fait peur malgré ce que disent certains.
Et Morgana est définitivement une des meilleures mascottes :-).
Maintenant j’attends Re Fantasy.
Merci pour ton avis !
Ne t’inquiète pas pour le trophée de Futaba, il est plus simple à obtenir que son équivalent dans P4. J’ai eu son trophée dans le dernier donjon, mais c’est parce que j’alternais beaucoup entre les différents personnages. Et il me semble que ce trophée est cumulable, donc tu devrais l’obtenir dans ton New Game Plus.
Sinon, c’est vrai que certains donjons de ce P5 sont un peu longs, surtout les derniers. C’est un peu ce qui m’a freinée pour le New Game Plus et obtenir le Platine, ce jeu est quand même bien chronophage.
« Un autre petit reproche, trop de moments où on ne peut rien faire sans raisons valables j’ai trouvé. » : tu fais références aux nombreux passages où Morgana dit à ton personnage d’aller se coucher alors qu’il n’y a pas vraiment de raison ? XD
Et vivement Re Fantasy aussi, j’espère qu’on aura plus d’infos dessus prochainement.
Les avis généraux disent en effet qu’il est plus facile que celui de Rise. Je verrais bien mais je vais pas non plus m’acharner dessus.
D’un autre côté un confidant permet d’obtenir du temps libre le soir. Faudra que je vois ce que ça donne. Et oui Morgana est quand même casse-noisettes à nous imposer son couvre-feu à outrance XD.